Une innocente a Sadismus

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Je suis dans une voiture de police. Mes mains sont menottées et je suis attachée au siège. Donc je ne peux pas du tout bouger. Je suis ainsi depuis une bonne journée déjà. En effet j’habite originairement en Amérique. Alors j’ai du prendre l’avion, arrivée en France un camion et arrivés a la frontière de l’Allemagne on m’a mise dans une voiture. Et depuis le début du trajet je suis ainsi. La peau de mes poignets me brûle. Mais bon pour l’instant j’essaye de me préparer mentalement au choc que ça va me faire d’arriver à Sadismus. Mais au bout d’un moment j’en ai marre, je demande :

« Quand est ce qu’on arrive ?

-La ferme petite ! On arrive bientôt !

-Je veux bien mais QUAND ! »

A ce moment là un des policiers fait signe au conducteur de s’arrêter. Celui-ci s’exécute et l’autre me fait descendre violemment du véhicule. Assez loin sur le rebord de la route il commence à me frapper pendant une bonne dizaine de minutes. Mais je n’ai aucune blessure. Il avait sûrement utilisé la même technique de mon père. Il me fait remonter dans la voiture. Et durant le reste du trajet je ne dis rien. Au bout d’une ou deux heures, la voiture s’arrête. On me fait descendre et là, le vois d’énormes portes de fer. Celles de la prison. Par-dessus ces blocs de métal se trouve du fil barbelé. Bon aucune chance de s’échapper. On me met a genoux. Pourquoi faire puisque je suis déjà ligotée comme un saucisson ? Enfin bon. J’entends un bruit sinistre et crissant, celui des portes qui s’ouvrent. Mes cheveux sont devant mon visage mais d’un coup de tête je les remets derrière. Je ne vois pas grand chose à part le sol. Mais j’entends par contre…

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Au moment de quitter ma cellule, au japon, Makkura prit possession de moi et frappa les policiers, se débattu violement et refusait d’aller ou que se soit. Les gardiens, exténués après plusieurs minutes de lutte contre moi, finirent par me remettre dans ma cellule d’où on m’injecta un puissant calmant. Une fois que le produit eu fait effet, très rapidement après l’injection, je sortais docilement de ma cellule et suivait les gardiens jusqu’à une voiture de police. On me fit rentrer dedans et le long voyage commença. Je ne me souviens pas du paysage, j’ai sûrement dormir pendant le plus grande partie du voyage. Je me souviens juste du regard constant des policiers posés sur moi. Le calmant m’avait totalement assommée et j’étais à peine consciente de se qu’il se passait autour de moi. Je sais qu’on me mit dans un avion d’où je sortis quelques heures plus tard, cette fois bien réveillée. L’avion avait atterrit dans l’aéroport le plus proche de la prison, le trajet en voiture jusqu’à la prison fut donc très rapide. Je suis restée silencieuse tout le long du voyage, cela semblait d’ailleurs inquiété mes gardes qui c’étaient habitués à m’entendre parler seule. Ils devaient sûrement se dire que je préparais un sale coup.

Alors que je suis perdu dans mes pensées la voiture se gare devant de grandes portes en fer, les portes de mon nouveau chez moi pour plusieurs années. Devant la porte se trouve déjà un autre véhicule et une jeune fille attachée à genoux devant les portes, sûrement une autre détenue qui vient aussi d’arrivée. Je la regarde attentivement, ses gardes à elle ne semblent pas être très sympathiques. Bien que les miens soient assez froids ils me traitent très bien. Tiens, les voilà d’ailleurs qui viennent me chercher. Je m’attends à se qu’ils me sortent violement du véhicule et me faces mettre à genoux par terre comme l’autre fille mais au lieu de cela ils m’ouvrent la porte et attendent tranquillement que je descende. Je les regarde tout les deux tours à tours pour essayer de comprendre leur comportement, en vain. De toute façon ils n’ont pas tord, me jeter à terre tel un chien ne changera rien.

