En cage

-->les portes de Sadismus

Après m'être faite trimballer dans l'établissement par ces deux molosses j'arrive à ma cellule. Charmante d'ailleurs. On m'enlève les menottes et je peux enfin vérifier si mes mains sont amochées ou non. Heureusement ce n'est pas le cas, je suis rassurée je pourrai continuer à créer. Je lève enfin les yeux autour de moi, regardant les lieux, les lits dont un était occupé. J'en choisi un et m'y jette pour tester la qualité du matelas, évidemment médiocre, je m'allonge sur le dos, les bras croisés derrière la tête, mon pied droit posé sur le lit et l'autre jambe étendue.

Je me souviens des journées entières que je passais sur mon lit, à avoir seulement dix minutes pour me remaquiller, changer de tenue et j'en profitais pour lire avant le prochain client. Et maintenant, que ferais je ? Lire ? Dessiner ? Certes ceci doit être possible dans une prison, mais pas la botanique. Je soupire, ça va me manquer de cultiver ma ciguë, mes ingrédients d'empoisonnement, l'arsenic, le mercure....

Je ferme les yeux et commence à rêvassser sur ma condition, mon passé, ma journée et ce que j'ai vécu sans même prendre conscience de mes pensées ni même ce qui était autour de moi. Cela faisait bizarre d'être allongée sur un lit un peu habillée...les guepières et les bustiers vont me manquer aussi, mais qui sait avec les tenues de prisonniers ont peut peut être rendre cela plus sexy. Alliant le geste à la parole j'excecute ma pensée et me trouve un peu plus présentable. Satisfaite je replonge dans mes songes

[=>Porte d'entré]

Les deux gardes m'amnena dans mma cellule. Mes hallucinations se sont calmés. Il me retira les menottes et me posa violament dans lla cellule et ferma rapidement la porte. Je regarda la pièce au fond en comble. Heuresment, elle n'était pas très grande. Mes hallucinations n'allait pas beaucopu me jouer des tours... Il y avait quatre lits. Dont un qui était occupé, la personne qui était ressemblait pas un monstre pour l'instant. Je pris le dernier lit libre. Je me mis dans les dras, aux moins dans le noir complet, il ne craignait pas avoir d'hallucination... Je leva la tête de mon drap. Pas de monstre, ni de chose bizarre. Pour l'innstant, il s'était calmé. Je resta ma tête dehors mon matelat, prêt a mettre ma tête sous le drap...

Le bruit d'une porte qui s'ouvre et se ferme brutalement, ou plutôt une grille, m'éveille un peu mais ne daigne pas ouvrir les yeux. Lorsque j'entend le gardien s'éloigner j'ouvre un oeil et aperçoit le nouveau venu. Mais ? C'est quoi ce mec ?! Comment un gars comme ça a pu se retrouver à Sadismus, on dirait un pauvre enfant qui a peur du noir. Son attitude appui ce que j'aperçois de lui, mettant sa tête dans les draps comme un gamin fuyant quelque chose. Je me tourne vers son coté pour le regarder un peu....non mais c'est quoi ? Impossible à comprendre comment il avait pu finir ici....oh je saurai un jour peut être.
Je souris seule, pourquoi ? Je l'ignore moi même mais je souris et me détourne de lui, à nouveau sur le dos je referme les yeux en murmurant

" Bienvenu en prison mon gars"

J'avais juste ma tête qui dépassé, la main sur le drap pour mettre ma tête vite fait pour me cacher. La fille qui était a coté de moi avait parlé. Je la regarda et visiblement, elle n'était pas un monstre. En tout cas pas pour l'instant. Je la regarda attentivement, elle avait fermé les yeux. Je pouvais pas voir ces yeux, bien que ce soit pas très utile, j'aimais bien savoir la couleur des yeux d'une personne...J'étais très curieux. Je resta la a la regarder sans un mot. C'était la première fois que je pouvais regarder aussi longtemps une personne sans se transformer en monstre.

"Merci..."

"Merci ?"

Je n'ai pu m'empêcher de laisser sortir ce mot. Qui disait merci à la petite Khriem ? Personne depuis Stephane, cela me flanqua le cafard. J'étais habituée aux coups durs, aux assauts sexuels des hommes, à la maltraitance mais à la politesse...
Je me redresse et tourne le regard vers lui....Merci ? Pour un simple bienvenu ? Je suis prise d'effroi, un simple mot rappellant le passé comme...la madelaine de Proust je crois. Je laisse quelque secondes le silence lourd avant de rire doucement, je saute de mon lit et me poste devant les barreaux et m'y appuie, regardant de l'autre coté.

" Il ne faut pas remercier pour si peu, car ce qu'on reçoit en prison se sont surtout des coups apparement"

Mon regard se pose dans le vide, je détaille le couloir qui s'offre à moi, les autres cellules, on ne voit pas grand chose fais sombre ici! Moi qui pensait revoir la lumière un jour !! Même celle de Russie me conviendrais...je soupire et reste silencieuse dans mes songes

"Il y a pire que des coups ici, il y a des monstres encore plus monstrueux qu'en dehors de la prison!"

Je resta dans mes draps regardant la fille. Comme d'habitude, les murs commenca a se transformer en un truc encore plus effrayant que sa l'étais deja. Des racines d'arbres morts commencait a pousser dans la salle. Des chauves souris passait, enfin un vrai film d'horreur. Bizarrement, tout s'étais transformé sauf la fille. Elle ne s'étais pas encore transformé en monstre. D'habitude, le spremieres chose a changer était les humains... Enfin bref, je cassa de réflechir et se mit ma tête rpaidement dans le noir. Mon corps commenca a trembler tout seul.

