Sadismus Jail
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 Démonstration des caractéristiques de Sadismus

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MessageSujet: Démonstration des caractéristiques de Sadismus   Démonstration des caractéristiques de Sadismus Icon_minitimeDim 30 Mar - 15:16

>>La prison ne change pas que les prisonniers




Je doute que je ? Mais il me raconte quoi là... Ca cadre pas avec tout ce qu'il a raconté, cependant je ne peux m'empêcher de pâlir un instant. Et le doute de me reprendre. Et si, et si ? Mon petit Al est ce que tu te rends compte que ce que tu viens de refuser à l'instant, c'est ce qu'il va faire à un autre ? Le beau raisonnement que j'avais eu à l'instant est en train de se faiblir. J'avale ma salive pendant que mon regard est attiré par son sourire. Je me demande comment ce sourire va se transformer une fois que nous serons à l'intérieur, une fois qu'un pauvre type sera en train de souffrir entre ses mains...

Attends ? Pauvre type ? Celui qui aura le loisir de se faire torturer tout à l'heure est un prisonnier, avec ce qu'il a commis, il l'a mérité ! Nous sommes les Gardiens, Bourreaux de la Société. Mon raisonnement revient en force, mon assurance aussi. Je me rend compte que j'avais un peu baissé la tête puisque je la relève maintenant. Je le suis passant derrière lui lorsque l'étroitesse de l'escalier et des couloirs ne me permet pas de rester à sa hauteur. Il va être mon mentor mais cela ne veut pas dire que je dois me soumettre à lui !

Finalement, nous arrivons aux sous-sols et nous tournons vers l'isolement. Je ne suis pas surpris. Après tout, il avait bien dit avoir besoin d'un cobaye, non ? Et nous trouvons finalement un prisonnier en liberté. Bon sang de bonsoir ! Il n'y a pas dix commandements dans cett eprison et cet abruti trouve quand même moyen de les briser ! De me les briser, même, soit dit en passant. J'aime pas quand le boulot est pas bien fait et là, ca fait désordre. Justement un "on le prend ?" tombe jusqu'à mes oreilles - littéralement, vu la taille de mon acolyte. Je grogne entre mes dents serrées :

"Avec plaisir..."

Et à ce moment, l'escogriffe s'agite et fonce vers nous... Enfin plutôt vers moi. Je suis en tenue, j'ai été formé, j'ai été entraîné. Ma main se dirige quant à elle vers le bouton pression qui retient mon tonfa à ma ceinture. Je le décroche et me met en position alors que la main de mon collègue intercepte finalement le prisonnier. Dingue. Il a du faire du football américain, c'est pas possible sinon. Quoique... Du basket finalement lui irait aussi très bien.

Pythagoras se tourne vers moi et montre un nouveau visage en me posant une question. Voilà. Je vois en face de moi la réponse à ma question de tout à l'heure. Un digne descendant de la comtesse Elisabeth Báthory. Je ne sais pas pourquoi soudain il me semble en avoir également le statut. Il avait bien dit "de" la Flaam en plus, non ? Je ne répond que par un bruit informulé, bouche fermé. A vrai dire, je ne sais quoi répondre.

Je ramasse vivement la lame que Pyth lui a forcé à lâcher et je leur tourne le dos, les précédant vers les salles de torture... J'allume le contacteur et j'ouvre une lourde porte dont le gond grince sinistrement. Je sourie. Est-ce psychologique ? Ont-ils laissé cette porte non huilée intentionnellement ? Je les précède toujours. Et ce que je vois me laisse à supposer qu'ils ont vraiment fait l'ambiance exprès. C'est si sinistre que moi-même je me met à frissonner.

Lumière blafarde. Murs suitants. Pavés non égalisés, rugueux à l'état brut. Silence de mort mais d'autant plus stressant que l'on sait que bientôt il sera rompu par des hurlements de douleur. Et puis... le contenu. Le contenu n'est pas mal non plus en son genre pour mettre la pression. C'est très bien équipé. Croix de Saint-André, chaînes au mur et au plafond avec bracelets plus ou moins rouillés, plus ou moins tâchés d'un sang qui a séché avec le temps. Je ne vois pas les deux armoires de l'autre salle, il y a un autre meuble de rangement. Donc chacune doit avoir ses dispositions différentes, ses accessoires spécifiques...

Je frémis. Je suis encore de dos, le prisonnier doit peut-être croire qu'il s'agit d'excitation. Je suis certain que Pythgoras a déjà saisi que ce n'est pas encore ça... Cependant, j'ai déjà pris une décision. Je sais que la psychologie joue beaucoup pour briser un homme. Je n'ai pas à interférer les actes de mon collègue par ma peur ou mes doutes. J'avance un peu dans la salle. Suffisament pour me trouver à côté de la croix. Je vois u mécanisme derrière qui permet d'orienter l'angle de couchage. Les boches n'aimaient vraiment pas les juifs... Mais ils ont laissé au moins un truc d'utile derrière eux.

