De retour, sans la torture! [thorkel]

Je restais sans bouger, tentant bien que mal de cacher ma réaction. Mais je n'étais pas doué pour ça. Je n'étais certainement pas la personne la plus expressive au monde, mais je n'avais jamais eu à cacher mes sentiments, qui étaient surtout de la colère. Mais là j'étais indécis, ce mec venait de me torturer, là il voulait m'aider ... Ne voulait t'il pas plus ce moquer de moi? en me faisant venir de mon plein gré et en reprennant la torture?

Je vins pour dire quelque chose qu'il me dit de venir le rejoindre, que c'était à moi de voir. Je baisse la tête, soucieux, je le fais ou pas? Ce n'est pas un peu stupide? Je, enfin ... Et puis, je n'ai absolument aucune envie de retourner là. Je sais pertinement que si il ne m'attache pas, je ne vais pas refaire une crise comme tout à l'heure, mais si il ferme la porte, et qu'il m'empeche de bouger en plus, je ne serais certainement pas capable de le supporter.

Je laisse echapper un grognement et je me leve. Depuis quand est-ce que je me questionne autant? Je suis impulsif non? Et bien c'est le moment de l'être car sinon je n'irais pas. Et c'est peut-être ma seule chance de m,en sortir, de survivre même. Il ne s'en rend peut-être pas compte mais il me donne une chance incroyable de m'en sortir.

Je retourne dans la prison et je vais vers les sous-sols. Je descends les escaliers et je stoppe mon avancé rendu en bas. Je ferme les yeux, je déteste vraiment cet endroit. Je me dirige finalement vers la salle de torture et cette fois je ne m'arrête pas, car je sais que l'envie de rebrousser chemin sera plus forte. J'entre dans la piece et je reste près de la porte.

Je ne dis rien. Je croise les bras et je le fixe. Que veut t'il faire? Je dis finalement:

-Je vais crever si tu m'attaches. Dis-je d'une voix basse mais seche.

Ce n'est pas mechament que je dis ça. Simplement, je sais que je risque de réagir plus rapidement que tout à l'heure. Alors vos mieux eviter de m'attacher durant un certain temps ...

Bien que je n'y croyais pas une seule seconde, je suis bien aise de le savoir là. Je me suis aperçu de sa présence, sa voix résonne dans la pièce en un écho. Même s'il est ferme, je sens qu'il n'est pas tranquille. Bien sûr je le comprends, il a peur de revenir ici, qu'il se retrouve une nouvelle fois dans une situation délicate.
Mais va-t-il réellement rester ou partir en courant, parce qu'il ne tiendra pas. D'ailleurs ne vient-il pas de l'avouer en partie. Je suis certain qu'il aura du mal cette fois, je suis venu presque à le plaindre. Cela ne va pas être une partie de plaisir, ce n'est le but non plus.

Je me tourne vers lui, mes lèvres dessinent un simple sourire, pas ironique du tout.

-Je n'ai pas l'intention de t'attacher. Ce n'est absolument pas une punition, ma démarche est d'en venir à bout de ta claustrophobie. Et le meilleur moyen d'y parvenir est de le faire dans le conteste qui est à l'origine de ça. Maintenant si tu me le demandes je peux te ligoter, ça te permettra de parvenir à tes fins.

il est resté près de la porte, ne voulant pas mettre un pied dans cet endroit. Je m'avance donc vers lui. Je me place sur le coté et d'un bras, lui indique de rentrer à l'intérieur. J'attends patiemment qu'il s'exécute. J'ai bien peur de cette journée soit très longue. Pour lui comme pour moi, j'ai du temps à perdre, je me reposerais plus tard. Même mon petit coeur attendra ma venue, j'ai promis de le voir après ma tour de garde.

Je ne fais rien d'autre que de tendre ce bras, mais bientôt je ne peux le laisser ainsi. Donc je le rabaisse le long de mon corps. Je ne vais pas crier après lui, je ne vais pas le brusquer.
Je me pose dos contre le mur et je croise les bras.

Il dit qu'il ne compte pas m'attacher mais il me demande si je veux être ligoté. N'est-ce pas la même chose? Peut-être qu'il me prend pour un imbécile. Ou peut-être pas. Bon sang, je ne sais pas comment réagir, je ne sais pas ce que je dois faire. Ce qu'il dit et me retrouver attacher? Peut-être qu'il ne dit pas la vérité. Pourquoi est-ce qu'un gardien voudrait simplement m'aider sans rien en retour? Alors je ne sais pas quoi faire, vraiment.

Il me dit d'entrer et attend que je m'exécute. J'entre, je suis capable de venir dans cette pièce, lorsque la porte est ouverte et lorsque je ne suis pas autant stressé en fait. Je marche un peu pour ne pas rester près de la porte. Je prend une grande inspiration et je reste calme. Ensuite je me retourne vers lui.

-Où Est-ce que tu veux en venir? Je suis capable de venir ici. Je sais que c'est d'être attaché le problème. Mais bordel, j'ai pas envi que tu m'attaches! Grondais-je.

Je me passais une main dans la figure. Je restais sillencieux et je dis finalement, d'une voix basse:

-Et que vas tu faire une fois que je serais attaché?

Je le fixait d'un regard scrutateur. Qu'allait t'il donc me faire attaché? C'était vraiment trop stupide. Mais je savais que c'était peut-être la seule solution. Mais je n'arrivais pas à me résoudre à l'idée de me faire attacher par ce salaud.

Il a retrouvé toute son arrogance, il n’a que du mépris pour moi. Je n’en suis même pas étonné, dès que l’on aborde le sujet des mains attachées il part au quart de tour. Il rugit, l’insolence fuse. C’en est presque risible, si s’avait été ailleurs.

" -Et que vas tu faire une fois que je serais attaché? "

Il se tourne vers moi. Je me décale vers la porte, je la ferme, et je m’adosse à celle-ci. Il a une voix inquiète, il a vraiment peur que j’abuse de lui une fois ligoté. Mais putain ça m'agace, c'est ui la vermine pas moi. il n'a vraiment rien compris. Ce n'est pas possible d'être aussi borné. je me demande par moment s'il ne le fait pas exprès.
Je ne suis pas comme lui, et je me refuse à l’être. Quand je promets quelque chose je m'y tiens, je ne profiterais pas de la situation et de le frapper ou le violerais. Sauf s’il me le demande, mais là encore je ne crois pas que je m’exécuterais. Il n’est pas dans mon style. j'arrête de penser à ça, là je m’égare. Je lève la tête et les yeux au ciel ... je dois garder mon calme pour deux, pas simple quand on ne désire qu'une chose ... L'envoyer au tapis.

-Je n’ai jamais dit que j’allais t’attacher, j’ai dit …. Et ouvre bien grand tes oreilles … que si tu me le demandais je le ferais. Surtout si ça te permettrait de rester ici au lieu de t’enfuir en courant parce que tu n’auras pas réussi te concentrer et tu auras perdu ton calme. Tu n’as pas confiance, normal, moi non plus je n’ai pas confiance en toi

Maintenant je suis persuader que c’est ce qu’il va faire … détaler comme un lapin, la queue entre les jambes. Il est déjà nerveux, la sueur va bientôt perler sur son front, le froid va l’envahir. Dommage c’était bien parti.

