Jamais bien longtemps seul ... [pv Thorkel]

L’endroit lugubre par excellence, oui, mais c’était également le seul endroit tranquille de cette prison où je pouvais avoir un peu la paix, et même si j’étais entouré d’instrument de tortures, je m’en fichais. Je voulais simplement être un peu seul ... Et il n’y avait aucun endroit où je pouvais l’être à Sadismus. Même dans ma cellule j’étais avec une Clairval plus que chiante qui m’empêchais d’avoir le moindre résonnement. Et ailleurs, tout le monde, prisonniers et gardiens inclus s’amusaient à e mettre en colère ou à se battre avec moi. J’étais relativement en forme maintenant, je voulais le rester. J’avais bien une douleur à la jambe depuis que Steve l’avait cassé et Pyth transpercé. Mais rien de bien grave.

Je soupirais en me laissant tomber sur une chaise. Je faisais toujours d’étranges rencontres. Hier c’était cette femme, Abygael je crois. Disons qu’elle était ... Limite sadique, mais qu’elle ne m’avait pas fait tant de mal. Je ne savais même pas pourquoi je ne m’étais pas défendu. Elle m’avait dit que je ressemblais à son mari. Mais je n’étais pas un violeur, je les détestais. Ceux qui s’en prenaient lâchement aux femmes. Je n’avais jamais été quelqu’un qui appréciait l’attitude des femmes en général. Mais je détestais les violeurs. Alors son histoire m’avais un peu touché ... Et oui, j’avais des émotions également.

Ensuite cette Mystéria. Décourageant, elle c’était attaqué à moi et je n’avais pratiquement rien fait simplement parce qu’elle n’était pas majeure. J’étais devenu étrange, ne pas m’en prendre aux autres simplement parce qu’ils avaient vécu des choses difficiles, cela ne me ressemblait pas. J’étais un tueur, j’avais tué des femmes, des enfants, je ne comptais plus tueur d’enfant maintenant que j’en avais, en fait je ne comptais plus tueur du tout, mais je n’avais jamais dit que je ne tuerais plus en prison.

Je me relevais, j’étais ici depuis un bon bout de temps. Et malgré que la porte soit ouverte je commençais à ressentir un peu ma claustrophobie. Il était temps que je retourne dans ma cellule de toute façon. Je soupirais et je me dirigeais vers la porte ...

[désolé, je commence à manquer d’inspi avec les début de post dans la salle de torture XD ]

[petit post pour débuter^^]

Je m’avance dans le couloir des salles de tortures. Un endroit digne de mes préférences. Je suis dans mes pensées, car tel est mon caractère. Parle peu mais pense beaucoup. Je marche souvent la tête baissée, mais mes oreilles sont toujours aux aguets. Une seconde nature, une façon de percevoir les choses.
Ma première torture ne m’a pas satisfait, voilà le sujet de mes observations du moment. Il va falloir que je remédie à cela. Et pour ce faire il faut que je trouve un cobaye adéquat.

Je mets mes mains derrière mon dos tout en réfléchissant au meilleur moyen de parvenir à mes fins. Lorsqu’un bruit me tire de ma rêverie.
Un homme robuste s’apprête à quitter une des salles. Un beau brun, le visage impassible, il sort de l’ordinaire. Un air … Hum … comment dire … volontaire. Oui c’est ça, volontaire.
Une certaine assurance que j’apprécie chez un garde et que je détruis chez un détenu.
Mais qui est-il ? Détenu, un gardien en manque ? Je ne vais pas tarder à le savoir.

Je m’approche de la salle, je mets mes bras sur les montants de la porte, pour lui faire barrage. D’une voix qui je ne savais pas aussi posée, je le pris de bien vouloir répondre à mes questions.

" Qui es-tu ? Que fais-tu ici ? Prisonnier ? Si oui matricule."

J’ai un sourire narquois sur les lèvres. Apparemment il ne s’attendait pas à voir quelqu’un. Maintenant il se doute bien que je ne suis pas un prisonnier.
Je suis celui qu’il ne va pas tarder à prendre en grippe.

Furieux, oui ce serait une bonne façon de décrire mon humeur en ce moment. Je ne croyais pas croiser un gardien à cette heure là, dire que j’étais en train de retourner à ma cellule, j’avais passé une journée tranquille ... Et je n’aimais pas cet air sur son visage. J’arrête mon avancé. Rester calme. J’étais dans la salle de torture et je n’avais pas le droit d’y être. Et puis, peut-être qu’il s’en fichait lui. J’en doutais, pas avec ce sourire narquois. Et puis ... Bon, je vais répondre à ses question :

-128699 ...

Bon une seule réponse, mon matricule. Il n’avait pas besoin de connaître mon nom, non? J’avais remarqué que c’était bien souvent ce nom qui m’attirait des ennuis. Depuis que j’avais tué Steve, tous les gardiens le connaissait, et semblaient très heureux de me rencontrer et de me foutre en isolement pour la moindre parole déplacé. Je ne voulais pas d,ennuis, non je n’en voulais plus, alors je m’efforçais de garder mon calme. Mais durant combien de temps? Ce n’était pas ma nature, j’étais agressif, violent et impulsif, et cette personnalité ne tarderait pas à resurgir.

-Je ne faisais rien du tout. Dis-je d’une voix sèche.

Je croisais les bras. Bon il ne s’écartait pas de la porte évidemment. Alors je fis quelque chose de stupide, oui stupide car sincèrement avec mon impulsivité, je faisais souvent des choses que j’aurais dû penser à deux fois avant de faire. Je le pousse brutalement pour l’écarter de la porte et je passe.

-Et là je retourne à ma cellule. Dis-je en me retournant vers lui.

Je lui fis un sourire méchant, car des sourires amicaux je doutais d’être capable d’en faire. Du moins pas à l’une de ses saletés de gardiens. Je les méprisais, ils me détestaient, une belle amitié non? Mais là je n’avais pas du tout envi de parler avec lui, je voulais retourner dans ma cellule, et je ne voulais pas rester plus longtemps dans la salle de torture avec lui et son arme. Car si il décidait de la sortir, je ne pouvais rien du tout, et j’avais rapidement compris depuis qu’Edith était réapparu dans ma vie, que je ne voulais pas mourir. Non, alors je ne pouvais rien faire face à une arme à feu, simplement attendre qu’il fasse une erreur, comme ce cher Steve, dieu que j’avais aimé le tuer lui. Même si cela m’avais valu une torture avec Bose et Pythagoras, ça valait la peine de le tuer.

Je n’arrive pas à croire ce que je vois devant moi. Un homme, détenu de surcroit, me toisant comme on le fait pour un défit, avec une hargne incrustée sur le visage. Mais tout à fait surnaturel, il me suffit de me promener dans les couloirs des sous-sols et faire un vœu pour qu’il soit exaucé un instant plus tard. Cet endroit est vraiment surprenant.

Mais trêve de pensées, je ne vais pas le laisser si facilement partir. Môssieur veut rentrer docilement dans sa cellule, pour quoi faire. Dormir. Non il faut que je l’occupe, que je lui fasse passer le temps, j’ai horreur des gens qui s’ennuient. Cela ne devrait pas exister, même ici. Tant de chose à faire, toutes plus excitantes les unes que les autres.

