Pv Thorkel

Maintenant qu'Ian est sincère, seulement il ne sait pas douté un instant que je répondrais favorablement à sa déclaration. Son bégayement est tout aussi adorable, sa surprise l'est tout autant. Situation magique avec un beau jeune homme dans mes bras et que j'aime. Mes résistances ont fondues comme neige au soleil, je sais que, finalement, je l'aime. Bien que je ne m'en fusse pas rendu compte avant, parce que trop occupé à me servir plus simplement des détenus comme des jouets, j'ai pris conscience de mon erreur avec lui. Les autres méritaient mon mépris et mes sévices corporels, je voulais aussi le faire subir à Ian, sauf que je fus pris à mon propre piège. Je ne savais pas ce qu'il allait survenir quand je l'ai amené ici, excepté passer un bon moment en sa compagnie. Chose que nous faisons très bien en cette minute.

Comment pourrais-je le rejeter maintenant, pour quelle raison? S'il y a quelqu'un à repousser c'est bien moi. Pour le mal que je fais en toute connaissance de cause et que je fais très bien. La vérité pour laquelle je ne l'ai pas cru tout de suite c'est avant tout par peur …Peur de me tromper, qu'il essaie de me tromper et que je tombe dans le panneau. Peur que mes sentiments ne soient pas réciproques et que je m'enlise avec. Je ne voulais pas m'effondrer aussi bas par amour propre, fierté. Néanmoins, maintenant que je sais tout cela, je peux baisser ma garde, je ne désire que cela. Je veux m'abandonner à son amour, laisser enfin la voix de ma conscience de coté … Quelle me foute la paix!

- Me….merci…

Ian n'a pas vraiment besoin de me dire ça, c'est plutôt à moi de le faire. Il me donne tellement, tout ce que je désirais et j'espère faire de même pour lui, s'il le veut. Brusquement c'est à son tour de me serrer dans ses bras, l'étreinte est assez vigoureuse, mais dieu que c'est agréable de se sentir chéri. Si cela continue je vais devenir de la guimauve … Non pitié pas ça!

- Je ne suis pas un…men… menteur quand il s’agit de…. la vérité…

Je me détache un peu de lui, je l'ai froissé c'est certain mais il doit comprendre aussi que je dois être prudent. Combien de gardiens se sont fait avoir avec de telles tirades sentimentales. Et dire que je fais parti de ceux-là aujourd'hui que je n'aimerais certainement pas qu'il m'est menti. Se serait l'état de grâce pour moi, mais horrible pour lui, la mort dans l'âme je me retournerais contre lui.

*NON!!! Je ne veux pas penser à ça … Je ne veux pas … Pas lui …*

Pour me remettre de mes émotions je niche ma tête contre lui, contre son cou. Mes mains entament des tâtonnements sur la peau d'Ian. J'en tremble de désir, de trouble, ainsi que du désarroi … Pourquoi me met-il dans de tels bouleversements de sensations? Ce n'est pas lui mais moi, je ne sais plus ou j'en suis … Seul bouée de sauvetage, Une vérité … La sienne et la mienne.
Mes doigts s'agitent, plus frénétiques dans un grand désordre. Je ne veux plus que le posséder et par cela lui dire combien je l'aime. Je touche son corps, son torse je descends sans attendre vers son membre viril. Mon désir pour lui est plus violent et osé, ma main se ressert sur lui et je entame un lent, très lent va et vient. Je ne veux pas l'effrayer non plus. Tout en le caressant, je l'embrasse sur l'un de ses tétons, je le mordille puis le lèche, enfin je me contente de l'aspirer. En redressant ma tête je le dévissage intensément, le sonde.

-Je te crois Ian … Je peux croire que tu dis la vérité. Prouve le moi maintenant … Montre-moi comment tu peux aimer un mec comme moi !!!

