Arriver. [Libre]

Après avoir été intercepté à l'entrée, me faire mettre à poile, fouiller de fond en combe et être arroser au tuyau de pompier par un gardien qui me prenait pour un mal propre... Je me fait reconduire à ma cellule, en mis chemin je regarde de tout les cotés pour trouver mes repères. La plus par des prisonniers que je voyais n'avaient pas l'air dangereux, mais avec le temps je comprend qu'il ne faut pas se fier aux apparences... J'espère avoir une cellule pour moi tout seul car j'avoue ne pas supporté être longtemps dans la même pièce qu'un psychopathe, quoique sa arrive sûrement à tout le monde... Le gardien m'arrête en me tirant par le collet et pointe une cellule.

« C'est ici que tu va vivre. »

Me dis le gardien en soupirant. Quel enthousiasme... Bref, j'entre dans la cellule. Il y a quatre lits, bien évidemment je n'étais pas pour avoir une cellule pour moi tout seul... C'est mieux qu'une cellule a dix personne et que un lit au moins. Je met mes choses sur un lit du bas et je commence a installer mes couvertures.

« Bon, les heures de repas sont; le déjeuner à 7:30 am. Le dîner à 12:30 pm et le souper à 18:30 pm. »

Me dis le gardien en soupirant encore une fois. Décidément, il est fait pour se job. Car les gardiens qui n'ont pas peur des détenus sont rare de nos jours.

« Ok, merci. »

Dis-je au gardien en le regardant partir. Je m'allonge dans mon lit en espérant que personne n'entre dans la pièce car même si je peu paraître calme j'étais un peu nerveux de savoir qui pouvait bien être mes compagnon de cellule... Je me mis à frotté ma nuque en pensant aux événements de ma jeunesse...

A peine arrivée que les gardiens m’insupportent. J’en ai vu qu’un pour le moment, peut être étais-je tomber sur le plus mauvais de tous? En même temps, personne ne leur demandait d’être aimable. Les modalités d’enfermement me semblaient étrangement correctes. C’est le début, et je sais parfaitement que cela ne se passera pas toujours aussi bien. Deux autres hommes en uniforme sont appelés. C’est amusant de voir comme ils sont organisés.

C’est ainsi que, accompagnée de deux gardiens, je fais mon entrée dans cette célèbre prison. Quel prestige, une prison de renommée mondiale rien que pour mes beaux yeux. Trop d’honneur. Je savais que je n’avais pas fait tout cela pour rien.

Nous marchons silencieusement mais mon attention se porte sur le bruit des pas de mon escorte. Aussi minimes soient-ils, ils me captivent. Ce Clac. Clac. Clac. Clac… me rappelle étrangement le bruit d’une personne que l’on découpe. A la hache naturellement. Cette idée me fait sourire, mais il semblerait qu’ici sourire est interdit

« Je peux savoir c’qui te fait rire? »

Me lance un des deux gardiens.

Une suite infinie de phrase se mit alors à défiler dans mon esprit mais mon choix se penche sur une réponse simple.

« ta tête. »

Je teste. J’aime voir qui est en face de moi. Ou à ma gauche en l’occurrence. C’est certainement ce petit jeu de mot qui me fait comprendre que cet homme n’apprécierai guère cette réponse. Arrêt brusque. Je sentais qu’il était révolté le petit. L’autre homme prît alors la parole

« Laisse, on s’en occupera plus tard. »

Ils sont bien plus malins que je ne le pensais. J’ai hâte de voir ce qu’ils me réservent. Tout en continuant le chemin, j’observe les cellules calmes peuplées d’habitants en tout genre. Certains ont des visages totalement angéliques, d’autres une tête d’homme ou de femme à pendre.

« Ici. Tu demanderas à l’autre de t’expliquer le fonctionnement de la prison »

D’un coup sec, l’homme à la tête hilarante me pousse à l’intérieur de mon domaine. Je pensais être seule, au moins pour l’arrivée. Mais bon, j’allai m’y faire. Je me retourne et regarde le gardien fermer la porte.

« On a plus envie de sourire là, hein? »

Quel abruti. Rien que pour son doux visage je vais sourire.

« Il me semble que votre tête n’a pas changé depuis tout à l’heure. »

Il m’ignore et rejoint son camarade. Qu’il fasse, après tout ça m’est bien égal. L’autre dont il parlait devait être mon compagnon de cellule. Je me retourne donc pour l’observer. Par politesse, j’incline la tête. Je ne sais pas trop si je dois lui causer, on ne sait jamais sur qui on tombe. Je prend place sur le lit le plus éloigné du sien sans prendre la peine de ranger mes quelques affaires. Au final je n'avais rien a perdre, alors autant essayer de lui parler.

