La lettre...de la fin (PV Yoruichi)

-Le contacte … Ce n’est pas toi Bella, c’est tout le monde. Ce n’est pas que je n’aime pas te sentir contre moi … C’est que … Ca me rappel trop de choses. Mes étreintes avec ma propre mère étaient très rares. Je ne connais pas forcément ça, du moins, pas comme toi tu le connais.….

Bien évidemment…elle n’est pas au courant. Elle croit que j’ai été habituée aux étreintes d’une mère…que j’ai eu droit au réel amour maternel, que j’ai été dans ce cocoon…Détrompe toi Yoruichi, je n’ai pas vécue tout ça, je n’ai même pas eu la chance d’avoir ma mère à mes côtés. Le contact…je ne connais pas. Je l’ai apprise seule, sans mère. Pourtant je ne dis rien…peut-être plus tard, un jour. Ou tout à l’heure nous verrons…
Et puis, au fond de moi je sais…qu’avec les autres elle à moins de mal. Peut-être que tout dépend de la personne. Peut-être que moi, ce trop plein d’amour que je possède la repousse en quelque sorte, sans que ni moi, ni elle, ne le veuille. Je ne sais pas trop comment me comporter avec Yoruichi. Je sais que cette amitié est intense et unique, mais certaines choses m’échappent…c’est peut-être ce qui fait la magie de la chose.

Elle pose une main sur mon épaule, douce chaleur qui s’en dégage.

-Mais qui sait, peut-être qu’avec le temps …

Oui qui sait…personne ne sait rien et ça c’est énervant. Tellement de question en soit et on dit de l’homme qu’il possède une intelligence unique…sans intelligence personne ne se poserait des questions au point parfois, de se pousser au suicide. A la dépression. Les personnes se poussent a la mort, tandis que d’autre la repousse. Tant de contradiction, que rien n’est compréhensible.

Elle me prend la main, je la laisse faire. Elle m’emmène dans sa cellule ou elle me demande de s’assoir sur son lit. J’exécute, quelque peu surprise. Que lui arrivait-elle d’un coup ? La curiosité me gagne à grande vitesse, me rendant nerveuse. Je la vois qui cherche quelque chose.

-Trouvé !

Trouver quoi ? Elle sort un petit sac qui contenait un super collier en or. J’en reste bouche bée devant la splendeur du bijou ainsi que devant son air mystique. Le pendentif était un œil ancré dans un médaillon qui lui-même était cerclé de petites pierres brillantes. Un objet d’une telle splendeur que j’en resta sans voix.

-Ma mère m’avait expliqué quand j’avais neuf ans, que ce médaillon venait tout droit des pays de mille et une nuits. Ma terre d’origine si j’ai bien compris, mais elle me reste inconnu. Ce bijou peut venir de n’importe où, d’Orient comme d’Occident. Je ne le mets jamais, je n’aime pas vraiment porter ce genre de truc … Prends le, je te le donne.

Je ne bouge plus, reste complètement figée face à ce geste. Ais-je bien compris ce qu’elle venait de me dire ?? De nouvelles larmes roulent sans que je ne puisse faire quoi que se soit. D’une main tremblante, je pris l’objet comme si je tenais un objet mystique, quelque chose d’extrêmement précieux. Je me croyais en plein rêve, n’arrivant pas à réaliser l’ampleur du geste.

« Tu peux…me le mettre ? »

Ma voix est timide, faible et tremblante. Je vais exploser d’émotion. Une fois que l’objet fus passée autour de mon cou, je sentis une sensation bizare m’envahir. Comme si un nouveau lien c’était créer. Je veux lui sauter dans les bras mais je me contiens, mais je pris sa main, la serrant avec tendresse dans la mienne, en murmurant un « merci ».

« Yoruichi…je suis vraiment touchée, tu ne peux t’imaginer à quel point… »

Je m’arrête, les larmes nouant ma gorge. Quelque chose cloche…le lien ne se fait que dans un sens, comme si un fil invisible était sortit du cœur de Yoruichi pour venir se nouer au mien. Seulement, où était passé mon propre fil ? Ce que je veux dire par là, c’est que j’ai maintenant sur moi, une part de mon amie, que j’aime tant…à en mourir.