Ian

Je sens sa tête sur mon coup. Soudainement, j’ai sentis un mauvais pressentiment. L’atmosphère était très intense…comme si son énergie avait doublé. Cela m’effraies. Il a presque la même énergie de celui qui m’a violé depuis des années…je me sens mal intérieurement, mais je me sens bien et très gêner imprégné de joie avec lui. J’ai juste peur que j’ai réveillé quelqu’un que je ne connais pas. Comme dirait Eizan’’ Tout être vivant à un visage caché en eux’’. Je le crois….sauf que le problème c’est que je ne veux pas le croire. Pourquoi? Parce que…je le déteste…

Tous ses gestes qu’il me fait sur ma peau me fait pulser de désir. Mais...il y a quelque chose de bizarre…ses gestes son un peu étrange. Bah...je m’en fou...personne…est parfait? J’essais de chercher un peu plus de chaleur de lui…ses doigts deviennent nerveuse et très mélodique. On dirait qu’il joue une pièce sur moi. Surtout que nos respirations se fait entendre tellement que nous sommes dans l’atmosphère du désir et de la sensation…Je le désire tellement que si je ne me contrôle pas...je le déchirerais en morceau…ce que je veux dire c’est que …tellement que tu aime quelqu’un...tu en devient fou. Fou…..vraiment fou et aveugle…tu ne vois que la personne….juste elle…dans tout les scène possible et inimaginable.

Ses mains et son corps sur le mien qui danse à son tour. Je ne puis retenir ma voix qui faisait des petits gémissements continuels et très soufflés. J’adore les sensations qu’il me fait surgir. Cela fait vraiment la première fois en tant que consentant…que j’éprouve tout ses sentiments et ses jouissances totales. Avec ses longs et violent coups, mes douleurs se faisait entendre. J’essais de retenir mes cris de douleur….je ne veux pas qu’il s’inquiète ou bien qu’il me rejette. Cela me fait mal, mais me fait du bien. C’est très confus. Ses deux sensations de mélange en un mini malaise avec de la joie. Je me sens…..juste….désire du bon côté? Est-ce que j’ai fait un bon choix de l’accepter? Je….arg!

Avec ce qu’il me fait sur mon torse, cela me calme et efface un peu ma douleur. Je me tortille un peu en mordant ma lèvre très forte. Je tremble de confusion. C’est ma première fois encore avec tout ce qui m’arrive. Tout ses choses…ahh…je pense que je fait m’embrouiller en lui…ma tête ne puis de retenir de se pencher en diagonale avec force et ma voix ne puis s’empêcher de crier de jouissance avec un ton très haussé.

-Je te crois Ian … Je peux croire que tu dis la vérité. Prouve le moi maintenant … Montre-moi comment tu peux aimer un mec comme moi !!!

Je m’embrouille encore plus et mon visage se dirige en sa direction. À mon grand étonnement, je vis se regard….se regard d’un homme animal assoiffé …un regard imprégné de possession…un regard qui me glace le sang à chaque fois. Cela me fait figer de peur. Mes yeux ne bougèrent plus et se remplir d’eau. Je crois que j’ai réveillé ce que Eizan appel’’ Un autre lui-même...un côté caché’’. Je me sens coupable soudainement…encore une fois…C’est encore de ma faute…je me suis toujours dire…’’Pourquoi je vie encore…je fait rien que des problèmes sans que j’en suis le coupable…Pourquoi moi? Le monde souffre à cause de moi’’

Je reviens à sa parole. Ses mots me reste dans la tête…ses mots qui me tuent d’avantage...ses mots qui me font perdre la boule.

‘’ Montre moi comment tu peux aimer quelqu’un….montre moi comment tu peux aimer …montre moi…..montre moi Ian….maintenant…montre moi….’’

Je veux gueuler. On dirait que j’entend la voix de mon boss….mon ancien tuteur …qui résonne dans ma tête. Je vois Thorkel se transformé en lui. Je mord soudainement ma langue jusqu’au sang. Je ne sais pas pourquoi…je n’en sait rien…je suis juste vide…mon regard se vida…je fis des scènes défilés devant moi comme si j’allais….mourir…juste là. Le sang coulait un peu du côté de ma bouche. Est-ce que Thorkel était un rêve? Une illusion?

‘’ Montre moi Ian…montre moi comment aimer un homme comme moi…montre moi…montre moi comme tu est si jolie Ian quand tu pleur…montre moi…montre moi Ian…montre moi…’’

Un cri puissant sortit de moi. Vide, perdu, peiné, ….un cri de mort atroce. Ma douleur me perce…ma douleur m’envahi. Je crie jusqu'à m’en épuisé les poumons…jusqu'à mon dernier souffle. Un cri si…résonnant et qui provient de ma peur…ma peur de mon passé. J’arrête en sanglot. Je vois tout noir...j’entend le vide…j’entend rien que le bruit sourd. Mon regard n’a plus de vie…vide et embrouille. J’ai peur et je crie encore. J’ai mal partout et à mes mains. Comme si du feu me brûle toutes mes cicatrices pour les ouvrir. Je serre mes poings très fort. Ma pensée hante ma parole.