-Tu abandonnes … Tu veux t’en aller maintenant, le grand Carl Hyde va fuir ?

j'affiche le plus beau des sourires. cette fois je suis bel et bien ironique. il a tout fait pour que sa claustro revienne aux grands galops. c'est très bien ...
Sil veux saisir sa chance c'est maintenant, dans cet état.

-Je ne compte pas m'enfuir. Dis-je rapidement.

J'avais toujours été quelqu'un de facilement provocable. Je répond à la provocation aussi stupide soit t'elle. Et ce n'est pas en prison que je vais y déroger. Par contre je ne veux pas me faire attacher. Mais ais-je vraiment le choix? Carl à ce que je peux constater c'est l'idée qu'il a eu pour me faire passer par dessus ma claustrophobie. Mais est-ce que je vais réellement réussir.

-Attache moi. Dis-je finalement sans réellement y songer.

C'était sortit tout seul. Je fronçais les sourcils d'agacement en me rendant compte que j'avais réellement demandé à un fou de m'attacher. Alors ensuite c'était terminé, je n'aurais plus aucun moyen de défense, je devrais rester calme alors que j'en suis incapable. Je vais devenir fou et je vais devoir me contenir ...

Je regarde la pièce d'un air mal assuré. Qu'est-ce que je suis en train de faire bon sang? Une stupidité, c'est certain, et cette fois, c'est bien moi qui la commande. Je ne sais pas si ce mec veut réellement m'aider. Je ne sais même pas pourquoi il voudrait véritablement me venir en aide. Mais je sais que je n'ai pas vraiment le choix. Je n'aimerais pas perdre la face de cette façon et je veux être débarassé de ma claustrophobie.

-Mais je t'assure que tu es mieux de me débarasser de ma claustrophobie ...

Je m'approchais dangereusement de lui et je dis:

-Car au sinon, tu as raison de ne pas me faire confiance. Dis-je d'une voix sèche.

Oui, probablement que si il ne parvenait à rien je trouverais le moyen de me défouller sur lui, il n'était pas dit que quelqu'un m'attacherait deux fois ... Dans la même journée en plus! Sans aucune réaction de ma part!

*-Attache moi.*

*Si je m’attendais à CA !! *

Je crois que je n’arriverais jamais à le comprendre et d’ailleurs j’en ai plus envie. Je vais faire ce qu’il me demande. Au moins je l’aurais à l’œil. Du faite c’était mieux ainsi, il pourra à ce moment savoir s’il peut vraiment garder son calme. Il me parait déjà tellement énervé que ce n’est plus qu’une question de minutes avant qu’il ne pète un câble. Il a raison je vais l’attacher, pour plus de sécurité. Je ne suis pas couard, mais je vote pour la prudence.

*-Mais je t'assure que tu es mieux de me débarrasser de ma claustrophobie ...
-Car au sinon, tu as raison de ne pas me faire confiance*

Avait-il vraiment besoin de me le rappeler ? Que ce soit lui ou un autre détenu je ne pense pas faire confiance à l’un d’eux. Je ne suis pas suicidaire. J’aime la vie et je ne désire que la garder. Même si je pense que ces êtres ne devraient plus être de ce monde, je crois en la justice. Eux sont là et je dois faire en sorte qui ne leur arrive rien …. Enfin le rien est un grand mot. Disons que nous avons aussi notre loi, celle du ‘vous sentez comme vous êtes bien en vie’ au moment de la torture.
Bon ce n’est pas tout ça mais il va falloir penser au chose sérieuse.

-Puisqu’il en est ainsi, je ne fais que me conformer à ce que je pensais depuis le début. C’est vraiment ta place là !

Je ne veux que le faire enrager encore plus, je veux qu’il me haïsse comme jamais il ne l’avait fait auparavant. Et pour cause …. Cela va m’aider pour le soigner … Enfin façon de parler. Il se soignera seul. Tout ce qu’il aura à faire est de se calmer, et reprendre possession de son corps contre ses crises de colère. Elles sont trop furieuses et destructrices, et laisser son esprit faire le reste.
J’espère qu’il y a quelque chose là dedans, que des crises, des insultes et autres saloperies. Je m’avance doucement vers lui, aux moindres faux mouvements de sa part je l’envoie au tapis.

-Je vais t’attacher les mains, pendant que je fais cela, tu devras garder ton calme, être tranquille. Tu dois reprendre le contrôle de toi. Je vais le faire très lentement, le plus lent possible …Exprès

Ca peut paraitre vache, mais on saura tous les deux si on peut vraiment faire quelque chose à son problème. Et comme je lui ai déjà dit je le ferais jusqu’au bout. Si là ça ne marche pas, nous essayerons autre chose. Mais se sera encore plus pénible que maintenant.

-Si, par malheur, tu me fais une entourloupe … Je te bute …Compris !

Je roule les yeux. Il m’énerve. Mais il ne doit pas m’énerver car je dois rester calme. Je ne suis jamais resté calme de toute ma vie, alors ce n’est pas aussi simple que ce devrait l’être. Pour une personne qui n’est pas colérique, impulsive et violente, ce n’est pas difficile, mais pour moi qui a toutes ces jolies qualités … C’est une entreprise fastidieuse et certainement pas facilement accomplissable.

Je le laisse m’attacher. Il dit qu’il va le faire lentement, pour me mettre sur les nerfs. Si il me dit que tout ce qu’il fait c’est pour m’énerver alors il ne parviendra pas à le faire. Je garde mon calme. Encore, mais cette pièce recommence à me compresser la poitrine, c’est douloureux mais je tiens encore le coups. Je ne dois pas céder, je dois prendre le temps de respirer … Respirer …

Si, par malheur, tu me fais une entourloupe … Je te bute …Compris !

Je laisse échapper un grognement. Tient, voilà qu’il y parvient à me faire m’énerver. Bordel, comme si j’avais envi de l’attaquer de toute façon? Il a un sabre et j’ai les poignets attachés, comme si l’envie allait me prendre de l’attaquer. Enfin l’on ne sait jamais, je suis tout de même impulsif. Mais je ne suis pas si stupide.

-Je n’attaque pas dans le dos … Et puis au final tu m’aides, alors ce serait stupide de t’attaquer. Non? Dis-je d’un ton sec.

Non, je ne frappais habituellement pas les personnes qui me rendaient des services. Même si lui était sur un terrain plus dangereux, si il en venait à me faire perdre l’esprit avec ma claustrophobie je ne pourrais peut-être pas retenir mes coups. Mais nous n’en n’étions pas encore là. Pour le moment j’étais encore relativement calme, alors tout dépendait de la méthode qu’il allait utiliser. Si il choisissait la violence, je doutais de pouvoir garder mon sang froid …

-Qu’est-ce que tu comptes faire? Demandais-je toujours aussi sèchement.

Je le fixais dans les yeux, attendant une réponse. Je détestais les surprises, les imprévus. J’aimais avoir le contrôle de la situation. Je me doutais bien que je ne l’aurais pas et c’était bien ce qui me mettais autant sur les nerfs en ce moment …

Je termine de fixer ses poignets ensembles. Je me recule pour bien voir son expression. Dans son fond intérieur, une bataille est sur le point de s’engagée. Hyde l’impulsif, le colérique allait avoir maille à partir avec lui-même, l’ennemi c’était lui.
C’est vrai que je vais l’aider mais ma façon de faire ne va pas lui plaire du tout. Il se pourrait même qu’il m’en veuille tout de suite après le commencement.

-Qu’est-ce que tu comptes faire?