Essayant de rassembler mes idées, l’une d’elles me frappa. J’ai un moyen, de faire sortir le fil de mon cœur, pour qu’il vienne se nouer à celui de Yoruichi…seulement, c’est tout ce qu’il me reste. Et même si je sais qu’elle prendra soin de mon présent…j’ai peur. Mais je tiens vraiment à ce qu’elle le possède…

De mon bras droit, je détache un bracelet en argent, ce bracelet qui m’avait permit une rencontre avec Sybille, ce bracelet…seul et unique lien qui me rattachait à mes parents. Le bijou était simple, un bracelet avec des petits dessins su chaque petit rond-ovale. Comme si des écritures y étaient gravées.

« C’est le bracelet de ma mère…défunte. C’est tout ce qu’il me reste d’elle et je tiens à te l’offrir. Prend le, je sais que tu y prendras soin. Maintenant nous avons chacune une part de l’autre sur soi. »

Je pris une profonde respiration…

« Tu as toujours crus que j’ai vécue avec l’amour d’une mère…tu m’as dit aussi que tu n’étais pas habituée aux étreintes…et contrairement à ce que tu penses, je suis encore moins habituée que toi. Ma mère est décédé quand j’avais cinq ans…avec mon père, dans un accident de voiture… »

Pause…ses bruits me reviennent et m’envahisse. Je tressaillis, tremble, grelotte.

« Je…j’ai un trou noir après, je ne sais pas si j’étais avec eux ou non. Pourtant, dans ma tête, souvent résonne des cris, des hurlements, de la tôle froissée…et ce gout, si métallique du sang qui m’envahit dès que j’y pense. »

Nouvelle pause…doucement Bella, laisse s’échapper tout doux. Ne te brise pas.

« Je n’ai jamais eu l’amour d’une mère Yoruichi, ni d’un père. Je ne sais pas réellement ce que c’est, je l’ai connus avec maigreur…j’ai eu des parents adoptifs, aimant, mais ce n’était pas pareil. Pas d’étreintes, pas de je t’aime. Juste du soutient et de l’aide. »

Mon enfer…c’est le manque. C’est bête a dire, mais Yoruichi « a eu la chance » d’avoir sa mère à ses côtés et que même, si elle n’était pas réellement affectueuse et qu’elle n’est pas habituée sa fille, elle était là, présente…

« Tu…tu devrais, revoir ta mère Yoruichi…pense-y sérieusement. »

Et oui mon amie, même si j’ai l’air de la fille qui ait vécue l’enfance parfaite…moi aussi je recèle un enfer.

Je ne réagis pas vraiment à ce qu’il était entrain de ce passer … Bella m’avait en quelque sort donner tout ce qu’il restait de sa mère. Ses parents sont décédés. Je n’avais jamais vraiment pensé à la famille de Bella. Je préférais éviter ce genre de sujet, beaucoup de personnes ont eu des problèmes avec leur famille. D’autre les ont tous bêtement perdu.
Les derniers mots de Bella restèrent un bon moment dans mes oreilles << Tu…tu devrais, revoir ta mère Yoruichi…pense-y sérieusement >>. Je lui souris, tout en passant ma main sur sa joue.

-Bella … Je suis désolé pour tes parents. Je n’irais pas plus loin. Pour ce qui est de ‘’ma mère’’, je n’en n’ai plus … Je te l’ai expliqué. Je ne reviendrais pas déçu. Loin de moi le passé. Tournons-nous vers le présent, ca serait plus sage …

Grandement plus sage même, je ne tiens pas à être hanter par ces souvenirs toute ma vie. J’avais besoin d’avoir autre chose … Quelque chose qui ai un sens. Jusqu’à maintenant, mon seul but était de bosser pour enfin rentrer à l’unif’. Mon avenir m’obsédait presque, et comme je sais que le point de retour est impossible. Autant avancer, même enfermé entre quatre murs. La force mentale me permet de vivre. Je ne survie pas comme certain ici …
Prison ou non, c’est mon lieu de résidence, un endroit ou je finirai certainement tuer un jour. Qu’est ce que je pouvais en savoir ? Le temps me le dira. Dix huit ans, et toujours l’âme chercheuse. Ici, j’ai trouvé une occupation enrichissante. Jouer avec la psychologie est autre et la même par ailleurs. Me tester, voir ou était mes limites. Je refuse d’être coincé mentalement sur mon passé, il en était hors de question.