La mienne, toute de suite, là, maintenant, c’est de lui retirer ce sourire mauvais de ses lèvres. J’ai horreur que l’on se foute de moi, c’est insupportable. Il veut jouer les gros durs avec moi, pas question, il va devenir gentil. J’ai besoin d’un cobaye pour parfaire mon enseignement que m’a si gentiment donné Pythagoras. Il faut que je m’entraine, mais pour cela il me fallait quelqu’un qui me regarde de cette façon. Je ne pouvais pas le faire gratuitement ce n’est pas mon genre. Une personne à qui j’en veux particulièrement c’est plus facile pour la suite.

"Je ne crois pas, non ! " Dis-je en secouant négativement la tête.

J’avance mon corps tout en gardant les mains sur le chambranle de la porte. Je le fixe avec des yeux scrutateurs. Un sourie ironique complète le beau tableau.

"Nous allons avoir bien de choses à nous dire. Tu n’aurais pas du trainer par ici. C’est de la provocation matricule 128699 "

Mes mains quittent le montant de la porte et je m’avance lentement vers lui. Je ne ferais pas les mêmes erreurs, je vais prendre tout mon temps avec lui. Le matricule ne me suffit plus, je veux connaître ses peurs, ses doutes. La manière dont je vais m’y prendre ?
Simple pas besoin qu’il me les dit de son propre chef, d’ailleurs je ne crois pas qu’il le ferait. C’est de bons augures.

Mon point s’abat sur son visage.

Des étoiles, et une intense douleur au nez. Bordel ... Je devais vraiment mieux protéger mon visage, j’avais toujours eu de la difficulté avec ça. Si bien que je ne comptais plus les fois où mon nez avait été cassé. Et évidemment il l’était encore là. Je sentis le sang se répandre dans mon visage tendit que je reculais en jurant.

-Merde, Merde!! Il vous à fait quoi mon nez bordel?? Dis-je d’une voix forte.

Je me passais une main évasive dans la figure avant d’avancer dangereusement vers lui. Non ... Calme toi Carl, si tu t’attaques à ce mec, il va t’arriver quelque chose, et ce ne sera pas bien, crois moi. Je m’arrête brusquement à quelques centimètres de lui et je dit en levant le poing :

-Non! Je ne vais rien te faire, car tu sais quoi? Je ne veux pas d’ennuis!

J’étais furieux. Que j’ai été capable de me retenir c’était vraiment bien. Mais je sentais que un autre coup comme ça, une petite provocation de plus et j’exploserais. Non la patience et moi ne formions pas une bonne équipe. J’étais violent, impulsif et colérique par-dessus le marché. Alors de m’être fait sacrer un coup de poing sur la gueule pour rien, sa me foutait en colère. Vraiment!

-De la provocation?? T’es complètement malade??? Si je voulais te provoquer je n’irais pas dans la pièce où je suis désavantagé! Crachais-je d’une voix furieuse.

J’étais claustrophobe, je n’aimais pas cette pièce. Je n’aimais pas l’isolement, bref je n’aimais pas grand-chose. D’autant plus que si il me connaissait un tant soi peu il savait que j’étais venu souvent ici. Mais il n’avait que mon matricule, il ne devait même pas savoir qui j’étais. Bon c’était tant mieux, j’avais toujours la crainte de tomber sur un gardien ami avec Steve ... Qui voudrait se venger de la mort de son bon ami.

Je le fixais d’un air mauvais. Le sang coulant toujours de mon nez. J’arrangerais ça plus tard, pour l’instant je n’avais même plus mal. Et puis ... J’étais habitué de l’avoir brisé, puisque je ne protégeais pas bien ma figure, tout le monde frappait là. J’étais furieux, tellement frustré. Je n’aimais pas cet homme, et j’avais l’impression qu’il ne me laisserait pas partir aussi facilement, que je serais obligé de me battre ... Merde, je n’avais aucune chance contre l’un de ses fichus gardien!

Je lève mon doigt bien en face de son visage, le bouge dans un signe négatif. Non mais pour qui il se prend pour me gueuler dessus comme ça. Ce n’est pas des manières ça, il faut que je le remets à sa place. Je vais lui apprendre qui est le maître ici. Je lui réponds de façon très calme.

"Il y a plusieurs manières de provoquer, et tu viens de faire deux erreurs "

Je m’approche de lui, mettant fin au quelques centimètres qui nous séparent. Je mets mes mains dans les poches de mon long manteau, celui que je ne quitte que très rarement. Cela ne se fait pas mais je ne peux me résoudre à l’ôter. Et pour cause.

D’un geste brusque je tends une main vers son cou et le force à reculer loin de la porte de sortie. Nous nous retrouvons au milieu de la salle, et d’un crochet de jambe, propre et net, je l’envoie valser à terre, en le lâchant. Puis je pose un pied sur son torse, j’appuis assez fort pour ne pas qu’il bouge. Maître Zuang serais bien fière de ma vitesse d’exécution. A cette pensée un sourire vient élargir mes lèvres.

Tout commence maintenant, je ne vais pas le laisser partir de sitôt. L’homme ne sait pas qui je suis, je viens d’arriver, c’est un léger avantage. Il sera le deuxième à apprendre mes qualités.
Il est encore plus furieux que tout à l’heure, c’est très bien. Le style sera bien différent que mon premier torturé et je vais parfaire mon éducation.

Pour l’heure, je sors mon sabre de son fourreau, lentement dans un bruit d’acier. Je lui frôle le visage avec la lame, doucement, sans que le sang ne soit versé.

"Erreur N°1, être ici, pour quelqu’un qui ne veux pas d’ennuis ce n’est pas l’endroit. Erreur N°2, tu me provoques en me gueulant dessus, ce n’est pas correct."

Je glisse mon sabre jusque sur son cou, tout en continuant à lui parler. Bientôt je me tairais et je laisserais place à mon imagination, très fertile de surcroit.

"Il te faut une personne qui te répares tes égarements et ça tombe bien, je suis disponible."

Je retire mon pied et l’oblige à se relever, à l’aide de mon sabre. Soit il obéit, soit je le fais saigner, à lui de voir ….

Je bouille, j’ai l’impression que je vais exploser, que je vais être malade tellement je suis furieux. Cet homme est plus rapide que moi, et vous savez quoi? J’ai des envies de meurtre simplement pour ça! Je n’ai jamais vu une prise aussi forte sur mon cou, aussi rapide, je n’ai aucunement le temps de réaction. Je suis déjà par terre ... Bordel! Il me passe son sabre dans le visage, sans me toucher. Un sabre! Et puis quoi encore? Pourquoi je tombais toujours sur des tarés? Non correction, les gardiens de cette prison étaient tous fous, je me demandais bien qui devait être prisonnier et qui devait être gardien!

Je suis par terre et évidemment je ne peux pas m’empêcher d’être con. Les choses iraient tellement mieux si je me taisais. Mais je suis d’une impulsivité maladive, je me rend moi-même compte que je ne devrais pas parler, mais je suis incapable de m’en empêcher, et sérieusement, sa me fait vraiment chier!

