Sadismus Jail
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Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth]

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MessageSujet: La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth]   La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth] Icon_minitimeDim 17 Fév - 17:23

Les quelques petits rayons de soleil qui s'échappent d'entre les nuages gris ne me rendent pas mon joyeux habituel. Pfff... Il faut dire que mon nez cassé me donne toujours des élancements et n'arrange en rien mon humeur maussade. Qui aurait cru que respirer pouvait devenir un calvaire ?

Je marche sur le haut de la muraille qui borde la cour. Rien ne se passe et on va bientôt venir me relever. Tous les autres gardiens affectés à ce poste ont la même envie que moi : se casser vite fait. L'ennui est flagrant. Je ne souhaite pas une évasion, histoire de me changer de la routine mais tout de même... Je regarde ma montre. Cinq minutes. Plus que cinq minutes. Ou plutôt : encore cinq minutes ? Marre ! Je pose le fusil contre la balustrade. Aucun risque qu'il ne tombe dans la cour en dessous : celle-ci est fermée.

Je pousse un grand soupir et m'appuie aussi contre le garde-fou. L'idée du nom me fait rire dans une barbe que je n'ai pas. Le garde-fou garde le gardien. Je me demande ce qu'il se passe. Ma pseudo-déprime doit être dû au temps que je passe ici. Ca fait quoi ? Deux, trois semaines ? Et je flanche déjà ? Et bin... Bon, il faut dire que ça s'est pas passé comme dans le meilleur du monde. Je me résume les moments flagrants de mon entrée en fonction. Je me fous la honte auprès des collègue, manque d'avoir une morte la première après midi, je me fait d'ailleurs attaquer par une prisonnière ce même après midi et me fait aussi casser le nez. Nez qui me fait toujours mal quand je respire.

"Et tout ça pour quoi ? Bordel ! Pour des porcs qui pense qu'à se foutre sur la gueule ! Et dire que ce sont MES impôts qui passent pour leur vie ! Pourquoi est-ce qu'on les trucide pas direct ?"

Ouais... De toute façon, ils sont ici à vie. Alors pourquoi ? J'ai parlé à haute voix, j'ai même gueulé à certains moments et la scène que je vois en dessous me confirme les doutes. Un gang va taxer des clopes à une pauvre nana -enfin 'pauvre', si elle ici c'est qu'elle a dû faire des choses pas très catholique - pendant qu'ailleurs dans cette cour sale et puante deux autres sont limite à copuler ensemble sous nos yeux. Là, j'ai l'impression que je vais péter un cable. Je ferme les yeux. Détends toi, Al', calme toi. Je respire profondemment, essayant d'apaiser mon esprit et mon coeur. J'ouvre la bouche, quelques mots sortent, hésitants :

"Pouvons-nous étouffer le vieux, le long Remords,"

Mais je ne vais pas pas plus loin... Ce n'était pas ces mots qui me revenaient, d'autres à la place, vinrent entre mes lèvres, annihilant les premiers vers :

"Un Ange furieux fond du ciel comme un aigle,
Du mécréant saisit à plein poing les cheveux,
Et dit, le secouant : « Tu connaîtras la règle!
(Car je suis ton bon Ange, entends-tu?) Je le veux!

Sache qu'il faut aimer, sans faire la grimace,
Le pauvre, le méchant, le tortu, l'hébété,
Pour que tu puisses faire à Jésus, quand il passe,
Un tapis triomphal avec ta charité.

Tel est l'Amour! Avant que ton coeur ne se blase,
A la gloire de Dieu rallume ton extase;
C'est la Volupté vraie aux durables appas! »

Et l'Ange, châtiant autant, ma foi! qu'il aime,
De ses poings de géant torture l'anathème;
Mais le damné répond toujours; « Je ne veux pas! »"


J'arrête là, à bout de souffle. Ma voix avait terminé sur un cri. Je ne me demande même pas si des prisonniers en dessous ont entendu, mon esprit s'affaire à d'autres questions. Pourquoi cette poésie ? Ce n'était pas une de celles que j'avait l'habitude de dire. Pourquoi celle-ci ? Serais-je l'ange ou le damné ? Mon nez me fait mal, cette cour me déprime, ce ciel gris me donne la nausée. Je suis penché, les deux bras contre la ballustrade au dessus de la cour et j'entends des bruits de pas derrière moi. Il a dû probablement tout entendre depuis le début. J'avais vu un gardien s'approcher du coin de l'oeil. A tous les coups, il va s'arrêter. Faut dire ! Un type qui récite du Baudelaire pour crier son malaise, c'est pas courant. Dans une prison encore moins.