Toujours cette question, pourquoi la pose-t-il sans relâche. A-t-il peur au point de me la demander tout le temps. Il n’est pas patient certes, mais pourquoi il n’attend pas de voir de quoi il en retourne, pourquoi il ne se laisse pas faire juste une fois.

*Qu’il consent à ce que je le guide, bon sang !*

Nos regards joutent, se défient en silence, son cerveau ne doit pas être de notre avis, le silence il ne connait pas.je lui souris, non pas que je désire le rassurer mais plutôt une excuse pour ce que je m’apprête à devoir faire. Plus question de tergiverser, le premier coup part, juste une baffe rien de plus, ni de bien méchant. Le sujet est clos pour ce qui est de la torture, j’ai fait une promesse. Ce n’est pas une simple claque qui prouvera le contraire.

-Maintenant tu peux t’assoir. A chaque fois que tu t’énerveras ou que tu me parleras sèchement, tu en auras une. Le but est de te provoquer suffisamment pour que tu perdes le contrôle de toi. Ton mal reviendra et à cette occasion tu devras la combattre. J’ai bien vu que tu peux calmer ta colère, mais ce n’est pas satisfaisant.

Je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre, enfin dès qu’il aura reçu une autre vexation, je crois qu’il aura compris le topo.
Je m’assois aussi en face de lui, proche de lui bien sûr. Je ne crains rien, plus venant de lui. Il va peut être me demander de le laisser sortir, mais il restera là, jusqu’à ce que je décide moi-même que c’est bon pour lui. Et s’il me supplie, ce que je doute fort, il ne partira pas, je refuserais de le détacher. Ca n’aura pas lieu, il déteste la fuite, ce n’est pas un trouillard.
C’est pour cela que je continue dans ma lancée, je trouve que je n’en fais pas assez. Mais j’ai le temps de concocter une nouvelle version du sadisme … le sadisme mentale … C’est assez bien inventer je pense.

-tu t’énerves déjà, ta voix est différente lorsque tu es calme. Bientôt cette pièce fermée va faire son œuvre … Je suis sûr que tu l’as sentit, elle vient…

Je réfléchis un instant à cette pensée … N’est-ce pas, en un sens, une torture ? Pour lui oui, mais je ne suis pas là pour être son bourreau ….

Le coup qu’il me donne manque de me faire réagir. Je vins pour m’avancer vers lui et pratiquement m’en prendre à lui, mais il parle, il m’explique. Je ne me calme pas mais je ne l’attaque pas. Je grogne, comme d’habitude. Je ne sais pas comment réagir, j’ai toujours été agressif, me laisser guider par mes pulsions, c’est moi ça. Mais maintenant que la claustrophobie prenait le dessus sur ma raison, je ne devais plus réagir de cette façon. Et puis ça ne pouvait pas nuire à ma « prochaine vie » non? Ce que je devais vivre en sortant de prison, ma petite vie de famille avec Eddy et mes enfants, si je n’étais plus l’impulsif agressif que j’étais, ce ne pouvait être qu’un plus, n’est ce pas?

Il le voit. Je le sais qu’il s’aperçois que je suis furieux, et entre vous et moi ce n’est pas pour me calmer. L’idée c’est que je ne sais pas comment faire pour être calme, serein. C’est comme si cette façon d’agir et de penser ne faisait tout simplement pas partit de mon être, comme si j’en étais dépourvu. C’était stupide, je pouvais être calme, je devais simplement trouver ce qui pouvait m’apaiser. Chose pas simple du tout puisque j’ignore totalement ce qui pourrait me calmer.

Je détournais la tête, soupirant fortement, comme si ça pouvait libéré mes envies de meurtres. Je finis par m’asseoir, bien longtemps après lui. Je le fixe dans les yeux, avec une frustration évidente. Je sais bien qu’il veut m’aider, et c’est probablement ce qui me force à faire tout ça. Pour moi … Et pour Eddy.

tu t’énerves déjà, ta voix est différente lorsque tu es calme. Bientôt cette pièce fermée va faire son œuvre … Je suis sûr que tu l’as sentit, elle vient…

Je fronce les sourcils, et sans pouvoir m’en retenir je tourne la tête vers la porte. J’avais oublié ce détail. Je savais que ma claustrophobie était complètement dans ma tête. Je savais qu’il y avait assez d’air dans cette pièce, mais lorsque quelque chose occupait mon esprit je ne ressentais pas ma claustrophobie. Mais là, elle me prit de plein fouet.

Je me relevais brusquement. Poussé par je ne sais qu’elle pulsion. Je vins pour me diriger vers la porte mais je me ravisais et je pris plutôt l’autre sens. Je restais longuement à fixer le vide. J’avais besoin de me défouler, d’avoir mal, de faire mal, je devais songer à autre chose qu’à cette pièce qui allait me rendre fou. Ignorant la présence de Thorkel, j’attrapais une table qui contenait divers instrument et je l’envoyais brutalement valser contre le mur. Une table lourde, je respirais difficilement. Je restais immobile un long moment et je revins vers le gardien. Je me m’assied à nouveau et je dis en le fixant :

-Je sais que ça me vaut une baffe. Dis-je sèchement.

J’étais furieux, mais tellement furieux que l’envi de m’en sortir, de me débarrasser de cette maudite sensation était plus forte. Il devait m’aider, et pour ça je ne devais pas m’en prendre à lui, même si l’envie de le frapper, de me battre avec lui pour oublier était très forte.

Il lui a fallu peu de temps pour réagir à ce que j viens de lui dire … un record.
A mes mots, j’ai vu son visage changer d’expression, comme s’il venait de se rendre compte de quelque chose. Je le vois se lever d’un bond, mais je ne bouge pas d’un pouce. Je le laisse faire, je ne dis rien, mais j’en pense pas moins.
Je le vois se diriger vers la table, je ne savais pas qu’une de ces tables imposantes soient-elles pouvait voler de cette manière. Encore un record, à quand les jeux olympiques pour lui. Enfin je m’amuse un peu mais lui va vite d’enchanter. Il sait très bien ce que cela va lui couter mais apparemment il s’en fout. Je réalise tout de même qu’effectivement il est bien fort pour avoir jeté cette table comme il la fait.
Il se rassoit, à le voir je crois que ça ne l’a pas calmé pour autant. Normal.

Je sais que ça me vaut une baffe

Sa phrase m’étonne un peu tout de même. Il accepte facilement la sentence … Il est vraiment prêt à me laisser faire. Très bien … Nous allons pouvoir commencer.
Mon poing atterrit sur sa mâchoire, non pas un baffe et pour cause …

- Si je t’ai mis mon point sur la gueule et non une baffe c’est pour deux choses.
Un : Tu t’es levé sans mon autorisation, je t’ai dit de ne pas bouger. Et cette table ne t’avais rien fait.
Deux : Je t’ai dit de te taire … Donc tu ne te lève pas, ne parle pas, ne recommence pas.

Toute cette tirade je l’ai dit d’une traite. Sans une once de colère dans la voix. Je me fiche de ce qu’il peut faire ou penser. Mais je ne vais pas perdre mon temps à l’attendre. Qu’il m’écoute, qu’il fasse ce que je dis et on avancera.

- Calme ta respiration ou il faudra tout recommencer. Avec tes conneries, tu es furieux, tu savais très bien que cette pièce te mettrait dans cet état. Et au lieu d’essayer d’y palier tu t’es énervé encore plus. T’as pas compris ou je voulais en venir … T’es con ou quoi ?