" Belle journée, n'est ce pas?"

En me frottant la nuque je remarque que la porte de la cellule était ouverte, un oublie ? J'entends alors des bruits de pas, plutôt bruyant. Sûrement des gardiens car je ne pense pas que les détenus ont des godasse qui font autant de bruit... M'enfin, je laisse mon regard sur la porte. J'ai le pré sentiment que je vais avoir de la visite, cela n'était pas sûr mais puisqu'il n'y a que la porte de ma cellule qui est ouverte cela me fait présumer que c'est sûrement un compagnon qui arrive. Bref, d'un coup une personne arrive dans la cellule rapidement, je suis quelque peu surpris car ont aurait dis qu'il courait pour entré dans la cellule. Je regarde brièvement la personne avec moi dans la cellule, un physique qui ressemble plus a un homme qu'une femme, j'en déduis donc que c'est un homme.

"Il me semble que votre tête n’a pas changé depuis tout à l’heure."

Dis la personne que je croyais être un homme mais en fin de compte sa voix était très féminine. Pour la seconde fois en même pas une minute je suis surpris, une femme et un homme dans la même cellule ? Qu'est-ce que... Bref, moi je ne lui ferais rien mais sa va être chiant si il y a un pervers ou voir même un violeur dans les autres compagnons qui vont arriver... Je soupir en détournant le regard. Toujours avec ma main sur ma nuque je tourne pour faire face au mur. Soudainement j'ai eu envie de lire un livre, même pas cinq minutes en prison et je suis ennuyer. J'entends les pas de mon compagnon de cellule s'éloigner de moi.

"Belle journée, n'est ce pas?"

Dis la jeune femme. Une phrase pas très original pour commencer une conversation... Puisque je suis un peu polie je me dis que je devrais au moins lui faire face si elle me parle, je tourna donc de coté pour qu'elle puisse me voir.

« J'ai pas vraiment regarder, mais ont peu dire que c'est une bonne journée pour entrée en prison. »

Qu'est-ce que je raconte... Bref, l'important est que je lui ai répondu. Je m'assis sur le bord de mon lit et regard la jeune femme pour essayer de déterminer son âge. Elle a un visage jeune, donc elle ne doit pas avoir plus de 20 ans maximum

« J'espère que tu sais te défendre. Car ici c'est une chose dont tu auras absolument besoin et ne compte pas sur moi pour t'aider si un truc t'arrive. J'ai rien contre toi mais c'est la lois si tu veux survivre. »

Même si je viens de dire ça, je ne le pense pas. Car j'ai jamais pu résisté a l'envie d'aider une personne qui est dans de gros problème...

« M'enfin, puisque les gardiens sont parti a la vitesse de la lumière je vais te dire se que m'as dit le gardien qui m'as emmener ici. Le déjeuner est a 7:30 am, le dîner est a 12:30 pm et le souper est a 18:30 pm. »

Dis-je en m'allongeant sur mon lit.

Une bonne journée pour entrer en prison? Mouais… Je pense que chaque journée est bonne pour rentrer en prison. Ou pour en sortir. Mais bon je préfère ne pas le contredire. Si j’en crois la manière dont il parle j’ai l’air de l’ennuyer. Génial. De toute façon, que ce soit de ma faute ou pas, il s’ennuiera.

Je préfère attendre qu’il finisse de parler avant de dire quoique ce soit. Je sens qu’il me regarde mais je ne peux pas lui en vouloir. On va se côtoyer pendant un long moment, alors qu’il s’imprègne bien de mon joli minois.

« J'espère que tu sais te défendre. Car ici c'est une chose dont tu auras absolument besoin et ne compte pas sur moi pour t'aider si un truc t'arrive. J'ai rien contre toi mais c'est la lois si tu veux survivre. »

Je ne comprend pas pourquoi il me parle de ça tout de suite puisque nous ne sommes que deux. C’est d’ailleurs pour cette raison que je commence à me redresser pour le regarder attentivement. Il n’a pas l’air bien méchant, disons… pour le moment. Peut être dit il cela à cause de mon allure de sac d’os. Enfin qu’importe, il verra par lui même. Autant me rallonger et tenter de faire abstraction de sa mise en garde.

