Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| Mettre la folie en cage... Inutile. | |
| | Auteur | Message |
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Kiyoshi Invité
| Sujet: Mettre la folie en cage... Inutile. Mar 1 Mai - 19:38 | |
| Il fait froid. Mais pourtant, je sens la camisole de force que l’on m’a passée s’imbiber lentement de l’humidité de ma sueur. Je ne sais pas où ils m’emmènent. Pour le moment, le plus important c’est qu’on nous ait laissé notre masque. Nous ne le portons pas, ils l’ont coincé dans la camisole afin que personne ne risque de leur prendre. Le policier assit en face de moi me regarde bizarrement. Il n’a pas du apprécier que je lui morde la joue quand il a touché notre masque. Ca risque de lui faire une vilaine cicatrice. Pour le moment, il a juste désinfecté et mit un bandage. Je me sens un peu coupable d’avoir fait ça. Sa femme ne sera certainement pas heureuse de le voir revenir ainsi. Elle se fera certainement du souci. Je n’aime pas troubler la quiétude d’une famille. Mais il fallait que nous récupérions le masque. Il est important.
« Excusez-nous, nous ne voulions pas vous faire de mal… Mais je ne tolère pas qu’on touche notre masque. »
Le policier se contente de nous jeter un regard assassin. Je baisse la tête, mes cheveux roux tombant devant moi. Je ne me sens pas bien dans cette camisole. Elle ne sert à rien, je ne ferai pas de mal à une mouche. Sauf si je découvre que la mouche en question a commis un crime bien entendu. A ce moment-là elle subira les conséquences de ses actes. Cela fait bien une heure ou plus que nous roulons. Je suis fatigué, j’ai soif… Ce banc n’est pas confortable. Et cette camisole… Insupportable. Elle nous tire les bras, elle nous coince, c’est atroce. Quand je leur ai posé la question, les policiers ont dit que peut-être qu’on me l’enlèvera à la prison. J’espère. Comment s’appelle-t-elle déjà cette prison ?... Sadisma je crois… Ce n’est pas un nom très joyeux… Mais nous n’avons pas peur. Nous allons arriver à un endroit bondé de criminels que nous pourrons châtier ! Il faut trouver des moyens, bien sûr, mais après quelques mois nous devrions avoir trouvé des techniques efficaces.
*Maman… Je te vengerai.*
Le camion s’est arrêté. Je faillis tomber en avant tant j’étais habitué aux secousses de la route. Le policier en face de moi se lève. Tous ont l’air assez confiants à vrai dire. Bien sûr, ils ont des armes à la taille mais je pense qu’ils sentent qu’ils n’ont rien à craindre de moi s’ils sont des hommes bons. A l’extérieur, un policier ouvre la porte de la camionnette et pointe son arme sur moi, de peur que je m’enfuisse.
« C’est inutile, on dirait qu’il est complètement inoffensif… Il est psychologiquement malade, c’est tout. », précise mon gardien en descendant du véhicule.
Je le suis sans rien dire. L’autre policier commença à lui parler de notre crime. C’est la nième fois que j’entends la même histoire et nous commençons à nous en lasser. Alors nous préférons contempler notre nouvelle maison. C’est grand mais surtout très sombre voir un peu délabré. Mais ça reste imposant et majestueux, comme un cavalier surgissant des ténèbres. Les policiers remarquent mon regard.
« Alors, toujours aussi fier d’avoir tué tous ces gens ? », ricane l’un d’eux.
« Oui. C’était des criminels. »
Je n’en dis pas plus. J’en ai marre de toujours expliquer que je suis pour la Justice et non pas pour le Crime. S’ils ne comprennent pas, ils le découvriront bien quand notre nouveau monde naîtra. Le policier qui n’est pas occupé à braquer son arme sur moi frappe à l’immense porte. Vivement que quelqu’un vienne et qu’on m’enlève cette camisole de force, mon nez me gratte ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mettre la folie en cage... Inutile. Mer 2 Mai - 19:00 | |
| Je me réveillais en sursaut. Encore une fois je devais aller accueillir un nouveau prisonnier. Je laisse échapper un juron. J’irais dire quelques mots à la directrice un de ses jours. Je commençais à en avoir plus qu’assez de devoir travailler le jour. Je ne pouvais pas dormir la nuit. Je lui avait pourtant dit que le jour je voulais dormir un peu. Je mis mon habit rapidement. Laissant mon fusil sur mon bureau. De toute façon je n’avais plus de balles, je devais aller m’en procurer.
« ... Et puis merde, je m’arrangerais avec ma matraque » Pensais-je.
Je laissais échapper un long soupir puis je sortis finalement de ma chambre en direction de la grande porte. Lorsque le gardien me vit il l’ouvrit, me laissant finalement voir la personne que je devais apporter à sa cellule. Je fronçais les sourcils en le voyant. Je détestais lorsqu’il mettait des camisoles. C’était difficile à enlever et je devais le faire.