-L’enfer est en chacun d’entre nous. J’en fais mon paradis … C’est peut-être gore mais c’est comme ça que j’aime la chose …

Hina m’avait frappée sur la tête, mouvement sadique. Le pire, c’est que j’étais sérieuse. Je me demande si Bella en aurait peur. Voir une autre Yoruichi en face d’elle, je n’ai pas une double personnalité, nan, du tout. Of, ma compagne m’avait presque vu sous tous mes jours.

Je regarde par la fenêtre, la nuit commençait à tomber … Cette journée aurait été très éprouvante. Je tourne mon visage vers Bella.

-Les gardiens vont bientôt arriver ?

J’en savais rien, je n’avais pas l’heure. Mais en général, on les entendait venir de loin ceux la ! avec leur ‘’ clic clic ‘’ que faisait leur clef, difficile de ne pas les voir venir à un kilomètre.

Yoruichi à l’air un peu frapper par mon cadeau, j’ai l’impression qu’elle saisit le sens de l’ampleur. Ce bracelet…seul et unique point d’attache entre mon cœur et Leurs Ames. Mon Amie en prendra soin je le sais, je n’en ai pas de doute. Elle à une part de moi, j’ai une part d’elle. Cette amitié est spéciale, bizarre, mais Belle. Un lien tailler dans du cristal. Unique à mes yeux. Qui d’ailleurs, brillent d’émotion. Sa main se pose sur ma joue dans un geste tendre. Je ne dis rien, me réduisant au mutisme, attendant qu’elle dise ce qu’elle avait à dire.

-Bella … Je suis désolé pour tes parents. Je n’irais pas plus loin. Pour ce qui est de ‘’ma mère’’, je n’en n’ai plus … Je te l’ai expliqué. Je ne reviendrais pas déçu. Loin de moi le passé. Tournons-nous vers le présent, ca serait plus sage …


Elle risque de le regretter…je sais même pas si elle en a conscience que c’est quand sa mère sera partit, qu’un jour elle aura le doute, peut-être le regret de ne pas lui avoir dit tout ce qu’elle pensait, que ces idées soient mauvaises ou bonnes. SI je lui ne parle…je sais d’avance sa réponse. Alors pas la peine de s’engager sur ce terrain, alors qu’elle-même ne creuse pas dans mon enfer, et pourtant, c’est avec facilité qu’elle pourrait y accéder. Elle ne le fait pas, par crainte que je m’effondre ? Je n’en ferais rien pourtant, si il y a un bien un sujet pour laquelle j’ai sue rester forte et droite, c’est celui là. Pour eux, je me devais de vivre. Pour eux, je me devais et je dois, me battre.

Et le passé, par moment, il est bon de se souvenir. C’est parfois avec eux que je dors la nuit, le souvenir d’une étreinte, d’un je t’aime, d’un baiser. Et ils ne me blessent pas, ils me réconfortent.

Mais quand le passé décide de me refaire vivre Leur mort, je le hais. Forte puissance du temps, nous ne pouvons rien contre, et même si nous nous efforçons de ne pas penser, d’oublier, il revient toujours en force, quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse. Je suis certaine que Yoruichi a été « victime » de son passée, plus d’une fois. Mais c’est seules fois…je n’ai jamais été là. Elle a craquée devant des détenus qui ne la comprenaient pas, devant des gardiens qui la prenaient pour une merde. J’y vais peut-être un peu fort…mais sa me bouffe de savoir que ce genre de personne était là au bon moment, lorsqu’elle en avait le plus besoin…et moi pas.

-L’enfer est en chacun d’entre nous. J’en fais mon paradis … C’est peut-être gore mais c’est comme ça que j’aime la chose …

- De toute manière…qui n’a pas un enfer en soi ? Moi-même, j’essaie d’en faire mon paradis, en essayant de trier le passé du bon et du mauvais…

J’aime discuter avec elle, nous pouvons aborder n’importe qu’elle sujet…sauf quand nous parlons d’elle, elle n’approfondis jamais. Ne m’exprime jamais ses douleurs…mais soyons patiente. Elle sait que je serais là quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe. Elle croit peut-être que le fait de dire son malheur, me fera craquer, effondrée…et pourtant, je me suis un peu « durcit » depuis que je suis ici, c’était inévitable. Je reste toute fois la même, la Bella sensible, simple, un peu émotive, gentille, affectueuse…

Elle regarde par la fenêtre, je suis sa trajectoire. La nuit tombe déjà. Nous n’avions pas mangée, et personnellement, je n’avais pas faim. Toujours ce vide, ce creux en moi, sa disparition. Je ravale mes larmes, préférant être seule pour me laisser aller.

