Jamais bien longtemps seul ... [pv Thorkel]

Je constate que c’est plus des paroles de désespoir, qu’une supplique. Dans ses conditions, je vais devoir le faire patienter. Je sais que je ne suis pas en mesure de le torturé plus que ça. Les marques que je lui ai faites, resteront graver encore un bon moment. Se sera un bon souvenir, dès que je croiserais de nouveau. Mais pour l’instant je repense à ses dernières paroles, ses derniers mots.

Au lycée j’ai connu une fille qui avait le même problème que lui. Des imbéciles l’avaient enfermé dans le placard à balais des employés de surface. On l’avait retrouvé inanimé, sa respiration quasiment nulle. Elle avait failli passer de vie à trépas.

*Va-t-il arriver la même chose à Carl, ou va-t-il enfin dire les mots que j’attends depuis un moment ?*

Je n’ose espérer, mais prie pour qu’il ne meure pas. Ce ne sera jamais le but que me fixe, sauf si ma vie en dépendait. Là pas de quartier.
Mais je reviens à l’homme allongé qui souffre le martyr de ne pouvoir se libérer. De ne pouvoir quitter cette pièce qui lui fait horreur. Combien de temps tiendra-t-il ? Lui seul le sait, moi je ne suis que le spectateur de son calvaire.

J’appuie mon dos contre un mur, en face de lui. Je croise les jambes, les bras et je le regarde. En principe, on parle aux personnes qui on se trouble, c’est comme une aide. Mais pas pour lui, je préfère encore le torturé que de lui faire la conversation.

*Dépêche-toi, j’aimerais aussi retourner dans ma chambre. Ma première journée ici est fatiguante.*

Oui j’aimerais me reposer, me retrouver, et faire le vide en moi. Je pourrais ainsi reprendre le contrôle de mon corps et mon esprit.
Carl m’énerve à être aussi obstiné, entêté. Pourquoi pour une fois il ne se laisserait pas aller.
Il veut expirer ? Non je ne crois pas, se serait un suicide et c’est franchement pas le genre de Hyde.

*Alors vas-y dit le putain de merde !!*

Je lâche un hurlement de fureur et je recommence à me débattre. Bordel, il ne veut même plus me torturer, pas la moindre chose il me laisse m’amuser avec ma claustrophobie. Je ne sais vraiment pas ce qui est pire. Mais une chose est certaine, c’est encore pire que l’isolement. Mais ça, il n’est pas obliger de le savoir. J’avais passé une journée une fois en isolement, les poignets attaché. Je m’étais carrément défait le poignet pour enlever les menottes. Disons que c’était loin d’être agréable mais la douleur me faisait oublier ma claustrophobie. Là, je ne pouvais pas bouger, je ne pouvais pas faire mal à qui que ce soit, même pas à moi.

-J’ai déjà passé des jours en isolements!! Si tu crois que je vais crever ou te supplier bordel!!!

Par contre, c’était pire, je ne croyais pas tenir tout ce temps, non vraiment pas, une heure tout au plus. Et qu’est-ce que je ferais? Je ne voulais pas mourir, pour Eddy je ne devais pas alors je devrais supplier, je devrais faire ce que j’étais incapable de faire. Après avoir parlé je m’étouffais un peu, je toussais quelques instants, j’avais de la difficulté à reprendre mon souffle …

[bon c’est vraiment court … mais je commence à manquer d’inspiration pour sa petite crise de claustro ^^’ désolé … ]

J’ai un geste d énervement. Il veut m’avoir à l’usure. Pas de doute c’est un coriace, mais je ne vais pas encore le libérer. La dernière chance.

Je me redresse et je vais vers une armoire, en plus des différents outils de torture il y a de quoi soigner. Il faut bien que je m’occupe un peu. Je trouve le temps un peu long. Je suis un peu comme Carl je souhaite sortir d’ici et vite. Mais pas comme ça, pas avec un gout d’amertume dans la bouche. Je ne veux pas perdre, et surtout pas la face.

Je chope le nécessaire et je m’en retourne vers le détenu. Il semble s’être un peu calmé, cependant je sais que ce n’est qu’une illusion. A l’intérieur de son corps et de son esprit il doit être en proie à la peur et la colère. Je ne peux m’empêcher de lui parler, c’est maintenant ou jamais.