"Sommes-nous anges ou damnés ?"

Ma question se pose à lui. Je n'ai même pas tourné la tête pour savoir qui c'est. De toute façon, il y a une chance sur mille pour que je le connaisse. Pourquoi ais-je posé cette question ? Mon coude toujours sur la ballustrade, je relève mes lunettes puis ma main remonte et vient se passer dans mes cheveux.
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Pythagoras de la Flaam
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MessageSujet: Re: La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth]   La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth] Icon_minitimeMar 19 Fév - 9:09

Le gars qui doit prendre la relève sur le chemin de garde de la cours a du retard… Il doit être en train de s'emmerder avec de la paperasse administrative ou bien il s'amuse en sous-sols avec un détenu et il a pas vu l'heure. Quoi qu'il en soit, on est venu me chercher alors que j'étais tranquillement en train de faire passer le temps dans un coin de la bibliothèque avec un prisonnier au beau petit cul… Le gars qui est venu me chercher est resté figer un moment puis il s'est détourné.

"Faut que tu montes sur le chemin de garde, De La Flaam."

Je me suis détaché de mon jouet. J'avais déjà la main dans son froc, pauvre gamin… Et mon collègue qui était écrevisse. Juste jaloux, je vous l'assure. Je lui ai tapoté l'épaule.

"Je te le laisse", j'ai chuchotté, [/b]"amuses toi un peu…"[/b]

Et je suis parti vers la cours. Je jette un œil au nom du gars que je dois relever avant d'entrer. Tiens, un gardien que je ne connais pas. Enfin, je suis pas du genre à me faire des potes de tous les gardiens, non plus… Juste ceux qui sont baisables. Enfin bon, lui il me connaît peut être de nom. J'entre… ou plutôt je sors, sans un bruit.

Il est en train de parler… tout seul.

Je souris et referme derrière moi. Je m'appuie au mur et l'écoute. C'est un poème apparemment. Baudelaire, il me semble. Il s'arrête et je m'avance vers lui. Je suis censé le laisser partir et prendre sa place le temps que l'autre arrive. Mais avant que j'ai pu dire quoi que ce soit il prend la parole.


"Sommes nous Anges ou Damnés ?"

Je souris. Bonne question.

"Les deux je pense."

Je m'avance à ses côtés. Il ne doit pas voir mon visage, vu que mes cheveux tombent en cascade rouge sur les côtés. Je regarde la cours. Des gros lourds s'en prennent à une nana. C'est parfait pour faire une petite démonstration. J'attrape le fusil et l'arme avant d'épauler.

"C'est une question de point de vue."

Je rejette mes cheveux en arrière. Il peut maintenant voir mon visage sérieux, calme.

"Pour les gens de l'extérieur nous sommes des Anges. Des Anges terrifiants et puissants qui empêchent les monstres cruels de s'en prendre à eux. Ils ne savent pas trop si nous sommes fondamentalement bons ou mauvais, mais ils s'en remettent aveuglément à nous… Quant aux prisonniers… Ca dépend des circonstances…"

Je vise le groupe. La fille est adossée à un mur, sans possibilités de fuite. Elle tremble, elle semble les supplier de la laisser… Apparemment, ils ont eu les clopes et ils en veulent un peu plus. Mon visage est totalement froid, détaché, professionnel (pour une fois).

Je tire. Détonation. Cris. Injures…

La fille a hurlé, elle est maintenant assise à terre, tremblant de tous ses membres. La balle ses fichée entre les pieds des prisonniers qui s'en prenaient à elle. Ils se sont reculés et se tournent vers moi en m'insultant. Je baisse mon arme.

"Dégagez de là ! Je ne veux pas de ça sous mes yeux !"

L'un deux va répondre. J'arme de nouveau le fusil. Il a un instant d'hésitation puis son pote le prend par l'épaule. J'entends mon nom. Ils se cassent.

"Tu vois… Pour elle je suis un Ange. Pour eux, je suis un Démon… C'est juste une question de point de vue."

Mon regard se tourne vers les deux autres qui se bécotaient. Ils sont en train de fuir la cours, eux aussi. Il n'y a plus que la fille. Tremblante. Elle va s'en remettre. Je remets la sécurité du fusil et le repose à terre.

"Je suis Pythagoras de la Flaam, et toi ?"