-Les gardiens vont bientôt arriver ?

Gardien = Ethan = Amour = Manque Horrible.

Surtout en ce moment, j’ai besoin de sentir ses bras autour de moi…

Que fait Etoile ? Serais-ce une bonne idée d’aller la voir maintenant ? Non…ne lui infligeons pas de douleur supplémentaire.

Je ne veux pas quitter Yoruichi…mais il va le falloir, l’arrivée des gardiens allais nous séparer. Pour la nuit du moins….

Dernière chose, Yoruichi…

« Si un jour, tu viens à craquée – même si je reste persuadé que c’est déjà fait- n’hésite pas à me voir, j’ai changée, je suis un peu plus forte…je serais capable de tenir, de te soutenir, et de porter ton enfer sur mes épaules…ne doute jamais de ça. »

Je lui souris ; La vie est tellement courte, tout ne tiens qu’à un fil, un misérable petit fil, qui peut tout faire basculer, tout changer. Je ne veux pas, ou plutôt, plus, perdre de temps…

Je soupire. Je sais que Bella est devenue plus forte, et ce grâce aux gens qu’elle a rencontré. Grâce aux souffrances de son passé qui lui sont remonté dans la gorge durant ce lapse de temps pendant lequel elle était ici. L’âme se forge, le caractère avec. On devient fort, ou on l’était déjà. Dans les deux cas, c’est Bella et moi.

Je ne réponds rien. Regardant dans les couloirs si quelques prisonniers revenaient. Je n’avais pas vraiment envie de partir. Mais comme on dit toute les bonnes choses ont une fin. Et puis Bella avait besoin de sommeil. Je ne parviendrais sûrement pas à dormir du premier coup. Qui de nous deux est la plus sensible ? Je n’arrive pas à digérer le fait d’avoir verser des larmes devant le gardien. Mais la honte, ne tue pas, si ? L’étouffement d’un manque me serre la gorge, tandis que le ciel fait des messes basses au crépuscule sur mon état général.

Une personne comme Bella, non d’un chien c’est un ange tombé du ciel. Nous sommes pourtant à la fois si différente et si s’semblable. La vie réunie les âmes, la bonté du hasard dont je n’ai jamais cru l’existence avait fait un miracle. A travers ces attitudes, ces mots, Bella devenait une autre femme. Le changement est radical, elle est sûre de pouvoir supporter le poids de mes douleurs si je venais un jour à craquer. C’est courageux de sa part, j’avoue, ca me fait même chaud au cœur.
Le souvenir de ce moment traversera encore longtemps dans le vaste espace qu’offrait mon esprit au temps. Les belles paroles formées, c’était pour Bella, moi je suis plus abruptes de ce côté-là. Si elle savait comme parfois, je ne me comprends pas.

Les gardiens arrivent. Je lève les yeux vers Bella en lui disant.

-Je n’en doute pas … Je n’en n’ai jamais douté … Nous ne serons à jamais que la moitié d’un autre … Bonne nuit Bella.

Je lui donne un rapide baisé sur la joue pour partir. Loin d’elle, loin des chaines invisibles qui me rattache à ce monde. L’univers des rêves étaient enfantin, mais c’était la que j’y retrouvais mes pires souvenirs … Le regret essaierait-il de me prendre au dépourvu ?

J’entre rapidement dans la cellule 23. M’assis sur mon lit tout en regardant par la fenêtre. La lune est pleine, mais mon cœur est vide. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Je me sens mieux ainsi. Je me glisse sous les draps, après avoir enlevé cet uniforme horrible.