Là oui je commençais à être énervé. Je voulais justement qu’il réalise que c’était le moment ou jamais de faire preuve d’impassibilité face à ce qu’il détestait. D’être imperturbable à ce qu’il l’entourait, mais au lieu de ça il a fait le contraire. Il n’a pas su prendre le contrôle de lui tout de suite.
Je crois que nous allons passer un moment ici. Mais si ça continue ainsi, je crois que c’est moi qui l’enverrais boulé à la place de la table.
Il arrivera sûrement à comprendre de cette manière là … Qui sait ?

Hmmm ... Ce devait probablement ^tre la première fois que j'acceptais un coup sans broncher, mais l,envie de lui sauter dessus et de le frapper jusqu'à ce que je ressente une pleine douleure dans les poings me démengeais fortement. Mais je ne le ferais pas, je ne devais pas le faire, le minimum de chose qui me restais ici c'était un peu d'honneur ... Mais la claustrophobie me rendais completement fou.

Il me dit de calmer ma respiration. Il y a de quoi! Je respire comme un boeuf et ça me fait tellement mal! Bon sang que c'es tdouloureux respirer, vous ne pouvez certainement pas savoir à quel point. J'envois la tête en arrière, je commence à paniquer, c'est douloureux, l'air ne se rend pas ...

-Ouais! Ch'suis un con qui n'est plus capable de respirer! Dis-je d'une voix faible.

Je me levais lentement. J'avais perdu mon agressivité, d'un seul coup. C'était comme ça avec moi, je passais d'une humeur à une autre, pour l'instant j'avais peur et ça ce voyait. L'envie de quitter cette pièce était probablement en train de prendre le dessus sur mon propre courage. Il m'avait bien dit de me la fermer et de ne pas me lever, mais je n'étais plus capable, j'avais l'impression de faire de gros efforts pour forcer l'air à se rendre jusqu'à mes poumons .

Je restais debout, puis je me dirigeais finalement vers la porte. Je n'étais tout simplement pas capable, ce devait être peine perdu, si je ne pouvais pas respirer, alors comment pouvait t'il m'aider??

-Ouais! Ch'suis un con qui n'est plus capable de respirer! Dis-je d'une voix faible.

Alors c’est comme ça, terminé, finis, on passe le balaie sur tout. J’ai vraiment l’impression d’avoir perdu du temps avec lui. J’ai carrément l’air con, avec mes idées de vouloir aider une personne, et plus cette fois c’est un détenu. La prochaine fois je me coupe la langue, je parle trop vite. Mais le mieux serait de torturé quelqu’un et de partir sans me retourner.
Mais là je crois que Carl Hyde me déçoit au plus haut point, je n’aurais jamais pensé ça de lui. Abandonné aussi vite, sans prendre le temps d’essayer c’est lâche pour soi-même.
Je me relève avec souplesse, je m’approche de lui très vite avant qu’il ne sorte de la pièce. S’il croit partir comme ça, sans plus de mots, il se goure complètement. J’ai pris du temps avec lui et la moindre des choses n’est pas de me tourner le dos et de se casser.

*J’en ai marre qu’on me prenne pour un con.*

Je le saisis par une de ses épaules et lui fait faire une volte-face. Je pose mes deux mains sur son torse et je le plaque contre le mur proche de la porte. J’applique une pression sur lui pour ne pas qu’il bouge. Bien entendu il va me pousser, se plaindre, gueuler comme un damné mais je m’en contre fou. Je ne suis plus à ça près avec lui. Mais il me doit tout de même quelque chose pour avoir pris le temps de m’occuper de sa carcasse.

-Alors c’est comme ça, tu te casse s’en même me dire au revoir. Tu me prends pour qui ? Il n’y avait pas de dil’ je le faisais simplement comme ça et c’est comme ça que tu me remercies, tu pars. Ne te gêne pas surtout, fait comme chez toi.

Je crois que je commence à m’énerver, et ça ce n’est pas bon. Je suis capable de faire n’importe quoi s’il ne me dit pas quelque chose qui me fera me calmer. Je ne sais pas si j’en ai envie d’ailleurs. Pourquoi je m’emmerderais avec des explications foireuses, ou incohérentes.

-Dis-moi quelque chose d’intelligent pour une fois

Je ne m'attendais pas à ce qu'il m'empèche de partir. En fait je ne songeais pas à grand chose. Ce n'était plus qu'une petite peur. Je pouvais réellement en mourir, lorsque je restais sans bouger, sans parler, ma respiration se faisait de plus en plus difficile ... Mais lorsqu'il m'aggrippa je pu à nouveau respirer. Je le fixait dans les yeux, il me maintenait fortement, et moi j'étais faible. Il était fort, je ne cherchais pas immédiatement à me soustraire de son emprise.

Dis-moi quelque chose d’intelligent pour une fois

Je tournais la tête vers la porte. Je voulais sortir d'ici. J'étais incapable de me battre contre ça. Je devais être trop faible. Et pour que je m'en rende compte moi-même ...

-Va te faire foutre! Grognais-je. Et laisse moi sortir. Terminais-je en tentant de le repousser.

J'étais furieux. Changement d'émotion subite encore. Là je voulais sortir à tout prix, et lui il était étrange, il ne semblait pas content du tout que je lui ai fait perdre sont temps. Quoi? Il croyait réellement qu'il parviendrait à m'aider? J'étais un cas désespéré.

Il avait demandé quelque chose d'intelligent. Dans cet état je n'étais certainement pas en position de lui dire quoi que ce soit qui ai de l'allure. J'étais un idiot qui disait tout ce qui lui passait par la tête. Bon ou mauvais. Et là c'était mauvais.

-Qu'est-ce que tu veux hein? Je suis incapable de respirer! Tu crois que je vais réussir? Je vais crever oui!!! Dis-je d'une voix plus forte.

Et dans un geste désespéré j'envoyais mon poing s'écraser contre sa figure. Je restais en place le fixant toujours, ne sachant pas pourquoi je ne profitais pas de cet instant pour partir ...

Il a été très rapide. Son poing vient me percuter. J’ai l’impression que ma mâchoire est partie en mille morceaux. Je me suis déplacé sue le coté sans le vouloir, sous l’impact. Des petits points lumineux brouillent ma vue quelques instants. Mes bras ont relâché ma pression sur son torse. Maintenant il est capable de s’en aller. Mais il s’est permis de me frapper moi un gardien, un gardien qui a bien voulu lui venir en aide.

*Il n’aurait jamais du faire ça !*

Je me demande pourquoi il ne s’est encore éclipsé en vitesse ; il aurait du le faire. Tout va devenir dangereux pour lui. A moins qu’il ne le veuille pas ?qu’il aime être en ma présence.
Qu’à cela ne tienne, je vais lui faire sentir ma présence. Je secoue la tête, mes cheveux partent dans tous les sens et cela me permet de reprendre mes esprits. Je me rapproche de lui, je suis très mauvais cette fois, furax de mettre laisser avoir par ce type. Je lui lance un regard noir. Je le toise de ma hauteur, mon point va directement vers son estomac. Il pli sur le coup, je jubile. Ma main s’agrippe sur ses cheveux et je le relève doucement. Mon corps s’écrase sur le sien, puis je le repousse contre le mur. Nous sommes collés l’un l’autre, comme soudés. Mon souffle vient caresser son oreille dont je suis très proche.