Je descends bien sagement du véhicule et me place à côté de l’autre jeune fille, mais à l’inverse d’elle je reste debout. Mes gardes me suivent de prêt et attendent avec moi que quelqu’un vienne nous ouvrir pour m’abandonner dans ce lieu encore inconnu. Alors que quelqu’un approche un des gardes pose la main sur mes menottes, déjà tout prêt à me pousser vers un autre garde, mais de la prison cette fois.

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Je crois bien que les policiers avaient relachés la pression sur ma tête. Je peux donc lever la tête pour voir une autre voiture arriver. Je vois une jeune fille qui en sort, lentement et elle n'est pas aussi ligotée que moi! Enfin bon elle arrive a coté de moi et ses gardes a elle ne l'oblige pas a se mettre a genoux. D'ailleurs, pourquoi les miens l'ont fait? Aucune idée mais bon. Je la regarde bon pendant le crissement, les gardes étaient déjà près a la laisser entrer. Moi non ils avaient l'air amusés de me voir ainsi. Mais qu'ai je donc fait pour mériter ça? Est-ce un crime d'avoir a ma naissance tué ma mère qui était a bout de son huitième accouchement? D'avoir découvert lors d'un jeu que son père est un tueur a gage? Je n'ai pourtant rien fais! Mais c'est mon père qui a gagné le procès ou plutôt qui s'est arrangé pour que je perde. J'entends les rires des policiers:

"Tu as vus comment elle est comme ça par terre?

-Très marrant en effet. N'empêche que c'est drolement marrant d'amener des jeunes comme elle ici non?

-Oui très! Ils sont tellement misérable!"

Et a ce moment ils éclatent de rire. J'ai bien toute les peines du monde a contenir ma rage! Ils m'énervent! Mais aparemment ils n'ent n'ont pas finis avec moi. Une d'eux arrive vers moi toujours en rigolant et m'attrape pour que je tienne en place, et l'autre arrive et commence a me frapper. Je ne sais même pas pourquoi! Et comme si c'était un jeu, ils échangent leur places. Au bout de dix minutes les géantes portes venant enfin de s'ouvrir complètement, les policiers arretent et moi je suis allongée sur le sol. Je me tord de douleur. Des larmes coulent de mon visages, elles sont de douleur et de colère.

"A bonjours, tenez une moins que rien. C'est... C'est qui déjà?

-Amane Misa, je ne sais pas ce qu'elle a fait mais c'est très marrant de la maltraiter!"

Ordures! Vous n'êtes que lâches! S'en prendre a deux pour frapper une fille de seulement 14 ans!

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Je baisse la tête et regarde la jeune fille au sol, pourquoi ses gardes ont-ils l’air aussi méchant avec elle ? Et pourquoi est-elle à genoux ? Je ne sais strictement rien mais cela m’intrigue, surtout le fait qu’elle ne réplique absolument pas. Les gardes s’approchent de la jeune fille et commencent à la frapper, mes propres gardes observe la scène d’un air choqué mais ils ne disent rien. Cette fille à l’air si jeune… Que dois-je faire ? Rester là à les regarder la frapper, la voir allonger au sol en larmes, non je ne peux pas. Je sers de toutes mes forces mes points liés par les menottes derrière mon dos, je dois me contenir, ne rien faire sinon cela risquera d’aggraver mon cas. Je sens peu à peu la personnalité de Makkura prendre le dessus sur moi, elle prend toujours le dessus lorsque je commence un peu à m’énerver.

Mon garde qui me surveille depuis mon arrestation au Japon et qui a toujours été mon surveillant aussi bien lors du procès, dans ma cellule ou lors de ce voyage commence un peu à me connaitre. Il sait quand Makkura commence à prendre le dessus sur moi. Selon lui sans Makkura j’aurai pu avoir une vie superbe. Il pose sa main sur mon épaule et me murmure :

-ne fais rien, calme toi, ne laisse pas Makkura prendre le dessus, contrôle toi…

Ce garde a toujours eu de la sympathie pour moi sans que j’en comprenne la raison, c’était gentil de sa part de vouloir me protéger contre mes actes mais lorsque mon autre « moi » commence à prendre le dessus je ne peux plus l’arrêter.

