Pur Hasard (Pv Yoruichi)

Je longe le couloir qui me mène vers un repos bien mérité. Mais je ne veux pas rester sans rien faire, ce n’est pas dans mes habitudes. Si je ne fais rien je risque de m’embêter bien vite et là je pars dans les profondeurs de mes caprices sadiques. Je serais, dans ce cas, être obligé de m’en prendre aux insupportables détenus, quelle misère.
Donc je continue d’avancer, direction la bibliothèque ou un bon livre me tend les bras. Je ne sais pas encore quel serait mon choix de l’histoire, mais je verrais bien. Enfin arrivé devant la porte je l’ouvre tout doucement, le lieu calme m’y oblige. Mes yeux font un tour circulaire pour voir un aperçu de ceux qui sont présent dans la pièce. Tout est silence, enfin, je parcoure les allées ou sont placés correctement les bouquins, comme ils sont classés par genre je passe vite certaines rangées. J’évite tout de même le genre policier par très approprié pour la tranquillité d’esprit, non ce qu’il me faut est un roman soit d’aventure ou historique, ouais pas mal ça. Je m’arrête dans un rayonnage, commence à regarder les titres d’abord puis le résumé à l’intérieur. Parfois je jette un œil à ce qui m’entoure, si je puis m’exprimer ainsi, les détenus comme les gardiens sont ensembles dans cet endroit, mais bien sûr les gars sont tranquilles … Ne pas déranger un gardien en repos, c’est fatal !

Je repose mon livre et continue mon inspection, même dans ce cas je ne peux m’empêcher de parler ainsi, je suis vraiment malade. Je prends un autre, l’image de la couverture est intéressante, elle me fait penser à Ian, je ne peux éviter ma langue passer sur mes lèvres en songeant à lui. Je dois faire un break, je dois être très fatigué pour en être arrivé à des pensées pareilles. Je replace le livre, j’en ai plus envi, j’ai du faire un peu trop de bruit car des têtes se sont tournées vers moi, en colère et des chut se font entendre. Décidément je ne fais rien de bon en ce moment, je vais aller prendre une douche et m’allonger sur mon lit avec un bon livre … Quand je l’aurais trouvé !
Je me dirige dans un autre rayon, apparemment celui-ci est occupé par une jeune fille, détenue de son état, vu les fringues. Je la détaille sans retenu, comme à mon habitude, je la trouve spécialement à mon gout. Cheveux noirs, très longs comme je les aime, j’adore sa façon de s’habiller, elle doit être en chaleur en permanence pour être aussi peu vêtue. Pas grave c’est un plaisir pour les yeux. Je vais dans ce rayon justement, comme par hasard, je veux la voir de plus près et qui sait peu être trouverais-je mon histoire en définitive. Comme les rangées ne sont pas larges, je suis obligé de me coller un peu, juste pour sentir son parfum, ensuite je lève un bras tendu vers un autre bouquin. Je feuillète quelques pages, quelques lignes retiennent mon attention tout de même. Je crois que je vais finalement le prendre. Mon intention repart vers cette jeune fille, d’après son visage elle n’a pas l’air commode, une petite touche qui se rajoute à son charme, ça lui va bien. J’ai une soudaine envie de faire glisser mes doigts sur la peau de son dos nu, quel outrage d’être ainsi exposé et de ne pouvoir caresser. Ai-je vraiment besoin d’un consentement ? Depuis quand ai-je besoin d’une permission ? Je pourrais le faire, mais elle est si jeune, des gants sont nécessaire … Pour le moment. Si cela se trouve c’est une vraie furie. Je regarde ce qu’elle tient en main, un livre, bien sûr, et un bon je le connais.

-Et en plus elle sait lire … Mes compliments … On ne voit plus que des illettrés chez les jeunes de ton âge … Hum mais puisque tu es ici t’as pas dû faire mieux que les autres … Dommage.

Je lève un sourcil étonné, en plus d’être mignonne elle avait du répondant, la bougresse. Mais comme à ma règle propre, je ne laisse jamais passer une occasion d’en faire d’avantage. J’ai ce besoin de titiller les personnes avec une langue bien pendue. Puisque son désir est de me délaisser aussi rapidement je fais soudain un pas sur le coté pour l’ contrecarrer son projet de partir. Je ne suis absolument pas quelqu’un d’amical, pour le moment je suis tranquille, même si ces paroles m’ont un peu chatouillé ma corde sensible. Cependant avec les femmes je suis toujours courtois, mais là je ne sais pas ce qui me passe par la tête, je n’ai pas cette envie.
Je pose un doigt sur son vêtement, je le fais glisser de droite à gauche, lentement.

-Je ne prends jamais un livre d’après sa couverture, mais par ce qu’il cache à l’intérieur. Je connais le livre que tu tiens, j’ai aimé son contenu.

Mon doigt quitte le fin tissu, à regret. Je mets mes bras en croix, et place mes mains sur les étagères de chaque coté des rangées. Je la toise de tout ma hauteur, je n’ai pas l’intention de me bouger de là, bien au contraire. De plus je sens en elle une certaine gêne, je me demande bien pourquoi. Je n’ai pas l’intention de la violer, du moins pas ici, même si c’est un spectacle à voir je préfère être le seul spectateur.

Enfin bref, je peux la mirer plus en avant, ses yeux surtout, c’est une volontaire. Je me demande jusqu’à quel point, serait-elle capable de me tenir tête jusqu’au bout ou ses paroles ne sont juste que du vent. Cela voudrait dire que je me suis trompé sur elle, au premier coup d’œil.

-Je me fous de ton dossier, tu es là c’est tout, jugée et incarcérée, le reste c’est de la paperasse. Au fait, tu peux me dire au moins ton nom ou il faut aussi que je regarde dans ton cher dossier ?

Ha lala … Pourquoi suis-je aussi désagréable avec quelqu’un que je ne connais pas ? Pourquoi ? C’est sûrement du au fait que je suis gardien dans cette prison. Elle doit d’éteindre sur moi, tout ici transpire le mal, le vice, les sept pêchés capitaux dans cet endroit. Je lui prends le menton d’un doigt, le monte vers moi. Je veux la voir droit dans les yeux qu’elle a de très beaux. Cette fille est un appel à la luxure, surtout revêtue aussi sensuellement.

Cherche-t-elle les ennuis ? Ça tombe bien elle m’a trouvé. Et dire que je voulais du repos, c’est comme si elle avait lavé mon corps de la fatigue. Je retire ma main de son menton, et l’autre de l’étagère, je me tiens maintenant droit devant elle. J’avance de quelques pas pour enlever les centimètres qui nous séparent. A présent je suis obligé de baisser encore plus la tête. Je ne la voyais pas si petit tout de même. Commençons par les présentations dignes de ce nom …

-Thorkel … Thorkel Daarkenwald est mon nom …Jeune fille. A qui ai-je l’honneur.

Bien sûr que je peux être poli quand je le veux, j’ai aussi des bonnes manières. Me laissera-t-elle lui montrer ?

Quel doux nom à mon oreille, j’aime et cela lui va à merveille, et si jeune de surcroit. Je me demande si elle est timide, elle à cette façon de baisser toujours la tête. Elle ne doit pas aimer être dévisagé avec insistance. Content de cette nouvelle connaissance, je vais me faire un plaisir d’en jouer. En plus elle essaie toujours de reculer, de s’éloigner loin de moi, si elle continue, en quelque pas elle va se retrouver contre le mur.
Dois-je jouer avec elle ou la laisser partir ? Elle est si charmante que je ne suis pas encore disposé à la laisser me quitter.

-Vous travaillez ici depuis longtemps, Monsieur Daarkenwald ?

Toutefois je n’y suis pour rien, elle me pose une question et en bien élevé je me dois de lui répondre. Rien que le son de sa voix me transperce, et à cet âge je me demande si elle a conscience de ses charmes. S’en doute pas, elle n’a QUE 18 ans et n’a pas du connaitre beaucoup de chose. Ce qu’elle va apprendre se sont des manières des détenus ou gardiens d’ici, seules personnes qu’elle côtoiera dans cette prison et pendant un bon moment. Je crois quand même que j’irais faire un petit tour dans les dossiers, j’aimerais savoir ce qu’elle a fait pour être ici, et pour combien de temps, s’il y a une sortie de prévue tout du moins.

-Je suis dans cette prison depuis quelques mois déjà. J’ai eu le temps de me faire une idée sur le lieu et ses occupants. Apparemment tu ne veux pas me parler de toi, je t’ennuie peut être ?

Je continue de la fixer, je me penche même vers elle pour la regarder dans les yeux. Je suis sadique et alors, mais là on peut dire que c’est du tout petit sadisme, pas bien méchant. Et pourrais-je faire du mal à une si charmante demoiselle ? En réfléchissant bien … Certainement … Si elle me provoquait, en tout cas pour le moment ce n’est pas son intention.

-Mais je ne sais pas pourquoi je n’ai pas envi de te laisser partir. Mais bon je crois que ce n’est pas dans tes désirs, Yoruichi, n’est ce pas ? Et puis ce livre est très intéressant, Ah ! Quel dilemme !