Je lançais un regard froid aux policiers et je dis :
-C’est quoi le problème? Pourquoi est-ce qu’il a une camisole de force?
Il ne me dit pas grand-chose. Evidement il ne le savait pas plus que moi. Je soupirais une nouvelle fois et je leur fit signe de partir. Je n’étais pas d’humeur, et je l’étais rarement. Je détestais les prisonniers et je ne me retenais pas de leurs montrer.
Je ne dis rien et j’entrepris de lui enlever sa camisole. Lorsque je vis un masque. Je restais surpris et je dis :
-Qu’est-ce que c’est?
Je fronçais les sourcils. Habituellement l’ont enlevait tout aux prisonniers, alors pourquoi est-ce qu’ils lui avait laissé ... ce masque? J’attendis sa réponse impatiemment. Je ne voyais pas pourquoi je lui laisserais. À moins qu’il soit vraiment convainquant je lui enlèverais. |
| | | Kiyoshi Invité
| Sujet: Re: Mettre la folie en cage... Inutile. Mer 2 Mai - 20:02 | |
| Un homme arrive. Il n’est pas bien baraqué, que ferait-il fasse à un adversaire plus fort que moi ? Mais alors je remarque qu’il porte une matraque. Au moins, c’est quelqu’un qui a de bonnes valeurs, il n’utilise pas ces stupides armes à feu. C’est un gardien, il n’a pas l’air aimable. Cependant, le manque d’amabilité n’est pas un crime. Il semble être quelqu’un de bon. Il ne mérite pas de châtiment, il mérite de vivre dans notre monde plus tard ! Et puis il a de beaux yeux bleus… J’aimerai bien avoir d’aussi beaux yeux. J’ai toujours pensé que les yeux pouvaient refléter l’âme si l’on sait déchiffrer leurs mystères. Moi, mes yeux sont marrons. Marron comme de la boue. A croire que mon âme serait sale… Pourtant elle est la plus pure de cette Terre. Nous aimerions bien trouver quelqu’un qui sait trouver la bonté dans notre regard… La solitude nous pèse depuis la mort de maman.
« C’est quoi le problème ? Pourquoi est-ce qu’il a une camisole de force ? », demanda-t-il.
Je secoue la tête. Je m’étais encore évadé en rêveries. Je ne le quitte pas des yeux. Nous aimons admirer les gens, les étudier. Surtout quand ils vont vivre dans la même maison que nous. Je souris. Il n’a pas l’air de m’apprécier. Mais moi je l’aime bien. Il a l’air gentil, il ne nous a pas encore dit quoique ce soit de désagréable.
*Alors je ne suis pas le seul à ne pas comprendre pourquoi l’on m’a mit cette… chose…*
Il me comprend. Je suis content. Quelqu’un me comprend. Mais en général ça ne durait jamais bien longtemps… Il enlève la camisole, desserrant les sangles qui m’arrachent les bras et me coupent le souffle. J’ai moins mal. Ce ne sont plus que le souvenir horrible des pressions du cuir sur mon corps qui me fait souffrir. Mais la douleur s’envole doucement.
« Merci… C’est gentil. », murmurai-je honnêtement avec un sourire attendri sur le visage.
Je vois du coin de d’œil le policier blessé à la joue faire une grimace de haine. Lui il n’est pas gentil, il ne m’aime pas. Je regarde la camionnette s’éloigner. Enfin. J’espère ne plus jamais les revoir. Je m’en veux de l’avoir blesser tant. Nous aurions du faire attention.
« Qu’est-ce que c’est ? », dit le gentil gardien.
Non. Il n’avait pas fait ça… Pitié… Je n’ai vraiment pas de chance. Je regarde le masque dans sa main comme s’il s’agissait de notre cœur arraché de notre poitrine. Ses sourcils se sont froncés, plissant ses yeux bleus. Il est moins beau comme ça. Une lueur de démence s’allume dans notre regard comme un feu consumant notre âme.
*Il a détaché la camisole, il est gentil, je ne dois pas lui faire de mal… Mais il a touché le masque ! Le notre ! Il le tient avec ses mains sales ! Il va nous l’enlever, il va nous le voler, il va voler le visage de Dieu !*
« Personne ne touche au masque ! Il est à nous ! A nous ! »
Les longs bras de la camisole pendent de chaque côté de mon corps, traînant sur le sol. Sans pouvoir me contrôler, nous essayons de le frapper au visage. Mes bras sont engourdit d’avoir été tenus immobiles pendant si longtemps. En plus, le poids du tissu rend mes mouvements plus difficiles. Je n’arrive qu’à frapper doucement le tissu contre son torse.
*Nous devons arrêter… il faut ! Je ne veux pas lui faire de mal !*
Je baisse le regard. Je regarde le sol. Je suis épuisé. Ce trajet, ces réflexions, cette douleur à voir le masque loin… Je respire fort. Nous ne devons pas lui faire de mal. Nous devons nous rattraper.