Le plafond est étrangement fissuré, je me demande bien l’âge de cette cellule. Ou non de cette prison entière. Peut être même que dans le passé un jeune homme mourût ici même. Halala… J’en aurai du temps pour m’imaginer des beaux scénarios. Au final je suis sûre que mon séjour va être agréable. Au pire, si je m’ennuie, je pourrais toujours me repasser les scènes de mon adolescence à peine finie… Quitte à m’exciter toute seule.

Ha merde. J’ai perdu le fil de ce qu’il me disait. Bon je vais pas lui demander de répéter.

« …est a 18:30 pm. »

Je suppose qu’il parle des repas. De toute façon peu importe les heures je suivrai le mouvement. Je pense qu’il a fini de parler.

« Tu sais, il me semble que je ne t’ai rien demander en ce qui concerne mes futurs problèmes. Encore faudra t-il que j’en ai. Quant à savoir si je sais me défendre ou pas, pense que ce sera une…surprise »

Dis -je en tapant dans mes affaires pour les faire tomber au sol, histoire de positionner mes jambes plus confortablement.

« Mais je te remercie du conseil. Je sens qu’on va s’entendre, hein? »

Une sorte de rictus incontrôlable s’écrit sur mes lèvres.

Ca y est, on arrive. Le gardien qui me tient le bras gauche me le serre un peu trop. Je lui lance un regard noir et dit d'une voix qui pouvait paraître sèche:

"Vous pourriez me tenir moins fort..."

Le gardien ne trouve rien à faire d'autre que de me serrer encore plus fort (si c'était possible) le bras. Celui de droite, qui ressemble à un gros pervers (en me mettant les menottes, il a fait un sourire trop...étrange, il m'a fait penser à Jim).

"Tageule Colombe, t'facon on est arrivé"

Répondit ce dernier en mâchant son chewing-gum vulgairement.
Je lui lance aussi un regard noir qu'il reçoit avec un grand sourire.

"Fais ta maligne...Je préfère te prévenir, parce que t'es plutôt pas mal et que je t'aime bien, les gardiens gagnent toujours! TOUJOURS!"

Mouais c'est ça. Mais bon c'est un homme,, ce n'est pas de sa faute. Je me souris à moi--même. Pourquoi j'ai tant de pitié pour les hommes, déjà? Ah oui... Jim...Ses potes...Laissons au passé ce qui lui appartient.

L'autre gardien reste muet et je l'imite. Il ne faut jaamsi jouer avec des gardiens qui ont des égo surdimensionné. Ou du moins pas pour l'instant.


Cinq minutes plus tard, on arrive devant une cellule. Je suppose que c'est la mienne.

"On est arrivé Colombe. Celleule LL. Pas de bêtises! Pour les repas, les pauses pour sortir, les douches, tout ça, on repassera."

Le gardien de droite me retire les menottes et l'autre me pousse à l'intérieur de la cellule. C'est là que je remarque qu'il y a déjà deux détenus. Ont-ils déjà était présenté? Sûrement.
À première vue ce sont dex hommes. Je ne cherche pas à le sregarder plus longtemps, je veux juste m'allonger. Avoir des longues jambes, ce n'est pas de toute repos!

"Salut"

Lance-je aux deux détenus en prenant le lit en dessous de celui aux cheveux blonds (blancs?)...

Je venais à peine d’arriver au centre de détention qu’on commençait déjà me traiter n’importe comment et dieu seul sait que je déteste ça. Ils mon amener dans un long couloir sans fin et finalement à une porte qui menait à un bureau, je me suis assis, entouré de deux gardes avec mon habituelle « complet » et un des gardes prononça mes crimes commis, meurtre, sadisme, viol, je les connaissait par cœur mais sa me faisait rire à chaque fois, un des gardes qui lisait mon dossier dis :

- T’est un vrai p’tit enfoiré toi, va falloir te surveiller, selon ton historique aucune menotte te résiste hein ? Dit-il sur un ton hautain. Et bien on prendra pas de chance alors, les gars laisser lui sa chemise spécialement faite pour lui sur le dos et enlevé la seulement pour le laver et une fois rendu à sa cellule

Un des gardes me fouilla donc pour être sur que je n’ai rien sur moi, évidement pauvre con sa fait un an que je voyage de prison en prison, j’ai plus rien qui m’appartienne, et je fini par marmonner :

- T’en fait pas, tes dents suffiront à m’aider à défaire mes menottes, alors donne toi pas la peine...