En me redressant, Je passe une main sur mon menton, en méditant sur le bon comportement à adopter avec elle. Donc je m’adosse à l’étagère la plus proche. Puis je mets un pied sur celle d’en face à bonne hauteur. Je lui souris, un sourire qui se veut amical, pour une fois. Je n’ai pas coutume de faire cela avec les prisonniers, pourquoi pas une exception de temps en temps. Cependant va-t-elle se mettre en colère comme les autres ou alors rester un peu en ma compagnie, fort plaisante bien entendu.

-J’espère que tu ne m’en veux pas d’accaparer un peu de ton temps. Je m’en voudrais.

Thorkel !!! Tu es vraiment un petit diablotin sadique devant une proie de choix. Il ne te manque plus que la fourche.

-Je suis dans cette prison depuis quelques mois déjà. J’ai eu le temps de me faire une idée sur le lieu et ses occupants. Apparemment tu ne veux pas me parler de toi, je t’ennuie peut être ?

Je ne suis plus désorientée, avec un large sourire. Je lui réponds :

-Non, vous ne m’ennuyez pas, c’est juste que je n’ai pas pour habitude de parler de moi.

Il approche son visage du mien, bon s’il veut jouer, on va jouer. Tant que ca reste rationnel pour moi. Pour être honnête avec moi-même, je sais que j’ai du charme. Le jeu de la provocation, j’aime ça, mais pas avec n’importe qui. De plus, ce gardien ne semble pas vouloir autre chose que de la conversation, autant lui donner ce qu’il veut. Ses dires suivant m’ont étonnée :

-Mais je ne sais pas pourquoi je n’ai pas envi de te laisser partir. Mais bon je crois que ce n’est pas dans tes désirs, Yoruichi, n’est ce pas ? Et puis ce livre est très intéressant, Ah ! Quel dilemme !

Il a l’art de bloquer les gens celui-là. Dans le fond, me gênait-il
vraiment ? Peut-être que non après tout.

-J’espère que tu ne m’en veux pas d’accaparer un peu de ton temps. Je m’en voudrais.

-Si le fait de me retenir peut vous apportez une sorte de divertissement, je n’y vois aucun inconvénient, tant que c’est partagé en deux. Et pour ce qui est de ce livre, j’ai encore beaucoup de temps pour le lire.

Il a prévu de me retenir, je le vois à son comportement. Il s’adosse contre l’étagère et pose son pied sur celle d’en face, histoire de me bloquer le chemin, mais que cherche t-il ? Il teste mon calme ? Pas de problèmes. Je m’approche de lui, je n’étais qu’à quelques centimètres de ses lèvres. Yeux dans les yeux, je lui sourie. J’adore faire espérer les hommes … quand je sentis, que la provocation avait faire effet. Je remis le livre à sa place et me poussa pour aller à mon tour m’adosser à l’étagère.

Je suis en face de lui, j’évite soigneusement son regard. Cet homme n’est pas bête, il doit se rendre compte que je ne suis pas une fille facile. J’aime bien jouer de temps en temps, en plus, ca détend l’atmosphère.

-Vous êtes toujours ainsi avec les femmes ?

Ma question m’amuse, mais son expression aussi. A croire qu’il ne s’est plus amuser durant une conversation depuis longtemps.
Etre jeune ou non, qu’importe, si la mentalité doit être déduire avec l’âge. Des expériences j’en ai eu. Mais elles n’ont jamais été plus loin, sauf … Je n’avais pas envie de me remémorer ce passage de ma vie. C’est passé, révolu et fini ! Si je n’aime pas être charriée par les hommes, il y a bien une raison. Il la découvrira surement s’il va lire mon dossier.

-Vous vous rendez compte que si vous voulez découvrir ma vie, vous n’avez qu’à lire un dossier, j’avoue que c’est assez déconcertant.

Je n’aime pas vraiment cette idée, être condamnée à vie pour s’être, comment dire …. ‘’ Défendu’’. C’est tout aussi stupide.

[dsl pour le retard ... ]

-Vous êtes toujours ainsi avec les femmes ?

Je réfléchissais deux secondes à sa question, bien que je connaisse déjà la réponse. Peu bavard avec elles, d’habitude, je n’ai jamais eu de bonnes relations avec elles. Certaines d’entre elles avaient eu la bonne idée de passer leur chemin, surtout avec mon regard peu avenant, d’autres plus entreprenantes, se glissaient dans mon lit, toujours pour une nuit. Je n’ai jamais voulu avoir une histoire durable avec des femmes, et je dois dire que cela me convient très bien. Et puis il y a celles, comme Maria la gardienne de Sadismus ou autres par excellence, qui me fait froid dans le dos, ou je ne pourrais jamais, même pas en amitié, me frotter à elles.

-Non pas souvent, cela dépend des réponses qui me sont faites et dans quel ton. Pour le moment je constate que tu prends bien mon approche.

Yoruichi détourne encore la tête, cette fille est vraiment un phénomène. D’abord par sa façon de me répondre, elle n’a pas froid aux yeux, mais alors pourquoi agit-elle de la sorte, en évitant mon regard ? Est-elle à doubles facettes ? Je soupire devant ce qu’elle vient de dire, bien sûr que je pourrais le voir son dossier, bien sûr c’est plus vite fait, mais quel intérêt.

-Ppppff !!! Oui je crois que je pourrais faire ça, mais quelque fois le coté impersonnel du dossier m’exaspère. Pourquoi ne pas poser la question directement, et en plus en discutant je peux voir si le prisonnier a pris conscience de ces actes, si il est désolé ou non, ou même s’il est prêt à le refaire mais ici même. On peut apprendre beaucoup de chose rien en parlant.

Je quitte ma place et m’approche d’elle lentement. Je m’arrête pile devant elle et ma main vient prendre son menton pour qu’elle me regarde enfin droit dans les yeux. Cette fois elle ne m’échappera pas, ou alors il lui faudrait me résister. Le force, avec les femmes ne n’aime pas trop ça, mais se n’est pas exclus.

-Qu’est-ce qui t »embête temps à me répondre, parce que de toute façon j’aurais le fin mot de l’histoire, et on va se revoir. On ne peut pas dire que Sadismus soit un endroit idéal pour se cacher.

Plus elle refuse, plus je ne vais pas la lâcher, c’est dommage il me semblait que cela avait bien commencé. Son petit minois m’intéresse, Yoruichi n’a pas que cela d’ensorcelant et rien n’est dissimulé de ma vue. Bien au contraire on dirait qu’elle m’appelle. Je ne crois pas que je vais tenir à ce rythme, sans le vouloir elle titille mes sens. Mais je ne dois pas me laisser aller, je ne suis pas aussi faible que cela. Je suis tenace, il me faut juste savoir de quelle ténacité il s’agit de contrôler.

Je la regardai s'accroupir, je me demande pourquoi elle fait cela. Est-elle si fatiguée pour en arriver là. Je ne pense pas, je crois plutôt qu'elle veut me fuir d'une certaine manière. Yoruichi n'est pas franche dans les yeux, toujours à m'éviter, et moi je ne sais vraiment plus ce que je désire. Rester ou partir, la laisser seule ou me planter encore devant elle? Des doutes j'en ai eu pleins depuis ma venue ici, mais j'ai toujours réussi à trouver le chemin de mon esprit et à savoir anticiper, à cet instant j'en suis malheureusement incapable. Cette fille me foudroie dans une incompréhension totale, je ne dois rien changer dans ma manière de faire. Même si elle est douce, sympathique, je peux en faire autant, cependant je risque de m'en mordre les doigts.

Ce n'est pas si évident quand on regarde bien. Elle est jolie, n'a pas froid aux yeux, même si elle ne veut pas me fixer droit dans les miens pour me parler, elle est restée avec moi alors qu'elle aurait pu me repousser plus méchamment comme beaucoup dans cet endroit. Tout bien réfléchit, j'en viens à la conclusion qu'elle m'intéresse, je ne vais pas pour autant lui sauter dessus, mais jouer un peu certainement. Gentiment j'entends bien, parce que pour une fois je n'ai pas envi de jouer les méchants, peut être les grands frères pour le moment.

-Je voudrais bien savoir ce que les autres font? Bien que j'en ai une petite idée. Mais si je te fixe ainsi c'est parce que tu ne le fais pas ... Pourquoi éviter le regard de quelqu'un ... De quoi as-tu peur?

Je suis encore debout alors qu'elle est là à mes pieds. En règle générale j'aurais été très heureux de cette situation, mais ce n'est pas de mon initiative, donc pas intéressant pour moi. Je décide de me mettre à sa hauteur, bien que j’aie toujours l'avantage là-dessus, mais bon, trêve de plaisanterie.
Je m'accroupis à mon tour, en m'asseyant sur mes talons, proche de ses jambes. Je pose mes avant-bras sur mes cuisses.

-Tu es une très belle jeune femme, en plus, pour ne rien gâcher. Je ne vois donc pas pourquoi je me priverais d’un tel plaisir pour mes yeux. Tu serais vraiment injuste en me confisquant une si séduisante image.