-Je crois plutôt qu’il ne t’en faut pas beaucoup pour t’énerver, connard! Dis-je d’une voix forte.

Il enlève son pied de sur mon torse mais il place sont jouet sous mon cou. Bon ok, je me tais pour l’instant. C’est que l’idée d’avoir ça sur la gorge ne me plaît pas forcément. Il me force à me relever en poussant un peu vers le haut. Ce que je fais sans hésitation, sinon il me tranche la gorge.

Je le fixe avec rage, je n’ai même pas encore peur, je crois que je suis tellement furieux que je n’ai pas de place pour un autre sentiment que ça. Mais c’est certain que je ne tarderais pas à être inquiet. Je ne veux pas mourir, et être impuissant de la sorte me rend fou. Si il ferme la porte de cette pièce malgré tout ce qu’il me fera j’aurais peur parce que je suis claustrophobe.

Je me mets soudainement à rire. J’ai été tellement torturé que j’ai l’impression que c’est devenu une vraie blague. Qu’est-ce qu’il fera de plus que les autres? Tient si je lui mettait un peu de pression :

-Tu te crois peut-être bien privilégié, d’être le « premier » à me faire ce que tu veux certainement me faire. Mais crois moi, à Part quelques souffrances je doute que tu me fasses te supplier, comme vous semblez tous vouloir me faire, salopard. Dis-je d’un ton agressif.

Je lui crache dessus. Bon, action stupide, mais savez vous à quel point lorsque l’on est furieux cette simple chose peut faire un bien intense! Déjà je me sens un peu mieux, et je souris avec arrogance. Non, je n’ai pas peur de lui, car je ne vois pas ce qu’il pourrait me faire de pire que ce que j’ai déjà vécu avec Pyth, Bose ... Steve même. Je ne bouge pas. Je ne veux pas bouger. Mais je veux terriblement sortir d’ici. Ce n’est pas un bon endroit pour provoquer une personne qui à actuellement bien le dessus sur vous. Au moindre geste j’ai une belle coupure à la gorge ...

J’essuie lentement le crachat de ce petit enfoiré. C’est encore un peu plus parfait, je suis tombé sur le bon. C’est un coriace, une boule de nerf. Il n’a pas peur de moi, un furieux en puissance. Mais pourquoi une personne qui ne veut pas d’ennuis agit-il avec autant de férocité ?
A sa place j’éviterais toutes paroles blessantes, celles qui vous accrochent et que vous allez les lui faire bouffer au plus profond de sa gorge. Cette vermine fait tout l’inverse de ce qui est sensé. Mais pourquoi ?
Je relâche un peu la pression de mon sabre, tout aussi calmement je vais lui donner un peu d’explications, car il se trompe lourdement.

-Désolé de te décevoir mais je suis très calme à cet instant. Même le fait que tu me craches dessus ne va pas me sortir de mes gongs. Je ne vais pas te tuer, quelqu’un m’a fait comprendre récemment que ça perdait un peu de son gout sur la torture. Comme pour l’irréparable, il n’aime pas cela non plus. Je crois que c’est pareil pour moi.

Il a toujours cet air enragé, mais il me parait un peu fuyant. Qu’est ce qu’il peut bien le mettre dans cet état ? Tout en ayant ma lame vers son visage sans le toucher, je me déplace pas à pas sur le côté. J’en fais le tour comme pour le cerner. C’est surtout sa prochaine réaction qui m’intéresse.

-Tu sembles dur à la douleur effectivement. Tu as déjà été torturé. Mais qui t’as fait le plus de mal ? Bien qu’une personne me vient à l’esprit pour cela.

Je souris en pensant à lui. Même si je n’étais pas vraiment à la hauteur cette fois là, je pense me rattraper aujourd’hui. Je le regarde, il n’a pas lâché prise toujours sur le qui-vive.
Chaque chose en son temps, je me replace devant lui. Je ferme mon visage pour lui montrer que je ne redoute rien non plus. Qu’il évite de me prendre pour une bille et mettre tout le monde dans le même panier. Une longue et large table est placée derrière lui, je lui flanque un coup de pied sur le torse et il s’y affale. Je me rapproche de lui. Je scrute sa face de naze. Sa colère est décuplée par dix. Je ne savais pas que c’était encore possible. Si j’en avais le moyen, je me frotterais les mains.

-Dis-moi, p’tite merde c’est quoi ton nom ? J’aime savoir l’identité des personnes avec qui je joue.

J’ai un rire de gorge, c’est très excitant de le voir ainsi à ma merci. Sa réaction ne va pas tarder à venir.
J’ai encore plus hâte de voir ça...

Alors il ne compte pas me tuer? Il ne peut pas ou il ne veut pas? Je m’en fiche, c’est la même chose. C’est une erreur de me dire ça parce que j’ai peur de mourir. L’idée de ne jamais revoir mes enfants me torture. Si cet homme ne veut pas me tuer, je ne vais pas me gêner pour le faire souffrir également! Il me fait tomber lourdement sur la table derrière moi. Hm agréable, j’adore particulièrement cette table, je commence à la connaître par cœur. Celle ou, lorsque l’on est attaché, il n’y a absolument aucun moyen de ce détacher. Oui je la connais, et je n’ai pas envi d’y être attaché.

Je n’écoute même pas ce qu’il me dit, ma colère est bien trop forte je n’entend rien et je vois rouge. Je suis sur la table, toujours détaché et il s’approche de moi. Erreur. Je peux être rapide dans mes réactions également mon pauvre mec. Je lui envoi un bon coup de pied dans le ventre. Le faisant ainsi reculer et perdre le souffle. Je me redresse rapidement, et je dis d’une voix forte :

-Carl Hyde! Grognais-je.

Avec un élan, du haut de la table je lui saute carrément dessus. Le faisant tomber par terre. Moi également par la même occasion. Ouf, c’est douloureux, mais moi je suis amortit par son corps, alors lui en dessous ne devait pas avoir particulièrement apprécié. Mais je m’en fiche, je veux lui faire mal. Alors je ne perds pas de temps, je le tabasse, je le frappe à la figure, dans les côtes dans l’espoir de lui casser quelque chose. Je ne connais pas encore sa force alors c’est plus difficile.

-Et ... Va.. te faire ... foutre ... Commençais-je d’une voix saccadée. Je poursuivis en disant rapidement :

-Tu ne vas pas jouer avec moi connard!

Et je lui donnais un coup plus fort dans la figure. Hm son nez vient de lâcher. Et puis? Le mien aussi saigne, il ne va pas chialer pour ça. J’ais des envies de meurtres, ce mec est mieux d’être fort car je vais le tuer ...Je n’ai jamais tué quelqu’un avec mes poings mais je pourrais faire une exception pour lui ...

*Carl Hyde … le fameux Carl Hyde de Pyth*


C’est une surprise ça. Mais une autre surprise m’attend et elle est de taille. Il se jette sur moi et commence à me frapper. Cette merde est en train de me faire saigner.
Je n’aurais pas du attendre si longtemps pour commencer mon office. J’ai eu tord de le prendre pour un moins que rien, une de ces petites enflures de peu d’attraits. Je savais bien qu’il avait quelque chose de spéciale.
Je ne vais pas continuer à le laisser faire je dois me dégager de là et vite. Ces coups redoubles plus forts.

