Arriver de Niky...

Le gardien qui était venu me chercher avait envoyé balader le lfic qui s'était permis de me toucher... Je ne savais pas quoi penser de ce mec... Je n'avais pas vraiment eut le temps de le voir car il était passé dans mon dos rop vite pour "me defendre"... Si je peux dire ca comme ca...

J'avançais en silence dans un long couloir, mes mains toujours menottées dans le dos... La main du gardien était toujours posé sur mon épaule. L'athmosphère de la prison me prenait deja la tete, pas assez d'oxygène, trop sombre...

Je ferme les yeux un moment, depuis le edbut de la matinée, j'ai des frissons sous la peau, et des sueurs froides... Sensations de manque... Je deteste ça... Et je ne sais pas comment je vais faire cen'est pas ici que je vais arriver à trouver ce qu'il me faut...

Devent moi se dresse maintenant une rangée de grilles grise, les cellules... Non, jene veux pas y aller... Je ne suis pas un animal que l'on mets en cage! Je ralantis le pas, et je finis par ne plus avançer... Ma respiration est sacadé... Le manque et un peu de peur en meme temps... Putin mais qu'est ce qu eje fou ici!!!

Mais c'est pas vrai... Bordel. J'ai pas que ça à foutre, les enfants... J'ai du taff, moi. Alors on marche. On avance. On se magne.
Je lui intime de se bouger un peu, en imprimant une légère poussée entre ses omoplates.
En vain.
Crise de panique. Son expression change... sa respiration se fait chaotique. Génial... Mais elle va devoir s'y faire, la petite. Est-ce ma faute, si elle est là ? Chacun ses choix... Moi, j'ai eu de la chance, d'obtenir ce poste... en échange d'une rémission de peine.
Je dois tout de même avouer... qu'elle n'a pas sa place ici. J'ai certainement commis plus de conneries en deux ans qu'elle, pendant sa courte vie... Mais bon. On vit comme on peut.

Gamine... Ca sert à rien.

Sans plus de cérémonies, je la soulève du sol, la charge sur mon épaule. Je sens sa chevelure qui se répend dans mon dos... et adopte un air de martyr portant sa croix. Au passage, quelques détenus me huent, m'insultent... Mais je me doute qu'ils voudraient bien leur part... Je réponds avec une grâce et un tact tous naturels en levant mon majeur en un geste peu aimable...

Nous passons la porte de sa cellule. Vide... pour le moment. Sans douceur, je la vraque sur le lit le plus proche, fais un pas en arrière, et cale une clope entre mes lèvres. Je hausse un sourcil, la détaille avec plus d'attention. Je sors mon briquet avec un bref soupir, allume ma cigarette, en tire une taffe.

Alors... T'as le droit de fermer ta gueule, d'obéir aux gardiens en tous points... L'aile des employés, et les sous-sols te sont strictement interdits... A la moindre incartade, t'es dans la merde. Les gardiens... Nous avons tous droits sur les détenus. Tu comprends c'que j'veux dire...

Je lui jette un regard éloquent, retirant d'un geste ma casquette de maton. Mes longs cheveux, ainsi libérés, retombent dans mon dos. Pensif, je passe la flamme de mon briquet sous mes doigts.

Et vu ton minois, gamine, t'as intérêt à filer doux...

Je désigne du pouce -mon unique pouce- son lit.

T'as ton iniforme, là. Tu fais c'que tu veux. Certains gardiens te choperont si tu le mets pas. Moi, je m'en tappe.

[HRP :Mdr... Tobias se fait maîtriser XD]

Tiens... ? Elle se lève, écarte ses cheveux d'un geste nerveux, et me fixe avec un air de furie prise de crampes menstruelles... Bah voilà. Elle a repris du poil de la bête. C'est mieux.
Vraiment. Je pense qu'il est préférable qu'elle se peigne un facies dur, indémontable... solide. C'est bien.
Ouais.
Mais de là à me sauter dessus... Bordel ! La gamine vient de se jeter sur moi, toutes griffes sorties. Plus perturbé par la surprise que par sa force...de moineau... je trébuche, tombe en arrière. Et, pour couronner le tout, la petite atterit sur moi, et s'échine à griffer mes mains, mon cou, mon visage... tout ce qu'elle peut atteindre.
...
Heh, elle vient de me mordre, ou je rêve ? Si je n'étais pas en train de subir cette connerie, je me tapperais un de ces fous rires...
Mais une douleur... poignante... me ramène à la réalité... Mais elle veut me castrer, ou quoi ? Pas touche !

Je finis par réussir à caler mes genoux contre son ventre, et à l'éjecter proprement. Sa tête heurte durement le sol... mais j'en ai rien à foutre. Quelle garce... j'étais pourtant presque agréable... Je prends le dessus, me plaçant sur elle, coinçant ses poignets de mes deux mains, l'immobilisant sous mon poids. Je sens contre mon torse sa respiration saccadée... Mais c'est quoi, cette folle ? Me dites pas qu'elle est en manque...
Sans plus bouger, je glisse à son oreille quelque paroles...

C'est bon, c'est fini... ? T'as d'la chance que j'sois de bonne humeur...

Je souffle un peu, prenant toutefois le soin de ne pas trop l'étouffer... Je plante mon regard dans le sien, calmé.