Sourire. Je lui tends la main comme si rien d'extraordinaire ne s'était passé.
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MessageSujet: Re: La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth]   La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth] Icon_minitimeMer 5 Mar - 5:49

Les deux ? Ange et démon ? Sûrement. Je me tourne pour voir celui qui a dit ça et tombe nez à... torse. Je releve la tête et reconnaît un gardien que je n'avait aperçu que de loin. Difficile à manquer d'ailleurs. Un géant aux cheveux rouges. Ce n'est pas courant. Je l'écoute et le voit saisir mon arme. Du coup, je regarde plutôt ce vers quoi il vise. Et voit tout de suite. Je manque de laisser une exclamation. Mais ces prisonniers ne peuvent pas nous foutre la paix deux minutes ? Deux petites minutes ? Et non, je regarde derrière et ils recommencent leurs instincts bestiaux.

La scène se passe, je ne moufte mot et j'observe. On pourrait dire que je prend des leçons. Les types s'en vont. Apparement, mon compagnon doit être connu et respecté - ou craint - de la part des prisonniers. Sa seule présence suffit à faire cesser les choses. J'ai le sentiment que le fait qu'il tienne mon fusil n'est qu'accessoire. Il m'arrête dans mes pensées en se présentant. Je me redresse rapidement, raide, en balbutiant quelques onomatopées de surprise. Puis je lui serre finalement la main en me présentant :

"Alastor Euronyme. Appelez-moi Alastor ; ou Al, ça sera plus simple. Comme vous voulez, en fait."

Je baisse le bras, plonge la main dans ma poche et reprend :

"C'est amusant. Je ne pensais pas rencontrer quelqu'un avec un autre prénom grec ici. Ce n'est pas vraiment très courant."

C'est une telle coïncidence que je me demande s'il a d'autres choses de grecques en lui. Les moeurs par exemple... Mais plutôt crever que de demander ça dès les premières cinq minutes. Un peu gêné, je me rends compte que j'ai détourné les yeux et regardé le sol près de la balustrade en direction de la cour. Avec un peu de chance, s'il m'a vu, il croira que je jetais un coup d'oeil aux prisonniers. La fille se remet debout d'ailleurs. Mon regard a glissé. Mince, comment je reprend la conversation moi maintenent ? Ca fait bête de repartir là-dessus. Autant changer directement de sujet, reprendre l'ancien.

"Ainsi, vous ne penseriez que ce n'est qu'une question de point de vue ? Je parie que vous avez entendu ce poème. Avez-vous remarqué que l'ange tenait plus du démon que du chérubin, lui-même ? Quel ange ferait-il réellement cela ?"

Je m'arrête un instant et me rerécite en vitesse le poème pour retrouver ce que je cherche. Mes lèvres bougent sans bruit avant que je ne reprenne ma respiration et continue :

"Et l'Ange, châtiant autant, ma foi! qu'il aime,
De ses poings de géant
torture l'anathème;"


Je ne peux m'empêcher de terminer sur un soupir avant de retourner m'accouder à la barrière. Mon nez me fait de nouveau mal. Je passe mes doigts sur le pansement blanc qui me tranche le visage. La pression ne me fait ni bien ni mal. J'aimerais que mes cartilages guérissent. Je dois être fatigué parce que je parle sans trop m'en rendre compte, dans un soupir.

"Je sais pas... Vous avez parlé de point de vue. Mais nous. Sommes nous ange ou démon ? Nous-mêmes, de notre propre point de vue ? Vous ne m'avez pas répondu. Je vous avoue que j'hésite. Normalement, gardien, on doit rendre les prisonniers à la vie civile une fois leur dette payée. Mais eux..."

Je fais un geste pour désigner la cour vide sous nos pieds.

"Eux, ils sont ici à vie. Aucune réinsertion possible ou nécessaire. Pourquoi on les passe pas à la chaise ? On est un purgatoire ici alors ? Que devons-nous faire d'eux maintenant ? Etre ange ou démon avec eux ?"

Mes mots sont un peu décousu. Mes pensées le sont totalement. J'avoue que j'ai du mal à trouver ma place. Mon menton se pose sur mes avant bras croisés sur le garde fou. Je soupire de nouveau. Fin de l'hiver, je suis encore plus sujet au blues que d'habitude mais là... J'ai pas les pensées joyeuses.
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MessageSujet: Re: La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth]   La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth] Icon_minitimeMer 12 Mar - 8:08

Un prénom grec ? Je le fixe avec une certaine surprise. Je n'avais jamais pensé à l'origine de mon nom. Alors c'est grec ? Je sais que ce n'est pas mon père qui a choisi mon prénom, mais pourquoi ma mère, une simple esclave, aurait-elle choisi un nom grec ? Je souris, j'aurais au moins quelque chose à demander à mon père avant de le tuer.