« Rend-le-nous… Je t’en supplie… Je t’en supplie ! »
Je finis ma phrase en hurlant. Je bouillonne de rage. Mais nous ne devons pas le frapper, nous ne devons pas, il est gentil…
*S’il le garde encore… Nous ne pourrons plus rien faire pour lui… La camisole ne changera rien…* |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mettre la folie en cage... Inutile. Mer 2 Mai - 20:20 | |
| Je tenais le masque dans mes mains. Je l’observais durant quelques instants. Pourquoi traîner ce genre de chose? Il ne pouvait pas s’en servir comme arme ... À quoi lui servirait t’il entre ses murs? ... Mais le règlement était bien clair. Les prisonniers ne pouvaient rien apporter de l’extérieur. Je n’étais pas pointilleux des règles, mais je ne voulais pas d’ennuis. Je relève les yeux vers lui. Il a changé d’attitude. Est-ce que c’était parce que j’avais pris le masque? Je voulais bien croire qu’il n’aimait pas que l’ont touche à ses affaires, mais ici il n’avait plus aucun droit, il devait comprendre ça. Par contre je devais avouer qu’il commençait à m’effrayer un peu. Et dire que je n’avais même pas mon arme. J’avais ma matraque mais je n’étais pas quelqu’un de bien fort physiquement. Je recule légèrement et je sors la dite matraque. Je la tiens fermement et je dis : -Tu te calmes ok?! Ce n’était pas une question, mais une obligation. J’avais un regard plus froid. Je détestais les prisonniers, et encore plus ceux qui étaient dangereux. Je le fixait d’un air surpris, pourquoi est-ce qu’il parlait comme si il était plusieurs? J’étais tombé sur un fou, c’est bien ma chance. -Ne m’oblige pas à te remettre la camisole! Tu te calmes et je t’apporte en cellule. Je ne bougeais pas, gardant toujours la matraque bien droite dans ma main. Je ne voulais pas qu’il m’approche, qu’il me touche. Tout ce que je voulais maintenant c’était en finir. Par contre je ne lui donnais toujours pas le masque. Il pouvait toujours courir avant de l’avoir, le règlement était le règlement. Je ne lui donnerait pas un point c’est tout. Il pouvait bien être un malade, un perturbé mental, il n’avait pas plus de droit que ses larves de détenus. Je le fixais d’un air méchant. Je changeais rapidement d’attitude, les violents je ne pouvais pas les sentir. Enfin les prisonniers en général, mais je pouvais bien m’entendre avec certains d’entre eux. Le fait était que j’étais devenu quelqu’un de froid et même méchant envers les prisonniers depuis quelques années. Depuis que ma fille était morte tuée par un voleur. Je ne savais pas pourquoi je restais ici, certainement pour être près de ceux qui me faisaient le plus peur. Peut-être pouvait t’il sentir la peur dans mes yeux, un mélange de rage et de frayeur. De ne pas avoir mon arme me gênait énormément, mais je ne le laisserais pas m’approcher ... (N'hésite pas à me faire mal ... j'aime bien ça ... ) |
| | | Kiyoshi Invité
| Sujet: Re: Mettre la folie en cage... Inutile. Ven 4 Mai - 5:08 | |
| [Hors-sujet : Chui tombée sur un gardien mazo ! xD]
Le gentil gardien brandit sa matraque. Pourquoi fait-il ça ? Pourquoi veulent-ils tous me faire du mal ? Pourquoi les gens manquent-ils donc tous de compréhension. Nous commençons à nous impatienter. S’il ne rend pas le masque, il va falloir le récupérer… d’une manière ou d’une autre. On ne vole pas le visage d’un Dieu, qu’il soit du futur ou pas. Nous sommes le Dieu de l’avenir, nous allons purifier cette terre, maintenant que la sélection naturelle renie son rôle dans la société humaine. L’Homme devient une espèce trop puissante. Elle se croit tous les droits. A commencer par le droit de voler, tuer, mentir, tromper. Le crime n’est pas un droit. Le crime est réprimandé et doit être éradiqué de ce monde une bonne fois pour tout. Je regarde le gardien. Mon regard bouillonne. Je nous sens dans mes veines. Pourquoi fait-il ça ? Il est pourtant dans le camp du Bien, le gentil gardien aux beaux yeux bleus. Pourquoi même lui ne nous comprend-t-il pas ? Il a enlevé la camisole pourtant. Il nous demande de me calmer. D’un mouvement vif, nous attrapons la matraque qu’il tend vers l’avant. Nous la serrons dans notre main. Elle est glacée, comme le cœur d’un traître. Cette matraque tendue en avant trahie atrocement la bonté du gardien.