De là ou je suis, je ne manque rien du spectacle, ses charmes m'apparaissent suggestives, c'est encore mieux, l'imagination faisant le reste. Je crois qu'elle sait parfaitement que sa beauté peut faire sur un homme normalement constitué, en joues-t-elle habillement?
J'ose poser un doigt sur le col de son vêtement, celui qui est le sujet de mon admiration excessive. Mes yeux caressent son visage, sans trop insister, mais assez pour la mettre mal à l'aise de ce coté là. Non ce qui peut la faire fuir c'est mon doigt, pourtant je ne touche pas sa peau, pas encore.

-Tu savais, Yoruichi, qu'en mettant ce sexy corsage que tu ferais virer les hommes dans le coté obscure de la luxure?

De quoi ai-je peur ? D’être fixée … Non je n’ai pas peur, je le sais. Mais avait-il vraiment que je lui explique le pourquoi des choses ? Il s’accroupit devant moi. Arf, monsieur à une belle vue je suppose. M’enfin. C’est pas encore la fin du monde.

-Je n’ai pas peur. C’est juste que regarder une personne dans les yeux trop longtemps m’insupporte. Allez savoir pourquoi, c’est tout simple. Les personnes de mon passé mon marquées en faisant ça. En fixant quelqu’un longtemps, je les revois. Et il va s’en dire que c’est assez gênant pour moi de les revoir dans les yeux de quelqu’un d’autres, surtout si ces personnes ont été tué de mes mains.

Je reste neutre, passive. Je ne comprends pas très bien pourquoi mon sourire n’avait pas quitter mes lèvres quand je lui expliqua le pourquoi du ‘’ J’aime pas regarder droit dans les yeux ‘’. Je ne me sentais pas gêné, ni honteuse. J’avais dit ça avec le plus grand calme possible. Mais bon, j’évite encore et toujours son regard. Jusqu’au moment où il me dit :

-Tu es une très belle jeune femme, en plus, pour ne rien gâcher. Je ne vois donc pas pourquoi je me priverais d’un tel plaisir pour mes yeux. Tu serais vraiment injuste en me confisquant une si séduisante image.

A croire que ce que je lui avais dit juste avant ne l’avait pas atteint. Enfin tant que je ne lui faisais pas peur avec mon passé révolu. Je sens qu’il veut jouer avec mon regard, du moins, je sens pertinemment bien ses yeux sur ma personne. Je préfère ne pas y faire attention. Je commence à être habituée qu’il pose ses doigts sur mon habit. Bon ben quoi, j’en peux rien si mon uniforme est trempé. Je ne vais tout de même pas me promener nue dans la prison. A notée que je suis un peu –beaucoup- pudique avec les hommes. Je sursaute à ses dires suivants :

-Tu savais, Yoruichi, qu'en mettant ce sexy corsage que tu ferais virer les hommes dans le coté obscure de la luxure?

Ah ce point là ? Ah mais suis-je bête. Rare sont les hommes qui résistent aux courbes d’une femme. Sans prévenir, je me mis en tailleur devant lui, le dos bien droit. Je pose mes mains sur les cuisses de Monsieur Daarkenwald. Avec un petit sourire timide et un air innocent –sans aucune provocation- je lui dis :

-Et bien, si ma personne est si plaisante à regarder, ne vous en privez pas. Pour ce qui est de mon corsage. Non, je ne savais pas qu’il faisait autant d’effet. Est-ce mal pour une détenue de porter ça ?

Si c’était le cas, je me sentirais bien gêner. Mon but n'est pas de provoquer la gente masculine. Enfin bon. Cette fois-ci, miraculeusement, j’ose plongée mon regard dans le sien. Je n’avais pas remarquée ses yeux … Un bleu et un gris. Ca avait son charme. Enfin sur le coup sa me faisait penser à un husky. Mais qu’est ce que tu peux être conne Yoruichi de penser à ça.

-Vous avez choisi votre livre pour finir ?

J'appelle cela de la provocation ni plus ni moins … Je me demande si elle ne le ferait pas exprès après tout. Les filles d'aujourd'hui savent très bien jouer de leurs charmes, mais surtout pas touche! J'aime, malgré tout sa petite frimousse, qu'elle veut innocente, cette attitude me change pas mal de ce qu'il y a autour de moi, ce n'est pas pour me déplaire. Seuls trois, voir quatre, personnes sont dans mon petit carnet d'invitation, pour des rencontres, des discutions, même plus pour certains. Est-ce que Yoruichi ferait partie de ces quelques rares personnes? Je ne pourrais pas le certifier, plus tard peut être.
Je la regarde se mettre en tailleur, elle me parait si enfantine, ado dans les meilleurs moments. Cette idée s'égare dans mon cerveau quand ses mains se glissent sur mes cuisses, Yoruichi est train de jouer un jeu dangereux, si elle continue elle n'en sortira pas indemne, foi de Daarkenwald. Il me faut me concentrer seulement sur ces paroles, après je vais gérer. Mais pourquoi elle me donne sa bénédiction? Qu'elle arrête de m'appeler de la sorte, c'est du suicide. Tant pis pour elle … tu l'auras voulu. Enfin elle me regarde droit dans les yeux, du coup sa question reste ne suspend.
Mes yeux quittent son visage et je longe son corps, comme pour répondre à sa question. Bien sur que son corsage est trop voyant. Enfin s'il l'on appeler cela "voyant" quand on regarde le bout de tissus. Je me demande si vraiment je dois lui répondre, va-t-elle avoir peur après? Je pense que c'est une jeune femme pleine de ressources.

-Je crois qu'il te faut te mettre en garde, tu es plutôt sexy là dedans. Mais même sans ou avec un gros pull cette prison recèle bien des dangers, de tous cotés. Mais ça je pense que tu le savais déjà.

Je pose mes mains sur les siennes, toujours sur mes cuisses. Puis je remonte sur ses bras nus, elle a vraiment une peau très douce, mes doigts suivent le contour de ses épaules, pour finir à la base de son cou fin. J'aimerais lire dans ses pensées, connaître ses sentiments. Va-t-elle se mettre en colère, fuir, hurler, mordre? Ou tous cela à la fois, pour le moment, je reste détaché, je ne sais même plus ce que j'étais venu chercher dans cette bibliothèque … Ah oui un livre, bien sûr.

-Oui je l'avais déjà choisi mais je ne sais pas s'ils l'ont, c'est de l'auteur Maupin. J'aime cet auteur et le dernier livre on m'en a dit du bien. Et toi, que vas-tu choisir … Boucle d'or chez les trois ours pervers?

Je souris, c'était facile je le sais mais que puis-je. Je n'ai pas envi d'être ironique, juste un peu scabreux. Pour moi ce n'est pas la même chose, j'aime faire cette différence. Mes mains continuent leur exploration, je touche le haut de son corsage noir, et descend jusqu'à la naissance de sa haute et jeune poitrine.

-As-tu peur de moi? Est-ce que tu veux fuir? Tu ne connais rien de moi … Je pourrais bien faire plus? Toute compte fait peut être pas.

Mes mains se retirent soudainement.

-Je crois qu'il te faut te mettre en garde, tu es plutôt sexy là dedans. Mais même sans ou avec un gros pull cette prison recèle bien des dangers, de tous cotés. Mais ça je pense que tu le savais déjà.

Non je ne le savais pas forcément. J’ai pour habitude de ne pas faire attention à ce qu’il m’entoure. Je sens ses mains se poser sur les miennes. Trop tard, il commence sa petite exploitation sur ma personne. Je reste calme. En temps normal, il aurait déjà eu la marque de ma main sur son visage. S’il veut jouer au jeu du ‘’ restera tu calmes?’’ Aucuns soucis… Jusqu’à une certaine limite. Il se réveille enfin et répond à ma question.

-Oui je l'avais déjà choisi mais je ne sais pas s'ils l'ont, c'est de l'auteur Maupin. J'aime cet auteur et le dernier livre on m'en a dit du bien. Et toi, que vas-tu choisir … Boucle d'or chez les trois ours pervers?

Il sourit, j’en fais de même. Je sens sa main se poser un peu au dessus de mes bijoux de famille. Je ne réagis pas tout de suite. Réfléchissant à un livre …

-Boucle d’or chez les trois ours pervers ? Jamais entendu parler. Je pencherai plus pour le livre ‘’ Constance ‘’ de Particia Clapp … Enfin si je le trouve.

Bon s’il m’avait écouté ou pas. Je n’en sais rien. Ses dires suivant mon parût un peu précipité. Qu’attendait-il dans le fond ?

-As-tu peur de moi? Est-ce que tu veux fuir? Tu ne connais rien de moi … Je pourrais bien faire plus? Tout compte fait peut être pas.

Peur de lui ? Mais pourquoi devrais-je avoir peur ! Si je devrais avoir peur de tout le monde, c’est que ça ne tourne plus rond dans ma tête. Il peut être un peu bizarre par moment ce Monsieur Daarkenwald. Que répondre à ça ? Bon ben Yoruichi, tu vas improviser hein !

-Non je n’ai pas peur de vous, ensuite, pourquoi fuir alors que vous pouvez me retrouver facilement. En effet, je ne connais rien de vous … Mais vous, que savez-vous de moi ?