Le garde recula, me regarda avec un sourire provocateur et lui répondit :

- Tien donc, les mecs on a un rigolo avec nous. Va falloir lui faire sa fête a se petit enfoiré d’cinglé!

Au même moment, j’avais décidé de faire un petit geste brusque voir si ils étaient alerte, avec mes mains liés et emprisonné dans du metal et le reste de mon corps dans une chemise de force sa allait être dur, mais bon juste un bon geste vif, ils sont censé être de VRAI gardien de prison après tout non ? Je fis donc et tout les gardes sursautèrent, la main sur leur arme et moi qui riait d’un rire qui faisait froid dans le dos, décidément mon dossier criminel, les avaient rendu méfiant... Ils faisaient moins le malin maintenant, héhéhé. Suite à se test, deux des trois gardes me frappèrent, un au visage et l’autre dans l’estomac... Je resta donc penché à cause du coup dans l’estomac, la respiration légèrement coupé, les gardes m’emmenèrent donc brusquement aux douches. Suite à cette " bagarre " J’avais décidé de rester tranquille si je voulais rester en vie dans cette prison. Le jet d’eau était froid, fort et très désagréable, j’allais m’en souvenir de celle-là...

Une fois vêtu des habits de la prison, je pris les affaires qui me restaient de mon périple de prison et je suivis les gardes en direction de ma chambre qui allait l’être le reste de ma vie... L’endroit avait le vrai look d’une prison, brique grise, cellule, prisonnier, gardien, bref banal quoi et c’est à se moment que je me demanda si j’aurais des ‘’compagnons’’ de cellule, bah, au moins je me sentirais moins seul durant le reste de ma vie.

Alors que je venais de me poser la question, les gardiens qui me menaient à ma cellule s’arrêtèrent en me bousculant et riaient bruyamment tel des gros.... des épais...Je restais de glace, il fallait que je réussisse à me contrôler et de ne pas péter un plomb sinon je mangerais mes bas. Vaut plus la peine de péter sa coche contre un prisonnier qui te cherche qu’un gardien qui peut t’exécuter quand il veut...

Je jeta un coup d’œil dans la cellule, apparemment il y avait du monde là-dedans. Ils ouvrèrent, la porte et commencèrent a détacher la chemise, à chaque fois je me disais qu’il y avait vraiment beaucoup d’attache, sa prenait facilement un bon 5 minutes sans arrêt pour me l’enlever, ensuite ils enlevèrent mes gants de metal qui m’empêchait d’exhausser mon vœux le plus cher, écorcher ses foutu gardiens et me poussèrent dans la cellule en me disant d’un ton moqueur :

- V’la Gray ! J’te souhaite de crever dans cette prison d’merde ! Hahaha !!!

Je fis le tour de la pièce visuellement, les occupants semblaient déjà en discussion, je me demanda alors si il avait des gens aussi spécial que moi, possible. Je suis resté debout un moment dans la cellule à regarder d’un regard froid et légèrement dérangé les gens de la pièce, 2 hommes, une femme, non, 2 femmes et 1 homme, sa va être égal avec moi...J’ai fini par me diriger vers le lit restant de la cellule. Après avoir placer mes affaires et surtout que je sentais le regard des occupants sur moi j’ai fini par dire :

- Salut à tous, j’complète votre quatuor d’occupant de cellule...

Une fois allonger dans mon lit je ferme les yeux. Je faufile ma main derrière ma tête pour toucher ma nuque, bizarrement elle me démangeait...

"Tu sais, il me semble que je ne t’ai rien demander en ce qui concerne mes futurs problèmes. Encore faudra t-il que j’en ai. Quant à savoir si je sais me défendre ou pas, pense que ce sera une…surprise"

J'ouvre les yeux en froissant les sourcils, une autre personne arrogant qui se prendre pour un maître en combat ou je sais pas quoi... Inutile de parler a se genre de personne. Elle n'a jamais été en prison, j'en est bien l'impression... Bref, je sais que je la juge rapidement mais de la façon dont elle me parle sans savoir si je suis dangereux ou pas m'énerve. Car si j'aurais été dangereux je l'aurais attaquer directement... Je ferme les yeux une seconde fois et je tourne le dos a la jeune femme. Un bruit se fait entendre, le bruit de plusieurs objets qui tombe. Je pris même pas la peine de me retourner.

"Mais je te remercie du conseil. Je sens qu’on va s’entendre, hein?"

Décidément elle est peut-être juste naïve... Je soupir en entendant la phrase de la jeune femme, bien sûr je ne le fais sans me faire entendre.