"Je ne suis pourtant, pas grec, Alastor…"

Il repart sur son poème. Je l'écoute calmement avec un sourire serein sur le visage. Je le détaille sans aucune gène alors qu'il parle. Il m'a l'air bien jeune… Je veux dire… dans sa tête. Il est utopique. Il semble choqué par un ange qui n'est pas parfait. Il veut absolument séparer le bien et le mal… Je m'appuie à la balustrade, dos à la cours, avec nonchalance. Je ne pense pas avoir une expérience plus grande ou plus de maturité… mais je crois que la vie m'a assez déçu pour que je n'espère plus.

"Ange ou Démon… Pourquoi faudrait-il être noir ou blanc ? Nous sommes des humains et aucune homme ne peut être la perfection parfait ou le vice le plus total, il est forcément entre les deux. Et si l'Ange du poème semble cruel, c'est parce que ce n'est pas un chérubin mais bien un humain. Acceptez d'être un homme, Alastor, acceptez d'avoir des doutes, des forces et des faiblesses. Si vous tentez d'être Ange avec eux, ils se serviront de vous, ils vous croiront faible et finiront par vous tuer. Si vous êtes Démon, ils vous haïront et finiront par vous tuer. Il faut être les deux, il faut être dur, froid, impassible, mais faire preuve d'amour et de compassion en même temps."

Je réfléchis à mes paroles… et je crois bien que je suis comme ça… Je suis le mal et le bien à la fois. Le sexe contre ma protection… Je suis un démon pour Moxie, un manipulateur pour Anastasiah… Mais tous deux sont incapable de me haïr pour diverses raisons… Et même si on prend ceux que je torture… Mais oui, bien sûr ! Voilà l'exemple parfait. J'ai un sourire satisfait quand je reprends avec un peu plus d'entrain.

"Prenons l'exemple de la torture. Vous connaissez l'art de la torture, Alastor ? Je ne parle pas des gens qui coupent des doigts et arrachent des yeux, hein, je parle de la torture dans sa plus belle forme… Je m'explique. Pendant une séance, je suis un démon, je suis le monstre cruel et froid, je cherche à briser l'esprit de ma victime, le faire céder… Je suis le Démon. Pourtant, je suis mesuré : je ne fais rien d'irréparable. Je ne coupe pas de doigts, je ne mutile pas… Je brise des os, je déchire la peau, j'agis en utilisant la peur et je laisse des cicatrices… Mais je ne détruits que l'esprit, pas le corps. Et quand c'est terminé je ne deviens ce que vous appeler l'Ange. La torture, ce n'est pas que laisser ses instincts cruels parler. Il faut avoir une forme de respect pour la victime. Quand c'est terminé, on ne le laisse pas se vider de son sang sur la table, on le soigne. Quand j'ai fini, quand j'ai obtenu ce que je voulais, je deviens douceur, comme l'Ange. Je ferme les plaies, je panse des blessures… Je remets ma victime sur pied. Voilà ce qu'est l'art de la torture. Voilà ce qu'il faut faire. Vous ne devez pas vous cantonner à un rôle, vous devez adopter les deux. Ange et Démon."

Je me redresse et marche un peu. Dans mes souvenirs, je revois mon père m'apprendre tout ça puis mon amour qui complète les cours, qui m'apprend encore plus et encore mieux l'art subtile de faire souffrir…

Un bruit attire mon attention vers la cours. Deux hommes viennent d'y entrer et vont se cacher dans le petit recoin pour aller fumer une clope certainement volée à un autre prisonnier ou achetée à un gardien… Je reviens m'appuyer à la balustrade à côté de lui.

"Si vous tenez absolument à faire des métaphores mystiques, la prison est un enfer. C'est leur enfer. Ils sont ici pour payer les crimes qu'ils ont fait, pour payer leurs dettes envers la société… Nous ne sommes pas là pour leur faciliter la vie et à Sadismus nous avons même le pouvoir de la rendre encore plus dure. A toi de créer ta manière de penser. Moi, j'aime le sexe et la torture. Je me fous de la raison pour laquelle ils sont là, je m'amuse. Toi, tu peux organiser les choses comme tu le veux. Un violeur tu lui feras la vie dure, un tueur tu le tortureras… Peu importe. Considère Sadismus comme un terrain de jeu sinon tu n'apprécieras jamais ton boulot…"

Je me rends vaguement compte que je suis passé au tutoiement… Mais franchement, je m'en fou royallement…
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MessageSujet: Re: La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth]   La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth] Icon_minitimeJeu 13 Mar - 18:11