Je te lâche ?

Il est en train de mécraser de tout son poid... J'ai du mal à respirer comme je suis éssoufflée... Il me parle comme à une gamine, je déteste ça! Mais bon je vais bien etre obligé de me calmer, je ne tiens pas à ce qu'il passe la journée ainsi allongé sur moi!

Mon visage est détourné, je ne le regard pas... A entendre ses paroles je l'ai presque fait rire... En meme temps, il n'y a pas de mal à ça avec ma force je n'allais pas le mettre K.O.

Lorsqu'il me demande si il dois me lacher, j'ia envie de lui cracher au visage... Je réalise qu'hors mis des urlement je n'ai pas encore dit un mots... Qu'est ce que je donnerai pas pour une cigarette...

Je plante mes yeux dans les siens en tournant brusquement la tete, mon visage est à quelques centimètre à peine du sien. Je sens sa respiration sur ma peau... Ca me rappelle les vieux porcs qui me payaient pour coucher avec eux...

Je desside de ne rien répondre, c'est lui qui commende apres tout... Si je lui demande de me lacher il va se faire un malin plaisir à ne pas le faire...

Elle me hait. Du plus profond de son petit coeur de gamine. Elle me hait. Cela se voit, dans son regard. Je hausse un sourcil, amusé. Beaucoup d'énergie dépensée pour pas grand chose. Je constate qu'elle n'a pas absolument pas l'intention de me répondre. Bien. J'aime les fortes têtes...

Avec un léger soupir faussement ennuyé, je me retire, me redresse, et m'assieds, dos au mur. Je récupère ma clope, dégage quelques grans de possières, la rallume, et la cale entre mes lèvres. Je la regarde, mi-intrigué, mi-amusé. Mais je fais tout de même gaffe. Pas envie de me reprendre un coup de latte.

Je saisis, de ma poche, une clope toute neuve, et la cale d'autorité entre les dents de la gamine au sale caractère. Je me penche, et l'allume avec la mienne. J'ai un petit rire

Toujours ta gueule de furie ? Ce s'rait bien, que tu dises un moment. Si ça se trouve, tu as une horrible voix. C'est peut-être pour ça que tu restes muette.

Lorsqu'il se dégage, je peux repirer à plein poumons... Et je dois dire que cela me fit presque tourner la tete... Je reste alongé sur le sol, de toute façon je n'ai pas grand chose d'autre à faire.

Je pensais qu'il allait me laisser et refermer la grille derrière lui, mais non, il s'est caller contre le mur et il a repis sa clope. Encore plus de surprise pour moi, il en place une entre mes lèvres, et l'allume avec la sienne. De nouveaux nos visage son trop pres l'un de l'autre...

La reflection qu'il fit avec un ton amuser me fit me redresser et c'est avec un regard noir que je dis alors en premant la cigarette allumer entre deux doigts...

"-pourquoi?"

Je voulais savoir pourquoi il me donnait ainsi une clope alors que je venait de lui latter l'entre jambe... Ma voix était loin d'etre laide comme il l'avait supposé, une voix feminine sensuelle et chanelle. Une voix de femme et non de gamine comme il se plaisai à m'appeller depuis le début.

Je m'assis en tailleur et avec un geste gracieux, je savourais la taffe de tabac que j'avalais... La nicotine se répendant dans mes veines me calma un peu... Comme cela était bon... Je fermais les yeux un instant pour savourer cela, puis mon regard noir et inquisiteur se braqua de nouveau sur le gardien.

Citation :

"- Pourquoi ?"

Ben voilà... C'était si dur que ça ? Un léger sourire m'échappe, alorsque je joue de mes dents avec ma clope. Il suffit de la provoquer un peu pour la faire réagir. C'est bon à savoir... Je reprends, d'un ton badin, amusé, sur le ton de la conversation...

Simplement parce que je veux profiter de toi en t'amadouant.

Je retiens de justesse un fou rire magistral. Je n'en pense pas un mot. Ce n'est qu'une gamine, pour moi. Elle a beau avoir une voix grave, des mines de dame, et des attitudes de femme mûre, ce n'est qu'une mioche. Je me lève, posant ma main au pouce manquant contre le mur. Je tire une nouvelle taffe, et fais quelques pas vers la sortie, bien décidé à m'en aller...

Je n'en crois pas un mot, les hommes qui veulent abuser des femmes ne sont pas comme celui ci, je les connais bien ces hommes... Lui, a ses yeux je ne suis rien, une vulgaire prisonnière une "gamine" comme il le dis si bien...

En tout cas, il n'a pas répondu à ma question... Vais je la répéter? Non, cela lui ferait trop plaisir... J'ai la net impression qu'il se rit de moi et je n'aime pas cela...

Je me lève à mon tour et je m'assois sur le lit ou il m'a jetté il y a quelques minutes. Je tire une autre bouffé de fumée sur la clope qu'il m'a donné. Il faut que je dorme pour effecer la sensation de manque, ce n'est pas une clope qui va remplacer ma dose de coc...

Je le regard toujours avec le meme regard, je ne dis plus rien, il a l'air de partir... Je pousse un soupir, soulagement et en meme temps presque de la tristesse. Mais bon je serai peut etre mieux ici... On vera bien...