« Désolé mais je ne crois pas. »

Dis-je en entendant des voix masculine dans le couloir qui devenait de plus en plus forte. Un autre camarade, déjà ? Bref, je reste sur mes gardes car se que je viens de dire pourrait rendre dingue un psychopathe.

"On est arrivé Colombe. Cellule LL. Pas de bêtises! Pour les repas, les pauses pour sortir, les douches, tout ça, on repassera."

Colombe ? Un magnifique nom. Mais... Les gardiens ne font pas leur job ? Ils ne sont pas supposé dire les heures...? Ou le disent-ils juste au premier détenu dans la cellule ? J'entends le son de la porte de cellule qui s'ouvre et je sent un courant d'air derrière moi. Notre nouveau camarade vient d'entrer a se que je vois ou plutôt a se que je sens.

"Salut"

La voix féminine résonne dans ma tête... Une autre femme ? Franchement j'espère pas être le seul mec dans cette cellule. Je me mets la main dans les cheveux, je commence a avoir mal a la tête... Je sens le lit trembler, la nouvelle a du s'installer... Je ne vais pas faire la même erreur deux fois, je vais donc juste lui souhaiter la bienvenue.

« Bienvenue. »

La porte de la cellule venait a peine d'être fermer que quelqu'un l'ouvre. ENCORE !? C'est l'heure de pointe ou quoi la ?! Cette fois je prendrais même pas la peine de répondre, j'en est marre. Aucune voix se fait entendre dans la pièce. La seule chose que j'entends c'est des bruits comme si quelqu'un était en train d'enlever sa ceinture mais qu'il n'y en avais pas qu'une. Bref, après cinq minutes a entendre des sons bizarre la porte se referme et j'entends des pas qui se stoppe devant un lit d'après la position d'où venait le son des pas.

- Salut à tous, j’complète votre quatuor d’occupant de cellule...

Oh ? Un homme ? Deux femmes et deux hommes... Une combinaison mixte ? Bref, je décide de complètement l'ignorer.

[Sinon Ginevra, je crois que les deux lits du bas son pris mais bon ont va évité se détaille. Et si tu parlais de mon personnage, il a les cheveux blanc.]

Je viens sans doute de mettre un terme à notre conversation. Je ne pense pas qu’il répondra quoique ce soit. Il faudra qu’il s’y fasse, je suis supérieure. Il pourra me mépriser s’il le veut, en un rien de temps je le ferai manger dans mes mains si je le décidais. Mais ça, évidemment, il n’était pas au courant.

D’autres pas résonnent, les gardiens approchent. Ca ne m’étonnerai même pas qu’une nouvelle recrue débarque. J’en suis ravie d’ailleurs.

« On est arrivé Colombe. Cellule LL. Pas de bêtises! Pour les repas, les pauses pour sortir, les douches, tout ça, on repassera. »

Hoho..Colombe, comme c’est charmant. C’est, comme d’habitude, que les gardiens et leur extrême délicatesse déposent COLOMBE dans la cellule. COLOMBE, décidément ce prénom me faisait un effet dingue.

« Salut »

Je tourne la tête pour voir si la jeune fille porte bien son nom. En effet, elle est plutôt séduisante… pour une gamine. Sa tête me faisait penser à la mienne quand j’avais 10 ans. En moins bien naturellement. Je ne prend pas la peine de répondre, l’autre s’en chargera. Je me redresse histoire de ramasser les maigres choses que j’ai pu apporter. Une fois rangées, je me concentre de nouveau sur ce plafond. L’autre, comme je l’avais prévu, lance un simple bienvenue. Sobre, mais efficace. C’est encore plus inutile maintenant de lui souhaiter une bienvenue, ou de lui dire bonjour, lui demander comment elle va, si elle a fait bon voyage…. Surtout que je m’en tape royalement.

Colombe s’installe rapidement. D’ailleurs leur échange à été lui aussi très rapide. D’autres pas résonnent. A la bonne heure, il nous manquait un joueur pour une belote.
J’imagine déjà la tête de l’individu sans être sûre qu’il serait dans cette cellule. On a le gars qui semble être là malgré lui, la top model, moi. Il manque le psychopathe. Histoire d’avoir une cellule équilibrée.

« V’la Gray ! J’te souhaite de crever dans cette prison d’merde ! Hahaha !!! »

Les gardiens se croyant toujours aussi drôles. Gray, ce nom me plait moins. Je me redresse un peu afin de le voir. Hmm.. Bah voilà, on dirait qu’on l’a notre psychopathe.