Il doit descendre de sur moi, le lève mon pied à hauteur de sa tête. Le choc est rude, puis aider de mon autre jambe, je lui saisis le cou et le fait basculer sur le côté. Une fois qu’il est au sol, je sers plus fort sa gorge avec mes mollets et je lui tors le bras dans le sens inverse qu’il est susceptible d’être. Un craquement se fait entendre. Je crois que je viens de lui démettre une épaule, franchement je m’en tape. Il n’aurait jamais du faire ça.

Maintenant trêve de plaisanterie. Il m’a eu par surprise. Sur cette table j’ai été trop lent, trop parlé aussi. Lui sait, il sait très bien comment cela se passe. Pythagoras a bien du le mettre au pas, même plus que ça. En principe le détenu ne fait rien, ne dit rien, il subit. Il se débat ou gueule et c’est pire pour lui. Il pense qu’il va être plus fort que moi. J’ai compris à cet instant que j’aurais du fil à retordre avec lui. Mais c’est le final qui m’importe.

Je le relâche et le repousse en lui assénant un coup de pied dans son dos. En me relevant je remets mon sabre dans son fourreau. Je ne l’avais pas laissé tombé heureusement. Je l’attache bien, mon arme de service aussi.

*A nous deux*

Je le choppe par les épaules à l’aide son vêtement. Je traine son corps vers la table ou je le pose lourdement. Il essaie malgré tout de se débattre mais là encore je lui donne un violent coup avec le côté de ma main dans ses cotes. Cela lui bloque un peu la respiration. J’ai le temps de prendre des menottes et de lui ligoter les poignets. Je saisis une chaine, la passe entre les menottes et l’anneau fixé à la table ou est suspendu en cadenas. Je ferme le tout dans un bruit métallique et sinistre.

Je me recule pour voir l’effet produit. J’aime beaucoup. Pas évident vu comme ça, mais c’est assez satisfaisant. Je m’adosse au mur pour reprendre un peu mon contrôle, laisse passer un soupire. Ma main tire un mouchoir de ma poche, j’en essuie mon nez avec.

*La vache il m’a pété le nez l’enfoiré*

Mais c’est rien comparé à se qu’il va subir maintenant, je vais bien arriver à trouver la faille.

Je n’arrête pas de le frapper, il va avoir mal à la tête ce mec. Mais c’est rien comparé à moi et le coup qu’il vient de me donner avec son pied. Lorsqu’il me saisi le cou et qu’il m’empêche de respirer, Je tombe sur le coté à moitié assommé. Je tente de me débattre, de me sortir de cette prison. Mais il sert encore plus et il m’attrape le bras, je retiens un gémissement. Il vient de me démettre l’épaule, ça c’est certain. Ce n’était pas bien difficile, elle venait d’être replacée, je me l’avais démise lorsque j’avais pété un plomb en isolement ...

Je suis sonné, il m’attrape et me tire sur la table de torture. Merde, il est fort pour me soulever de cette façon, malgré que j’ai beaucoup maigrit en prison, je ne suis pas fait que de graisse. Je suis bien bâtit. Il veut m’attacher, non, non! Je me débats, il me frappe dans les côtes. Je perds le souffle et il m’attache.

Je bouche les jambes, je bouge mon corps en hurlant de rage, je suis furieux, incapable de supporter le fait d’être attaché. D’être en présence d’un autre fou qui veut me torturer. Mais qu’est-ce qu’ils on tous? Je n’aime pas cette pièce, et le fait d’être attaché ne m’aidera pas à la supporter longtemps, je le sens.

-Espèce d’enfoiré!!! Je vais te tuer!!! Je vais te tuer! Merde!

Je continu à me débattre, ça me fait du bien sérieusement, j’hurle toujours de rage. Je n’ai pas encore peur mais je sens que ça ne devrait pas tarder, surtout avec ma claustrophobie. Et aussi du fait que je ne sais pas du tout ce qu’il me veut. Bordel ... J’vais pas crever ici!!

Je tourne finalement la tête vers lui. Me calmant un peu. Surtout parce que j’ai mal à la gorge à force d’hurler comme un malade. Je souris en voyant qu’il a le nez pété. Je commence à donner des coups de pied dans le vide dans sa direction et je dis :

-Aller, approche moi connard, et t’auras autre chose de pété!! Grognais-je fortement.

Bon, c’était un peu stupide. Il avait bien d’autres façons de m’approcher avant de se faire toucher par mes jambes. Mais si il voulait me les attacher, il devrait aller par là, et si il faisait ça, je lui donnerais un coup de pied assez fort dans l’entre-jambe qu’il ne sera plus jamais capable de marcher ... Ou d’enfanter si il veut des gamins. J’étais furieux, je détestais être autant impuissant. Sûrement parce que j’ai été fort toute ma vie, que j’ai toujours eu le dessus. Mais ce n’est pas la même chose en prison. Je n’ai pas eu le dessus une seule fois, et ça me fout en colère!

[dsl pour les fautes je n'ai pas relu^^]

C’est marrant de voir quelqu’un se débattre dans le vide. Il n’a pas l’impression qu’il fait tout cela pour rien, c’est débile en plus il doit avoir mal aux poignets à tirer sur eux comme un dingue.

Enfin bref peu importe, c’est le moment d’agir. C’est assez long comme cela. Je m’avance à nouveau vers lui. Je le regarde encore m’envoyer sur les orties. C’est fou, il ne peut s’en empêcher, il y a quelque chose qui cloche dans tout ça. Ce n’est pas moi qui lui fait peur mais quoi ?

Alors que je m’approche son pied essaie encore de m’atteindre, je place mon bras à son encontre. Il me frappe, je souris, c’est vain de faire ça. Je lui parle d’une voix à peine audible comme pour moi, je n’en attends pas de réponse après tout.

- Calme-toi un peu. Tu ni arriveras pas. Je ne suis pas assez bête de m’en avancer. Si tu veux je peux les attacher aussi ?

Je fais le tour jusqu’à me retrouver au dessus de sa tête, je le regarde à nouveau mais à l’envers de lui. Je place mes mais sur son visage. Je ne désire pas l’apaiser, mais le sonder. Pour cela je le tiens doucement, malgré qu’il tente toujours de me résister.
Ses yeux sont écarquiller, est-ce l’homme en moi qui l’inquiète ? On ne parle plus de gardiens, de détenus ou autres mais d’hommes.

C’est une idée, mais c’est préciser. Je l’observe plus longuement, mes cheveux longs viennent caresser ses joues, lui continue de vociférer. Je presse mes doigts, pour le maintenir, pas facile. Je le laisse finalement, il y a d’autres moyens de parvenir à ces fins. Je sais que dans le meuble en face de nous, se trouve une multitude de couteaux et autres accessoires.

Je ne dirige vers celle-ci, l’ouvre, contemple l’intérieur. Cette lame courbée me plait énormément. Je le prends et repars vers l’homme attaché qui s’agite toujours.