- Non! Ce n’est pas moi! C’est de ma faute! Je suis le plus pire des monstres! Non! Thorkel!!!! Thorkel?? Tu es où? Je...te sens plus? Tu me laisses tomber? Thorkel?

Je me mis a trembler et me recroviller bizarrement. Une migraine s’empare de moi et je vois des images défilées encore. Je ne sais pas, je ne sens plus Thorkel auprès de moi...je ne sens plus rien…je veux qu’un ange viens me sauver...Mes mains se mirent dans mon visage…j’ai trop mal…Je continue à gémir de douleur et à crier toujours avec mon regard aveuglé … vide…


HJ: Je voulais mettre un peu de piquant >=) au pire je vais éditer <.<

[j'ai eu un peu de mal j'avoue ...^^ ]

Un violent cri déchire le calme de la salle, il se répercute et fait écho contre les murs. Dans ce brusque changement d’attitude d’Ian, je le lâche sous l’effet de surprise. Je ne comprends pas ce qu’il lui arrive tout à coup.

- Non! Ce n’est pas moi! C’est de ma faute! Je suis le plus pire des monstres! Non! Thorkel!!!! Thorkel?? Tu es où? Je...te sens plus? Tu me laisses tomber? Thorkel?

Rapidement je me mets à genoux sur la table. Mes yeux n’arrêtent pas d passer sur ce corps tremblant, mais aussi je suis abasourdi et en colère. Je ne comprends pas ses paroles.
Pourquoi me dit-il qu’il ne me sent plus ? Pourquoi dit-il que je l’ai laissé tombé alors que je suis près de lui ?
Je passe une main dans mes cheveux pour recouvrer un peu de contrôle en moi. Je dois reprendre le cours des événements, là ou je les ai quittés parce qu’ils me sautaient trop aux yeux et je n’ai pas su voir ce qu’il y avait vraiment à discerner. Le voyant comme cela je me dis qu’il est temps de faire quelque chose pour lui. Il ne peut pas rester ainsi, je dois le sortir de sa léthargie. Je me penche vers lui, lui empoigne les poignets. D’un coup sec je le tire vers moi. Il n’a pas le temps de faire un mouvement, se débattre. Mes bras l’encerclent par les épaules, lui calant le haut de ses bras. Puis ma main vint se poser sur sa joue, d’une caresse je la pousse jusqu’au creux de mon épaule, près de mon cou. Doucement, sans geste brutal, je le berce, je dois le calmer de ses démons. Le son de ma voix se fait tendre.

-Chuuuut … Calme-toi, je suis bien là près de toi. Tu n’as rien à craindre de moi.

Mes lèvres se fixent sur son front, le baiser est léger. Puis ma tête remonte vers se cheveux, elle se place sans pression aucune contre la sienne.
Je veux qu’il me sente proche de lui, qu’il sache que je ne le laisserais pas dans un moment pareil. Néanmoins j’aimerais saisir ce qu’il sait passer dans sa tête, savoir quel est ce brusque et violent revirement. Les mots qu’il a prononcés me reviennent en mémoire. C’est quelque chose que j’ai fait ou surtout dit qu’il l’a mis dans cet état. Je pense tout de même que cela n’a rien avoir avec moi, mais d’un fait antécédent … survenu bien avant.

-Ian, raconte-moi. Pourquoi c’est de ta faute ? Pourquoi crois-tu que je suis parti ? Qu’est-ce qu’il t’arrive Ian ?

Que pouvais-je lui dire de plus ? Sans savoir, sans être dans la confidence, je suis incapable de lui venir an aide. Et s’a m’énerve au plus haut point.