-Tu aurais du filer, très vite maintenant c’est trop tard pour toi. Je n’avais pas l’intention de faire quoi que ce soit sur toi mais tu ne donne plus le choix. Tu n’aurais pas du faire ça, il y a d’autre moyen pour capter mon attention. Je vais t’en montrer quelques uns.

Je m’approche lentement très lentement de son coup. Je tire un peu plus fort ses cheveux pour que sa tête parte sur le coté. Mes lèvres se posent dessus, je goutte à sa peau. Je ne la savais pas si douce, si tendre. Ma langue prend le relais, j’en veux à sa saveur. Je remonte vers son oreille, que je finis par titille entre mes dents. Il va sûrement détester ce que je lui inflige, mais c’est ma punition pour ce qu’il m’a fait.
Je ne vais pas en rester là. Mes neurones se mettent en action, des idées me viennent pour lui faire subir bien des outrages. Elles seront plus divines les unes que les autres. Ma main libre se faufile sous sa chemise, elle effleure son ventre ferme. Je vient murmurer des mots à son oreille.

-Tu es sûr de vouloir rester … Mais pourquoi je te pose cette question puisqu’il est trop tard pour toi

Ma claustrophobie me paralyse. La porte alors qu'elle est très proche me semble pourtant très loin. Je panique et lui, il ne perd pas un instant, me plaquant contre le mur ... Je ne sais pas pourquoi je ne bouge pas. Même en sachant un peu ce qu'il compte me faire. Et ces gestes confirme mes pensées. Bordel ... Les gardiens de cette foutue prison sont tous des obscédés ...

J'ai l'impression, cette horrible impression d'éttoufer, de ne plus être capable de faire le moindre geste, alors il me lèche, qu'il s'amuse avec mon oreille et passe sa main sous ma chemise, je déteste cette sensation, totalement. Je l'aurais probablement tout autant détesté si ça avait été une femme qui me l'aurait fait, autre que ma propre femme. Me faire infliger ça par un homme ... Je n'étais pas homophobe, mais je préférais largement que l'on ne me touche pas.

Je m'étais tellement battu avec Steve pour éviter qu'il ne me touche de cette façon. J'avais fini par le tuer. Mais maintenant, ici, dans cette pièce qui m'empèchais de respirer, de bouger, j'avais l'impression de devenir fou, de ne pas pouvoir l'empècher de me toucher. De me faire ce qu'il voulait.

Je parvins à le frapper au ventre, dans un geste désespéré. J'avais l'impression de ne pas avoir mit beaucoup de force.

-Je vais te tuer connard, je vais te tuer ... Dis-je d'une voix sourde, pratiquement désespérée. Je ne pouvais pas le tuer, je ne pouvais même pas l'empècher de passer sa main sur mon ventre ...

Je fermais les yeux, tentant de me concentrer, de me calmer. J'avais le coeur qui voulait sortir de ma poitrine tellement il battait fort. Et ça me faisait tellement mal, mal aux poumons, mal à la gorge et au ventre, je devais sortir d'ici ... Il ne devait plus me toucher.

[ DSL je t'ai fait jouer un peu ... Pas taper]


Un autre coup part vers mon ventre, mais je n’ai presque rien sentit. Comme si la force qu’il avait disparaissait, c’est sûrement du à cette pièce. Son mal le ronge. Que faire dois-je en profiter ? Pourquoi pas après tout le mal que je me suis donné pour lui. Et surtout cette manière de me remercier et de me manquer de respect. Il me déçoit c’est d’une évidence qui fait mal quand Même. Bah dommage pour lui, ce coup là fut un coup de trop.

Je fais de même, mon poing s’abat sur son ventre, mais ma force est meilleure que la sienne. Il se pli en deux sous l’effet, sa respiration est coupée. J’en profite pour lui faire un croche-pied dans le creux du genou. Celui-ci cède, il tombe sur le sol, les deux mains en avant. Ce n’est pas terminé pour lui. La bataille entre nous vient juste de commencer. Quel bonheur, je manquais un peu d’exercice avec mon Carl. Je me place derrière lui et me met à son niveau, dans son dos. Je le fais assoir sur ses jambes, passe mon bras autour de son cou, il ne pourra pas bouger ainsi. Je fais une légère pression, pas trop, peut être voudra-t-il me dire quelque chose d’intéressant autre que … « je veux sortir d’ici !!! »

-Tu l’as voulu après tout, tu as voulu tout ce qu’il t’arrive, tu n’aurais pas du me faire du mal, m’insulter et me manquer de respect … C’est le comble de l’abruti finis… Le léger détail c’est que toi tu ne l’es pas. Pourquoi faut-il toujours que tu en viennes aux mains, même avec ceux qui te veulent du bien ? T’as gagné du bien je vais t’en procurer …

A commencer par lui faire un petit tour d’horizon de ce qui l’attend, mais surtout de ce qui m’intéresse avant tout. Le plaisir commence par soit … Ma nouvelle devise depuis que je suis ici. Je le plaque contre mon torse en utilisant mon bras pour le faire reculer. Puis je faufile mon autre main, dans sa ceinture, la glisse à l’intérieur et chope l’objet qui me tend les bras … Pour le moment ce n’est qu’une façon de parler … Il est un peu mou. Je commence à le caresser doucement, pour ne pas non plus lui faire du mal. Après quelques vas et viens, sans qu’il ne puisse rien y faire …

-Eh bien Monsieur Hyde, la nature a été plus que généreuse avec vous !

C’est bien ce que je pensais. Mes coups ne portaient plus du tout. J’avais l’impression d’être une loque. Mon incapacité à respirer normalement me donnait mal à la tête, j’étais étourdit. Et lui il ne perdait pas de temps. Il me frappe au ventre. Je perds le souffle. Mon coup n’est rien comparé à ce qu’il vient de me donner. Et puis je reçois un coup derrière le genou et tout ce passe bien rapidement. Je tombe sur les mains, et il me manipule comme il veut. J’ai l’impression que je vais bientôt m’évanouir. Il me fait m’asseoir sur mes genoux et passe son bras sur mon cou, maintenant une pression pour m’empêcher de bouger. Je ne bouge pas. Je ne veux pas qu’il coupe d’avantage ma respiration, car plus il le fait plus je panique, je perds la tête, je n’ai jamais eu peur de toute ma vie, mais ma claustrophobie m’effraie, car à cause de ça, je ne peux pas réagir, et lui, il fait ce qu’il veut de moi …

J’écoute à moitié ce qu’il me dit. Je suis déjà au courant de mes réactions, merci. Mais je suis incapable d’agir autrement. J’agis comme un idiot et pourtant je n’en suis pas un. Et ici c’est décuplé, je suis incapable de penser normalement, mes actions sont en conséquences.

-T’es complètement malade merde … Grognais-je d’une voix basse.

Et puis, il donne raison à mes paroles. Enfin, je ne pouvais pas dire que je me doutais de ce qu’il allait se passer. Je ne croyais pas … Bordel, je dois réagir maintenant … Sa main passe outre ma ceinture et empoigne mon membre. Je tressaille, et je reste figé tandis qu’il débute un mouvement de va et vient. Sérieusement, si l’ont m’avais dit un jour que je me ferais violer. J’aurais tout simplement rit et probablement buté cette personne. Je n’ai pas le profil de la personne qui ce fait violer. Faut croire que les personnes dans mon genre en excite plus d’un … C’est très perturbant pour ma personnalité.