« Je ne me calmerai pas tant que vous ne nous aurez pas rendu le masque ! Faites-le, nous vous en supplions ! Je ne veux pas faire de mal ! »
Nous devenons de plus en plus fort en moi. Comment faire ? Le gardien est peut-être beau et gentil mais visiblement il manque un peu de réflexion. Ne comprend-t-il donc pas que nous luttons pour le Bien ? Ses yeux sont devenus froids. Je n’aime pas ça. Il a de si beaux yeux, pourquoi les pourrir avec de la haine ? Tout est la faute de cette matraque. Nous la serrons encore plus fort, comme si nous essayons de la broyer entre nos doigts. Notre bras tremble sous la force qu’il déploie. Elle n’est pas énorme, certes, nous ne sommes pas très musclés. Mais nous avons besoin d’essayer de la détruire. Elle est le crime, il est l’homme bon. En un instant il avait perdu la notion du camp auquel il appartient. Tout ça à cause d’elle. Dès qu’il avait sorti cette matraque, elle lui avait rongé le cœur comme un vers dans une délicieuse pomme. Quoi de plus répugnant qu’elle ? Mon corps tremble. Il tremble de plus en plus fort, j’ai l’impression que mon corps et mon esprit luttent. Mais nous adorons ce moment ! Il est si délicieux, si succulent… Comme si notre âme se libère, comme si notre cœur s’envole, apaisé du point de nos futiles tracas. Nos os craquent comme si notre âme se détache enfin de cet immonde corps qui nous enchaîne au monde du démontrable. Un rire secoue notre poitrine. Le calme. Ca y est, il est revenu. Nous ne tremblons plus. Nous sommes sûrs de nous. Nous rions. Un rire aigu. Hystérique. Froid. Glacial. Comme la mort. Comme le rire de Dieu.
« Kiyoshi. Tu es si faible. Tu veux devenir Dieu mais tes jambes craquent sous ton propre poids ! Tu n’es qu’un faible, tu ne vaux rien. Je vais te montrer moi comment on récupère le masque. »
*Non…*
Nous relevons un regard amusé vers le gardien, sans lâcher la matraque, la tenant fermement, sans trembler. Il a l’air un peu perdu. Mais perdu ou pas, rien ne l’excusait d’essayer de voler le masque. Le masque est bien plus qu’un objet. Il allait s’en rendre compte.
« Camisole, cage… Quelle importance ? On ne retient pas le vent. Pas plus qu’un Dieu. Nos idées traverseront les tissus et les barreaux. »
Nous le regardons et penchons la tête sur le côté, un sourire aux lèvres. L’iris de ses yeux semble trembler un peu. De la… peur ? Ses yeux trahissent sa soumission à notre supériorité.
« Tu as de beaux yeux. »
Notre poing s’élance en direction de son visage, visant un œil, pour tenter de lui offrir un magnifique œil au beurre noir, pour mettre encore plus en valeur le beau bleu de ses yeux. Et pour le faire lâcher le masque… Pourtant, je l’aime bien. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mettre la folie en cage... Inutile. Ven 4 Mai - 7:51 | |
| Je continue de la fixer d’un air inquiet. Je ne sais pas. Je devrais bouger mais je suis bloqué. Bordel que je déteste cette prison, ses prisonniers, j’aurais mieux fais de changer d’emploi lorsque j’en avais eu l’occasion. Lorsqu’il attrape ma matraque, je suis projeté vers l’avant car je ne la lache pas. Non je ne voulais pas laisser tomber mon seul moyen de défense, et si Bose apprenait que j’avais cédé aux demandes d’un prisonnier, dans le cas de celui-ci, lui rendre son masque, elle me passerait un savon digne de ce nom.
Mais je finis par la lâcher, l’expression de son visage et la pression qu’il exerce sur la matraque me fait comprendre qu’il est dans un drôle d’état. Mais c’est quoi ce mec? Qu’est-ce qui se passe merde!
« Je ne me calmerai pas tant que vous ne nous aurez pas rendu le masque ! Faites-le, nous vous en supplions ! Je ne veux pas faire de mal ! »
Je fronce les sourcils, mais quand allait t-il comprendre qu’il n’avait plus le choix? Il n’avait plus de droits ici! Il était en prison et certainement dans la pire de toute! Qu’est-ce qu’il attendait pour se calmer bon sang! Je reprends un peu d’assurance et je dis d’une voix forte et sèche :
-Non! Tu n’as pas de droits ici! Tu fermes ta gueule bordel et tu te calmes!
Je m’avance un peu. Simplement pour ne pas lui montrer que j’avais peur et que je le craignais. Mais je n’étais pas quelqu’un de particulièrement fort. Si il décidait de m’attaquer il n’aurait pas vraiment de mal. Mais j’étais un gardien, je ne devais pas laisser les détenus avoir le dessus pour moi et ça c’était primordial.
Par contre, ses changements d’attitudes me ramène rapidement sur terre ... Une minute il est doux et l’autre minute d’après il semble envahi par un sadisme hors du commun. Comment est-ce que je pouvais réagir? Je devais me défendre! Je me penche et j’attrape la camisole de force. Je comprenais maintenant pourquoi il en portait une à son arrivé, et moi qui m’évertuais à les enlevais aux prisonniers, grossière erreur que je ne commettrais plus maintenant.
