Premier contact

Je m'ecarta un peu plus loin de son lit, maintenant au bout du mien et me prit la tête entre les mains, je m'essuyais un peu le visage. J'étais littéralement en sueur ... Et pourtant je sentais bien qu'il ne faisait pas chaud, simplement èa voir la prison l'ont doutait qu'il fasse chaud. Je dit en faisant un signe de la main pour activer les choses:

-Je n'en sais rien ... Parle moi ... Dis moi des choses ... N'importe quoi ...

Je baissai la tête, j'en avais assez de ne pas pouvoir respirer normalement, c'est dans ce genre d'instant que l'ont apprécit les petites chose comme l'oxygène ... Je donnerai cher pour sortir d'ici et respirer.

Je posai un regard découragé sur Clairval. Il n'y avait même pas quelques heures que j'étais ici et j'en venais déja suplier une conversation ... C'était pitoyable et je me sentais vraiment pitoyable.

Je regarda Carl un moment, il me faisait presque pitié. Je savais qu'il supportait mal les endroits clos, mais il devrait s'habituer.

Je me redressa sur mes coudes et ouvrit la bouche:

-Après.. tu sais quoi.. je suis repartie en France. Pour m'acheter le vignoble dont je t'avais déjà parlé je crois. J'ai du menacé plein de gens pour réussir à m'en acheter un!

Je me mis à rire. Je me souvenais de la tête de ces pauvres gens. J'avais vraiment dû leur faire peur.

-Je ne me savais pas si pathétique pour planter un arbre!

Je me prit la tête entre les mains et dit d'une voix basse:

-...Qu'est-ce qu'il y a de pathétique à planter un arbre? ...

je ne détestait pas les plantes et donc les arbres aussi, alors je ne voyait pas pourquoi Clairval disait ça. je levai un peu la tête vers Clairval, Ça m'aidait déja de parler un peu ... Mechanger les idées me faisait oublier tout ça. je demandai:

-... Et ensuite? ... Tu es restée combien de temps là-bas èa vivre paisiblement ...

j'essayais vraiment de m'interesser à ce qu'elle me disait ... L'effort fonctionnait tout de même bien.

Je ris un peu en me redressant.

-Je n'ai pas dit que c'était pathétique de planter un arbre, mais que MOI j'étais pathétique en le faisant! Je n'ai jamais été aussi éreinté et sale de ma vie! J'avais de la terre partout! Même à des endroits que je ne comprend pas comment elle est arrivée là!

-... Et ensuite? ... Tu es restée combien de temps là-bas à vivre paisiblement ...

Mon regard devint un peu plus sérieux. Je comprenais que j'avais «gâché» sa vie, que c'était de ma faute s'il était là. Je ne savais pas ce qu'il avait enduré pendant que je me la coulais douce en France.

-Environ 7 ou 8 mois. Je n'ai pas vraiment compté...

Je monta un oreille dans mon dos et m'adossa contre le mur.

-Et toi? Qu'es-tu devenu?

Je lachais un grognement (sa faisait longtemps XD) si elle se trouvait pathétique en train de planter un arbre, moi c'était de m'être fait arrêter qui l'était ... Je secouais doucement la tête et dit:

-...Ce n'est pas important ...

Je n'aimais pas que l'ont parle de moi, mais surement qu'elle insisterais, alors je changeai rapidement de sujet:

-...Et Yuuri ... Tu l'as revu ...

Je ne savais pas pourquoi je posais cette question, je me fichais un peu de Yuuri ... En fait non, je ne m'en foutais pas, je l'appréciat tout de même, malgré que ce n'était pas son cas envers moi, mais ça c'était tout à fait comprenable.

Je ne pus m'empêcher de me tendre à l'écoute de ce prénom. Je ne l'avais pas oublié, mais j'avais tenté de ne plus y penser.

-Je croyais qu'il était mort, dis-je simplement. En fait, je croyais que tout le monde était mort. C'est pour cela que j'étais surprise de te voir tout à l'heure...

Je fixa le vide devant moi un moment. Parler du passé ne nous aiderait pas! Nous devions oublié notre passé, et se concentrer sur le présent et le peu de futur qu'il nous restait. Je ne pouvais cependant pas m'empêcher de poser la question:

-Il y en a qui ont survéçu?

Je restai un long moment silencieux ... Puis je dit finalement, en m'efforçant de ne pas avoir l'air triste, car même un sans coeur comme moi ne pouvait être indifférent au triste sort de l'undercity! :

-...Je ne sais pas ... Ils ne m'ont pas laissé savoir qu'il y avait des survivants ... Et je n'ai pas vu beaucoups d'autres prisoniers ici ...

Je soupirai, difficilement je précise, car le moindre mouvement de respiration m'était douloureux. Je dit en me crispant:

-... Mais je doute qu'il y ai beaucoups de survivants ... Disons que c'était un carnage monumental ... Nous nous sommes battus ... Mais dès le début de la bataille nous savions que nous n'avions aucunes chance ...