Avec le couteau j’ouvre sa chemise, pas le temps d’en défaire les boutons. Et cela lui fera une occupation pour les recoudre. Je le caresse avec ma lame, ce corps mince mais musclé, très beau à vrai dire, qui me face. Je passe entre son torse et redescend vers son nombril. Sa respiration est plus forte, et s’il me gueule dessus je n’entends rien trop préoccupé sur ce que je lui fais.

-Dis-moi quelle est ta plus grande peur … cette peur qui te bouffe le visage depuis le début de notre rencontre. Elle se voit, je ne vois qu’elle. Qui est-elle ? Ce n’est pas une torture, un gardien comme moi … Non c’est bien autre chose.

Je dis cela d’une voix lointaine. Comme si je parlais à moi-même, car c’est évident qu’il ne me fera pas cette confidence.
Nous sommes à Sadimus ou tout se sera un jour ou l’autre ….

Il commence déjà à s’amuser avec une lame. Il ne me blesse pas encore, mais je sens que cela ne va pas tarder. Il ouvre ma chemise et glisse la lame sur mon torse, la lame froide me fait frissonner. Il descend jusqu’à mon nombril. Je suis plus calme, ma respiration c’est accéléré. Je tente d’observer, de trouver une faille. Si je m’en étais sortit avec Steve c’était simplement parce que j’avais trouvé une erreur et que je l’avais exploité. Je devais faire la même chose avec lui.

Il me demande de quoi j’ai peur. Évidement je ne dirais rien, inconsciemment j’ai peur de beaucoup de chose. De cette salle, qui pour un claustro comme moi n’était absolument pas amusante. J’avais une certaine crainte à son égard, qu’il décide de faire comme Steve avait tenté de me faire à plusieurs reprise. Mais il ne semblait pas aussi con que l’ancien gardien, il faisait moins d’erreurs. Si il décidait de m’enlever mon pantalon, je n’y pourrais pas grand-chose en fait ...

-C’est toi qui devrait avoir peur de moi, espèce d’enculé. Dis-je froidement.

Je le fixais dans les yeux. Il tenait toujours sa lame près de mon nombril. Comptait t’il vraiment aller plus loin? Non, il ne voulait que me torturer, il ne voulait que me torturer ... Que? C’était déjà bien assez je trouve, mais je ne voulais pas qu’il me fasse autre chose. Je crois que mentalement je ne le supporterais pas. Comment briser un homme de la pire façon, enfin pour moi c’était ça.

Je ne bouge pas, j’observe pour l’une des rares fois dans ma vie. Il voit de la peur dans mes yeux, alors il ne doit pas manquer ma rage à son égard. J’ai peur oui, mais ce n’est rien comparé à la colère que je ressens. Je croyais avoir subi tout ce qu’il y avait à subir dans cet endroit sordide. Et bien, je ne semblais pas encore sortit de mes peines. Il voulait s’amuser avec moi. De quel façon? Je ne tarderais certainement pas à le savoir.

-J’ai peur de ne pas pouvoir t’arracher la tête par moi-même! Dis-je d’un ton fort.

Et je me remis à me débattre. Furieusement, je tentais toujours de l’atteindre avec mes jambes. Je voulais le frapper, ne serais-ce qu’un simple petit coup, tant que je pouvais le moindrement le faire souffrir. Je voulais qu’il crève, simplement pour m’avoir attaché à cette foutue table ... Encore attaché ici, je n’en pouvais tout simplement plus.

Je le savais qu’il ne dirait rien. Mais est-ce vraiment surprenant de sa part … Non je ne crois pas. Plus tôt normal.

Le gros lourd, il bouge encore alors que mon couteau est toujours sur son nombril. Il n’en a même plus conscience tant sa colère est grande. Le mouvement de ces jambes lui fait soulever le corps, la lame vient couper la chair, et du sang frais coule de la blessure.

-Imbécile ! Calme-toi !

Je relève légèrement mon arme blanche. Peine perdue, il continue encore et encore. C’est un vrai forcené ce type. Mais bon puisque c’est son désire et qu’il m’a de nouveau insulté … Pourquoi pas.

Ma main armée se dirige vers son torse qui se soulève, je le touche à peine. Se sont ses mouvements répétés qui vont le faire souffrir. Sa poitrine se redresse quand ses hanches se déplacent de rage. La pointe du couteau entre dans la peau de mon colérique détenu.

*continue comme cela et je n’aurais plus rien à faire*

Mais c’est frustrant, je veux le faire moi-même, c’est bien marrant ce jeu mais à la longue cela devient ennuyeux. Je retire le couteau, la blessure n’est pas profonde, elle va guérir vite.

Il hurle son mépris, ça m’agace plus que de raison et là je repense à Pyth et le détenu que nous avons en commun, nos l’avions torturé ensemble. C’était le jour de mon initiation. Peu banal et très perturbant pour moi. L’autre gueulait si fort que Pyth voulait le faire taire une bonne fois pour toute.

-La ferme ou je te coupe la langue. Tu seras toujours aussi beau mais plus personne ne t’entendra … Personne !

J’espère lui avoir fait assez peur pour se taise un peu. C’est trop assourdissant dans cet endroit restreint. Il se tait mais pour combien de temps. Ce n’est pas l’être le plus tranquille et réservé qui soit quand il le faut. Devrais-je sortir l’outil de son armoire au cas où. Pour l’instant seules les réponses me gardent près de lui.

-Es-tu désespéré à ce point ? Tu n’aimes pas l’endroit mais pourtant c’est là que je te trouve. Tu ne m’en as encore rien dit. Tu ne veux pas parler. C’est bien dommage.

Il me jette de nouveau ses jambes, sans me toucher. J’en ai plus que marre de celles-là. Elles m’empêchent de faire ce que je veux. Je ne veux pas faire de chose irréparable mais je vais tout de même le prévenir que je peux les couper aussi.
Tout à coup il me vient une idée ou je pourrais faire d’une pierre, deux coups.

Je me calme à nouveau. C’est peut-être un peu redondant mais je n’ai absolument aucune envie qu’il me coupe la langue. Et il s’est servi de moi pour me blesser, alors c’est stupide de continuer à se débattre alors qu’aussitôt que mon corps se soulève, la pointe de son couteau me transperce un peu. Je grogne et j’arrête de vociférer, j’arrête de bouger, je me calme, ou du moins je tente de contenir toute ma rage débordante.

-Qu’est-ce que tu me veux, bon sang ... J’étais ici, d’accord, mais je n’ai rien fait à personne ...

Je ferme un peu les yeux, c’est difficile de parler calmement alors que tout ce que j’ai envi de faire c’est de le transpercer avec son couteau. Non, ce que j’ai vraiment envi ce serait de prendre son arme de service et lui faire éclater à tête avec, comme dans le bon vieux temps alors que j’étais un tueur. Mais évidemment c’est tout simplement impossible dans la position d’infériorité où je suis actuellement.

-Qui aime cette salle? Personne, et c’est la raison pour laquelle je viens, parce que habituellement, elle est vide.

Mais évidemment, je devais tomber sur un malade mental aujourd’hui. Je commençais tout juste à guérir de mes précédentes tortures. Et voilà que sa recommencerait.

-Écoute moi bien, je suis colérique et impulsif! Je ne vais pas pouvoir rester calme bien longtemps, dis-je d’un ton de plus en plus rageur.