-Je vais te soigner un peu. C’est juste pour ne pas que ça s’infecte. Il faudra que tu ailles à l’infirmerie après, pour un baume cicatrisant. Pendant ce temps pense à la meilleure façon de sortir d’ici. Supplie-moi et mets ton orgueil de coté pour l’instant. Sinon c’est les pieds devant que tu en repartiras.

Je crois que je ne peux faire mieux. La balle est dans son camp. Je passe un coton imbibé d’alcool et désinfecte les plaies que je lui ai infligé. Il tressaille un peu, c’est à peine visible. Je n’ai plus qu’à attendre son bon vouloir, quelle ironie.

[dsl, c'est pareil pour moi^^]

Je frissonne, j'ai froid , j'ai chaud. Je n'entend pas ce qu'il me dit j'ai des deux oreilles completement bouchée. Bordel, c'est vraiment pire que ce que je croyais, je vais crever, je vais crever ... Lorsque ma respiration se coupe quelques instant je suis pris de panique. Je bouge, je me débat. Merde, qu'est-ce qui m'arrive!?

Lorsqu'il pause la main sur moi, je recouvre mon air. J'ai l'impression de revivre. J'ai eu peur, j,ai vraiment eu la peur de ma vie, c'est à ce moment là que je dis rapidement, d'une voix basse:

-Je t'en pris, détache moi, laisse moi partir ...

Je tournais la tête vers lui. La peur se lisait maintenant clairement sur mon visage. J'avais peur de mourir, de la réaction de ma femme lorsqu'elle apprendrait ma mort. Elle m'attendait, elle savait que je finirais par sortir et elle comptait sur moi. Je ne pouvais pas mourir.

-Je passe par dessus beaucoup de choses pour te demander ça. Alors s'il te plait ... Détache moi.

Je fermais les yeux, halletant, j'étais poussé de tremblement, j'avais horriblement mal. J'avais l'impression que ma cage thoracique finirait par exploser. Cette sensation était la chose la plus déplaisante que j'avais pu vivre jusqu'à maintenant. Cette impression de mourir, tué par mon propre problème, tué par moi-même, c'était encore pire que de crever par la torture.

C’est plus que je n’espérais. Je le regarde là, presque à l’agonie, je le sens partir, c’est palpable. Je me dis que c’est une victoire, mais est-ce vraiment la mienne. L’effort a été immense pour lui.

Je laisse tomber mon coton d’alcool, je fais le tour de la table et me dirige vers la porte. Je l’ouvre enfin en grand, comme pour faire entrer un peu plus d’espace. Je sais que c’est peu pour le moment, mais le reste viendra après. Je fais le chemin inverse, et je ma place derrière lui, je disparais de son champ de vision.
En fait je retire le cadenas et la chaine qui retenait les menottes. En me relevant je prends ses bras et les passe au dessus de sa tête en position initiale. Il gémit un peu, il doit être engourdi. Il vient me placer à son coté je m’apprête à saisir mes clés pour les bracelets d’acier. Je le fixe en même temps.

Il a les yeux fermés, sa respiration est encore incertaine. Je dois me dépêcher, le temps est compté à présent. Je ne veux pas qu’il y passe.

-Respire doucement, redresses-toi, ce n’est plus qu’une question de secondes. Tu vas pouvoir sortir d’ici. Si tu veux je peux t’emmener à l’infirmerie. Tu auras un peu de mal à marcher.

J’enlève les menottes et je me décale pour lui laisser un peu d’espace. Il ne bouge toujours pas, je suis un peu inquiet. Il ne me lâchera pas, ce n’est pas la peine d’y compter.

-Tu veux de l’aide. C’est maintenant ou jamais de quitter ce lieu qui te déplait tant. Allez encore un effort. Tu es libre.

Je t’en la main pour l’aider à s’asseoir. Mais mon geste reste en suspend. Qu’est ce qu’il attend ?