Ian

J’ai sentis quelque chose me prendre les poignets très vivement dans mon délire… qui me tire vers un mur doux et chaud. J’ouvris mes yeux grands...aveuglés par un noir abasourdi et moqueur. Je sens le mur qui a une texture douce qui m’entour….qui me fait figer sur place. Je sens une énergie calme et froide, mais douce et chaude….très réconfortante. Je pense soudainement à Thorkel…mais quelque chose me dit que ce n’est pas lui…peut-être que je délire encore. Même si je suis à moitié fou et aveuglé….je me rend compte que j’ai peut-être fait fouir Thorkel…comme un idiot fini…je suis une des plus pires choses sur cette terre…

Je sens quelque chose me toucher le visage et me bercer vivement. J’essais de m’accrocher à cette…ombre qui me semble si humainement vraie. J’essais de m’accrocher comme un bébé auprès de sa créatrice maternelle qui me semble bien masculine…Je pense de plus en plus à Thorkel, mais quelque chose m’échappe… bien avant mon délire …il était …juste là et puis pouf! Plus là…Merde…je ne comprends plus rien…

-Chuuuut … Calme-toi, je suis bien là près de toi. Tu n’as rien à craindre de moi.


Cette voix me dit quelque chose…même si elle m’est très familière…elle me semble que je ne dois pas l’écouter. Je pense que je délire…mais je ne puis désobéir à cette voix qui m’attire. J’essais de me calmer dans mes larmes et mes suffocations. J’essais de respirer tant bien que mal…tout en me cachant dans cette ombre qui me semble parler à moi. J’ai vraiment rien à craindre? Suis-je vraiment vivant? À moins que je suis mort d’une crise cardiaque. Cette ombre est peut-être la mort. Je suis sure qu’elle vient me punir. Peut-être qu’elle s’es transformée en Thorkel…et qu’elle voulait me violer…me charmer pour ensuite me faire peur et me torturer…cela doit être ça.

Je sens des lèvres chaudes me donner un baisé sur le front. Une baisé tendre et doux…mais très petit et discret. Je sentis que l’ombre pris ma tête contre la sienne...et qu’elle est bien perdu...ou je ne sais pas trop quoi. Je sens vraiment des sensations bizarres et des sentiments étranges.

Petit à petit, ma vision revient un peu normale. Ce baisé m’a fait perdre l’aveuglement…ou presque. Même si je ne suis pas tout à fait à moi-même…je sais ce que je peux dire…ou bien presque…dire quelque chose. Maintenant je vois flou et j’aperçu un peau….non...l’ombre qui devient la peau de Thorkel. Une douleur me traverse mon cœur. Là, je me sens le plus pire des imbéciles. Thorkel doit avoir honte de moi ou bien…il me déteste à telle point que peut-être il va m’étrangler. Arg! Que je me déteste quand je pique des crises.

J’ai vraiment déliré toute le long…l’ombre est peut-être le fruit de mon imagination dérangé. J’enlace Thorkel…et je me calme petit à petit. Ma respiration est un petit sifflement aigue, mais un peu bafouiller. Je fermis mes yeux.

-Ian, raconte-moi. Pourquoi c’est de ta faute ? Pourquoi crois-tu que je suis parti ? Qu’est-ce qu’il t’arrive Ian ?

Quelques petites secondes passent avant que je me décide de lui parler. Même si je suis presque pas là, mais qui essais de revenir à lui-même,je vais lui répondre.

- Je m’excuse…je…

Je toussote un peu.

- J’ai vu tout noire et j’ai cru que tu étais partit …mais...qu’elle faute? Je ne sais pas…je suis perdu…

Je re-toussote faiblement et je prend une grande respiration en me vidant le cœur.

- Maintenant...je suis le plus pire des imbéciles…c’est peut-être que j’ai revu le moment qui m’a fait une cicatrice profonde…et douloureuse...qui essais de ce cicatriser. Je …m’excuse…je crois que tu me hais maintenant…je ne suis peut-être pas la personne parfaite…j’essais d’affronter mes peurs tout en vivant normalement…comme un grand garçon…comme que j’ai toujours fait…j’ai toujours été seul…alors j’ai toujours agis seul…désolé

J’essais de le regarder en m’enlevant un peu de son emprise. Je veux voir son visage. Moi, le mien…était tendre et adouci…avec un peu de peur et de honte. J’avais les joues rouges et les yeux pleins d’eau…avec un air si faiblard. Le sien…il me semble…lui-même…

- Merci…d’avoir enduré le plus pire des idiots

Un rire soulagé et petit s’empare de moi.

- Merci…Thorkel

Je m’empare de ses lèvres très doucement.