Non, j’étais incapable de rester calme, et j’en étais bien conscient. Je savais pertinemment que je n’en étais pas capable. Et je m’en fichais. Qu’il me laisse tranquille cet enfoiré, je ne lui avais rien fait du tout, alors pourquoi s’en prendre à quelqu’un sans aucune raison valable et le torturer? Je me demandais vraiment ...

-Allons!? Qu’est-ce que tu me veux!!?? Qu’est-ce que tu veux!!! Hurlais-je furieusement.

Et je ne donnais qu’un simple coup de pied rageur dans sa direction, je ne recommençais pas à me débattre ou à hurler, je voulais simplement savoir ce qu’il voulait me faire. Et rester installer sur cette table sans bouger me rendait tout simplement bien fou.

Malheureusement pour lui il hurle encore, bouge de nouveau. Ce que je veux, il le sait, je lui ai déjà posé la question. Mais c’est une question qu’il refuse de me répondre. Mais avant cela je peux bien lui avouer pourquoi il reste là avec moi. Pas de chance d’avoir choisi cet endroit lugubre pour s’isoler.
C’est comme si … Comme s’il m’avait choisi. Moi qui cherchais quelqu’un sans savoir comment j’allais bien trouver ma perle rare.
C’est comme ça que le pauvre homme se retrouve sur cette table, attaché et a ma merci.

-Tu étais là parce que tu étais au mauvais endroit au mauvais moment. Sans que ni toi ni moi en ayons vraiment le souhaite. Je te dirais que pour moi il y a juste un détail supplémentaire, trouver quelqu’un qui pourrait m’aider pour couronner l’enseignement de Pythagoras.

Une grimace mauvaise étire ses traits. Pyth fait vraiment fureur ici. Mais maintenant je dois faire mon chemin seul et c’est pourquoi il est là. Ce n’est pas de gaieté de cœur, loin de là, c’est seulement que je ne dois pas être à la traine.

Il ya un instant avant son coup de gueule j’avais pensé à une petite chose qui le ramènera à plus de bons sentiments. Enfin pour moi, pour lui se ne sera pas pareil, bien au contraire et je sens que cette fois c’est la bonne. Je croise les doigts tout de même car il n’est pas commode.

Pour ce faire je monte à pied joins sur la table, je le ceins de mes jambes et d’un coup je m’assois sur ces cuisses. C’est une surprise pour lui. Il ne peut ni bouger les jambes et encore moins les hanches. Mes genoux les serrent fermement de chaque coté.
Je m’allonge à moitié sur son corps et mon coude vint se poser sur son ventre. C’est divin de le voir dans cet état. Avec un large sourire aux lèvres, je caresse son torse de ma lame.

-Alors dis-moi tout de toi. C’est quoi enfin cette peur qu’aucune ou peu de personne en connaît l’existance.

Il évoque le nom de Pythagoras. Je grimace légèrement. Je détestais cet homme, il m’avait valu deux tortures. L’une de sa part et l’autre de la directrice. Dans la même journée, je m’en serais bien passé. Il parle d’un enseignement. Je fronce les sourcils, quoi ils se donnent des cours maintenant? Bordel ...

J’ouvre la bouche de surprise lorsqu’il monte sur la table. Je vins pour faire un geste, pour l’empêcher de m’approcher avec mes jambes. Mais il est plus rapide, il m’empêche maintenant le moindre mouvement en me maintenant les cuisses et les hanches. Je grogne. Je ne sais vraiment plus quoi faire. Et lui il semble vouloir deviner ma peur, ou deux moins mes peurs, car j,en ai deux actuellement. Ma claustrophobie en était une, et l’autre, disons que Steve me remontait à l’esprit, mais ça, il pouvait toujours courir, je ne lui donnerait pas d’idées tout de même!

-T’avait qu’à lire mon dossier pauvre cloche, c’est écrit là de quoi j’ai peur.

Je fais un mince sourire. Oui ma claustrophobie est maintenant inscrite dans mon dossier. La plupart des gardiens, du moins ceux qui m’avaient envoyer en isolement savaient que je l’étais. Et certainement que lui aussi finirait par s’en rendre compte, car plus le temps avançait et plus je commençais à manquer d’air, et ce n’était pas parce qu’il m’étouffait.

Je n’aime pas cette position trop près de lui et de son couteau, cette proximité avec un homme me déplaisait beaucoup. Surtout avec un mec qui ne me veut pas de bonnes choses en fait.

-T’es complètement malade, bordel. Dis-je d’un ton froid.

Je le fixait, lui et sa lame. Je n’avais pas réellement peur, mes yeux brûlaient plutôt d’une rage pour l’instant. Mais je ne doutais pas que j’aurais peur. Non, du tout. Il finirait par me faire hurler de douleur, et peut-être qu’il me ferait également le supplier d’arrêter ... Chose que je ne voulais pas, les supplications ...

[dsl c'est court >_<]


-Hummm … Disons qu’à l’instant précis je n’ai pas eu vraiment le temps de potasser un dossier. Je viens juste d’arrivée. Et je suis passé directement ici avec Pyth. Et la cloche t’emmerde.

Je ne suis pas fâché, du tout. Agacé serait le mot juste. j'apprends vite, il va s'en rendre compte. Mais qu’importe, je passe encore ma lame sur lui mais cette fois j’appuis un peu plus fort. Je fais un fin sillon. Il ne fait que se crisper. C’est toujours ça.

-Donc je vais répéter une dernière fois car je commence à en avoir marre. C’est trop long. Tes peurs qu’elles sont telles ?

Je repars vers le coté de son torse et là je dessine un autre trait fin. Il va avoir une légère croix sur lui. Je ne suis pas croyant non, du tout. Mais j’aime dessiner. Je vais peu être mettre quelques fresques sur lui. Se serait joli. Je me redresse légèrement, je pose mes mains de chaque coté de son corps. Je me penche sur lui sans se toucher pour autant. Mes yeux fixent les siens, ils sont noirs que de rage. J’aimerais bien retirer cela de son regard à cet instant même. Mais je ne peux rien attendre d’aussi rapide de sa part.

Pas grave j’ai mon temps, tout mon temps. Carl a-t-il toute cette patience en lui ? Je ne crois pas c’est pourquoi je vais prendre un certain moment à parfaire mon style sur lui.

Je suis proche de lui, peut être trop à son gout. Son regard se fait nerveux, il me parait pas sur de lui. Je l’effraye donc dans cette posture.
Là je peux dire sans gêne aucune que je me marre. Effectivement j’explose de rire.

-Alors c’est ça ! Elle est donc là ta peur. Une de tes peurs. C’est bon à savoir

L'enfoiré ... L'enfoiré. Je ne compris pas immédiatement ce qu'il voulait dire lorsqu'il me dit avoir découvert ma peur. J'ouvris la bouche sans laisser sortir aucun son lorsque je compris qu'il parlait de sa position, oui il m'effrayait pour cette chose là, il avait l'air d'avoir une légère tendance homosexuelle. Qu'il me torture était une chose, je souffrirais, je serais vraiment furieux, mais qu'il me viole en était une autre, car vraiment, je ne serais jamais conscentant pour ce genre de choses.