Je secoue la tête lentement. J'ai tellement de mal à respirer. Je vois flou, qu,est-ce qui m'arrive, ça n'a jamais été aussi pire que ça. Jamais je n'avais été aussi près de la mort avec ma claustrophobie. J'étais effrayé, vraiment. Furieux et effrayé. Mais je souffrais comme je n'avais jamais souffert, car avoir mal de l'intérieur c'est une tout autre sensation.

Je l'entend parler mais je ne répond rien. Il est comme Pythagoras. Il veut m'aider maintenant. Non, je ne veux pas de son aide. La derniere fois Pyth à failli me tuer en voulant m'aider. Je ne veux plus de ça. Je repousse sa main et je me met difficilement debout. Je perd pied et je m'accroche à la table. Je ferme les yeux. Je ... Je dois respirer, la porte est ouverte, je suis détaché. Je pose une main sur mon coeur, je devais me calmer ... J'avais l'impression que j'allais éclater.

-... J... Je dois sortir ... Dis-je d'une voix sourde.

J'étais pratiquement incapable de me tenir debout. Mais je fis un effort et je partis en direction de la porte. Lorsque je fus à l'exterrieur ce fut comme une délivrance. Je me laissais glisser contre le mur. respirant par petit coup. Car l'air qui entrait dans mes poumons actuellement me brullait l'intérieur.

-Bordel ...

Je frappais le mur de ma tête. C'était quoi cette foutue phobie qui allait me faire crever. C'était certainement pour moi la façcon la plus horrible de mourir ...

Je le regarde se diriger vers la sortie, son pas est incertain. Je veux lui porter secours mais je ne sais pas si c'est vraiment ce qu'il souhaite. Je le comprends, je suis la dernière personne qu'il veut voir.
Je suis juste devant la table, je m'appuis sur elle aidé des mes bras. Quelle attitude dois-je adopter? Le laisser faire serait plus sage effectivement, mais voilà je n'en fait pas encore parti et je ne le serais sans doute jamais.

*Bordel*

Ce mot est sorti du couloir il y est encore, il n'est pas allé bien loin. Je me relève de tout mon séant, je contourne la table et me place à la chambranle de la porte. Ma tête la dépasse pour jeter un œil à l'extérieur. Il est là, assis par terre, complètement affalé. Je distingue que sa respiration ne s'est pas encore remise du traitement infligé.
Je m'avance avec précaution, pas que j'ai peur non loin de là, mais je ne veux pas qu'il pense que je vais le ramener à l'intérieur ou autre délit du genre. Je me place face à lui, debout, je ne tente rien pour l'instant, ne dis mot. Il a les yeux fermés, la tête en arrière contre le mur.

Dans un grand soupire, je vais employer la phrase que je ne suis pas prêt de la répéter souvent.

- As-tu besoin d'aide pour remonter ?

Ne me demandez pas pourquoi j'ai dit ça, je ne sais pas moi-même. Mais je l'ai fait, pas que je regrette, mais je trouve cette situation un peu étrange.

J'attends une réaction de sa part, je ne sais pas s'il m'a entendu, il est trop absorbé à reprendre une part de lui.
Je m'écarte de Carl à une distance respectable pour ma sécurité. Je ne veux pas de méprise. Je m'assoie sur mes talons. Je vais attendre qu'il soit en état pour parler. Qu'il récupère une certaine contenance.
Je crois que je suis près à l'aider s'il le désire.

Je restais silencieux. Ignorant le fait qu'il revenait vers moi. Il aurait affaire à un monstre déchainé si il voulait me ramener là dedans. J'étais horriblement faible là, mais je trouverais la force à quelque part de me défendre si réellement il comptait me torturer à nouveau. Ma respiration semblait vouloir reprendre du mieux, mais je voyais toujours embrouillé, et un mal de crane persistant semblait vouloir me prendre à la charge.

As-tu besoin d'aide pour remonter ?

J'hémis un grognement comme seule réponse. Je ne voulais pas de son aide. J'étais beaucoup trop con et orgueilleux pour en vouloir. Et je m'en rendais compte moi-même.

-Ça va ... t'en a fait assez ... Merde ... Dis-je en gromellant.