Je marque une pause. Il me regarde toujours dans les yeux. Arf je n’aime pas ça. Enfin, assume Yoyo. J’enchaine :

-Vous pourriez faire plus je sais. Mais est-ce là vos intentions ? Je ne pense pas, si c’est ça que vous vouliez, vous l’auriez déjà fait.

Il retire soudainement ses mains de ma personne. Aurais-je touchée un point sensible ? Ce gardien n’avait pas une tête à sauter sur tout ce qu’il bouge. Mais comme dit le proverbe ‘’ L’habit ne fait pas le moine’’. Je préfère rester tout de même sur mes gardes. Même si j’ai l’air très ouverte avec lui. Mon petit ‘Bip’ de mise en garde est toujours actif. Jusqu’ici, Daarkenwald était resté loin de la limite à ne pas dépasser. Je lui souris en me redressant légèrement, histoire de ne pas le bousculer.

-Ah oui, à propos du livre ‘’Constance’’ si vous aimez tout ce qu’il se rapporte aux premiers temps de la Nouvelle-Angleterre. Je vous le conseil. Je l’ai trouvé très intéressant. Enfin faudrait déjà que je le retrouve pour pouvoir le relire …

Je suis toujours près de lui. Je ne comptais pas partir. Ce gardien m’était trop intéressant pour mettre fin à notre conversation maintenant.

Je la vois qui se redresse un peu, mais ne veut pas me toucher, c'est très prévenant de sa part, sauf ce n'est pas ce que je demande. Est-ce que je compte la laisser partir … Non certes pas, j'ai une conversation très intéressante après tout. Mais ce n'est pas tout il faut bien l'avouer, cette jeune Yoruichi a quelque chose chez elle qui m'attire. Délaissant la jeune femme, je le regarde dans les yeux, je souris, une chose qu'elle ne sait pas sur moi, je dois la mettre au parfum tout de même.

-Je suis certain que tu méfies de moi, même si tu n'as pas peur, c'est une chose concevable. Mais de là à dire que je ne te ferais rien, laisse-moi te répondre que tu te trompe. J'aime prendre mon temps et en effet dans ce cas je ne saute sur personne. Cependant je peux le faire à n'importe quel moment.

Mon sourire s'élargit encore plus, bien des fois j'ai fait des choses assez imprévisibles. D'ailleurs il m'arrive de m'étonner moi-même, c'est une surprise de chaque instant qui met du piment dans votre vie. Je laisse l'instinct prendre le dessus sur la raison et ça donne des situations ou occasions très particulières. Il y a même des fantasmes jamais assouvis qui le sont à présent. Maintenant que je lui ai avoué un peu plus sur mon comportement, son avis va-t-il changer? Assurément, à ne pas en douter, on ne le saurait moins.

-Ah oui, à propos du livre ‘’Constance’’ si vous aimez tout ce qu’il se rapporte aux premiers temps de la Nouvelle-Angleterre. Je vous le conseil. Je l’ai trouvé très intéressant. Enfin faudrait déjà que je le retrouve pour pouvoir le relire …

Le sujet de conversation revint sur les livres, après tout nous étions là pour ça. J'en avais presque oublié l'endroit ou je me trouvais. Bon retour à la réalité, je ne connais pas ce livre, peut être je me laisserais tenter si le contenu est bon.

-J'aime bien cette contrée, j'aime tout les pays ou se déroule une bonne histoire. Tu devrais demander à la bibliothécaire si elle l'a dans ses registres, tu ne perdras pas de temps à chercher comme ça.

Je soupire, un soupire qui ne me convient pas. Je ne vais pas discuter avec elle indéfiniment de livres, le sujet est vaste dans cet endroit. Non j'ai envi plutôt de … De faire une chose imprévisible. Je suis joueur que voulez-vous, et là j'ai envi de m'amuser un peu. C'est vilain de ma part mais je n'ai jamais dit que j'étais gentil. La pièce n'as pas beaucoup d'occupant à cette heure de la journée et d'ailleurs peu de monde vient ici en même temps.

-Bon, revenons à nos moutons. Comment puis-je être surprenant ? ...

Brusquement je l'attrape à bras le corps, j'encercle sa taille et l'apporte contre mon torse. Je pose Yoruichi sur mes cuisses, les jambes toujours en tailleur. Ma position préférée, celle qui me donne le plaisir du contact, mais sans rien faire de plus, un jeu d'enfants. Je ne vais pas pour autant la faire sauter sur mes genoux. Quoique l'idée soit assez amusante, elle est jeune mais je pense qu'elle ne voudrait pas retourner en enfance. J'approche ma bouche de son oreille la plus proche et lui murmure quelques mots.

-Dès que tu l'auras fini, préviens-moi pour que je puisse le lire. Mais tu as peut être du temps à perdre tout de suite … Dis moi maintenant est-ce que tu ressens de la peur ou de la colère …? Suis-je détestable à présent à tes yeux Yoruichi?

Mes mains viennent caresser son dos nu, sa peau douce et blanche. Le contact me fait frémir, l'a-t-elle senti? Je ne fais rien de plus, je ne voudrais pas trop exagérer, seulement attendre sa réaction. Elle sera comme je le prévois, j'en suis impatient.

-Bon, revenons à nos moutons. Comment puis-je être surprenant ? ...

Sans vraiment m’en rendre compte, je me retrouve … Assise sur lui. Quelle galanterie tout de même ! Le gardien m’a surpris en effet, j’ai laissé échapper un petit couinement interrogatif quand il m’avait saisi par la taille. Moi qui ai horreur d’être toucher. Thorkel me prends à présent pour sa poupée ?!

-Dès que tu l'auras fini, préviens-moi pour que je puisse le lire. Mais tu as peut être du temps à perdre tout de suite … Dis moi maintenant est-ce que tu ressens de la peur ou de la colère …? Suis-je détestable à présent à tes yeux Yoruichi?

Je ne réagis pas à ses gestes sur ma peau. Je sais comment fonctionne les hommes, il n’en faut pas beaucoup pour que leur envie s’anime. Je dirige mon regard vers celui-ci. Tout en souriant.

-Ma fois, je ne ressens ni l’un, ni l’autre. Vous ne serez point détestable de ma personne en me forçant à ressentir votre contacte … Vous êtes toutefois fort intéressant, différent même des autres hommes.

Oui Thorkel est différent dans sa manière d’aborder. Cependant, dans le fond lui et moi savons qu’il ne reste qu’un homme. Essayait-il de me faire craquer ? L’idée lui a peut-être traversé l’esprit, que pouvait-il faire encore pour m’étonner de toute façon. Je repense un instant sur ce qu’il m’avait dit il n’y a que quelques minutes. Tout en prenant ses mains qui se baladaient encore dans mon dos, les posant plutôt sur mes cuisses.

-Vous dites que vous oseriez sauter sur une jeune fille sans défense, même en ces lieux qu’est la bibliothèque ?

Jeune fille sans défense, ce n’était pas moi. Même s’il est gardien par titre, jouer de mes charmes pour en faire surgir l’homme ne serait que trop facile. A force de préférer la difficulté à la facilité, voilà où je me retrouve.

Le comportement du Gardien me certifie toute fois d’une chose. C’est qu’il avait de l’expérience en la matière. Abuser de quelques prisonniers. Etait-ce comme ça qu’il avait forgé ces capacités de ‘’pouvoir’’ ? J’ai l’impression de me retrouver en face d’Hina … Deux bêtes affamés, mais qui pourtant ne faisant que de s’effleurer et se provoquer. On joue sans vraiment aller jusqu’au bout.

-Et puis, j’avoue, je me méfie de vous comme de la plupart des gens ici.

Passant mon bras autour de son coup, tout en le regardant dans les yeux non sans provocation.

-Mais, dois-je vraiment me méfier de vous ?

La question mérite d’être méditer. Se méfiait-il de moi ? A croire que non. Ce qui emplit encore plus mon envie de dominer.


Puisque vous m’avez portée en princesse sur votre être … Faites donc de moi vôtre reine, pro chevalier.

[Je suis vraiment désolé pour le retard, pardon]

Je sens bien Yoruichi se posant pleins de questions sur mon sujet. Avait-elle raison sur ma personne et mon caractère ? C’était sûr, sur certains points, mais je n’étais pas ici pour savoir ce que l’on pensait de moi, juste passer un agréable moment. Je n’ai pas l’esprit à ressortir mes vis, ma colère, ou ma frustration, non j’ai plutôt l’esprit badin et surtout taquin.

-Mais, dois-je vraiment me méfier de vous ?

Doit-elle se méfier, Doit-elle fuir, si c’est dans son caractère ? … Bien sûr, c’est même le conseil avisé du jour, qu’il ne serait pas méfiant dans ce genre d’endroit. Moi-même, c’est une des premières choses que j’ai appris de faire.

-Vous êtes sage, Mademoiselle Yoruichi, sage d’être sceptique envers moi aussi. Seulement aujourd’hui, vous pouvez baisser la garde, je n’ai pas l’intention de vous faire quoi que se soit. Si j’ai envi de m’amuser, c’est de façon tout à fait anodine.