Et puis je réagis, je … C’est impossible que je me laisse faire ça sans rien fait, même dans mon état, et puis, si il ne me lâche pas bientôt je vais probablement étouffer, malgré que le fait qu’il me touche, me permet sommairement de respirer …

-Non! Dis-je d’une voix forte.

Et autant que son emprise sur mon cou peut me le permettre, je donne un coup de tête vers l’arrière. Je doute de lui avoir brisé le nez. Mais je dois tout de même l’avoir surprit car il me lâche. Je me précipite vers l’avant. Toujours par terre, la première chose que je fais c’est resserrer ma ceinture assez fortement, je souffle comme un bœuf, je respire autant que je le peux et je tourne la tête vers la porte. Je dois sortir, je dois sortir, mais il bloque la sortie, et ce coup là je doute qu’il ne l’apprécie.

-Laisse moi tranquille … Merde … Dis-je d’une voix sèche, mais tout de même basse.

J’ai peur et je ne le cache pas. Je n’ai pas envi de subir tout ça. Je veux sortir d’ici. Tout simplement. Mais je doute qu’il ai envi de me laisser partir lui par contre …

-Eh merde !

Je porte une main à mon nez en sang. L’enfoiré, il ne m’a pas raté. Je le touche un moment il n’est pas cassé, encore heureux pour lui. Mais je ne vais le laisser si facilement. Je le vois toujours à terre. Ces mains sont crispées sur son pantalon. Pas pour longtemps mon petit gars.

Je me précipite vers lui et je m’assois sur ses hanches, pas simple de bouger dans ces conditions.une de mes mains lui saisit le visage. Mon point vient le frapper à deux reprises, sans un arrêt entre les deux. Sa tête bouge sous l’effet mais e n’est pas suffisant pour moi.
J’attrape un poignard place dans ma ceinture au creux de mon dos, bien planqué.je lui mets sous la gorge et l’empoigne par le col de sa chemise. Je me relève tout en l’emmenant avec moi. S’il bouge je le lui enfonce, tuer n’est pas mon but mais pour lui je ferais une exception. Trop c’est trop … j’en ai marre de ses conneries. Plusieurs fois il m’a attaqué, cette fois c’est la dernière, je ne reviendrais pas dessus … Il y passera.

Je le traine avec moi jusqu’au mur ou sont encastrés des chaines avec un anneau. Je le fais assoir et je me saisis de mes menottes, je l’attache vite fait. Son temps de réflexion doit être cours. Je ne veux pas risquer qu’il m’en foute une de plus. Ainsi ficelé, je peux me redresser et le contempler à ma guise. Voilà comme j’aime qu’il soit, à ma merci et peut m’importe à présent sa claustrophobie, qu’il en crève si ça lui chante. Je m’en conte fou.

J’ai soudainement un rire mauvais, tout ça pour ça. Que de temps perdu en faite, nous sommes revenus au point de départ. Là dans la chambre de tortures, les mêmes hommes, avec un sévices différent du premier. Au début c’était juste une torture parce que je m’ennuyais, maintenant j’ai une nouvelle occupation avec lui, bien plus alléchante, appétissante. Ce gars recèle d’une belle anatomie que j’ai décidé d’explorer.

Je me penche vers lui, avec ma dague je soupe l’élastique de son pantalon de prisonnier. Il n’aura plus à s’en soucier. Je replace mon arme dans son fourreau, puis revient sur l’objet de ma convoitise. Je vins assoir sur ses genoux, pas la peine de donner des coups de pieds, rien n’arrêta ma détermination. J’essuie le sang qui continu de couler d’un revers de la manche.je relève sa chemise pour découvrir son torse. Et pose mes mains dessus comme appuis.

-j’ai oublié de te dire qu’il y avait une autre façon de te défaire de ton mal … C’est de le faire oublier. On va tester ce moyen … quand dis-tu ?

Je ne fis rien, je savais que mon coup le rendrait furieux… Mais je croyais beaucoup de choses en venant ici. Je ne m’attendais pas à ce que mon abandon le rende fou.. Mais je savais qu’en fait n’importe quoi lui donnerait envi de s’en prendre à moi. Je crois qu’il déteste mes réactions, mon impulsivité, mon agressivité, il s’attendait à ce que je réussisse, qu’avec son aide je surmonte mes problèmes. Et bien, il avait en partie réussi. Je ne ressentais presque plus ma claustrophobie. Non, là je ne songeais qu’à ce qu’il comptait me faire, et je ne pouvais pas être plus dégoûté qu’en ce moment. J’étais parvenu à m’en sortir avec Steve. J’avais passé des semaines affreuses dans la terreur parce qu’il menaçait ma femme et mes enfants. Steve avait fait des erreurs et je l’avais tué. Thorkel ne faisait pas les mêmes erreurs. Et je ne savais pas du tout quoi faire pour m’en sortir. Moi j’étais celui qui agissait, l’ont me donnait un plan, une idée, et j’exécutais. Et puis, maintenant, dans cette pièce, la difficulté que j’éprouvais à respirer usait ma force et embrouillait mon esprit, les coups qu’il me donna à la tête ne firent qu’empirer mon état, je le suivais sans réagir lorsqu’il m’obligea à me relever avec l’aide de son couteau sous ma gorge. J’étais dans une sorte de léthargie lorsqu’il m’attacha les mains et s’installa sur mes jambes …

Je ne pouvais pas bouger le bas du corps. Le haut était retenu par des chaînes m’empêchant de grands mouvements mais me permettant de bouger. Je me mis à donner des coups en tirant jusqu’au bout de mes chaînes, lâchant des hurlements de rage qui servaient surtout à me réveiller, à me mettre dans le feu de l’action, éveiller mon esprit pour l’empêcher de faire ce qu’il comptait visiblement me faire! Je devais être furieux comme je devais l’être en ce moment, voila ce que je devais faire.

Je le fixais, respirant difficilement oui, mais j’oubliais peu à peu ma claustrophobie, surtout lorsqu’il remonta ma chemise, le fixant toujours, avec un air furieux et empreint de dégoût sur le visage. Il ne pouvait pratiquement pas me faire pire, oui, il pouvait menacer ma famille, comme Steve l’avait fait, mais lui il voulait visiblement me violer … Ou peut-être ne voulait t’il pas aller jusqu’au bout … Mais il semblait en colère …

-Tu me fais ça et je vais te tuer salopard. Je vais te tuer!! Crachais-je fortement, tout en continuant de me débattre.

Je n’avais pratiquement que ce mot à la bouche. Je préférais encore me faire torturer que de me faire faire ça. Voilà quelques temps j’aurais préféré mourir, mais maintenant qu’Eddy comptait sur moi, je n’étais plus aussi égoïste pour me laisser crever …

-Je vais te tuer!! Continuais-je à hurler, complètement fou furieux.

Je le regarde gesticuler, se tortiller comme un beau diable. Mais ce qui retient mon attention, c’est le faite qu’il puisse hurler de la sorte sans avoir la respiration haletante. Ainsi donc j’ai réussi à lui faire oublier sa claustrophobie … bonne ou mauvaise nouvelle pour moi, ça ne change rien à mes intentions.
Il aurait du prévoir ça. Je déteste l’injustice et ce qu’il m’a fait en ai une. Je suis encore plus énervé maintenant, avoir réussi et ne retirer que du mépris me fout en rogne.