Des monstres ? Je me retourne vers lui l'air intorrogateur

" C'est de moi que vous parlez?"

Je commence à me vexer, comment ça il y a des monstres? Je le regarde s'enfouir sous les couvertures. Haussant un sourcil je m'assois sur son lit car je vois les couvertures trembler. Je pose une main sur la masse cachée dessous et ressent les vibrations sous celle ci. Allucinant !

" C'est moi qui vous fait peur comme ça ? Je ne pense pas être un monstre !! Manquerait plus que ça, chaque humain est un monstre intérieurement mais extérieurement c'est que des humains de chair."

Comprenant peu ce jeune homme, mettant ceci sur le coup de la folie je me lève de son lit et m'assied sur le mien, regardant les couvertures trembler comme pas possible. Mais avec qui suis je tombée ?

"Je vois la partie intérieur des gens alors..."

Je resta sous mon lit tremblat de partout. La simple idée que la fille soit transformé en monstre m'effaya. Quand je sentis son poids sur mon lit, je connaissais a m'imaginer plein de chose plus ou moin horrible. L'imagination peut etre très effrayant. D'un geste de folie, je leva la tête de on drap. Je tremblais encore, je regardais la fille, elle s'était completement changé. Sa peau était cicatrisé de partout. Meme mon esprit voyait des sortes d'aiguilles dans les mains de la fille. C'étais le pire monstre que j'ai jamais vu.. Je sauta de mon lit en criant en tombant violament sur les fesses. Je recula a toutes vitesse aux coin de la prison. Je continuais a regarder l'affreuse créature devant moi, mes yeux ne pouvait plus bouger...

"Je vois la partie intérieure des gens alors..." annonce-t-il, j'en souris.

" Alors évitez de me regarder."

Sauf que c'est ce qu'il fit, j'avais regagnée mon lit quand il sortit la tête de son drap. Ce qui s'en suivit était digne des films d'horreur il hurla, bondissant de son lit et se réfugia dans un coin de la pièce, pétrifié. Je souris quelques secondes, je continue à le regarder, calme, immobile sur mon lit.

" Ma partie intérieure est marquée par le passé, et c'est une belle monstruausité. Apparemment vous le voyez, mais je n'étais pas un monstres avant, on m'a fait devenir ainsi par les douleurs passées. Si vous voyez la partie intérieure des gens, évitez la mienne à tout prix, je ne veux être un livre ouvert pour vous."

L'idée que quelqu'un puisse tenter d'imaginer ce que j'ai éprouvée et ce que j'ai enduré me dégoute. Personne ne saura comment j'ai vécu la prostitution et mes meurtres personnes ! et surement pas un fou qui voit la part intérieure des gens. Oui dans un sens je suis un monstre et je le resterait jusqu'à ma mort et peut être même au delà. Je prend une couverture et lui balance au visage, je n'apprécie guère qu'on me dévisage en pensant et sachant que je suis un monstre.

Je resta la a la regarder en tremblant de plus belle. J'entendais un mot sur deux de ce qu'elle disait trop occupé a essayer de ne pas crier. Je compris que peu de chose de ce qu'elle avait dit. De toute facon, quand je vois des hallucinations comme cela, je pouvais presque pas m'exprimer, juste quelque mots que la plupart des personnes n'entendait pas. Il avait reussi qu'a trouver une solution pour calmer ces hallucinations. Il fallait qu'on l'assome, c'était radical mais efficace. Il se réveillait la plupart du temps normalement... Quand elle me passe un drap pour cacher surement mes yeux, je pris le drap fortement,. Dès que je pris ce drap, il se mit a trembler du justement a mes propes tremblements. Qu'il commencait peu a peu a se calmer... Je reussis a dire quelques mots pratiquement imcomprehensible.

"Fa... is .... mo... i. ... do ...r ... mir !""

Je fronce les sourcils pour tenter de comprendre ce qu'il me dit.....que je le fasse dormir ? T'es mignon toi mais si j'avais mes plantes là j'aurai de quoi accéder à ta requête.

" Quoi tu veux que je te chante une berceuse ?"

N'importe quoi, je le regarde un peu plus, tremblant de tous ses membres. Mon dieur mais pourquoi suis je dans cette cellule ?! J'espère que les autres seront pas comme lui.

" Réussis à faire entrer les plantes que je veux en prison et là je pourrai te faire dormir autant que tu voudras!"

J'ai un petit sourire lorsque je repense à comment je faisais dormir les hommes avant, il fallait simplement les fatiguer durant une nuit fort agitée. Je regarde le détenu et me dit qu'avec cet homme là cette solution est peut probable.

J'allucine ! Non mais j'y crois pas un mec qui s'assome lui même ! Un gardien alerté par le bruit ouvre la grille et me trouve tranquillement assise sur mon lit tandis que l'autre a la tête à moitié ensanglantée. Lorsque le gardien me regarde j'hausse les épaules, non c'est pas moi !! Ne sachant que trop faire il m'ordonne de l'aider à l'allonger sur le lit pour voir les dégâts, sûrement il va l'emmener à l'infirmerie si il y en a une.

" Dites monsieur il y a possibilité de visiter ? Enfin il y a des heures d'ouverture des cellules ?"

ccupé à constater le crane du prisonnier il hoche la tête et me fait signe que je peux sortir. Je ne me fais pas prier !! Rester avec un fou j'ai eu un peu ma dose.

--> loin du fou !