Malgré cette question cela ne l’empêche pas de passer un bras autour de mon cou. Dirais-je de cette situation … Soit nous tombons dans une intimité flagrante, soit elle peut à présent m’appeler Oni-chan. Cette pensée me fait sourire, car qui peut se faire appeler ainsi, tout en ayant des gestes osés, avec une ado faite d’un caractère bien trempé ? J’ai l’impression de faire de l’inceste tout à coup. Nan je plaisante …

Ce qui me donne plus de désir de continuer, mes songes ont encore dominé le reste de ma personne. Je dois refouler ce sentiment avant qu’il ne passe outre. Mais depuis quand je me comporte de cette manière ? Seulement le fait que je n’avais pas l’instinct de lui sauter dessus dès notre rencontre.

Mes mains tentent une nouvelle exploration, du bas de ses cuisses je remonte lentement vers le haut, mais dans leurs intérieurs. Très osé comme toucher mais comme je l’ai dit avant, je m’amuse, à ces dépends certes. Cependant, je veux savoir jusque où je peux aller et jusqu’à quel point Yoruichi me laisserait faire.
Je répare plus haut, tout en la fixant. Je lui souris même, outrancier dans mon audace. Je ne vais pas le faire, mes doigts glissent rapidement sur ses hanches que je sers un peu. J’avance légèrement mon torse pour me rapprocher d’elle et lui murmure doucement.

-Peur ? Ou ton tempérament de feu montra sur ces grands chevaux ? Vas-tu t’emporter contre moi, Yoruichi ? Généralement, dans cette situation, on fuit, hurle ou tape, seulement par peur. Les autres, restent, mais le font mais de manières différentes, avec flegme et self-control, d’apparence à toutes épreuves, cependant tôt ou tard ils y viennent. Quelle est ta voie ?

Ce qui m’intéresse c’est de savoir le comportement de la personne face à son gardien, ou un danger imminent. Yoruichi est vraiment un cas surprenant, toutefois attachant et charmant, ça on ne le voit pas dans un dossier.

[Oh Thorkinouuuu, pas de soucis, ne t'en fais pas ^^ Et puis, pas besoin de t'excuser !! <3 Caliiin]

Ce cher gardien a envie de s’amuser de façon anodine hein ? Okay c’est noté. Pareil pour le fait qu’il ne compte pas me faire quoique ce soit. Ce qui signifie qu’on peut jouer sans forcément aller trop loin. Du moins, c’est comme cela que je vois la chose. S’amuser sans gêne, c’est presque ça à près tout.

Hm, bien, Thorkel voulait jouer. Pas de soucis, il a trouvé son compagnon de jeu. D’un geste qui semble réfléchis, je sens ses mains jouer sur mes cuisses. Non pas que c’est désagréable, je trouve cela plutôt marrant. Se rapprochant sans prévenir dans l’intérieure de ma jambe, son contacte remonte vite fait sur mes hanches. Tout en le voyant sourire, il me dit :

-Peur ? Ou ton tempérament de feu montra sur ces grands chevaux ? Vas-tu t’emporter contre moi, Yoruichi ? Généralement, dans cette situation, on fuit, hurle ou tape, seulement par peur. Les autres, restent, mais le font mais de manières différentes, avec flegme et self-control, d’apparence à toutes épreuves, cependant tôt ou tard ils y viennent. Quelle est ta voie ?

Pour ses différents gestes envers moi ? A moins qu’il ne parle de son attitude. Enfin bref, la n’est pas la question. Ce dont je suis sûre, c’est que je n’ai pas peur et que je n’ai pas envie de m’emporter. A la base, j’aurais déjà repoussé ce gardien depuis longtemps, donc je peux en conclure que d’être avec lui – et ses milles et une exploration- ne me gênait pas. Et puis, n’oublions pas que nous jouons à un jeu dit anodin … Me tromperais-je ? Dans un sourire mi-charmeur mi-timide, je lui souffle à l’oreille :

-Allez savoir … Dans tout les cas, je ne fuirai pas. Et puis, si j’avais vraiment peur, croyez-vous que je serais resté à vos côtés ? Je ne pense pas. Vous pouvez peut-être attirer le comportement négatif des autres femmes, monsieur Daarkenwald. Mais vous savez aussi bien que moi, que la charmante demoiselle que je suis, je ne ferai pas la même erreur que les autres.

Comme quoi, je remarque que son torse est de plus en plus proche de moi. Et que ses mains sont toujours agrippées à mes hanches. Le jeu est-il dangereux ? Je n’en sais pas plus pour l’instant. Le comportement, les gestes de cet homme ont frôlés en effet le côté hasardeux du divertissement. De mon côté, j’ai aussi le choix de rendre la chose plus ‘’piquante’’. Le gardien veut voir jusqu’où je suis capable d’aller. Mais de mon côté, j’avais bien envie de le tester moi aussi. Œil pour œil, dent pour dent, ne dit-on pas ?

Je reprends possession de l’un de ses mains tout en la replaçant tranquillement sur ma cuisse. Provocante, moi ? Jamais !

-Et vous, quelle sera votre voie ?

Pour l’instant, je ne ressens aucune envie de dominer l’autre. Ce qui est tout a fait avantageux pour ma part. Par instinct, c’est moi doit me trouver au dessus, et non l’inverse. Mais jouer à ce genre de jeu avec un gardien, devrait me faire peur. Ou encore attiser ma méfiance la plus total qu’elle puisse être. Pourtant non. Mais comme nous le savons tous, la méfiance doit être appliquée. Je croise mes jambes, tout en callant légèrement sa main entre. Avec un léger sourire malicieux, je lui demande d’un ton particulièrement plaisant.

-Et bien, qu’ en sera la suite ?

Quelle sera ma voie, ma foi je n’en sais fichtre rien. Pour le moment je m’amuse avec Yoruichi, sans plus. Je n’ai pas réfléchi à cette question d’ailleurs, je ne fais que suivre mon instinct. Comme celui-ci ne m’a jamais trompé, ni lâché, je ne suie que la voie qu’il me dicte, avec un pur hasard.
J’ai l’impression qu’elle me fuit, même si elle ne veut pas l’avouer. J’en ai pour preuve cette façon qu’elle a de s’éloigner et de mettre sa main entre ses jambes, qu’elle vient de croiser. Elle n’en a peut être pas conscience, pourtant je ne lui en ferais pas la remarque.

-Et bien, qu’en sera la suite ?

Une suite ? Quelle suite ? Mais surtout quel genre de suite ? Je lui souris avec une lueur d’espièglerie dans les yeux. Je ne pensais pas qu’il y aurait une suite. Dans ce genre de relation rien ne va bien loin. Seulement Yoruichi à quelque chose d’attachant, de ce fait, je n’ai pas encore envi de quitter sa compagnie.
Malicieusement, je prends la main qu’elle avait placée entre les jambes. Je ne la déplace pas pour autant, non, je la laisse là ou elle est. C’est un peu provocateur, je ne dirais pas que je n’aime pas ça, j’ai même pris gout à cela depuis ma venue dans cette prison. Ce lieu est d’ailleurs fait pour la provocation, pas étonnant avec un nom aussi révélateur. Je me concentre à nouveau sur la belle Yoruichi. Je vais essayer de ne pas tenter le diable, se serait dommage de la mettre en colère maintenant. Pourquoi ne pas lui donner le choix et m’en remettre à elle … Pour cette fois.

-Que me conseille-tu pour la suite ? … Aurais-tu une idée originale à me soumettre ?

Je ne sais pas si elle oserait me donner ce que je réclame, sait-on jamais.
Mon autre main est toujours sur sa cuisse. Pourquoi l’a-t-elle mise là ? C’est une question qui n’a toujours pas de réponse ? Peut être encore cette provocation, c’est la seule explication qui me vient.
Je la fais glisser et faisant de petits dessins imaginaires de mes doigts, je remonte lentement vers le haut. Tout en la regardant dans les yeux, j’attends une réponse. Si elle ne vient pas, je serais d ans l’obligation de faire appel à mon imagination. Cela pourrait bien être un nouveau problème pour nous deux. Il ne faut surtout pas qu’elle déborde dans le coté pervers. Pourrais-je rester maitre de mon esprit ?

[HJ : maître de ton esprit ? Hmm … Va savoir * Rire sadique *]

Une idée originale a lui proposé ? Si la petite alarme que j’ai dans la tête ne clignotait pas aussi sauvagement, j’aurais pu croire que cette question avait été d’un humour royale. Pourtant, la réalité me dit le contraire : ‘’Bip Bip, DANGER !‘’. Hm ? Danger avec monsieur Thorkel ? Peut-être bien, mais c’est tellement amusant, voir excitant que seul les ignorants éviteraient la chose. Et comme je ne suis point l’une de ces personnes … Essayons de tenter la tentation.

-Je n’ai point d’idée gratifiante à vous soumettre, par contre. Je propose de laisser au hasard le soin de faire ce qu’il doit être fait. C’est bien plus glorifiant, Hm ?

J’avoue, je suis un peu contradictoire dans mes dires pour la simple et bonne raison que je ne crois pas au hasard. Mais j’avais envie de voir comment allait réagir ce pro chevalier des temps modernes. Quand je dis que c’est plus glorifiant, d’une part, je n’ai pas à imposer quoi que ce soit et de l’autre, il devrait un peu réagir de par ses aptitudes.