Je détache mes yeux de la jeune fille au sol qui continu d’être frapper pour regarder la grille s’ouvrir. Mais déjà je ne suis plus Aozora, je suis Elle, Makkura. J’entends les coups à côté de moi cesser lorsque les grilles sont totalement ouvertes. Mes gardes commencent à me pousser un peu vers l’intérieur de la prison mais ils n’ont pas le temps de réagir que j’ai déjà fais volte face et ai envoyé un violent coup de pied dans le ventre d’un des gardes de la jeune fille qui se plie en deux de douleur. Je m’apprête à envoyer un autre coup de pied au deuxième garde mais mon surveillant me met une violente décharge électrique dans les côtés à l’aide de son petit engin neutraliseur. Avec moi il a prit l’habitude de toujours en avoir un. Je tombe lourdement à genoux au sol sous la décharge, Makkura a instantanément disparue pour laisser à nouveau la place à la gentille Aozora. Mes gardes doivent s’interposer pour empêcher ceux de la jeune fille de se venger, mais cela m’importe peu, ils auraient pu les laisser faire, je connaîtrais sûrement bien pire derrière les murs de cette prison.

Je me relève doucement et regarde la fille encore à terre, j’aurai voulu m’excuser auprès d’elle de n’avoir pas réussit à frapper l’autre garde, même si cela ne servait à rien de toute façon. Faut bien le dire, mon acte avait été stupide et sans intérêt mais sa m’avait tout de même soulagé de frapper un de ses salopards. Cette enfant allait sûrement devenir un souffre douleur dans cette prison, serai-je sa protectrice ?

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Pendant que je me fais frapper par les policiers, la jeune fille a coté de moi a l'air de commencer a s'énerver. Mais un de ses gardes lui dit quelque chose que je n'arrive pas a entendre. Quand les portes sont ouvertes elle se retourne brusquement et donne un violent coup de pied sur le garde qui était en train de me frapper. C'est gentil mais elle allait avoir des ennuis. L'autre essaye de lui faire regretter son geste mes ses gardes le retienne. Je suis sur qu'il boue de rage mais moi je suis encore pliée de douleur a terre. Le fille avait comme un air d'excuse. Pourquoi? Elle avait frapper un des policiers. Je reste toujours a terre pour deux raison:

-La première est que j'ai trop mal pour bouger.

-La deuxième est que je suis toujours ligotée.

Bon pas grave les policiers se sont en allés et ont donnés les clés de mes menottes ainsi que tout le reste aux gardiens de la future détenue. On me relève et on m'enlève toutes mes attaches sauf mes menottes. Je fais détends un peu mes muscles. Je me tourne vers la jeune fille:

"Merci c'est gentil."

Et d'un geste bref j'essuie mes larmes. Je suis mal barrée ici je vais surement être e souffre douleur des prisonniers comme des gardiens. Enfin bon c'est la vie...

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Je regarde la jeune fille que les gardes détachent les sécurités superflues. Pourquoi l’avaient-ils ligotée ainsi ? Elle n’est qu’une gamine qui semble, de plus, peu farouche. Lorsqu’elle me remercie je hoche simplement la tête sans rien dire et détourne le regard. Je commence à avancer de quelques pas vers l’intérieur de la prison lorsque mon garde cours vers moi et m’arrête en m’attrapant par le bras. Qu’est ce qu’il me veut ? Il me fixe droit dans les yeux, on dirait presque qu’il est au bord des larmes. C’est quoi se bordel, pourquoi il me fixe comme ça avec cet air de chien battu celui-ci, on se connait depuis plusieurs semaines et on s’entend bien c’est vrai mais il ne va pas chialer parce qu’il me reverra pas quand même ? Voilà qu’il me prend dans ses bras et qu’il pose sa tête sur mon épaule en me caressant les cheveux. Je ne comprends absolument pas sa réaction et je trouve même qu’il à l’air stupide de se comporter ainsi.

HUM ?! Mais je rêve ! il vient de me faire un bisou dans le cou ! Non mais il se prend pour qui celui-là ? Je donne un coup d’épaule et recule de quelques pas pour qu’il me lâche. Et voila que Elle reprend à nouveau le dessus.

-Non mais tu fou quoi là ?! Aller bouge de là ! Dégage gros porc !!