(Désolé >.<...<.< parfois quand j'ai des idées...je veux trop les écrire ^^')

Ce visage … son visage si beau, si doux mais je sais lire une certaine tristesse dans son regard. Ces joues, humides de larmes, ces yeux emplies de cette eau qui m’agacent, j’aimerais tellement les assécher. Malheureusement pour moi, j’en suis la cause, en partie, j’ai du ouvrir bien des cicatrices malgré moi. Comment réparer le mal que je lui ai fait sans le vouloir ? Je crois que pour la première fois je n’ai pas de solution valable.
Par ses paroles, j’arrive cependant à u peu le comprendre mais il y a tellement de trous dans ce qu’Ian vient de me dire que j’ai du mal à recoller les morceaux. Après tout je n’ai pas à en savoir d’avantage, qui suis-je pour qu’il se confie à moi ? Les lacunes de mon esprit resteront ainsi, sans explications. Ian me parle surtout de son caractère, il faut dire un peu spécial, et de ce qui lui a manqué. Etre seul n’est pas facile, j’en sais quelque chose. Là je peux le comprendre aisément, ayant moi-même vécu pareil situation dans mon existence. Seul, oui je l’ai été, à cause de ces individus qui sont dans cette prison. Ils m’ont tout pris, jusqu’à mon amour et ce père faisant aussi partis de ces prisonniers pour qui je n’ai que mépris. Ils m’ont manqué, mais moi au moins mes peurs je les ai vaincus grâce à mes souvenirs heureux.
Peut être ai-je quelque chose à lui apporter, qui sait. Le voudra-t-il seulement ? J’en doute car il a été trop longtemps isolé. Habitué à ne compter que sur lui, je me demande si mon aide serait utile.

-Merci … D’avoir enduré le plus pire des idiots.

Je ne pense absolument pas avoir affaire à un idiot. Loin de moi l’idée d’une telle pensée. N’as-- il pas confiance en lui ? pense-t-il être un jeune homme avec si peu de respect envers lui-même ? C’est sans doute cela le problème.
Après un Merci des plus tendres, ses douces lèvres s’en prennent aux miennes, dans un baiser que je n’aurais imaginé. Je croyais bien que ce temps là était révolu. Etant très surpris, je n’ai pas de réaction, je ne bouge pas d’un pouce, n’osant pas interrompre cet instant d’intimité. Le problème est que je suis une personne très frustré. J’ai ce manque du début de notre rencontre. Ian à cet instant n’est que tentation, en a-t-il conscience ? Est-ce qu’il le fait exprès ? M’exciter pour mieux me rejeter ensuite. Mes résistances fondent comme neige au soleil, je ne vais pas pouvoir tenir encore longtemps.
Sans que je puisse me contrôler, je réponds avec ardeur à ce doux baiser. C’est si bon que je me laisse aller. Mon corps, mes sens sont en effervescence, je devrais arrêter maintenant … Je devrais …
Plus le temps passe plus j’ai envi de lui, je veux et je désire qu’il soit à moi … Maintenant !
Ian m’a tendu la perche, je la saisi au vol, plus rien ne pourrais me retenir. Pas un obstacle, pas même Ian ne me détournera de mon objectif, le tout premier, celui qui était de l’avoir tout contre moi, pour moi seul.
Mon excitation remonte en flèche, le baiser se fait plus violent, plus sulfureux. Mes mains partent à la recherche de sa belle peau blanche, celle qui m’a tant fait frissonnée de désir. Je la presse un peu trop, mon jeune détenu va surement avoir des marques, mais peu importe il sera, pour moi, toujours aussi désirable.
Je quitte ses lèvres et pénètre dans ses yeux, qui je fixe avec toute la convoitise que j’ai pour lui. Nos corps sont unis, notre chaleur se mélange, nos cœurs battent, je sens le sien. Il ne m’échappera pas, je vais le faire mien dans un moment. Cependant je ne vais pas le prendre au dépourvu. Je me penche la tête vers son cou ou je dépose un simple petit baiser. Puis je m’approche de son oreille ou je murmure dans une voix rauque et attisée.

-Je te veux Ian … Je vais te prendre là maintenant. J’ai trop envi de toi … Je n’ai pas l’intention de te faire du mal, mais il n’est pas question non plus que je te laisse partir. Laisse-toi faire, laisse-moi te faire l’amour en douceur, accepte-moi …