Je fais demi-tour pour regarder l'intérieur de la salle et le couple suplicié-Pythagoras. Le premier regarde ce qui se trouve dans la salle. Je pose le bras droit contre la croix et montre cette dernière à la manière d'un guide de la main gauche. Un sourire orne mon visage. Je me demande ce qu'il fait ressentir. En fait, tout sauf une chose : je sais que mon visage n'est pas crispé. Je me demande si je dois dire quelque chose. Je n'ai pas envie de gaffer et donc la meilleure solution pour l'instant est de ne rien dire. Pour l'instant, je laisse mon collègue me montrer.
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Pythagoras de la Flaam
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MessageSujet: Re: Démonstration des caractéristiques de Sadismus   Démonstration des caractéristiques de Sadismus Icon_minitimeSam 19 Avr - 11:30

Un grognement en guise de réponse… Il commence à comprendre ce que nous allons faire. Je dois prendre garde à ne pas aller trop vite, à ne pas lui faire peur… Mais saurais-je me retenir quand j'ai entre les mains en détenu qui se débat comme pas possible, qui tente de me frapper pour que je le lâche, qui griffe, qui rue… que j'ai envie de soumettre… Je malmène un peu le prisonnier tout en observant mon camarade qui choisi une salle au hasard. Je le vois frissonner alors que j'évalue rapidement les possibilités qui me sont offertes. Les chaîne pendant du plafond, c'est pas mal, ça permet de tourner autour du prisonnier… Mais celui-ci est un peu trop agité. Pendant un instant où je pensais à autre chose, il a failli m'échapper des mains. Je l'empoigne par la gorge et le plaque contre une table. Il a le dos totalement tordu, les pieds qui décollent du sol, il s'agrippe à mon poignet pour me faire lâcher prise, jure… Je le fusille du regard puis me désintéresse de lui alors qu'il s'étouffe.

"Tu veux qu'on l'attache là, d'accord, ça me va."

Une croix oblique, nommée en mémoire d'un martyr… Lui, n'en est pas un. Il est encore en train de me griffer. Il s'agite alors que mon regard se perd dans celui d'Alastor. Il n'est pas encore très sûr de lui mais ça va aller. Je lui souris, complice et encourageant puis reporte mon attention sur mon asticot. J'attrape un poignet tenant toujours fermement la gorge et le relève pour le traîner en le faisant marcher de dos. Le manque d'air le fait paniquer, il se met déjà à me crier de le laisser partir, que je suis un taré, que j'ai pas le droit… Je ris au moment où son dos percute la croix. Je me serre tout près de lui, lui enlevant toute liberté de mouvement. Je suis trop près pour qu'il me donne des coups de pieds, trop près pour qu'il me frappe avec la tête ou me crache dessus… Trop près. Nos corps sont l'un contre l'autre, mes lèvres à quelques centimètres des siennes, les yeux cruels plongés dans les siens, fous. Savamment, je plaque le poignet que je tiens en hauteur contre la croix et l'attache tout en parlant :

"Pas le droit ? Mais j'ai tous les droits. Tu n'es qu'une larve, une vermine, un rien… Et je peux t'écraser comme une mouche, tu n'es même plus un humain… Juste une bête. Tu n'as aucun droit et moi je les ai tous…"

Je relâche sa gorge pour me saisir de la main qui s'est attaquée à la chair de mon avant bras et je l'attache aussi avant de reculer. Il m'insulte, se débat, donne des coups de pieds dans le vide… Je ris. Je ris encore puis je regarde le gardien et me calme. Je passe derrière la croix pour fixer les pieds et commence les explications.

"Tout d'abord il faut attacher le cobaye… ta gueule, toi… les bras en premier pour le bloquer. Les pieds ne sont plus aussi puissants ni aussi précis quand les bras sont immobilisés dans une position inhabituelle. Le mieux est de le bloquer avec ton corps pour pouvoir avoir les mains libres quand tu attaches les poignets. Ensuite, tu passes derrière pour les pieds si tu ne veux pas te prendre un coup dans la mâchoire. Parfois tu peux te mettre devant eux mais c'est à toi de juger du danger. Lui il me frapperait sans penser aux conséquences pour lui. Certains se disent que plus ils sont sages plus ils ont de chances qu'on les relâche. Ca varie…"

Je me relève et fait de nouveau face au prisonnier. Je souris et passe ma main sur son visage. Il me crache dessus mais je ne perds pas mon sourire.

"Ceux là sont les plus amusants, tu vois. Ils se débattent, ils pensent qu'ils sont forts… C'est un plaisir de les rompre. La première chose est de ne jamais te laisser déstabiliser. Au contraire, c'est à toi de déstabiliser ton jouet…"

Mon poing s'enfonce dans l'abdomen du gars, il se plie en deux avec un gémissement de douleur que je soupçonne plus du à ses bras qui le tirent qu'à son ventre. Un filet de bave coule de sa bouche. Il se relève, reprend son souffle et me fusille du regard. Il ne parle pas mais il est défis, il est violence, il est force… Et il tente de me menacer de ses yeux perçants. Je m'essuie le visage en souriant toujours.

"Qu'est-ce que tu veux voir, Alastor ? Je peux le percer, le découper, l'écraser, le brûler… Il y a tellement de possibilités…"
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