« Salut à tous, j’complète votre quatuor d’occupant de cellule... »

Quelle joie, j’ai envie de lui sauter au cou pour le remercier. Enfin lui me semble déjà plus crédible que les autres. Alors je vais cesser mon esprit critique, et m’imaginer lequel de tous est le plus malsain. Ho non j’ai une idée.

« Grâce à toi nous sommes au complet. Maintenant notre existence ne sera plus chamboulée par des portes qui s‘ouvrent et qui se referment, ou par l‘arrivée de nouvelle personne. Tout restera plat. Merci sincèrement mon ami. »

Mon ami… haha j’adore passer pour la neuneu de service. Enfin en même temps je ne sais pas si j’ai été très crédible sur ce coup là… enfin… S’il n’ont pas compris, peut être un jour comprendront-ils un jour que l’ironie est ma seule amie. Bon allé, un petit repos bien mérité. Je m'allonge confortablement en attendant une nouvelle raison de me redresser.

J'entend encore mon salut résonner à travers la cellule. J'entend encore ma petite voix sortir, qui résonne comme celle d'une midinette qui vient à peine d'avoir cinq ans. Ca m'amuse de voir comment les deux autres détenus me toisent. D'ailleurs en faisait bien attention, celui qui semble me regarder plus que l'autre que j'ai pris pour un homme quelques secondes plus tôt, ressemble plus à une femme. Ils ne me connaissent pas, ils sont comme EUX, tous ceux qui me croient sans défense et niaise. Je leur pardonne. Mon physique et ma voix ne laisse pas présager que j'ai réussi à me venger de Lui. Je suis sûr que ce fichu Jim n'a jamais penser que j'étais assez intelligente pour tuer six hommes en même temps. Il faut que j'arrête de penser à lui!
L'homme aux cheveux clairs, qui est au dessus, me lance sans vraiment d'intonation dans la voix:

"Bienvenue"

Je ne répond pas, ou du moins je pense que ce sourire qui ne se veut pas forcément amical suffira amplement.
Eh bien voilà, à peine me suis-je fourré dans mon lit que déjà j'entend les pas d'homme qui arrive vers notre cellule, ou pourquoi pas d'une femme.
Une silhouette se dessine et apparaît plus nette. Ce qui me saute aux yeux instinctivement sont ses cheveux blancs et ses yeux qui paraissent injectés de sans (le sont-ils?).

"Salut à tous, j’complète votre quatuor d’occupant de cellule..."

Nous sommes désormais tous là. Je jette quelques coups d'oeils à tous. Je n'essaie même pas de juger, car les apparence sont souvent trompeuses. La seule chose que je peux affirmer, c'est que nous sommes tous là parce que nous avons fait quelque chose de grave.

La femme que je prenais pour un homme annonce de manière trop ironique selon moi:

"Grâce à toi nous sommes au complet. Maintenant notre existence ne sera plus chamboulée par des portes qui s‘ouvrent et qui se referment, ou par l‘arrivée de nouvelle personne. Tout restera plat. Merci sincèrement mon ami."

Je ne sais même pas leur noms, mais pour l'instant je m'en fiche pas mal. Tout ce que je veux savoir, c'est si je vais survivre deux minutes ici. Car Sadismus Jail n'a vraiment rien à voir avec la prison dans laquelle j'étais avant.

Je m'allonge sur mon lit et ferme les yeux un instant. Soudain je lance à tous, histoire de savoir ce qu'il en est, pour savoir si on m'a coltiner des fous furieux, des assoifés de sang, des cannibales ou juste des gens qui avaient besoin de vengance tout comme moi.

"Vous avez fait quoi pour arriver ici?"

Je n'attend, évidemment, aucune réponse car je sais qu'on ne recherche pas à être ami avec ses co-détenus. Au pire des cas, il y a un silence de mort, et je passe pour la petite fille gentille qui veut se faire pleins d'alliés, ou au mieux, je suis fixé sur le passé de chacun.
J'espère un peu qu'au moins l'un des trois va me prendre pour LA "ptite-fille-sortie-des-campagnes-avec-ses-ptites-chaussures-qui-sourit-tout-le-temps-et-qui-aime-tout-le-monde" comme ça lorsqu'il me connaitra vraiment, il verra qu'il s'était bien trompé sur mon compte. Mouahahah.