Je rentre dans la prison d’un pas décider, voulant mettre de la distance entre ce garde que je trouvais déjà moins sympathique et moi. Au moment de rentrer dans la cour je me retourne et m’adresse à la jeune fille.

-Alors tu viens ou tu préfère qu’un des gardiens vienne te chercher avec une batte de baseball ?

Je rentre dans la cour et me dirige vers le bâtiment, sans plus jeter un regard en arrière.

(hrp: désoler pour le language vulgaire! :p)

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Je regarde le garde avancer vers la jeune fille ainsi que toute la scène. Brrr.... c'est une dure a cuire. Bon j'avance quand elle me dit la façon dont un garde pourrait venir me chercher. Je me précipite a l'interieur et entends a nouveau le crissement ainsi qu'un gros bruit. Les portes se sont refermées derrière nous. Je m'avance et j'aperçoit l regard des détenus qui nous observe. Je me dirige vers le bâtiment. En attendant je demande a la jeune fille:

"Tu t'appelle comment?"

J'avance encore vers le bâtiment et je franchis les portes. Dans le hall je demande au concierge qui avait le nez dans son registre:

"On vient d'arriver vous pouvez nous dire quelles sont nos chambre?

-Mmmh? A heu oui alors vos noms et votre matricule.

-Amane Misa par contre on m'a dit que c'est vous qui me donnerez mon matricule.

-Exact, alors ton matricule est 290391 et ta cellule la V.

-Meci!"

Super! J'espère que je ne vais pas tomber sur des psycopathes a moitié cinglés! Enfin bon. Je reste a coté de ma "protectrice" en attendant qu'elle ait son numéro de cellule ainsi que son matricule.

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Peu à peu je me calmais, Aozora reprenant sa place dans ma tête. Etrange, en général Makkura prend la place d’Aozora pendant assez longtemps, elle ne disparait pas aussi vite. Je n’eu pas le temps de me présenter à la jeune fille qu’elle entama une discutions avec le gardien. J’observais attentivement ce garde en face de nous, le détaillant totalement de la tête aux pieds. Je fais souvent cela avec les gens que je considère comme ennemi, c’est une manière pour moi de les étudier et peut-être de leur trouver un point faible à utiliser à mon avantage ultérieurement. Et dire que avant j’étais une gentille qui n’osait rien dire, un peu comme cette Amane Misa. Makkura prend de plus en plus le pas sur ma personnalité d’origine.

J’étais tellement occuper à observer le gardien que je ne réalisai même pas qu’ils avaient finit de parler. Le gardien me lança sur un ton assez méchant.

-aller grouille ! dit moi qui t’es toi ! Je n’ai pas toute la journée!

Hum ? Ah oui c’est vrai je dois lui dire mon nom pour qu’il me fournisse mon matricule et ma cellule.

-Aozora Toshibasa.

-ah ! Une sale nippone !

Non Makkura !!! Tu ne prendras pas ma place cette fois !! On n’en a rien à faire qu’il n’aime pas les japonais !!

-Ton matricule est 835947 et tu as la cellule W. T’es toute seule pour le moment !

Je hoche lentement la tête et me retourne vers Amane, plus besoin qu’on se présente l’une à l’autre, je connaissais désormais son nom et elle connaissait le mien. C’est alors que je sentis des mains sur moi, je sursaute et fait volte face me retrouvant nez à nez avec le gardien. Mais il fait quoi celui-là ?? La réponse ne tarda pas à venir.

-arrête de bouger sale conne ! Je te fouille !

Il tapota rapidement, d’une manière bien peu méticuleuse certaine partie de mon corps mais sentit bien au niveau de mon mollet qu’il y avait quelque chose. Il se mit à quatre patte et remonta mon pantalon jusqu’aux genoux, accroché sur mon mollet il découvrit un gros couteau de chasse dans son étuis, fixé à ma jambe seulement à l’aide d’un bout de tissu. Je sentais monter en moi une incroyable envie de lui envoyer mon genoux en plein visage mais me retint de toutes mes forces. Il le détacha et le posa sur son bureau, pour pouvoir l’amené ultérieurement dans la salle prévu à cet effet, avant de se mettre à fouiller Amane.

» Devant la porte,innocente je suis ^^