Pas grec ? Je retiens. Je lui demanderai à l'occasion lorsqu'on se reparlera. Pour l'instant, je m'en fiche. J'ai trop le coup de blues. La fin de l'hiver, mon nouveau job, la mort de John que je n'arrive toujours pas à digérer, mon nez... Ca fait beaucoup et je déprime un peu. Incapable de vraiment réfléchir sur autre chose. Du coup, je l'écoute sans dire un mot. Tout. Il s'est arrêté un moment, je réfléchis à ce qu'il dit. Lui non plus ne dit mot. Un silence. Un ange passe ? Je ne sais si je dois rire ou pleurer à cette pensée. Peut-être pas pleurer mais quand même...

Après un silence des deux côtés, il reprend. Me parle de torture. En ajoutant de tels détails... Je suis sur que je suis blême, ma tête se tourne lentement vers lui, se détachant de mes avant bras toujours posés contre la rembarde et je le regarde. Tout le monde m'a parlé de ces salles de tortures, gardiens, prisonniers. Mais encore aucun n'avait avoué jusqu'à présent avec tant de confiance, de fierté presque, aucun n'avait avoué être un bourreau. Lui en est presque fier. Presque ?

"L'art de la torture ?"

j'ai murmurré en même temps que lui, presque en écho. Je frissonne mais je continue à l'écouter. C'est étrange. Il est étrange. Donner tout ces détails cruels, en parler avec tant d'honnêteté. Je n'avais jamais vu ça. Se rend t-il compte de ce qu'il me dit ? De ce qu'il a fait ? Je suis soufflé, mes lèvres deviennent entrouvertes. Il se tait encore une fois, j'essaie d'analyser et de comprendre l'étendue de ce qu'il m'a dit. Je crois que je suis un peu choqué, j'ai l'impression de manquer d'air alors que je sens que mes poumons se vident et se remplissent.

De nouveau, il parle, je n'ai toujours pas bougé, toujours à le fixer avec un regard entre l'étonnement et la défiance. Il est passé au tutoiement,je ne le remarque pas. Je sais que jamais dans ma vie, je ne souviendrais de l'instant où il a fait ça. Il est près de moi, contre la rembarde. Je voudrais partir, m'éloigner de ce fou dangereux qui a sa place parmi les prisonniers mais en même temps... En même temps, il a quelque chose de fascinant et d'hypnotisant. Je pense à fermer ma bouche, je déglutis. Je cherche mes mots, mon trouble est palpable. Mon cerveau à du mal encore à assimiler ses paroles.

Je regarde ses cheveux rouges flotter au vent comme un oriflamme flamboyant sur ce ciel gris et terne.

Soudain, mon silence, mes doutes, ma situation, mon infériorité me parraissent insuportables. Je me relève brusquement, fait deux pas sur le côté, deux pour revenir, m'étire les jambes, revient poser ma main sur la balustrade dans une attitude similaire à la sienne. Je ne me rend pas compte du mimétisme mais la dualité de mes impressions face à lui me saute aux yeux. Un étrange mélange de fascination et de concurrence me viennent. Un moment, j'ai cru que j'allais avoir du dégoût mais non. Ses paroles posées, mesurées et réfléchies. Ce calme et le fait qu'il assume ses paroles et ses actes... je n'ai pas de dégoût envers lui.

Je ne le regarde plus, je regarde face à moi, presque vers les prisonniers mais je ne les vois plus. Je vois plus loin, je vois ailleurs, je ne vois plus rien, je regarde dans les profondeurs de l'enfer. Mes yeux ont un reflet glacés. Je me suis tempéré, mon flegme revient et avec lui ma voix. Plus rien ne montre mon trouble passé. Rien sauf mes paroles.

"Je t'avoues que tu me surprends, Pythagoras. Dans ta conception des choses, je serais moi aussi un bourreau ?! Briser le mental des gens... C'est tout à fait le but d'un interrogatoire. Qu'ils avouent leurs crimes et leurs péchés. Sauf que je ne les touchaient pas physiquement. Ou presque... Quelques méthodes connues mais qui ne laissent pas de dommages physique à court ou long terme. Mais toi... Réparer un prisonnier après l'avoir endommagé. Le bien après le Malin."

Je remonte mes lunettes en grimaçant à cause de mon nez et passe ma main dans mes cheveux, vieux tic. Les sons qui sont sortis de ma bouche me sonnent bien étrange. Le détachement médical, l'hypocrisie d'Hyppocrate, le corps, l'humain n'est qu'une machine bien huilée.