[Sÿkes: Oui ne t'inquiètes pas je sais que tes cheveux sont blanc mais c'est mon personnage qui se le demande! ^^]

Après avoir tenter de détendre l’atmosphère, je me suis donc assis sur le lit qui restait, et c’était un en hauteur, j’avais jamais eu l’occasion d’avoir un lit qui était en hauteur, sa me plaisait d’ailleurs. J’ai donc monter sur le lit, un sourire étrange au visage, sa commençais bien mon séjour ici, j’avais au moins un lit qui me plaisait. Quoique mes camarades de chambre avaient l’air de mauvaise humeur, surtout le type avec la même couleur de cheveux que moi, il m’a peine regardé, mais bon il était peut-être de mauvaise humeur, au moins il avait des beaux cheveux, parce que il ressemblait aux miens... Héhé.

Après ses longues réflexions, j’ai pris mes restants d'affaire et je les est mis dans un coin. Ensuite c’est a se moment que certain des autres prisonnier décidèrent de parler, enfin.

" Grâce à toi nous sommes au complet. Maintenant notre existence ne sera plus chamboulée par des portes qui s‘ouvrent et qui se referment, ou par l‘arrivée de nouvelle personne. Tout restera plat. Merci sincèrement mon ami. "

Après l’avoir écouté, j’étais enchanté de voir que quelqu’un voyait le bon côté des chosent, enfin, elle avait raison, plus jamais nous ne serons déranger par un gardien qui viendrait nous porter un autre nouveau prisonnier. Ouais bon, c’est sûr, j’avais tout de suite détecté une grande marque d’ironie dans se qu’elle disais, mais au moins elle a dit quelque chose. Avant que je puisse dire quelque chose, elle se retourne pour dormir. Fatigué? Probablement, même si je sais qu’elle ne me répondrait peut-être même pas, j’avais décidé de dire d’une façon morne et bizarrement amusé, qui était dans le fond, ma façon de parler habituelle :

- J’suis content de voir que je me suis faite une amie, héhéhé.

Et dans un sourire de cinglé, je regarde, j’analyse plutôt les autres prisonniers, un gars avec les cheveux blanc, yeux brun, assez maigre, une jeune fille, plutôt jolie, longue jambe, long bras, cheveux violet, yeux vert et pour finir l’autre femme que je n’ai pas eu le temps d’analyser, puisqu’elle est dos à moi. L’ambiance est plutôt morte ici, mais bon je m’installe sur mon lit et j'entends la jolie jeune fille qui dit :

"Vous avez fait quoi pour arriver ici?"

Héhéhé, décidément mes crimes ne resteront pas cacher pour longtemps, quoique au fond de moi je ne tiens pas vraiment à les dires, sa reste des crimes assez sauvage après tout et a bien y penser en les disant sa va sûrement pousser les autres à avouer les leurs. Après réflexion je vais en dire, les moins pire pour commencer...

- Moi, et bien Vol de banque, délit de fuite et c’est tout...

C’était clair aux yeux des autres que j’en avais fais plus, c’était écris sur mon visage, mais bon j’avais donc décidé d’en rester là et de garder le meilleur pour la fin... Suite à cette pensée un autre sourire, mais cette fois LE sourire de Karl Gray, un sourire de Psychopathe s’afficha sur mon visage, le meilleur pour la fin... Décidemment j'adorais se plan! Je m’étendis donc tout mon long et dit ensuite à voix haute :

- Et vous autres vos raison c’est quoi?

(Il ne sont techniquement pas injecté de sang, en fait il sont simplement rouge, comme vous avez les yeux brun ou vert, lui bien c'est yeux sont rouge.)

[... Je peu pas répondre avant un moment donc, faîtes comme si un gardien est venu me chercher. Désolé encore...]

J’écoute leur conversation. Rien de bien palpitant en fait, mais bon faut pas trop demander non plus, ce n’est que notre première rencontre. Dans ma position je ne vois personne, et j’avoue que ça me soulage. Bizarrement le nouvel arrivant me répond:

- J’suis content de voir que je me suis faite une amie, héhéhé.

Hmm.. J’hésite à répondre, de toute façon le jeune homme répond déjà à la question de la frêle jeune femme. Moi, son amie? Ca reste a voir. Mon but premier n’est pas de me faire détester de tous, encore moins de me faire aimer. Ce que l’ on pense de moi est bien le dernier de mes soucis… Bref.

- Moi, et bien Vol de banque, délit de fuite et c’est tout...