Je ferme mes yeux aux sons des musiques orientale qui résonnent au loin, dans le plus profond de mes rêves … C’est là que je revois une femme dansant de tout son corps au même rythme de la tonalité, au tintement des cristaux d’argents colportant dans tout les sens. Cette femme sans visage portait autour du cou, un médaillon. Celui que Bella avait en sa possession …

Elle ne répond pas… mais elle me sourit. J’ai vécue tout un tas de sensation ici, plus forte les unes que les autres. Mais Yoruichi, était vraiment L’Amie tombée du ciel, celle que tout le monde rêverait d’avoir. Alors…est-ce qu’au moins je la méritais ? Est-ce que je méritais une personne telle que Yoruichi ? Elle me fait pensée une ressemblance différente…

Prenons une rose, toute les roses se ressemblent, mais se différencie par leur parfum, leur couleur. Yoruichi et moi c’est pareil. Je suis la rose blanche, elle est la rose rouge, ou vice versa, comme vous voulez. Cela ne change en rien qu’elle me ressemble avec de la différence. Dur à saisir ? Pas pour moi, dans mon esprit tout est clair. Tout nous oppose, tout nous rapproche. Regardez nous, regardez moi, regardez La. Elle me ressemble dans la douleur, se différencie de moi dans le bonheur. Ma jumelle qui n’avait pas évolué dans la même enveloppe que moi. Il y a des personnes ici, qui iront créer des liens si différents les uns des autres. J’arrivais à voir en Yoruichi, ce que d’autre n’arrivais pas à voir, je ne veux pas être prétentieuse, mais au fond, je la connais. Bien assez pour me dire que sa forteresse n’est pas invincible. L’apparence est trompeuse vous ne trouvez pas ?....

Les gardiens arrivent, à mon plus grand regret. Je ne voulais pas quitter Yoruichi maintenant, surtout que pour une fois, elle m’était ouverte, peut-être était-ce la seule et unique fois. Mon moral en prit un coup à cette idée…

Elle lève les yeux vers moi :

-Je n’en doute pas … Je n’en n’ai jamais douté … Nous ne serons à jamais que la moitié d’un autre … Bonne nuit Bella.

Un rapide baiser sur ma joue et la voilà qui s’en va. Non pas maintenant je t’en pris ! J’ai besoin de toi…de ta présence. Pourtant, je me tais, murmurant un faible « bonne nuit » à mon tour. Elle veut être seule…peut-être s’éloigner de moi, de ma faiblesse. Je n’en sais rien…non je me trompe. Elle m’aime autant que je l’aime. Nous ne pouvons même pas appelez cela de l’amour ou de l’amitié, non c’est inexplicable, sa va au delà de ça. Même avec Kathleen, je n’avais pas vécue une amitié si…intense.

Yoruichi, tu es mon Autre, ma différence, ma ressemblance, mon amie, ma sœur de cœur. Tant de chose, qui sont venue sans explication, sans que je ne puisse rien y faire. Et je les accepte de bon cœur. Mais pourquoi ais-je l’impression que mon trop plein d’amour perturbe beaucoup de personne ? Est-ce si perturbant ? Gênant ? Embarrassant ? J’ai puisée toute cette capacité à donner, dans le manque que je vis. Je le comble en donnant, j’ai toujours agit ainsi.

Mon Amie est partie dans sa cellule, me laissant seule dans la mienne. Le cœur tremblant et horriblement douloureux, je m’allonge, me mettant en tenue pour dormir. Je me sens mal…il manque quelque chose. Je regarde le plafond caressant du bout des doigts ce magnifique collier que Yoruichi m’en avait fait cadeau. Jamais je ne m’y serais attendue. J’étais asser bijoux, mais simple. Et celui qu’elle m’avait offert, l’était. Beau dans sa simplicité. Je portais également une bague, un autre bracelet. La bague venait de ma cousine défunte…autre enfer que je ne mentionnais jamais.

Puis je compris…en repensant justement à Elle. Que la vie était courte, que tout pouvait nous échapper à l’instant même. Que la mort pouvait m’envelopper de ses bras dans mon sommeil…alors si c’était le cas, je voulais finir en beauté. Avec de la tendresse et de l’humour…et vus tout ce que j’ai dis sur moi et Etoile, une certaine situation pourrait être asser comique.

Un grand sourire aux lèvres, je me lève, courant dans la cellule de Yoruichi, où je la trouvais allongée, emmitouflée dans ses draps. Elle s’assied aussitôt qu’elle me vit. Je me stoppe, la regardant sans rien dire. Puis à petit trop je m’approche d’elle, prenant son visage entre mes mains, effleurant ses lèvres, juste les frôlée en un léger kiss.

« Je t’aime »

Le baiser n’était pas sincère, mais le je t’aime, si. J’eu du mal à retenir un éclat de rire en voyant sa tête et c’est riant sans retenue que je quitta sa cellule, en courant pour rejoindre mon lit, toujours écroulée de rire.
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