"Ici, il doit être puni par nos soins, le faire souffrir encore et encore jusqu'à ce qu'il se reprentisse de ses actions ?! Etrangement, vu comment tu le dis, cela parait presque... normal. Humain. Mais même si nous sommes humain, Pythagoras, la Société ne nous demande pas d'être humain. Elle nous demande officiellement la réinsertion des prisonniers, elle nous demande d'être Ange. Mais dans un endroit comme celui-ci, où elle a perdu tout espoir sur les prisonniers, où elle-même a annoncé qu'elle ne s'en préoccuperait plus en les exilant, en les cachant derrière ces murs, elle baisse les bras et avoue son impuissance. "

Mes paroles ont directement continué mes pensées. Je reprends mon souffle. Je regarde droit devant moi, oubliant presque l'homme qui se trouve à mes côtés. Je l'aurais oublié s'il n'était pas si grand, si ces cheveux ne dansaient pas tant dans le vent. Je ne l'oublie pas mais je continue de parler, posant mes paroles l'une après l'autre mécaniquement, presque comme un robot sans âme. Je me sens étrange.

"Il n'y a plus de peine de mort : ce n'est pas humain de tuer. Mais nous ne sommes pas humain pour elle, nous nous devons d'endosser le rôle qu'elle désire sans oser le demander. Des gens à qui elle confie le destin et le devenir de ces hommes en perdition. Tu as raison et tu as tort Pythagoras. Tu as raison, la torture prend toute sa dimension dans cette optique. Mais nous ne sommes ni anges ni démons. Nous sommes Gardiens."

Pour la première fois depuis le début de ma tirade sans fin, je cligne des yeux. Je soupire. Un soupir de soulagement, presque. C'est étrange. Je me sens revigoré alors que je devrai me sentir horrifié. Je me retourne, m'appuie contre cette rembarde, croise les bras, lève la tête et regarde les nuages gris défiler sous la pression du vent. Je soupire de nouveau. Un sourire aux lèvres. Un soupir satisfait cette fois. Un bruit de porte dans le fond. Je ne réfléchis plus. Je savoure cet instant où j'ai l'impression de flotter.
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MessageSujet: Re: La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth]   La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth] Icon_minitimeDim 16 Mar - 16:38

Il parle et je le laisse faire. Je suis appuyé contre la rambarde, le regard un peu dans le vague. Il a besoin d'être rassuré ce mec, de savoir ce qu'il fait ici… C'est certain, moi, je ne suis pas gardien, je suis ici pour mon plaisir parce que je sais qu'ici la torture est permise et que ça m'amuse… Mais lui… Lui est un vrai gardien, quelqu'un qui a été formé en mettant de l'espoir dans les prisonniers… Sadismus n'est pas fait pour les gens comme ça. Il a besoin de retrouver sa place. Et, en cherchant, il est parti dans ses métaphores mystiques… alors je l'y ai relancé. Sourire. Le Luxembourg est un pays chrétien et pourtant cruel… Enfin non, il n'est pas cruel en apparences mais quand on connais les loisirs de la famille grand ducale…

Alastor est parti dans son monologue et je ne l'écoute pas vraiment, plongé dans mes pensées. Il bouge, il revient, il cherche des réponses, il cherche sa réponse, sa vérité… Et il finit par trouver. Nous ne sommes ni anges, ni démons… Ca je le savais depuis le début, je n'ai repris la métaphore que pour qu'il suive mon raisonnement… Mais c'est ça réponse qui me surprend le plus : nous sommes gardiens. J'explose de rire avant de m'en rendre compte. Mais je ne m'arrête pas pour autant. C'est sincère, ce n'est pas de la moquerie. Peu à peu je me calme et c'est un regard souriant que je pose sur lui.

"Tu as trouvé ta réponse alors ? Tu sais, je ne sais pas ce que c'est qu'être gardien… Tu dis que la société mets ici des prisonniers en qui elle ne croit plus, mais c'est encore bien pire. Ceux qui sont là on été abandonnés et rejetés par l'homme. Ici, ils ne sont plus vraiment des hommes, ils sont justes des choses, ils n'ont aucun droit et nous les avons tous. C'est comme ça que marche Sadismus… Mais je ne suis pas certain que les juges qui envoient les prisonniers ici en aient conscience."