-Je vois que Monsieur Hyde va beaucoup mieux …C’est bien, mais c’est trop tard ! Me tuer te sera difficile car je n’ai aucune intention de mourir et surtout pas par ta main. Te torturer serait trop simple je préfère encore le plaisir.

Sur ceux je m’emploie à le faire encore plus hurler. Je l’agrippe par les cheveux et lui pousse la tête de l’autre coté. Ma bouche peut alors avoir tout le loisir de gouter à sa peau, une nouvelle fois.
Son cou est ma première victime. Qu’il aime ou pas c’est le cadet de mes soucis. Seul mon désir de le posséder est primordial. Mon autre main continue de le caresser même cela ne lui fait, pour moi c’est autre chose. Plus il bouge sous mes doigts, à force de me résister, plus mon excitation est grandissante.
Son corps ondule, se crispe, comme il se crispera bientôt sous d’autres gestes. Je me redresse, en même temps que je lâche ses cheveux. Je contemple son torse, mais ce n’est pas suffisant. Je déchire aussi sa chemise, les boutons partent dans tous les sens. C’est beaucoup mieux comme ça. Je peux partir à l’aventure sans gêne aucune. D’abord ses seins, je finirais par ses abdos, avant de passer à autre chose plus bas. Tout en embrassant ses bouts de chairs entre d’eux je lui parle pour être sur qu’il n’y a pas d’amalgame.

-Mon plaisir … c’est …Ton Corps ….je ne … Veux rien … D’autre. Te posséder… sera… Ma récompense … Ainsi que …Ta punition.

J'arrête de hurler ... Je sais que personne ne viendra, et maintenant j'ai surtout l'impression que ça lui donne d'avantage envi de moi. Je suis incapable de supporter ce qu'il me fait et ce qu'il va me faire. être aussi impuissant, attaché de cette façon me rend fou, complètement. Je voudrais tellement pouvoir me battre, et je ne peux rien faire du tout ...

Il continu, il me touche, me lèche ... Comment soumettre quelqu'un de la pire des façons, et c'est certainement encore bien pire avec moi qui est loin d'être soumis. Je tente de bouger, de m'écarter, mais je n'y arrive pas, il me maintient fermement par les cheveux, empechant ma tête de bouger, et bien que je sois capable de balancer un peu les bras, c'est une entreprise totalement innutile. Je reste silencieux, je ne sais pas pourquoi, hurler me faisait pourtant du bien, mais ma rage laisse peu à peu place à la terreur, ma respiration se fait haletante et ce n'est pas pour ma claustrophobie. ma peur est evidente, et je ne tente même pas de la cacher ...

Mon plaisir … c’est …Ton Corps ….je ne … Veux rien … D’autre. Te posséder… sera… Ma récompense … Ainsi que …Ta punition.

Je n'aime pas ce qu'il me dit, cela prouve que j'avais raison, il veut me faire ce que Steve avait travaillé à me faire, et lui ... Il allait y parvenir ...

-Arrête ... Merde ... Ne me fait pas ça ... Dis-je d'une voix basse, mais tout tout de même encore sèche, je ne suis pas encore supliant, je ne sais pas si je vais le devenir.

Je me remis à hurler de frustration, probablement la dernière fois avant que la peur et le dégout me sudmerge totalement. Si au moins je n'étais pas attaché, mais là je ne pouvais rien faire, à part attendre, et souffrir ...

Non, je n’arrêterais pas, plus maintenant je le lui ai dit. Je reprends ou j’en étais resté. Ses petits boutons ont un gout fort savoureux. Je pourrais y rester des heures mais j’ai d’autres envies. Je lèche doucement l’un pour revenir à l’autre, pendant que je caresse son torse. Sa peau est douce pour un prisonnier. Je ne m’attendais pas à ça. C’est encore plus délicieux.

Je descends sur ces abdos bien dessinés, sa respiration est telle que je suis obligé de faire attention de ne pas me prendre un coup. Je passe ma langue en plein milieu, je capture un peu de sa sueur. C’est divin. Je progresse jusqu’à son nombril de j’aspire, le mouille de ma bouche, j’adore ce petit endroit bien discret mais oh combien réceptif. J’arrive au niveau de son pubis, mes baisers deviennent plus pressés, plus insistants. Je bouge mon corps pour me laisser un peu de place et d’autonomie pour mes mains, ma bouche. Ils vont faire des merveilles. Justement celles-ci prennent son membre, à peine durcis, ce n’est qu’une question de temps. L’homme est ainsi fait comme je le dis toujours, pas le choix, les sensations d’abord, la raison passe en deuxième.

Elles commencent à glisser de haut en bas sur toute sa longueur. Une de mes mains le quitte pour aller se saisir de ses bijoux de famille. Elle les malaxe, les soupèse. Mes mains prennent leur indépendance dans un même rythme. Le sexe de Carl prend de l’ampleur pour mon plus grand plaisir. Son érection est à son apogée, je ne peux m’empêcher de l’embrasser, juste sur le bout. Une goutte se forme, je la suce. C’est de la gourmandise.

Je m’installe plus confortablement sur le sol. Je m’allonge les coudes posés de même, mes bras faisant le tour de ses cuisses pour le maintenir. Il ne faudrait que ma tête en prenne un coup. Ainsi bien disposé, je peux reprendre, mais cette fois j’approfondis dans mon désir de le prendre.

-Maintenant tu peux hurler, crier … Tu as ma bénédiction.

Ces quelques mots avant de prendre sa verge bien érigée en bouche. D’abord doucement, puis je l’engloutis d’un bloc. J’entame de longs vas et viens. Je me dis à ce moment là que Mr Hyde est sacrément bien bâtit.

La rage laisse maintenant totalement place à la frayeur, je suis effrayé. Il ne s’arrête pas, je lui demande d’arrêter mais il ne le fait pas. Je ne sais pas quoi faire, je suis incapable de penser. J’ai chaud, terriblement chaud. Je ne crois pas m’être sentis aussi mal de toute ma vie. J’ai pourtant subis bien des choses, mais ça … Non je ne croyais jamais que ça m’arriverais un jour. Et je ne peux pas bouger … Et puis il commence, il pose ses mains sur mon membre. Je le fixe, je cesse presque de respirer, attendant de savoir ce qu’il allait faire. Il débute un mouvement de va-et-vient. Est-ce qu’il croit que je vais aimer ça? Que je vais m’exciter? Il le croit, et visiblement il a raison, du moins, mon corps lui donne raison.

Je me remet à respirer, violement, je me débat, mais il n’y a rien à faire, il me maintient fermement les jambe et pour ce qui est des bras ont en parle même pas. J’ai l’impression que je vais devenir fou par mon impuissance. Je ferme les yeux lorsqu’il pose sa bouche sur mon membre. C’est dégoûtant, et pourtant mon corps apprécies, sa m’excite, je respire plus rapidement, mon membre est en érection, bordel!

Je recommence à me débattre violement lorsqu’il le prend complètement en bouche.

Maintenant tu peux hurler, crier … Tu as ma bénédiction.

J’hurle effectivement de rage et de terreur. J’ai mal au bras à force de tirer sur mes chaînes, j’ai mal dans le corps dans cette position inconfortable, alors que lui il me suce, il a mon membre dans ma bouche, il peut me faire souffrir intensément alors qu’au contraire, comme il le fait actuellement me procurer des sensations plaisantes pour mon corps, mais pour mon esprit s’en ai tout autre … Je continue de me débattre et je dis en lui hurlant après :

-Qu’est-ce que tu vas faire lorsque tu vas me détacher?? Je vais te tuer connard!! Je vais te tuer!!