Je finis par me relever. trop brusquement dans mon état d'étourdissement avancé. Il était devant moi et je perdis le nord quelque instants. Je lui tombait carrément dessus. De tout mon poid. Me réveillant de cet évanouissement subite.

-Bordel ... Dis-je d'une voix pateuse.

Je reculais immédiatement, comme si lui tomber dessus était dans mes envis du moment. J'espérais ne pas l'avoir froissé. Enfin, je m'en fichais, mais je ne voulais pas plus d'ennuis, j'étais dans un pire état que je le croyais, perdre ainsi ma respiration m'avais fait mal, et maintenant j'avais de la dificulté à la reprendre.

Je restais debout, tentant de me tenir droit. Bon, je devais quitter cet endroit de merde maintenant.

"-Ça va ... t'en a fait assez ... Merde ... Dis-je en grommellent."

Je le regardais se lever sans faire le moindre mouvement, je ne sais pas s'il aurait accepté ça. C'est avec un sourire que je vois tanguer, tombera … Tombera pas?
Le choc est rude, il me renverse sur mes fesses. Il s'affale de tout son long sur moi. Il perdit conscience que très peu de temps. Il se remet sur ses pieds, mais son état est toujours aussi pitoyable, rester là plus longtemps n'était pas le mieux pour lui. Une chose certaine il ne pouvait le faire seul.

Je me devais de lui venir en aide contre sa volonté. Qu'il braille, m'insulte, qu'il se défende ne servirait à rien. Mon but est fixé je vais le ramener, soit dans sa cellule ou à l'infirmerie peut importe, il devait respirer un autre air que les sous sols.

Je me redresse moi-même sur mes jambes, bien décidé à mettre mon plan à exécution. Je l'empoigne par le bras et le passe sur mon épaule. Je le maintiens par la hanche opposée. Il proteste, ça glisse sur mon indifférence. Je vais le sortir de là point final.

-Tu préfères ta cellule, l'infirmerie? Mais je crois que la cour te serait profitable, non? Allez on y va et arrête de gesticuler pour rien.

Nous remontons bras dessus dessous, oui franchement tout cela me paraît bizarre mais qui puis-je? C'est vrai que j'en ai fait assez, il ne m'avait rien fait.

C'est le moins que je puisse accomplir, mais attention je ne le fais pas pour effectuer mon mea-culpa. Ce ne sera jamais dans mes intentions.

Il se releve, j'ai l'impression qu'il va me frapper, me faire quelque chose. Je recule mais il m'agrippe. Je n'ai pas toute ma tête. Je voudrais me déffaire de son emprise mais je me rend compte que mon corps ne semble pas vouloir totalement m'obéir. C'est frustrant.

J'arrête de bouger lorsque je comprend qu'il m'aide. Bon sang, je m'attendais à ce qu'il m'agresse, qui me fasse retourner dans la salle de torture. Non, il veut simplement me faire sortir d'ici, et je dois bien me rendre compte que j'en suis incapable seul.

-Tu préfères ta cellule, l'infirmerie? Mais je crois que la cour te serait profitable, non? Allez on y va et arrête de gesticuler pour rien.

Je ferme les yeux, Il a raison, la cour, j'ai terriblement envi d'y aller. Et j'ai l'impression que de recouvrir un peu d'air me remettrait sur pied. Car à part ce qu'il m'a fait sur mon bras et mon épaule de démise, je ne suis pas blessé. Non, seule ma claustrophobie me mettais dans un tel état, c'était tout simplement attroce comme sensation. Je me nuisais à moi-même ...

-Je veux aller à l'extérieur ... Dis-je dans un souffle, commençant à marcher et cessant de lui nuire.

Je fermais les yeux. J'avais une question, même si je doutais de mon efficacité à la poser ...

-... Pourquoi, torturer ... Si c'est pour guerir et m'aider par la suite ... Dis-je d'une voix sourde et faible.

*-Je veux aller à l'extérieur ...*

Voilà une très bonne chose, il a compris que je ne ferais rien d’autre sur lui, qu’il n’a plus rien à craindre de moi. Je le soulève un peu pour lui facilité la marche. Nous commençons à avancer, d’un pas peu sûr tout de même. Il est tant pour lui de respirer le grand air, sa respiration s’empire de minutes en minutes.