Il semble qu’un sujet est lancé. Bien qu’inutile en réalité, mais l’intention est là. J’ai pas envie de parler de ce que j’ai fait, cela pourrait me donner l’envie de recommencer… Plus j’y pense, plus je considère ces moments comme éléments fondateurs de ma réussite. Je suppose que les avis sont partagés là dessus. Enfin… Vol de banque, et bien, ce n'est peut être pas un psychopathe au final.
L’autre, celui dont je ne connais pas le prénom, n’a pas le temps de répondre à la question. En effet, deux gardiens, dont celui qui m’avait escortée, débarquent devant la porte de notre demeure.

« Hey Sÿkes ramène toi, et magne ton cul! »

C’était donc Sÿkes son petit nom. Magnifique. Je me retourne pour voir un peu ce qu’il se passe. J’ai pas envie de rater un des rares moments exaltants qui parsème mon existence. Le jeune homme se lève en direction des gardiens, sans même nous regarder. En fait, ce moment était pas tellement amusant. La porte se referme bruyamment et j’entends les pas résonner le long du couloir.

« Pour revenir ta question, charmante demoiselle, je pourrais te montrer ce que j’ai fait, mais il me semble qu’ici c’est déconseillé… J’ai juste fait ce que tout le monde devrait faire, j’ai juste exprimé mon amour… J‘avais pas peur, on m‘a déjà crevé le cœur.»

Bon… je m’arrête là. Sinon je m’arrêterais jamais. Je reste regarder mes interlocuteurs, mais bon, je me sens gênée, étrange hein? Enfin… je vais regarder le plafond tiens.

Je suis pas malheureuse…


[ Désolée pour Sÿkes, je savais pas comment le faire partir donc je me suis pas trop lancée sur le sujet. Et désolée encore pour ce court post, pas trop d’inspiration ce soir ]

Je ne sais pas si quelqu'un va répondre. C'est pourtant celui que je croyais le moins sociable qui m'a répondu le premier:

- Moi, et bien Vol de banque, délit de fuite et c’est tout...

Je souris. Je ne sais même pas pourquoi. Sûrement parce que je me demande s'il se fiche de moi ou non, je décide de faire comme si ce qu'il venait de me dire était vrai. Je suis sûrement un peu trop...parano?

Soudain, alors que j'allais ouvrir la bouche, deux gardiens ouvrent la porte avec une expression carnassière sur le visage . Qu'est-ce qu'ils voulaient encore?

« Hey Sÿkes ramène toi, et magne ton cul! »

Ouhla, à peine arrivé qu'un des co-détenus doit déjà s'ne aller. Je me demande où il va, mais je n'ose pas questionner les deux gardiens. Après avoir fermé la porte non sans un vacarme monstre, celle que j'avais pris pour un homme, d'ailleurs je ne sais pas comment j'ai fais puisque en y regardant vraiment plus attentivement, c'était bien un visage avec des traits féminins, dit avec un certain mystère:

« Pour revenir ta question, charmante demoiselle, je pourrais te montrer ce que j’ai fait, mais il me semble qu’ici c’est déconseillé… J’ai juste fait ce que tout le monde devrait faire, j’ai juste exprimé mon amour… J‘avais pas peur, on m‘a déjà crevé le cœur.»

Charmante demoiselle? Je souris de nouveau. C'est fou comme les gens ne voient que par le physique. Devais-je le prendre mal? Etait-ce de l'ironie encore une fois? Je suis sûrement charmante mais je ne suis pas frêle ou bête. Mon sourire s'esquissa de plus en plus. De plus je voulais en savoir plus, mais je me doutais que l'heure n'était pas aux confidences.
Je fixais la femme. Elle détourna les yeux vers le plafond. Cette question l'avait sûrement gênée d'une certaine manière. Ce qu'elle avait fait, si c'était par amour, devais être assez éprouvant.
Je décidai d'être franche...ou du moins sur certaines parties...

"Moi, je me suis tout simplement vengée...Sauf pour certaines femmes que j'ai..."

La seule chose que je regrettais plus ou moins c'était celle-ci. J'avais torturé les conjointes des hommes qui m'avaient fait du mal, alors qu'elle n'avait pas vraiment fait quelque chose de mal (à part avoir épousé ces monstres pervers). Non je ne regrette pas. Je ne regrette rien. J'essaie de m'en convaincre.
Je regarde moi aussi le plafond, et je repense à tout cela. Un silence s'installe dans la cellule. Même si les autres cellules font beaucoup de bruit la notre semble être une bulle et j'ai l'impression d'entendre les cris des autres en bruit de fond.