-Je crois qu’il vaudrait mieux que tu remettes ça! Dis-je d’un voix arrogante.
Je le fixais méchamment. Je ne pouvais pas dire que j’étais quelqu’un de gentil. Mais dans un lieu comme celui-ci j’étais certainement le gardien le plus commode.
Tu as de beaux yeux
J’hausse les sourcils, surpris, je reste silencieux et voila qu’il s’élance pour me frapper. Je n’ai pas le temps de l’éviter et je reçois le coup directement dans l’œil. Ça m’étourdit un peu et je recule rapidement. Je pose ma main sur mon œil et je hurle en le fixant :
-Espèce de salopard! Tu peux bien te le foutre ou je le pense ton masque, car tu ne le reverras pas de si tôt!
Deuxième grossière erreur de la journée je crois n’est-ce pas? Mais j’étais comme ça. J’aboyais plus que je mordais. Mais pour l’instant je n’avais rien pour me défendre et ce mec était un peu fou non? Je jetais un coup d’œil vers Sadismus, Les portes étaient refermées, pour entrer il faudrait que je cogne, et sa prendrait un certain temps avant qu’il ne m’ouvre ... Bordel ... |
| | | Kiyoshi Invité
| Sujet: Re: Mettre la folie en cage... Inutile. Mar 8 Mai - 3:50 | |
| Il a reçu notre coup. Victoire ! Il va peut-être lâcher le masque enfin, cet abrutit ! Non… Non, nous l’avons frappé… Je ne voulais pas… Je voulais lui expliquer et qu’il nous le rende gentiment. Comme des amis font. Comme je les ai toujours vu faire. Comme personne n’a jamais été avec moi… Son yeux et rouge et ses regards sont atrocement haineux. Je ne peux pas supporter. Nous adorons ça, nous jouissons de notre victoire mais je suis tellement confus… Et lui il ne se doute de rien. Il pense que je ne l’aime pas. Il nous insulte. Il nous a traités de salopard…
*Il va nous payer ça… Et le masque reviendra entre nos mains dès qu’il sera mort et enterré.*
Il n’y a pas à dire, il a peut-être de beaux yeux mais il a un sale caractère. Il a été gentil avec moi mais soudainement il devient cruel. Je n’aime pas ça… Je l’aime bien moi… Il m’a brisé le cœur, j’ai cru que je m’étais trouvé un ami… Il avait enlevé la camisole, il avait été gentil. Maintenant il nous a insulté. Je croyais vraiment pouvoir faire de lui un ami. Pouvoir enfin quelqu’un à qui parler. Je baisse la tête. Je nous sens nous calmer un peu. Nous aimons bien montrer mes faiblesses. Cela nous fait rire. Une larme coule sur ma joue. C’est toujours la même chose. Toujours les mêmes déceptions… Un sanglot s’échappe de mes lèvres. Je relève un visage aux yeux gonflés et rougis par les pleurs.
« Pourquoi tu me fais ça ? Pourquoi vous me faites tout ça… ? Tu étais gentil… »
Je suis pathétique. C’est ce que nous pensons. Nous sommes tellement plus fort. Nous n’avons besoin de personne, nous sommes déjà deux. Pourquoi s’encombrer de quelqu’un qui viendrait se mettre entre nous deux ? C’est tellement mieux d’être juste entre nous ! Nous remarquons son coup d’œil vers la prison.
*Héhéhé… Et c’est là que ça devient drôle.*
Notre ton devient atrocement froid et cruel, totalement différent du mien. Nous sommes calculateurs. Nous aimons diriger, nous aimons avoir le pouvoir, nous aimons gouverner. Nous aimons effrayer. Et visiblement, ça n’est pas un trop mauvais score de ce point de vue-là.
« Ca fait peur quand on se sent enfermé hein ? Nous pensons qu’il a ressentit la même chose quand nous l’avons emmener dans la cave… En plus, il faut dire qu’elle puait cette cave… Mais je crois que quand nous avons commencé à lui mutiler les membres… Tous sans exception… Il ne songeait même plus au fait qu’il était enfermé… »
Nous le regardons de haut. Nous ne sommes pas plus grand que lui. Mais l’imposante puissance divine que nous possédons nous rend beaucoup plus dominant que lui. En plus, nous sommes en supériorité numérique. Nous sentons la souffrance de mon cœur déchiré. Et personne ne me fait ça. Plus personne ne me le fera jamais. Maintenant nous sommes là.