Je le fixe sans rien dire, un air étonné, effrayé et furieux sur le visage. Je ne suis pas bon acteur, alors quand je veux cacher des choses, j'ai plutot tendance à les étaler bien ouvertement devant moi. Comme ma claustrophobie. Je voudrais bien le cacher, mais le fait d'être confiné dans cette piece, attaché, avec cet émergumène sur moi, sa me fatigue, j'ai des sueurs, j'ai chaud et j'ai de la difficulté à respirer. j'ai besoin d'air bon sang!

Je ferme les yeux, cherchant à l'ignorer. Je dois commencer par songer au fait qu'il y a de l'air dans cette piece. Je vais toujours respirer, mais je vais avoir tellement de difficulté que sa va me faire soufrir.

-Détache moi, et ouvre cette foutue porte! Laissais-je sortir sans réellement m'en rendre compte. J'étais fatigué. Je n'en pouvais déja plus et il n'avait même pas encore commencé. Enfin à part quelques sillages peu important sur mon torse, il ne m'avait pas terriblement fait de mal. Mais qu'allait t'il réellement faire? Peut-être qu'il ne voulait que m'effrayer au fond.

-Aller je suis tetanisé, Laisse moi sortir. Dis-je faussement.

Bon j'avais bien quelques craintes, mais je n'étais visiblement pas effrayé. J'étais difficilement effreyable je dois l'avouer. J'étais résistant à beaucoup de choses, mais qu'il décide de me faire subir ce que Steve voulait me faire, et je ne connaissais pas du tout ma réaction face à ça.

Il avait peur de ça, mais je préfère les consentants, sauf s’il est violeur aussi dans ce cas je fais une exception. Non lui ne m’intéresse pas. Et se n’est certainement pour cela qu’il est dans cette position peu avantageuse.

Je m’assoie de nouveau sur ses cuisses et je le contemple. Dommage il est vraiment très captivant. Mais bon tant pis pour moi, je vais me contenter de quelques petites choses sur lui avant de le relâcher. Se ne sera pas bien long, je veux juste voir jusqu’à quel échelon de souffrance il est capable d’aller.

Et si je lui dessinais des symboles sur les bras, c’est une excellente idée ça. Les petits signes chinois de mon maître, ceux qu’il aimait m’apprendre avant de passer à mon enseignement sur les arts martiaux. C’est tellement ancré en moi que je pourrais le faire les yeux fermés.
En plus Carl sera content d’apprendre quelque chose de nouveau. Je descends de la table, dans un mouvement souple et je m’approche de son premier avant-bras qui sera à l’honneur.

Carl me suit des yeux. Il ne se doute pas encore ce que je vais lui faire, mais il comprend que ça ne va pas du bien. Je commence par le signe de la douleur fait de deux symboles. Ils sont compliqués mais je prends mon temps pour les marquer. Le sang coule un peu, il gémit, mais ne se plains pas pour autant. Quelle force de la nature.

-Je vais continuer comme cela encore pour un moment. Quand tu seras près pour me supplier d’arrêter je le ferais. Mais s’il te plait, ne le fait pas tout de suite sinon je vais rater mes esquisses.

Son bras bouge, à mesure que mon couteau parcourt sa chair tendre à cet endroit.

-Reste tranquille. Sinon mon couteau dévira et j’entrerais plus profondément dans ton bras. Je pourrais te soigner mais tu resteras marqué à jamais.

je prends quand même soin de lui. Je ne sais pourquoi. Mais après tout, il n'avait rien fait avant.
C'est Carl Hyde, l'homme torturé parce qu'il EST Carl Hyde.

[ahah XD J'aime ça ta dernière phrase ... "C'est Carl Hyde, l'homme torturé parce qu'il EST Carl Hyde." lol c'est trop ça ]

Je le fixe, regardant avec attention ce qu’il va faire. Il ne réagit pas lorsque je me débats ou j’hurle, pas comme Pythagoras. Mais j’ai l’impression qu’il a une petite tendance à agir de la même façon, enfin, je n’arrive pas à le cerner et ce n’est pas ce que je veux de toute façon. Moi je veux sortir d’ici et avoir enfin la paix. J’ai de la difficulté à respirer, il ne semble pas encore s’en rendre compte. Peut-être prend t’il cela pour de la peur, et c’est tant mieux, je déteste étaler mes faiblesses, et la claustrophobie en est une grosse pour moi.

Je ne comprends pas ce qu’il veut faire avec ce couteau, il prend mon bras et commence à faire des marques. C’est douloureux mais j’ai connu bien pire, alors que veut t’il faire. Je sursaute parfois lorsque c’est plus sensible et le couteau s’enfonce, bordel, ça fait mal, mais si c’est la seule chose qu’il veut me faire je vais endurer avec plaisir. Endurer? Non … Je suis beaucoup trop con et chiant pour ça, c’est ma nature, je ne contrôle même pas mes paroles. Je suis bien trop impulsif pour ça.

-Je ne vais jamais te supplier, entre toi ça dans le crâne. Dis-je sèchement.

Enfin, tout dépendait de ce qu’il allait me faire. Mais je ne voulais pas et je ne comptais pas supplier. J’en étais incapable. Beaucoup trop d’orgueil pour cela. De la stupidité vous direz? Sûrement, Mais de l’orgueil avec de la colère et de l’impulsivité font le mélange explosif que je suis.

-Et toi? De quoi as tu peur ordure?

J’avais remarqué une chose, tout comme Pythagoras il semblait vouloir me guérir à la fin. Il devait avoir peur de rater son coup alors … Il comprendrait rapidement que je préférais souffrir que de me laisser faire comme un simple pantin!
D’un coup sec je fais un mouvement avec mon bras. Je serre les dents en sentant le couteau entrer puis sortir. Il tombe également par terre. Je saigne du bras, mais je l’ai déconcentré et le couteau est tombé.

-Va te faire foutre! Je ne vais pas me laisser faire! Même ainsi! Dis-je d’une voix forte.

Je le fixais sévèrement. J’étais toujours furieux, et j’avais beaucoup plus mal à force de mon manque d’air que la blessure que j’avais au bras. Ma Claustrophobie était certainement la pire des tortures …

Il est de nouveau sur le vif, le pauvre je peux comprendre cela. Cette colère que l’on a parce que l’on ne peut rien faire. Parce que l’on ne nous donne pas le choix. Même moi, un homme libre, j’ai du faire face à cela. Mais ici je rattrape le coup, c’est comme une certaine vengeance sur les tueurs qui sont encore en liberté. Ceux qui ont tués mes êtres chers à mon cœur. Les hommes qui sont ici paieront pour eux, jusqu’à ce qu’on les amène ici, et là je pourrais m’occuper du sort qui leur est dû.

Mais en attendant je me sers de Carl. Bien sûr que tu ne va pas me supplier, tu ne l’a pas fait avec Pyth, alors moi. Mais je peux te faire manger ta langue. Je continue mon office sans prendre la peine de lui répondre. Pourquoi faire, le mieux n’était-il pas de se taire, ça énerve encore plus ça … Non ?