Yeux dans les yeux, sourire aux lèvres. Le tableau doit être drôle à regarder, bien que j’aie plus l’impression que les gens quittent la pièce. Je détache mon regard du sien pour venir vérifié mon impression. M’ouais, la bibliothèque se vide petit à petit. J’aimerai bien me redresser, mais bon, puisque qu’il me tient j’vais avoir du mal à bouger. Je pourrais me plaindre comme un jeune chaton qu’on sert de trop dans ses bras, mais non. Autant s’y prendre autrement.

J’essaye tant bien que de mal de me lever, mais cela ne semblait pas être dans les intentions de Thorkel. Alors je fais quoi ? Ben j’enfonce doucement mes ongles dans sa peau sans pour autant l’écorché. Le visage souriant, je parviens à me hisser hors de son étreinte. D’un pas lent, je me dirige vers l’entrée du rayon. Et là surprise, il n’y avait personne et midi sonne. Je me retourne vers le gardien, tout en lui disant calmement.

-Le hasard fait peut-être bien les choses, ne pensez-vous pas ?

Tout en me détournant de lui une seconde fois, je m’avance paisiblement vers l’une des tables, sur laquelle je m’assois tout en prenant appuis sur mes mains. Ce n’était qu’une question de secondes avant qu’il arrive. Provocation ? Peut-être, qui sait.

-Je n’ai point d’idée gratifiante à vous soumettre, par contre. Je propose de laisser au hasard le soin de faire ce qu’il doit être fait. C’est bien plus glorifiant, Hm ?

Je pensais bien qu’elle n’aurait rien pour moi, et puis elle est si jeune que je me demande si elle a connu la vie. Je soupire, il va falloir que je place l’imagination et le hasard au premier plan. C’est pas vraiment un problème. Pourquoi regarde-telle vers les tables de la bibliothèque. Qu’est-ce qu’il peut bien l’intriguer ? Peut importe, elle est toujours là sur moi et je n’ai pas l’intention de la laisser filer. Peut être est-ce justement ce qu’elle ? Lui ai-je fait peur à ce point avec mes questions ? Je la croyais plus forte que cela. Elle essaie de s’échapper de mes bras, mais je ressers mon étreinte. Si elle part maintenant cela va me laisser un gout amer, comme si je restais sur ma faim. Yoruichi ne peut me laisser ainsi, se ne serait pas juste pour moi. J’ai l’impression d’être un égoïste.
Soudain je sens ses ongles s’enfoncer dans ma chair, ça me fait mal, mais la douleur est supportable. Yoruichi veut vraiment que je la libère. Alors à regret je dessers mon étreinte pour la laisser partir. Je cale mon dos contre les étagères, les jambes pliées que j’entoure de mes bras. Je la regarde quitter notre allée. Elle regarde vers moi, veut-elle me dire au revoir, par politesse ?

-Le hasard fait peut-être bien les choses, ne pensez-vous pas ?

Je ne comprends pas ou elle veut en venir. Se n’est pas un salut, elle ne le dit même pas. Elle repart, j’en suis un peu déçu, nous avions pourtant passé un bon moment. Je soupire une nouvelle fois, de déception. Je jette un dernier regard pour la voir disparaitre. La surprise est grande quand je la vois rester, et s’assoir sur une des tables. J’ai l’air idiot tout à coup. Le pire est de la contempler ainsi, presque un encouragement. C’est-elle seulement ce qu’elle est en train de faire. Je pourrais dépasser le stade amical et devenir un être dépravé. Elle me titille un peu trop je trouve, grand bien lui fasse.
Je me relève pour aller la rejoindre. J’arrive à sa hauteur, si je peux me permettre. Je la toise, mon regard se fait plus lubrique. Mes mains se posent encore sur ces cuisses, elles les aiment celles-là.

-Je crois que tu as raison, nous nageons en plein hasard depuis un moment. Mais ne crois-tu pas que tu vas regretter ce hasard si tu me laisse faire ?

Je me penche vers Yoruichi, vers son cou délicat. Cependant c’est son oreille que je vise. Je mordille son lobe avec mes dents, sans trop appuyer tout de même. Mais je veux lui rendre la monnaie de sa pièces, je ressens encore les effets de ses ongles. Puis je les lâche pour lui murmurer à celles-ci, d’une voix suave.

- Est-ce bien raisonnable de me laisser le champ libre des actions ? Cette pièce est vide à présent, n’as-tu pas réellement une idée derrière la tête ? Tu es très provocante pour une personne qui ne se mêle à personne, encore moins à un gardien.

Jouer est une chose, des limites ne sont pas à franchir. Cela me fait plaisir de voir que l’on peut s’amuser, tout en ayant parfaitement conscience que cela peut dégénérer d’un instant à l’autre.

Le temps passe tellement lentement, serait-ce un avantage pour moi ? Hm, allez savoir. Tout en regardant Thorkel se rapprocher vers moi, je sens ses mains sur ma personne. Décidément, il ne perd pas de temps le gardien. Si je le laisse faire ? Qui sait, je n’ai pas vraiment réponse à la question.

-Allez sav…

Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase qu’il vient me mordiller l’oreille. Que le diable me pardonne d’être aussi femme. J’écoute attentivement ce qu’il me dit par la suite :

-Est-ce bien raisonnable de me laisser le champ libre des actions ? Cette pièce est vide à présent, n’as-tu pas réellement une idée derrière la tête ? Tu es très provocante pour une personne qui ne se mêle à personne, encore moins à un gardien.

Moi, une idée derrière la tête ? Peut-être que oui, peut-être que non. Qui savait réellement. Et pour ce qui est de raisonnable ou non, était-ce important de le savoir ? Tout en me reculant encore un peu plus sur la table, m’éloignant du visage du gardien, je lui dis tout en souriant en baissant légèrement la tête sur le côté.

-Cela reste la preuve que je n’ai pas peur de vous. Les idées viennent avec le temps Monsieur Thorkel, les miennes sont encore absentes. Et puis, gardien ou non, vous êtes un homme avant tout. Je me trompe ?

Je baisse les yeux vers son bras, je ne pensais pas avoir été si fort pour lui laisser encore quelques marques rouges. D’un geste instinctif, je viens appuyé dessus juste pour voir si le gardien s’en plaint. Pas de gémissement ? Ca va alors, je ne lui ai pas fait mal. J’ai beau me tenir parfaitement droite, Thorkel me dépasse toujours autant.

Mon comportement peut être changeant par moment. Mais qu’en puis-je ? Cela n’en reste pas moins encore gentil, ce n’est pas comme si je lui avais déjà sauté au cou. Je viens poser gentiment ma main au niveau de son torse. Et d’un air innocent, je lui demande :

-Hm, une idée derrière la tête ?

La provocation ne tue pas, si ? Enfin on joue sans savoir quel en sera le fin mot de l’histoire. D’un certain sens, j’m’en fichais un peu, qu’il fasse ce que bon lui semble. Si je ne lui plante pas une fois pour toute, mes ongles sans la peau, c’est plutôt bon signe. Ma main glisse jusqu’au niveau de sa ceinture, tout en regardant les clefs attachées à celle-ci. Tous les gardiens en possèdent des semblables. D’un geste lent, je les fais balancer de façon à ce qu’elles s’entrechoquent pour émettre un son aigue par forcément agréable aux oreilles. Mais bon, j’aime bien chipoter avec n’importe quoi, une mauvaise manie parfois.

Elle savait parfaitement si prendre avec les mots. Ceux qui sont légers, et ceux qui font mouches sans trop se mouiller. Une experte du langage, qui sait aussi faire parler son corps, tout en ne dévoilant pas vraiment le contenu. Sacrée petite bonne femme, Yoruichi parait si innocente, en un sens, qu’elle pourrait me faire passer pour un pépère pervers sans le moindre mal. Seulement, moi, je ne désire que taquiner, et elle peut m’envoyer vers le coté obscure de mon âme damnée.

Mes yeux se baisent sur mon avant bras quand je sens une pression d’ongles de femme. Yoruichi est en train de me les enfoncer dans la peau sans ménagement. Je me retiens de le retire expressément de son emprise. Bien entendu, il y a la douleur, cependant celle qui me dicte mes pensées et ma personnalité n’est autre que ma fierté.

Donc pas un seul instant je ne tressaute, gardant mon flegme intact. Je la fixe, son visage est resté impassible, comme si c’était naturel d’avoir un tel comportement sur un gardien. C’est –elle ce qu’elle risque en faisant ça ? Aimerait-elle la torture et ainsi faire du mal elle-même pour rien ?
Quand sa main vint se placer sur moi, je suis des plus surpris. Après s’être montrée comme agressive, la voilà redevenue une gentille jeune fille. Pas la peine de sauter au plafond, je sais qu’elle fait ça pour se marrer, elle aussi est joueuse.