*-... Pourquoi, torturer ... Si c'est pour guerir et m'aider par la suite ... Dis-je d'une voix sourde et faible.*

En voilà une bonne question, je n’ai pourtant compris que des brides. Sa voix est devenue si faible, qu’elle est à peine audible. Je prends le temps d’y réfléchir tout en marchant. Mais je sais le pourquoi du comment. C’est si simple…

-Au moment ou nos chemins se sont croisés, je n’étais pas satisfait de mon entrevue avec un autre prisonnier. J’étais avec de la Flamm, je suis resté sur un sentiment de frustration. Rare chez moi, mais tu m’as donné l’occasion de me refaire. Tu n’aurais pas du être là, pas de chance pour toi, aujourd’hui.

Je fais une pause car mon montons les escaliers pour rejoindre l’étage principal de la prison. Nous devons faire des haltes pour que Carl reprenne son souffle. Je continue à m’expliquer pendant se lapse de temps.

-Pour ce qui est de te soigner, je crois que cela vient de Pyth qui a raison sur ce point. Torturer est une chose, tuer une autre et il n’en est pas question pour moi. Il y a différentes façons de mourir et l’infection en est une.

Nous reprenons notre progression jusqu’à arriver à l’étage supérieur, là je le conduis directement en direction de la cour. Le fait de monter à rendu encore sa respiration plus faible, il s’affale d'ailleurs sur moi, il a tendance à glisser de mon bras. Je le redresse, c’est un peu violent mais n’ai pas le choix. Je le maintiens plus fermement sur sa taille.

-Si je ne t’aide pas tu n’aurais jamais été en mesure de remonter seul. Et qui ce qu’il serait advenu de toi en bas. Tu serais sûrement mort à petit feu, par manque de souffle du à ta claustrophobie. Et c’est une mort que je ne souhaite à personne, même un détenu. Tu devrais apprendre à contrôler ta phobie, elle ne guérit pas mais ça peut t’aider. C’est une technique de relaxation quand les premiers symptômes arrivent. Mais tu fais comme tu veux … Mon aide s’arrête là.

Enfin nous arrivons à destination, je l’assoie contre le premier mur à ma portée. J’ai fait ce qu’il fallait, il est encore en vie …

Je le laisse faire. Je n'ai jamais été aussi faible de toute ma vie. Jamais je n'aurais cru que je devrais compter sur quelqu'un d'autre de cette façon pour survivre. Je croyais être plus fort que ça ....

J'appuyais ma tête contre le mur. Respirant de grandes bouffées d'air. Je reprenais déja du mieux. Je me sentais bien. C'était toujours ainsi, mais cette fois, dans la salle de torture, c'était bien pire qu'avant, j'avais failli crever. Vraiment.

J'écoute ce qu'il me dit, sur ma claustrophobie. Il a raison et je le sais. Je me passe une main nerveuse dans la figure et je dis d'un air découragé:

-Je sais ... Je sais ... Mais je suis incapable d'être calme ... Du moins assez pour contrôler ... ça

J'en ai assez. Je veux me débarasser de cette phobie. Mais je ne sais pas comment. J'ai toujours été quelqu'un qui adorait la liberté, je ne passais pas beaucoup de temps même dans mon appartement, j'aimais être à l'exterrieur et faire mon boulot. Cette prison, c'était la pire chose qui pouvait m'arriver. Et en deux ans, je n'avais pas encore trouvé le moyen de me débarasser de ma claustrophobie. J'avais bien trouvé divers truc, tous plus nuls les uns que les autres, mais ils ne pouvaient servir lorsque j'étais attaché ...

Je ris doucement lorsqu'il me parla de pythagoras. Je dis d'une voix basse:

-Pythagoras est un lache, il aurait dû me tuer lorsque l'occasion c'était présenté. Il en a été incapable. Ce n'est pas pour sa conscience, il en était tout simplement incapable ...

J'aurais aimé qu'il me tue. Je n'aurais pas eu à supporter Bose, a supporter diverses choses. Je n,en pouvais plus. J'avais mes limites et elles étaient atteintes depuis bien longtemps.