Il bouge et ma lame rentre un peu plus profondément. Je secoue la tête il est vraiment débile ou il adore ça. Sa respiration est plus difficile par contre. Etonnant, ce n’est pas une respiration normale même pour un torturé. On dirait plus spasmodique. Je lève un sourcil et le regarde avec un peu plus d’attention.

C’est ce moment qu’il choisit de me déconcentré et de faire tomber mon couteau. Je me suis laissé distraire. C’est là que commence le début de ma colère et la fin de ma gentillesse.

Je lui flaque un coup de point sur les marques que je viens de lui infliger. Je m’en veux de mettre arrêter en si bon chemin. Pyth aurait eu un rire ironique.

-Tu n’aurais … Jamais du … faire ça !

Je me penche vers mon couteau, tout en ayant les yeux rivés sur ses jambes. On ne sait jamais, simple précaution. Je me redresse et finis mon symbole avec plus de fermeté. Ma lame entre dans sa peau avec une profondeur et une netteté fortement appréciable. Comme ses cris d’ailleurs.

Toujours cette respiration plus forte que les autres. Qu’a-t-il ? Je me recule et le fixe. Et je vais faire ça pendant un instant. Je ne bouge plus d‘un pouce. De toute façon j’ai finis mes premiers symboles.

C’est bien ce que je pensais. Il est en colère, il l’est vraiment. Ça l’a frustré que je lui fasse perdre sa concentration de cette façon. Je gémis lorsqu’il me frappe le bras mais je n’émets pas plus de réaction que cela. Par contre je ne croyais pas qu’il recommencerait de cette façon, il me maintient fortement le bras, il est fort, il est plus fort que je le pensais. Je me crispe, je sers les dents, et je hurle un peu, c’est douloureux, beaucoup plus que tout à l’heure. Je baisse finalement les yeux sur ce qu’il est en train de me faire, bordel, c’est quoi ça?

-T’es encore plus perturbé que l’autre débile ma parole! Dis-je d’une voix forte, tendis que je me crispais sous la douleur.

Je parlais de Pythagoras évidement, quoi que je ne puisse pas encore dire si il était pire que lui. Ce que m’avais fait l’autre gardien était horrible, et je doutais qu’il soit à sa hauteur … Hm oh non, je ne viens pas de me trouver une insulte, oui, et avant même que j’ai terminé d’y songer, je l’ai déjà dit, et je le regrette, même si je ne sais pas encore qu’elle sera sa réaction …

-Mais tu ne lui arrive pas à la cheville par contre … Dis-je d’une voix basse.

Je ferme les yeux, j’ai mal à la poitrine, mon torse se soulève difficilement, je ferme les yeux, je devais me concentrer. Je souffrais déjà assez au bras, et à me demander ce qu’il allait faire. Je devais arrêter et respirer normalement. Même si je savais qu’il y avait assez d’air dans cette foutue pièce je n’étais même pas capable de respirer normalement. Mais qu’est-ce que j’avais bon sang? C’était quoi le problème hein?

-Va te faire foutre!! Bordel!! Hurlais-je furieusement.

Mais même si cela ne paraissait pas pour l’autre imbécile, ce n’était même pas dirigé contre lui. Je pestais plutôt contre moi et mon corps, contre ma claustrophobie dont j’étais complètement incapable de me débarrasser. Pourquoi est-ce que j’étais claustrophobe hein? Est-ce que la prison était une place pour moi? Non, certainement pas. Je n’allais pas crever torturer, j’allais mourir d’un manque d’air bordel!

Je suis toujours là à le regarder. Il a mal, mais pas à cause de moi. Non c’est bien autre chose.

*-Mais tu ne lui arrive pas à la cheville par contre*

Mais merde ! Il me cherche, mais je vais lui montrer. Comme si je ne savais pas que je ne lui arrive pas à la cheville. Bien sûr que non, et pour cause. Je n’avais jamais torturé avant de venir ici.

Je me replace à coté de lui. Je pense vers son oreille pour qu’il me comprenne bien. Car je vois qu’il est ailleurs. Je pose ma main sur son torse. Elle bouge au rythme soutenue de sa respiration.
Je suis moins en colère, je viens de retrouver toute la concentration de mon esprit. Grâce à lui, il a dit les mots qu’il fallait. Si je n’avais pas cela je crois que mon agressivité aurait pris le dessus sur ma patience.

-Alors écoute-moi bien. C’est heureux pour toi que je ne sois pas cet homme. Car il a une revanche à prendre sur toi. Moi je suis nouveau, un novice qui apprends très vite. C’est Pyth qui m’a donné ma première expérience. Et c’est vrai je ne lui arrive pas à la cheville. Mais chez moi on dit qu’un élève peu surpasser le maître. Cela s’appelle la continuité, sans ça c’est caduc. Donc tu me verras, tu me retrouveras sur ton chemin.

Je me relève un peu pour voir l’effet, c’est assez convaincant, mais pas suffissant.

-En attendant je ne touche plus. Tu vas RESTER là, sans bouger. Tu sais de quoi je parles. Au bout d’un moment je suis sûr que tu vas me supplier. Plus une torture, plus un geste je ne ferais. Combien de temps tu tiendras avant le dernier soupire ?

Je me redresse. Cette fois c’est moi qui est touché le point sensible. Il va gueuler, m’insulter. Et après, oui après quelle sera sa réaction ? A-t-il compris, que je sais.

Mais moi vais-je aller jusqu’à ses derniers retranchements, ou je serais comme Pyth et le laisserais partir.

J’écoute ce qu’il me dit avec une impatience non contenue. Je commence à vraiment mal supporter la pièce. Je ne suis même pas certain qu’il ai comprit ce que j’avais, qu’il ai comprit que j’étais un foutu claustrophobe. Mais il a comprit une chose par contre. Je supportais bien mieux ma peur des endroits clos lorsque quelqu’un parlait. Lorsqu’il me faisait mal. Maintenant, si il ne faisait rien du tout, je doutais de tenir longtemps. Je supportais déjà mal l’isolement, mais là au moins je pouvais bouger. Maintenant non, ce serait atroce, c’était déjà horrible.

Je ne dis rien, je ne vais pas tenir et je le sais. Mais il est hors de question que je le supplie, je crois que je préfère encore mourir. Non, je ne veux pas mourir et je le sais, mais je risque d’attendre d’être près de la mort avant de supplier.

-… Ok.

Je fermais les yeux. J’avais voulu lui dire que j’étais claustrophobe, mais j’en étais incapable et je ne voulais pas. Enfin, il finirait par s’en rendre compte car bientôt je deviendrais fou, je ne pourrais plus respirer, et si il ne comprenait pas avec ça.

Ma respiration s’accéléra, pour devenir saccadé. Je me crispais, j’avais mal, mal à la gorge, à la tête, au cœur, tentez vous aussi de retenir votre respiration le plus longtemps possible et constatez les dégats par la suite. C’est ce que je vivais. Mais moi je n’y pouvais rien, je ne pouvais pas recouvrer mon air lorsque je n’en n’avais presque plus.

-Détache moi … Merde … Ouvre la porte … Dis-je difficilement.

Je ne le regardais même plus. J’étais concentré sur moi-même, sur ma respiration. C’était terriblement souffrant, je n’en pouvais plus.