Je tournai le regard, c'était difficile de s'imaginer le lendemain et les jours futurs dans une prison ... Et de s'imaginer loin de la vie que nous avions dans l'undercity l'était aussi. Mais j'arrivais facilement èa m'adapter et être dans une prison ne m'aurait pas tant dérengé si je n'était pas Claustrophobe.

Je hocha doucement la tête. C'est ce que je croyais. Personne n'a survéçu. Seul Carl pouvait le faire, il avait tellement de volonté lorsqu'il le voulait.

-Je ne m'excuserai pas... Je veux que tu le saches!

Je resta alors silencieuse un moment. J'avais envie de fumer! Une longue cigarette, la respirer pronfondément. Je réprima un grognement.

-Arrête de focuser Carl! Tu vas t'axphisier! Tu n'as pas vu l'extérieur de la prison... Avant les grilles? C'est grand.. C'est sans limite... Pense à ça!

Je levai les yeux vers elle et dit:

-Je sais que tu ne t'excusera pas ... C'est pour ça que je ne m'excuserai pas de t'avoir sauté dessus lorsque tu es entré dans la cellule.

j'haussai un sourcil, et dit:

-...Je sais bien qu'il y a de l'air!!! ... Je le sais ... Mais je ne sais même pas pourquoi je suis comme ça ...

C'était vrai, je ne savais pas pourquoi j'étais claustrophobe et c'était certainement ce qui me rendait le plus fou ... Je dis en secouant un peu la tête:

-... Je ne dois pas penser à ça ... Il doit y avoir un foutu moyen pour que je sois capable de respirer bon sang!!

N'y tennant plus, je devais me défouler, je me relevai et je frappai plusieurs bon coups contre le mur, je commençcais à avoir sérieusement les mains abimer mais sa me soulageait. Je préférait la douleur que la sensation de me sentir compressé de l'interieur.

Je soupira en voyant Carl se battre avec le mur. Je me leva et croisa les bras.

-Ce mur ne t'a rien fait! Et si tu n'arrête pas, un gardien va arriver et te mettre au trou! Je ne veux pas t'effrayer, mais c'est encore pire qu'ici!

Je regarda autour de moi. Assommer Carl, voilà le plan qui germait dans ma tête... Mais il n'y avait rien à porter de la main pour assommer quelqu'un.

Je m'approcha de Carl. Je me mis sur la pointe des pieds et, sans l'avertir, je lui fracassa la tête contre le mur.

-Tu dois dormir maintenant...

Je n'eut pas le temps de dire quelque chose que mes jambes cedèrent et je tombai par terre. Je ne m'évanouit pas immédiatement j'apperçevais Clairval mais elle était étonnament floue, je dis d'une voix pateuse:

-...Mais .. qu'est-ce que ... tu as fais ...

Je fis une tentative pour me relever mais je ne fis qu'agraver les choses, je retombai un peu et ma tête se cogna une autre fois contre le mur, je m'endormit sous ce deuxième coup.

Je ne pus empêcher de sourire lorsque Carl se frappa de lui-même la tête sur le mur. Je le regarda un moment et me dit qu'il serait plus confortable plus lui d'être dans son lit.

Je le tira jusqu'à son lit et réussit, avec beaucoup de mal, à le grimper.

-T'es vraiment lourd! C'est le temps pour un régime Carl!

Je vérifier qu'il n'était pas blessé... Enfin, pas TROP blessé. La tête semblait bien se porter, les mains aussi.

J'alla ensuite m'installer sur mon propre lit, ne m'occupant plus du tueur.

Ne dormant jamais bien profondément, je me réveilla lorsque je sentis un regard sur moi. Je tourna la tête vers Carl. Il semblait un peu moins en mauvais état de la veille.

Je me leva et m'étira. Mon lit n'était PAS confortable. J'avais déjà des courbatures, je me demandais ce que cela serait dans quelques semaines.

Je toussa et un frisson me parcourut. J'alla ma rasseoir sur mon lit. J'espérais que ma discussion avec... Oh, j'avais oublié de lui demander qui elle était. Bof! J'espérais que je n'avais pas chopé une saloperie en restant trop longtemps sous la pluie.

-Y'a quelqu'un qui a une cigarette?, demandais-je aux autres prisonniers de ma cellule.

Je me leva quelques secondes après Carl. Manger! Quelle merveilleuse idée! J'en venais à me demander si nous étions nourri ou s'il fallait tuer les autres et faire preuve de cannibalisme.

Je me fraya un chemin parmi les autres prisonniers pour ne pas perdre Carl de vue. Je ne connaissais personnes à part lui dans cet endroit. Je n'avais pas envie de parler à personne en ce moment, mais au moins, je pourrais surveiller Carl... Il avait parfois tendance à s'impatienter et à devenir violent près de femmes. Et à ce que je voyais, des femmes, il y en avait des masses!