« -Hm, une idée derrière la tête ? »

D’un coup, ses doigts me quittent et descend. Que fait-elle ? Pourquoi cette soudaine provocation ?
Dépité, je regarde sa fine main s’amuser avec mon jeu de clefs. Je suis certain qu’elle a une pseudo naïveté. Pourquoi ferait-elle de cette manière avec moi ?
Pour le moment, elle pense que je suis gentil, pas de confiance tout de même, ça je le suppose. Je crois que le temps est venu de passer la deuxième vitesse et de savoir si elle sera toujours dans cette disposition indolente.

Mes mains viennent écarter ces cuisses, pour me faufiler jusqu’au bort de la table. J’en profite pour agripper ses fesses et la ramener vers moi. Ainsi, nous nous touchons de façon aussi osée que suggestive. Cela va peut être mal à l’aise ou en colère, mais j’ai surtout hâte de voir sa tête. Coté rouge cramoisi, gêné, ou coté rouge de colère
Du fait, je remonte mes mains dans son dos, en son milieu. Puis je la ramener vers moi, contre mon torse.

-Alors, pour te montrer un peu de mes idées, celle-ci est une petite, mais vraiment, toute petite fantaisie de ma part. si tu le désire je peux te dévoiler le reste. J’en ai plein en réserve …

Mes mots sont venus tout seul, bien que se ne soit pas si compliqué pour moi, j’y ai mis une certaine retenue. Pas facile de jouer tout en ayant une jeune beauté dans ses bras. Il faudrait que je ne pousse pas le bouchon un peu loin. Seulement, le jeu a soudainement un caractère plus tendancieux. Dans mon cas se n’est pas pour me déplaire, mais pour Yoruichi ?

-Plus l’amusement prendra ce genre de tournure, plus mes idées seront à la hauteur de mes penchants. Yoruichi, je ne pense pas que tu veuilles réellement connaitre le fond de ma pensée et surtout de mon imagination.

Le jeu de la provocation aurait-elle poussée Monsieur Thorkel un peu plus loin que prévu ? Hm allez savoir. Dans un élan de surprise discret, je le sens se faufiler entre mes cuisses. M’agrippant de toute part, je ne sais plus trop ou me mettre. Plus il se rapproche, plus je sens sa chaleur et sa respiration. Corps à corps, presque. Mes mains viennent instinctivement se poser sur ses épaules, bien qu’il me tienne assez fermement, je préfère garder un appui sûr.

-Alors, pour te montrer un peu de mes idées, celle-ci est une petite, mais vraiment, toute petite fantaisie de ma part. Si tu le désires je peux te dévoiler le reste. J’en ai plein en réserve …

Je ne dis rien, je le regarde et l’écoute. Donc, le fait de me saisir ainsi ne serait qu’une infime partie de ce qu’il était capable de faire. Me faire découvrir le reste ? Hm. Cela peut être intéressant. Laissons ça en suspend pour l’instant.

-Plus l’amusement prendra ce genre de tournure, plus mes idées seront à la hauteur de mes penchants. Yoruichi, je ne pense pas que tu veuilles réellement connaître le fond de ma pensée et surtout de mon imagination.

Thorkel est bien plus que ce qu’il ne parait. Loin d’être innocent, ces gestes, ces paroles. Tous à une signification. Il suffie juste de lire entre les lignes, de bien les interpréter. Jusqu’ici tout avait été significatif à un jeu de ‘’séduction ‘’ mêlé à celui de la provocation. Les effleurements, les murmures, qui resteraient insensible à ça ? Surtout venant de la part d’un jeune mâle aimant montrer qu’il est joueur. Me tromperais-je en pensant ça. Hm ? Je suis pensive, mon expression ne me trompe pas. Je suis une jeune femme joueuse, j’avoue. Thorkel m’apprendra peut-être ses jeux comme on apprend à un élève des mathématiques ... Promis, je m’y appliquerais comme une étudiante studieuse. Et puis, avec un élan de sûreté, qui pourrait me résister ? Je ne suis pourtant pas de ce genre de femmes là. Bien dommage par moment. Il faut m’apprivoiser avant de pouvoir aller plus loin dans ce jeu tentant au parfum de péché.

Ses mains toujours sur moi, mon ventre presque compressé contre son torse. Je lève enfin mes yeux vers les siens. Hm, petit sourire de satisfaction, rien de bien innocent malgré tout. Mes bras passent autour de son cou, le tirant vers moi tout en me laissant basculé avec douceur sur la table. Je viens lui murmurer tendrement à l'oreille:

-Ne vous gênez pas alors …

[J’espère que ce rp te plaira, je ne suis pas convaincu. Je reprends juste alors pardonne moi. prends aussi ton temps pour rp ^^]

*Est-elle en train de peser le pour et le contre ?*

Yoruichi est magnifique dans ses songes. Je peux enfin percevoir et admirer ses traits fins détendus. Elle me laisse voir son vrai visage s’exprimer dans ce moment de réflexion. Que va-t-elle décider ? Le jeu va-t-il prendre une autre tournure, plus soutenu qu’au départ. J’ai plus que l’impression que nos gestes ont pris le dessus sur nos pensées premières. Pourtant, d’après ce qu’elle paraissait au début je ne pensais pas que Yoruichi irait jusque là. Elle m’étonne de minutes en minutes, libérant, par la même, mes élans que je ne devais pas faire ressortir pour notre amusement. Justement, le jeu devient dangereux pour nous deux.
Pourquoi en arriver à de telle conclusion ?
Simplement parce que je connais mes limites, parce que je sais d’expérience que je pourrais vite dépasser l’extrême, sans en prendre conscience. Le risque est gros, la bataille surviendra si on laisse nos caractères en défense. Dois-je aller de l’avant au risque de tout gâcher ?

La solution vient d’elle-même, ou plutôt de ma balle prisonnière. Son regard est levé vers moi, mais c’est son sourire qui m’attire le plus. Il est aussi provocant que je puisse l’être, il n’a rien d’anodin. Elle ose ce geste, prend les rênes du jeu, ses bras m’enlacent, me pressent contre elle. Tout en serait resté là pour moi, une sécurité pour ne pas franchir les bornes. Seulement Yoruichi désire aller plus loin, sait-elle que ce la pourrait déraper ? Du fait, j’en aurais l’avantage … Peut être pas, les règles commencent à n plus être fixées. C’est avec cette impression que je me laisse emporter.
Nous basculons sur la table, mon corps se presse contre le sien si doux, si souple. Mon torse écrase sa voluptueuse poitrine. Cette position est un véritable délice pour celui qui sait parfaitement apprécier les bonnes choses, mais je ne dois pas perdre de vue que se n’est qu’un jeu de séduction. Ma joue, pour le coup, est collée à la sienne, c’est un chuchotement qui souffle à mon oreille.

« Ne vous gênez pas alors … »

Mon de dieu ! Les réjouissances ne sont plus ce qu’elles étaient … Ou bien veut-elle tester mes résistances … Je ne sais plus vraiment. Le mieux pour moi est de la tester aussi, voir si elle pourrait regretter ses dires.
Mes lèvres caressent son cou, appuyant sur sa veine battante. A cet instant même, mes mains glissent sur son jeune corps, redessinant ses courbes parfaites. Elles redescendent vers ses hanches, agrippant ensuite ses cuisses pour le monter sur ma taille. C’est beaucoup que je ne l’espérais, me laissant griser pour ce moment de pur bonheur en gracieuse compagnie. Ma tête quitte son cou pour venir déposer des baisers soutenus sur son poitrine à travers le tissu fin. Je m’occupe du premier sein que mes dents capturent précisément. J’y vais avec douceur, et aussi avec lenteur, je n’aimerais pas m’en prendre une si près du but que je me fixe à présent. J’ai hâte de voir la tête qu’elle peut faire, ma curiosité est trop éveillée. Je me redresse, la contemple, le sourire aux lèvres.

-Je me demande si le jeu en vaut la chandelle. Vas-tu m’arrêter maintenant ? Le divertissement ne fait que s’engager, prends conscience dès à présent de l’enjeu. Là, amusons nous pleinement …

Brusquement je repars à la conquête de cette deuxième montagne qui me tend les bras … Ou mes lèvres plutôt. Mon bassin se colle délicieusement à son postérieur. Mes mains s’agrippent plus fortement sur ses cuisses. Mais ne vous y trompez pas, je ne désire QUE lui faire comprendre que le danger et la perdition ne sont pas si loin de nous.

[Hs: Bien sûr qu'il me plait ton rp. En espérant que le mien sera à la hauteur ^^]

Je sais parfaitement où me conduira ce jeu dangereux. Il faut juste que je sois sûr de le vouloir. En même temps, je ne semble pas bloquer avec lui. Ses mains de toute part sur mon corps ne réveillent pas en moi un seul élan d’agressivité ou encore de haine. Non, c’est autre chose. Peut-être parce qu’il est … Rassurant dans sa manière d’être. Ses mots, ses gestes, tout me met en confiance. Drôle de situation. Je devrai peut-être arrêter de réfléchir une fois pour toute me laissant aller … La flamme qui enflamme sans brûler …

Que risquais-je de perdre ? Sûrement pas ma fierté, ni mon affreuse tendance à haïr les gens. Non loin de là, j’ai peut-être juste besoin de me laisser guider par une personne ayant une forte personnalité … Quelque chose que je ne regretterai jamais.