« Et nous pensons que vous feriez mieux de nous rendre le masque. Un Dieu a tous les droits. Même sur toi, menteur, trompeur qui m’a trahi. »
Notre voix est calme et hystérique à la fois mais je bouillonne de tristesse. Bien décidés à récupérer le masque, nous élançons notre bras vers lui et nos doigts fins se referment dessus. Nous avançons notre pied pour avoir des appuis plus assurés. Troisième pas de la danse, nous élançons notre autre poing vers lui. Ce poing visait son ventre. Je ne veux pas... Pas encore… |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mettre la folie en cage... Inutile. Ven 11 Mai - 7:34 | |
| Je l’observe toujours. Il me fait peur. Mais je n’ai pas le droit de céder et de lui rendre son masque. Si je le fais je vais me faire tabasser dans un coin. Mais pour l’instant j’ai affaire à quelqu’un de visiblement bien dangereux. Je recule un peu, tenant toujours très fermement le masque. Il commence à parler, Je ne comprends pas pourquoi il parle comme si il était plusieurs. Enfin, il est fou, il n’y a pratiquement que des fou ici.
-Tu te calmes ... Je t’assure que tu devrais te calmer ... Dis-je d’une voix sèche.
Enfin, pour l’instant je n’avais pas grand-chose contre lui. Mais un jour un de ses foutus gardien se rendrait compte que je ne revenais pas assez rapidement, et merde l’ont viendrait m’aider! Et Celui qui se charge de la porte, il aurait déjà dû être aller chercher de l’aide.
Je laisse échapper un autre juron. Cet emploi me faisait réellement chier. Et moi qui n’avais même pas apporté mon arme. Qu’est-ce que je faisais sans armes hein? Je tentais de rester bien assuré. Mais j’avais de la difficulté à cacher ma crainte face à cet homme.
Ca fait peur quand on se sent enfermé hein ? Nous pensons qu’il a ressentit la même chose quand nous l’avons emmené dans la cave… En plus, il faut dire qu’elle puait cette cave… Mais je crois que quand nous avons commencé à lui mutiler les membres… Tous sans exception… Il ne songeait même plus au fait qu’il était enfermé… »
Je reste silencieux et je me fige un peu. Je ne devait pas oublier que c’était un criminel, mais comment pouvaient t’ils faire de telles choses?
-Tu es fou bordel ... Dis-je d’une voix basse.
Lorsqu’il se jeta à nouveau sur moi, je reculais rapidement. Il mit a main sur le masque, mais avec force je réussis à l’enlever de là et d’esquiver son coup. Mais je ne réussirais pas plusieurs fois. J’étais beaucoup trop nerveux et je n’avais certainement pas la force de ce prisonnier.
-Et Merde!! Tu restes loin de moi!!!
Je le fixais avec rage. Je ne supportais pas d’être touché par un être aussi répugnant. Saletés de détenus, dieu que j’aimerais être plus fort ... Et avoir moins de remords, je m’amuserais moi aussi dans cette prison. |
| | | Kiyoshi Invité
| Sujet: Re: Mettre la folie en cage... Inutile. Mar 15 Mai - 22:26 | |
| « Fou ? Je ne suis pas fou ! »
Je fronce les sourcils et serre les dents. Comment ose-t-il nous dire que je suis fou ? Je ne suis pas fou ! Le seul fou, ici, c’est lui ! Il veut voler le visage de Dieu ! Il veut voler l’inviolable, il veut voler le masque, il… Il veut le masque pour lui… Espère-t-il devenir le nouveau Dieu à notre place ? Etait-t-il fou au point d’oser imaginer une chose pareille ?
« Mais peut-être le sommes-nous, nous. Qui sait ? Aucun avis n’est objectif. Tous sont subjectifs. Ce n’est pas bien compliqué à comprendre, il suffit d’étudier les causes de tous les conflits. Toujours des malentendus. Toujours des différences de point de vue. »
Nous aimons bien étudier les comportements. Nous aimons bien étudier les guerres, les relations entre Humains. En tant que Dieu, notre but est de limiter les guerres dans notre population, qu’elle soit aussi vile que la race humaine ou non. Nous nous sommes redressés après l’avoir raté. Je ne vais quand même pas nous rabaisser à m’apitoyer sur notre sort. Un peu de fierté tout de même ! Ce gardien devient de plus en plus pourri. Le pouvoir du masque corrompt le cœur des hommes. Il les rend mauvais. C’est pour cela que je dois le garder. C’est pour cela que nous devons être Dieu. Nous sommes le seul à savoir le maîtriser.
« Tu deviens de plus en plus abject, ex-gentil gardien. Moi qui voulait te proposer notre amitié… Dieu t’aura tendu la main et tu l’auras refusée. Tu t’en rendras compte bien assez tôt. »
Redressés, nous marchons, tête haute, sans le lâcher du regard. Cette foutue camisole traîne à nos pieds, comme si mes bras étaient longs au point de toucher le sol. J’apprécie de moins en moins cette prison. Elle est trop faible, trop fragile, même les gardiens ne supportent pas la tentation. C’est une ennemie à notre empire. Nous devons la réduire en miettes au plus vite. Face à notre puissance, elle ne tiendra pas debout, de toute façon. Oh… Je m’égare à nouveau en rêverie. Mon regard rencontre à nouveau celui du gardien. Qui est-il au fait ?