Je me lève et chasse mes cheveux de mon visage. Un dernier regard dans la cours puis je me tourne vers la porte du chemin de ronde. Un gardien est là. Un jeune… Ils mettent toujours les bleus ici. Je m'approche du registre et note que j'ai utilisé une balle… Ils surveillent combien on utilise de balles alors qu'on peut utiliser notre matraque et les couteaux comme on veut… Ils sont juste radins en fait… A moins que ça soit pour être sûrs de jamais être en manque… Peu importe. Je tape sur l'épaule du remplaçant et fait un signe de tête pour lui indiquer où est le fusil… Ouais, parce qu'on se déplace pas avec dans la prison non plus, il reste ici… Alors qu'on est autorisé à avoir les armes qu'on veut… Enfin bon…

"Alastor, ton tour de garde est terminé, tu veux aller boire un verre où tu veux visiter les sous sols ?"

Je lui souris franchement. Son arrivée ici a du être difficile. Il a débarqué avec ses idéaux de réinsertion… Et il s'est fait casser le nez… Ca doit être douloureux ce truc en plus… Ca doit lui rappeler constamment que Sadismus n'est pas n'importe quelle prison…

Ce vent commence à m'insupporter. J'attrape un élastique dans ma poche et attache mes cheveux rouges en une queue basse. Stephen les préfère lâchés et moi aussi mais de temps en temps, ça fait pas de mal de les attacher un peu. Surtout que si on descend et qu'on "joue" un peu, il vau mieux que je les ai attachés, c'est toujours plus pratique que de les avoir dans les yeux. Ca évite qu'ils me bouchent la vue et m'empêchent de profiter du spectacle et ça évite aussi qu'ils soient couverts de sang…



[HJ : désolée, c'est pas génial…]
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MessageSujet: Re: La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth]   La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth] Icon_minitimeJeu 20 Mar - 12:44

[tu m'embêtes ! Il y a les ouvertures suffisantes et je ne vois pas en quoi ce que tu as écris n'est pas bon. Il faut que tu m'expliques... ;)]


Je flotte et lui il se met à rire. Je me retourne. Ma bouche se crispe un peu. Il n'a pas compris. J'ai dit "Nous sommes Gardiens", il a dû comprendre "Nous sommes gardiens." Bon, je respire un grand coup et je décide de lui pardonner. Comment pourrais-je lui en vouloir ? La différence est seulement dans mon esprit à tendance poétiques. Je n'ai pas précisé de quoi nous étions Gardiens. Tant pis, moi, j'ai compris et il m'a aidé à m'en rendre compte. Tant pis pour lui s'il se fourvoie. Je n'ia pas d'explications à lui donner à lui qui savait déjà ce qu'il faisait ici.

Je sens son regard sur moi, je tourne la tête et regarde un torse. Encore ! Je lève la tête et voit un sourire franc. Du coup, je suis surpris et me redresse un peu. Aurait-il saisi ce que j'avais dit ? Pourquoi ce rire alors ? Je fronce les sourcils, j'essaie de démêler un instant puis laisse tomber. J'en ai assez de tout calculer, d'essayer de comprendre. Je laisse venir. Et il me parle.

Je l'écoute et d'une voix aussi dure que ma volonté nouvelle, les machoires serrées, je répond :

"Qu'ils en aient conscience ou non est sans importance. Ils ne sont que les outils de la Société. Comme nous. Ils doivent oublier leurs sentiments pour faire ce qui est juste. Par contre, je n'estime pas que les prisonniers ne soient que des choses. Il n'y a pas à être dur ou compatissant avec des objets. Par contre, en ayant commis ces crimes, ils ont volontairement abandonnés une partie de leur humanité pour revenir à ce que nous étions sans la société : des animaux. Elle ne fait que leur renvoyer à leur nature, ils n'ont plus rien à faire parmi les hommes."

Je pense à ce type qui m'a fracassé le nez. J'avais dû le séparer parce qu'il avait mordue une autre prisonnière. C'était un cannibale. J'accepte l'idée d'antropophagie lorsqu'elle est accompagnée d'un rituel, d'une raison par derrière mais pas comme le fait ce type. Il ressemble plus à un animal qu'à un homme. Par contre, je pense à d'autres prisonniers. Certains sont ici après avoir commis des crimes moins graves que ceux dans d'autres prison.

"Mais j'avoue que la Société n'est pas omnisciente."

L'aveux. Il me laisse un goût amer dans la bouche. Je ne suis pas juge, je n'ai pas à dire que certains prisonniers ne méritent pas leur peine. Un bruit derrière moi. Celui qui me relève doit être là car Pythagoras me rapelle que j'ai fini ma journée. Je regarde ma montre. Il est quand même en retard le gars.Je me retourne et le regarde. Non, je ne le connais pas. Nous sommes trop et je suis encore trop nouveau. Quoique lui a l'air encore plus jeune que moi. Soudain, je percute ce que Pythagoras vient de me dire.