Il commence déjà une exploration un peu plus en profondeur. Je ne comprendrai jamais pourquoi les hommes sont si attiré par nos bijoux de famille. Ca ne reste que ce que c’est non ? Bref. Je sursaute légèrement, ses lèvres descendent lentement vers ma poitrine. Il ne lui faut pas énormément de temps pour s’en saisir amoureusement. Ses mains agrippent plus fortement et fermement mes cuisses. Je ne sais plus trop quoi faire. J’ai beau avoir une sûreté sans égal. Lorsque je change de terrain, j’ai un peu tendance à être effrayer par ce qui peu m’arriver … Enfin … Encore m’arriver.

Nous ne sommes que deux animaux avides de jouer à un jeu qui ne nous apportera que plaisir charnel. Et pour ma part, un doux enseignement entre les mains d’un professeur très attentif qui n’attend qu’un feu vert de ma part, un consentement fiable. Mes yeux sont rivés vers le plafond, le visage sombre. Je me redresse, forçant ainsi Thorkel à se retirer de ma personne. Mes gestes et mon comportement sont imprévisibles, c’est ça qui est drôle. Il ne me faut pas beaucoup de temps pour prendre possession de l’homme. Le plaquant doucement au sol, une lueur de satisfaction ne laissant plus place à l’hésitation. Un petit sourire plus que douteux. Je viens prendre place au dessus du gardien.

Œil pour œil, dent pour dent. Une envie indescriptible de domination s’empare de moi. Quoi de mieux pour faire plaisir à un homme ?

-Pourquoi vous arrêtez maintenant alors que le jeu à si bien démarrer …

A califourchon sur son bas ventre, mes mains viennent caresser doucement son torse, n’hésitant pas à passer sous son uniforme. Touché sa peau chaude, me fous des frissons. Sous son dessus, je peux sentir un corps musclé. Rien de tel pour me donner un appétit de loup. Mes yeux se plongent dans les siens …l’un bleu azur, l’autre gris clair. Intriguant, mais pas assez pour empêcher mes lèvres de se coller aux siennes. Douce et sucré. Mes côtes se serrent, mon cœur en prend un coup, battant de manière un peu plus irrégulier. La peur et l’excitation m’emparent … Attendre ? Mais pourquoi … Je laisse le soin à mes mains de déboutonner la chemise de Thorkel. Me laissant libre vue sur une parcelle de sa peau, que je m’empresse d’embrasser. Laissant glisser ma langue tel un serpent sur une chair lisse et chaude. Je remonte vers son cou, en le mordant délicatement.

Il parait que lorsqu’on veut, on peut … Alors je veux …

Je sens le souffle de Thorkel. Hésitait-il lui ? Mes lèvres rejoignent une nouvelle fois les siennes. Cherchant à pénétrer avec délicatesse le fort de sa bouche … Mon ventre se colle au sien, mes cuisses se serrent un peu plus sur son bassin. Ma main se fraye un chemin entre nos deux corps, descendant dangereusement de son torse pour venir stopper son chemin avant « l’objet de convoitise ». Non pas maintenant. Je mords sa lèvre inférieure, ma langue rejoint la sienne. Profitant de ce moment, pour retirer ma main. Etant quasiment couchée sur le gardien, je calle ma tête dans le creux de son cou. Ma main vient saisir une mèche des longs cheveux de Thorkel. La faisant s’enrouler autour de mon doigt. L’envie de plonger dans un néant noir s’oppresse dans ma poitrine.

Etre l’être d’un autre ...

Fort de mon coup, je ne fais plus aucun geste, ceux que je pourrais nommé douteux. Mes yeux arrivent sur son visage, le doute est en elle mais de quelle sorte. Cette fois, j’ai les mêmes incertitudes, c’est assez nouveau. Je me revoie la touché, l’embrasser, mais elle, A-t-elle fait un mouvement vers moi ? Non ! Mais de même qu’elle n’a pas reculé, ni ne m’a repoussé. Son regard est fixé sur le plafond, je me demande si je ne dois pas me sentir abaissé sur ce coup là.
Parti dans mes pensées, j’ai la surprise de la voir se relever. Cette fois Yoruichi me repousse bel et bien. Je n’aime pas ça, quelles sont ses intentions ? Me rejeter, m’attaquer ? Comment savoir avec elle, ce n’est pas le genre à se laisser manipuler … Alors ?

Ce n’est pas le moment d’être en colère, d’ailleurs de puis le début ce n’est qu’un jeu. Un amusement un peu vicelard, certes, nous étions sur la même longueur d’onde tout le temps. Soudain, je me retrouve dos au sol, tout n’est donc pas terminer. Je la regarde d’un air sceptique son sourire, à elle, me parait incertain. Je ne sais pas pourquoi une impression me dit que je peux devenir une victime potentielle, surtout quand elle s’installe sur moi. En la voyant de cette manière j’ai soudain une bouffée de chaleur qui envahi les reins. Elle ne devrait pas en faire autant, comme elle le disait bien avant, je ne suis qu’un homme.

"-Pourquoi vous arrêtez maintenant alors que le jeu à si bien démarrer …"

Houlà, je crois que le jeu est vraiment en train de déraper. Comme elle le dit si bien c’est un jeu, alors pourquoi j’ai le sentiment qu’il n’en sera plus rien dans les minutes à suivre. Ses mains osent un touché brulant, c’est somme si je venais de m’embraser d’un coup. Elles sont douces, sensuelles quand elles glissent sur mon torse. Yoruichi est en train de m’exciter, nos regards se captivent, l’instant ou l’on sait que le jeu est bien terminer en fait. Ma jeune prisonnière s’empare de mes lèvres, le baiser est plus que tendre, nos langues jouent ensembles, c’est bon. Mes doigts glissent sur la peau de son dos nu, maintenant je sais que nos corps sont à la même température. C’est pourquoi je suis en droit d’affirmer que plus rien n’est pareil, elle a réussi à me faire perdre le control de mes sens. Que dire de la suite, quand elle s’attaque à mes boutons de chemise, quand sa bouche embrase mon corps, me faisant réagir comme il se doit. Je frissonne, sa langue effleure de mon torse à mon cou, Yoruichi sait vraiment s’y faire. Pour son jeune âge, elle a tout de même une certaine disposition à m’enflammer. Je décide donc de me laisser aller, je grogne de plaisir. Mes mains viennent se caler sur son postérieur, que je presse un peu plus contre moi. le seul hic s’est qu’elle va savoir tout de suite dans quel état je suis, ça va certainement la faire fuir. Elle m’embrasse encore, je crois que j’ai beaucoup de chance aujourd’hui, je vais devoir remercier mon auteur préféré pour cet instant de bien être.

*Mon dieu Yoruichi, pas ça !*

Elle est maintenant couchée sur moi, je peux sentir toutes les courbes de son corps voluptueux. Un délice inimaginable, la tentation de la prendre devint pratiquement inévitable. Pour une fois, j’ai besoin d’un consentement, je ne peux le faire sinon. Je lui ai promis, une promesse sourde par jeu. Mais cette main qui commence à aller vers mon bas ventre ne fait rien pour arranger les choses. En même temps, elle vient me mordre ma lèvre avant que sa langue danse avec la mienne. Baiser sensuel de courte durée, malheureusement, mais que dire de sa main qui n’atteint pas son but. Je me sens, par la même, frustré, je ne sais que fait ou si je dois prendre les devants. Je vais opter pour la deuxième, tout en faisant attention à ne pas la brusquer. Couchée sur moi, caressant mes cheveux, elle a posé délicatement sa tête contre mon cou. Est-ce là, la fin d’un doux instant ?

J’ose mettre mes doigts dans l’échancrure de son dos nu, au niveau de son sein. Puis lentement je le caresse, allant toujours plus loin. Mon autre main monte t descend le long de son dos, et s’accroche à son épaule. D’un coup de rein, qui ne se veux pas brutal, je la fais basculer sur le coté avant de m’allonger moi-même sur elle. Nous inversons encore les rôles, mes coudes, sur le sol, maintiennent ses bras, pendant que mes mains caressent ses joues. Bon il est aussi que mes cheveux sur ce coup là me gênent, ils tombent en cascade de chaque cote de son visage. Peu importe je viens l’embrasser ardemment, faisant rougir ses lèvres. Un de mes bras l a quitte pour faire exactement ce qu’elle n’a pas fait, mais je n’ai aucun scrupule à aller jusqu’au bout.

-J’aimerais savoir quelles sont les règles de notre petit jeu. Parce que je crois que je risque de faire tomber les limites. Si tu veux abandonner dis le maintenant …

Je goute à nouveau à sa bouche, pas la peine de lui dire ce que je veux vraiment. Je crois qu’elle l’a compris, dès qu’elle est venue s’allonger sur moi. Peut être que je n’aurais pas du inverser les rôles, je devais me laisser faire, mais y’a pas moyen. A moins que tout change…
Je stoppe soudain tout mes attouchements, mon baiser, je quitte le corps de Yoruichi et vient me placer à son coté. Avec un sourire vicieux, je laisse tout de même mon bras couvrir sur sa poitrine, et en titille le dernier, pour le plaisir.