« Comment tu t’appelles, joli gardien ? »
Nous nous sommes un peu calmé. En l’amadouant, nous pourrons peut-être récupérer le masque. Et s’il persiste, nous devrons le tuer, tôt ou tard. Je n’ai pas peur de la camisole, nous ne la craignons pas. C’est même pas plus mal, au moins nous ne sommes pas encombré de deux grands bras ballants…
*Il ne veut pas nous rendre le masque… Ou alors il ne peut pas… Toute façon, quoiqu’il en soit, il a le pouvoir de nous le rendre !*
J’arrive à nous contrôler pour ne pas le frapper. Je ne sais pas pour combien de temps. En tout cas, le temps suffisant pour savoir à qui nous avons à faire. Je le regarde, sourcils soulevés, affichant un air surpris et très largement supérieur. Il a l’air de me considérer comme un animal ? Il est malade, il doit avoir des hallucinations, je suis quelqu’un de très calme et équilibré.
« Ne t’en fais pas, je ne vais pas t’approcher, je ne suis pas homosexuel… Ni bisexuel par ailleurs. »
*Pourquoi ne pas dire que je ne suis pas sexuel du tout ?*
« Et à part ça, je ne vois pas ce que tu pourrais craindre de moi. Je ne suis pas agressif. »
J’essaie de nous forcer à ne pas regarder le masque. J’exerce ainsi un certain contrôle sur nous. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mettre la folie en cage... Inutile. Mer 16 Mai - 7:27 | |
| J’eux un petit rictus nerveux. Pas agressif ... Non ... C’était certainement la personne la moins agressive que j’avais rencontré.... Je le contournais lentement et je frappais plusieurs coups à la porte. Voulant que l’ont m’ouvre un de ses jours. Je voulais me débarrasser de ce masque avant qu’il ne décide de me défigurer pour de bon. Je me reculai à nouveau. Pour ne pas être trop près de lui.
Je ne réponds pas à ses questions. Disons que j’évitais de trop en dire sur moi. Il y avait mon matricule de gardien sur ma veste, c’est tout ce qu’il saurait.
-J’ai le matricule 8245 ... Étouffe toi avec! Dis-je d’un ton agressif.
Habituellement j’étais plutôt calme. Je vouvoyais même les prisonniers. Mais lorsqu’ils tentaient de me faire du mal ou qu’ils ne se tenaient pas tranquille, je perdais rapidement ma brève gentillesse. Malgré tout les avertissement du détenu. Je ne comptais pas lui remettre son masque. Je n’avais pas le droit de le faire, je devais aller porter tout objet dans une boite hors de portée des prisonniers, c’était tout, c’était le règlement.
Ensuite je dis quelque chose de stupide. Mais que voulez vous. Je ne sais pas pourquoi il tient autant à ce masque. Il doit être schizophrène, c’est tout. Je le fixe et je dis :
-Et si je le brisais ce masque? Il n’y aurait plus de problème avec ...
Je commence à l’observer. Il est tout de même assez beau. Il serait bien accroché dans mon salon. Mais évidemment je ne rapporterais rien de la prison chez moi. J’aurais beaucoup trop peur que par une chance inouïe il parvienne à se libérer et qu’il vienne chez moi le reprendre ...
Je m’avance à nouveau vers lui et je dis :
-Bon ... Maintenant tu te calme et ont s’en va dans ta cellule ...
Il semblait s’être calmé un peu. Je voulais me débarrasser de lui le plus rapidement possible. Je tentais de garder également mon calme, même si je n’avais qu’une seule envie lui sauter dessus et le frapper. Mais il était certainement beaucoup plus fort que moi, comme la plupart des prisonniers de la prison.
J’observais avec appréhension ses réactions. Je ne voulais pas qu’il m’attaque à nouveau ... |
| | | Kiyoshi Invité
| Sujet: Re: Mettre la folie en cage... Inutile. Dim 27 Mai - 19:44 | |
| « Il est impossible de s’étouffer avec un numéro, même pour Dieu. Mais ce n’était pas ton matricule que je voulais… »
Je baisse la tête, triste. Pourquoi m’évitait-il ? Pourquoi me fuyait-il ? J’ai l’impression de les répugner tous. Tout ce que je demande, c’est de découvrir ce que veut dire le mot amitié… Tout ce que je demande, c’est d’être son ami… Et il me repousse ! Il nous repousse ! Mais… Mais… Personne n’a le droit de repousser un Dieu ! Nous bouillonnons de l’intérieur. Que fait-il, ce fou ?
*8245… Est-ce le nouveau chiffre de l’Enfer ? Nous lui pensions toujours 666… Le diable aime à adopter toutes les formes semble-t-il… Pourquoi a-t-il volé le gentil gardien ?*
Nous nous perdons dans nos pensées. Nous aimons bien faire ça. Il est inutile de rester connecté à la vérité quand elle nous dépasse. Alors nous préférons nous évader… BRISER LE MASQUE ??!