Je me débattais comme jamais, poussant la tête de tout les cotés. Je ne voulais pas voir ça. Je ne voulais pas le voir s’amuser avec son membre. Le pire, c’est que je savais que ce n’était que le début, il voulait aller jusqu’au bout des choses, et là ce n’était que le commencement. Je jouais encore les dures, mais lorsqu’il m’aurait pénétré, je ne serais probablement pas assez fort mentalement pour m’en prendre à lui sur le champ. Et ensuite il prendrait les précautions nécessaires pour que je ne le tue pas …

-Va te faire foutre!! Va te faire foutre!! Hurlais-je, fou furieux.

Mais il finirait par me calmer. Il le savait autant que moi. Et c’était ce qui m’effrayait. De savoir ce qui m’attendait, sans réellement savoir ce qu’il ferait. Ou plutôt, comment il le ferait. Je commençais à m’épuiser, plus je me débattais comme un fou plus je perdais des forces. Cette pièce me nuisait également, je ne ressentais pratiquement plus ma claustrophobie, mais elle était toujours présente, pour me nuire … Car j’avais cette peur qu’il me laisse attacher ici, seul, … Je finirais par crever.

*Oui c’est ça hurle ta rage, ta colère*

Comme je l’avais dit, rien n’y fait pour que je m’arrête. Au contraire, j’intensifie mes allers retours, plus vite, plus ferme. Je ne fais que commencer les préparatifs, bientôt il sera entièrement à moi. Je lève les yeux vers lui, il a tourné la tête. Bien sûr, son corps réagit même s’il ne le souhaite pas. Il n’y peut rien. Cependant il est sensible à la caresse, j’ai un certain mérite sur ce coup. Aussitôt je referme les paupières pour me concentrer sur ce que je fais. Ma main qui contentait ses bourses, les abandonne. Je descends plus bas, mes doigts prennent contact avec son anus. Ils passent légèrement dessus, le titille un peu, pour jouer. Je vais m’en occuper de suite, plus énergiquement. Je me redresse brusquement sur mes genoux.

Ma bouche délaisse aussi son membre bien raide et oh combien gonflé. Je lèche mes doigts, qui s’occupaient de son antre chaud, assez longtemps pour qu’ils soient bien humides. Puis ils repartent à l’assaut de son intimité, mais cette fois plus de douceur.
Je sais qu’il risque d’avoir mal maintenant. Il n’a jamais connus ces intentions, peut importe de qui il s’agit. Moi ou un autre … Moins gardien. Je vais tout de même essayer de prendre des précautions. Ce n’est pas mon intention première, j’avais envie de l’entendre hurler sa douleur. Mais je sais aussi ce que cela fait la première fois si on ne prendre pas garde à l’autre. Mais justement l’autre c’est Carl, et lui on a envie de faire tout sauf être gentil et attentionné.

Mon premier doigt s’enfonce dans son intérieur. Je le vois grimacer, se tendre. J’amorce quelques coups, puis un deuxième fait son apparition. Plus le temps, je suis moi-même dans un état d’excitation grandissant. Je suis obligé de me libérer de mon carcan de tissus. J’ouvre mon pantalon pour laisser mon sexe dur sortir en toute impunité. J’hésite à le masser car je ne pourrais plus rien contrôler après. Je consacre toute mon énergie sur lui. Je donne des coups de ciseaux avec mes doigts, le troisième franchit l’espace étroit. Je ne vais pas pouvoir tenir longtemps, lui se cambre de plus en plus.

Je les retire. J’entoure, de mes bras ses hanches pour le soulever. Puis je pose ses fesses sur mes cuisses. Ainsi placé je peu de ma main prendre mon membre et le positionner devant son entrée. Je pousse un peu, je m’engage lentement.

-Ne te débat pas, tu risques d’avoir plus mal qu’il n’est nécessaire, c’est un conseil.

Je ressors, puis repart vers son antre chaud et humide. Plusieurs fois je fais se petits mouvement. N’y tenant plus je m’introduis jusqu’à la garde d’un coup sec. Pour l’instant je ne vais plus bouger, c’est si étroit. J’attends un peu que l’intrusion soit accepté de nous deux … Enfin surtout moi.

Je ne sais plus quoi faire. J’en ai assez de hurler et de me débattre. Je suis épuisé, j’ai chaud, j’ai du sang qui coule le long de mes bras à force de me débattre et de tirer sur mes menottes, je n’en peu plus et il n’est pourtant pas sur le point de s’arrêter, je sent qu’il est près à aller jusqu’au bout et j’ai l’impression de mourir. Je me calme mais ma respiration est forte et haletante, Je le fixe, hésitant entre fermer les yeux et le regarder. Ce qu’il me fait me dégoûte.

Je me tends complètement lorsque je sens un de ses doigts entrer en moi. Steve avait été jusque là, mais il n’avait pas eu le temps d’aller plus loin, je l’avait tué. Mais je ne pouvais pas tuer Thorkel, pas maintenant et probablement pas après. Je le savais moi-même, il devait s’en rendre compte également. Je serre les dents lorsque j’en sens un deuxième … Voilà. Il commence à dépasser le stade de Steve … Je n’aimais pas ça, et le troisième me tend encore plus, c’est une sensation que je n’aurais pas aimé vivre … Que jamais je n’aurais voulu vivre dans ma vie.

J’ouvre mes yeux lorsqu’il retire les doigts. Je le fixe et je regarde ce qu’il veut faire. Je recommence à me débattre un peu, mais rien de bien intense, j’ai les menottes qui m’entrent dans les poignet. Je ne dis rien mais lui il me parle.

Ne te débat pas, tu risques d’avoir plus mal qu’il n’est nécessaire, c’est un conseil.

Plus simple à dire qu’à faire … Ce n’était pas lui qui était en train de ce faire violer. Je laissais échapper un gémissement rauque lorsqu’il entra en moi. Je ne pouvais certainement pas être plus crispé qu’en ce moment même. La douleur était terrible et la sensation l’était tout autant …

Il débuta quelques mouvements de va et vient, visiblement difficile, puis il donna un fort coup pour aller plus loin. Je laissais échapper un autre gémissement. Il aurait pu me tuer et j’aurais probablement préféré … C’était certainement également pour cette raison qu’il me faisait ça, car je ne voyais pas ce que l’on pourrait me faire de pire …
Il resta sans bouger, toujours en moi. J’avais les yeux fermés. Luttant contre je ne sais quoi. Je finis par ouvrir les yeux. Ne cachant pas une expression de dégoût. J’étais tellement furieux, et tellement las.

Je voulu remuer un peu, mais je me retins de le faire. C’était douloureux et désagréable. Maintenant, placé ainsi je ne pouvais même plus bouger. Je restais sans rien dire, subissant et c’était tout.

- Détache-moi. Dis-je soudainement.

Je positionnais mon regard dans le sien et je dis :

-Je vais tellement te faire souffrir que tu finiras par me demander de te tuer … Dis-je sèchement.

C’était des paroles en l’air. Mais que pouvais-je faire d’autre? C’était pathétique, mais j’étais incapable de laisser tomber ainsi … De montrer que j’étais faible et que je n’avais pas le déçu …