Je le regarde étrangement avant de partir à mon tour dans un rire :

"Y'a pas à dire, t'es vraiment bizarre ! T'as de ces choix !"

Ouais, il ne craint pas de brûler les étapes. Je baisse un instant la tête pour réfléchir. Il me connaît à peine et il me propose "ça". Il ne craint rien. Mais justement, je crois que ça me fascine dans un certain sens. Et puis, je me demande à quel point il applique ses préceptes. Si je rate ça maintenant, je ne pense pas le savoir un jour. J'ai un sourire carnassier et je relève la tête plongeant mes yeux dans les siens.

"Je te suis."

Il doit se douter que je ne tirerais pas une tête pareille pour une simple bière.




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Pythagoras de la Flaam
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MessageSujet: Re: La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth]   La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth] Icon_minitimeMar 25 Mar - 14:03

Il rit. Preuve qu'il n'est pas aussi perdu et hésitant que tout à l'heure. Et il annonce qu'il va me suivre. Il a un air déterminé, comme s'il allait affronter une terrible épreuve. J'acquiesce et ouvre la porte avant de m'effacer pour le laisser passer… Et au moment où il arrive à ma hauteur, je lui glisse à l'oreille :

"Faut qu'on trouve un cobaye, par contre, je doute que tu veuilles que je fasse la démonstration sur toi…"

Sourire entendu.

A quoi je joue moi ? Si je lui fais peur, il va partir en courrant avant même que je commence à m'amuser… Je le rejoins dans le couloir qui relie le chemin de garde au hall et passe devant lui sans un mot. J'ouvre la marche vers les sous-sols.

Mais c'est vrai que ça devient embêtant, je commence à être un peu connu auprès des prisonniers donc ils ne me provoquent plus bêtement… Comment jouer sans jouets ? Mais bon, il y a toujours des jouets un peu amochés rangés dans leur placards personnels au sous sol… Je souris. Dommage quand même, j'aurais bien aimé trouver un jouet pas encore abîmé.

Enfin bon…

Direction les salles d'isolement.

J'ouvre la porte du sous sol et m'engage dans l'escalier un peu abrupte. Nous descendons sans un mot et je tourne vers les salles d'isolement… à l'opposé des salles de torture. J'avance dans les couloirs froids et lugubre quand j'aperçois, à un angle, un prisonnier en train d'observer ce qui se passe plus loin. Que cherche-t-il ici ? Une sortie ? Il a aucune chance… Une arme ? Là, par contre, il a plus de chance d'en trouver…

"Tiens, quelqu'un a oublié de ranger son jouet… A moins qu'il ne soit simplement pas encore dressé… On le prend ?"

Je n'ai pas quitté le prisonnier du regard et mon ton méprisant l'a fait se tourner. Je le détaille tranquillement alors qu'il évalue la situation. Nous sommes entre la sortie et lui mais, apparemment, il a une lame dans les mains… Ou un truc qui pourrait lui permettre d'attaque ou de se défendre. Il me regarde puis ses yeux fixent derrière moi, mon collègue, et reviennent à moi. Je souris. Il est assez grand, mais pas tant que ça, un peu musclé mais tout de même assez fin, des cheveux châtains, hirsutes, mi longs, des yeux sombres brillants de haine… On dirait une bête sauvage en fait… Un animal traqué… du genre à ruer dans les brancards…

D'ailleurs, il rue… Ou plutôt, il se rue. Arme devant lui, il s'est jeté en avant. Quel con ! Il a fait une analyse trop rapide. Entre le gars de deux mètres et celui avec un plâtre sur le pif, il a choisi rapidement et fonce sur Alastor… Mais il a omit que sa trajectoire passait à côté de moi… Je ne bouge pas, semblant de pas réagir à son attaque mais, au moment où il arrive à ma hauteur, je tends le bras et un bruit sourd m'indique que son crâne a percuté le mur. Mes doigts emprisonnent son visage avec fermeté. Je me tourne alors et mes yeux croisent les siens, pleins de haine. Il tente de se débattre, de me frapper, de m'insulter. Je souris sadiquement.

"Il est parfait… Qu'en penses-tu Alastor ?"

Je n'attends pas vraiment de réponse. D'un geste sûr, je le désarme et empoigne sa tignasse… Direction les salles de torture, cette fois…


[HJ : je te laisse poster là bas…]
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MessageSujet: Re: La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth]   La prison ne change pas que les prisonniers... [pv Pyth] Icon_minitimeDim 30 Mar - 15:18

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