*C’est impossible, il n’a pu prononcer ces paroles, il n’a pu avoir cette idée !*
« Es-tu fou ?! »
Briser le masque, briser le masque, et puis quoi encore ? Ses paroles résonnent dans notre tête comme autant de coup de poids. A-t-il vraiment osé le dire ? Le pensent-il vraiment ? Ou est-ce uniquement une divagation de sa langue dans sa bouche ? Jamais nous ne nous étions senti autant glacé d’effroi. Bien entendu, s’il brisait le masque, nous en fabriquerons un nouveau… Mais il est difficile de rassembler tant de magie, tant de puissance soit-elle corruptrice dans un seul objet. Cela prend du temps et de la force. De plus, nous risquerions de faire des erreurs en y déversant un sentiment négatif, en y déversant une haine nouvel pour le 8245…
« En faisant ça tu condamnerais le monde à plusieurs années supplémentaires de damnation et de corruption ! Tu aiderais à la pourriture de cette planète comme à celle d’une pomme rongée par les verres ! Est-ce vraiment ce que tu souhaites ? »
Le récupérer par la violence semble impossible. Certainement est-il possible de lui faire comprendre… De beaux yeux bleus comme ceux-là ne peuvent cacher qu’une âme pure. La corruption du masque fait bien des choses mais peut-être la raison peut-elle la vaincre.
« Je suis calme, nous avons toujours été calme… Le masque est mon sang et surtout notre pouvoir… Les marques rouges sont le sang asséché de Dieu, notre sang… »
Je le regarde, la panique finit doucement par laisser place à du calme. Après tout, pourquoi ne pourrions-nous pas lui faire ? Nous lui faisions confiance au début. Certes, il nous a trahi une fois mais c’est son ignorance qui nous a surprise. Quelque soit le temps nécessaire à cela, s’il finit par comprendre, il n’y a aucune raison de le haïr. Il comprendra. Il est pur.
« Tu ne peux pas laisser le Mal ronger la planète… Tu es bon… D’ailleurs, tu luttes même contre le Mal en l’enfermant dans ces murs… Ce masque est la puissance du Bon. Si tu doutes de moi, ne me le rend pas, mais ne le brise pas. Tu réduirais quasiment à néant les chances du Bien de purifier ce monde… »
Je le regarde dans les yeux. Il parle de m’emmener en cellule. Peu importe. Ma puissance sera toujours en mon cœur. Comme sa pureté dans ses yeux… |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mettre la folie en cage... Inutile. Dim 29 Juil - 18:30 | |
| Une image, est-ce que réellement il pouvait comprendre? J’en doutais, car cette pourriture de l’univers était vraiment en train de me faire flipper. Je ne devais pas garder ce masque et lui rendre zapperait toute le reste de l’autorité qu’il me restait. C'est-à-dire, vraiment pas beaucoup. J’en avais assez maintenant, je devais trouver une solution sinon j’y laisserais ma peau.
Si je suis fou? Mais c’est lui le fou! Et non moi! Je suis certainement la seule personne de normal de cette foutue prison, alors qu’il ne me fasse pas chier avec cette soi-disant normalité. Les prisonniers ne sont pas des êtres normaux, ce ne sont pas des êtres tout court, et surtout lui, j’ai plutôt l’impression d’avoir une créature assoiffée de sang qui n’attendait que le signal de son subconscient pour me faire saigner ...
- Fou? Tu veux que je te montres vraiment si je suis fou connard?
J’avais parlé d’un ton froid et fort. Et je hurlais tout de suite après en fixant les grandes portes de la prison :
-HEYY!! OUVREZ LES FOUTUES PORTES!
J’en avais assez, je n’étais plus capable de rester calme. Je tremblais comme une feuille. J’avais peur, j’étais furieux, je passais par toute la gamme des émotions en ce moment. L’incrédulité aussi, dans quoi est-ce que j’étais encore fourré? Pourquoi est-ce que toutes ses choses m’arrivaient à moi? Je devrais vraiment prendre un long congé.
Tu aiderais à la pourriture de cette planète comme à celle d’une pomme rongée par les verres ! Est-ce vraiment ce que tu souhaites ? »
Je ris à cette remarque. Les aider? J’aiderais bien plus la planète en l’envoyant faire un tour chez Böse, la directrice. Mais je n’étais même pas assez cruel pour ça. Non vraiment j’étais quelqu’un de bien trop faible, s’en était effrayant. Je pris le masque à bout de bras. C’était terminé, je devais faire ce que je croyais bon. Et ce n’était pas précisément la bonne solution en fait.
-Ah, mais j’étais calme aussi figure toi! Tu veux savoir ce que je vais faire de la pourriture de l’humanité?
Et d’un coup sec, je brisais le masque en deux, et puis en plusieurs morceaux. Voilà, voilà, c’était terminé maintenant. Je laissais tomber les bouts de masques par terre et à ce moment là, les portes de la prison commencèrent à s’ouvrir lentement. |
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