Encore seule ... [pv Hijo]

J’ai l’impression de ne pas avoir baissé depuis des années, alors que cela ne fait que deux jours. Mais c’est déjà trop! Je m’ennuie! Je n’ai jamais passé autant de temps sans baiser de toute ma vie je crois, non, sauf cette semaine là où je m’étais promis de me calmer un peu. J’avais tenu trois jours. Je ne veux plus jamais revivre ce genre d’épreuves!

J’avance en direction de mon bureau d’un pas lent. Allons, une autre journée qui commence. J’espère avoir un patient aujourd’hui, car je finirais pas m’attaquer aux femmes si les hommes de cette prison n’étaient pas plus cochons que ça! J’avais déjà essayé avec une femme. Ce n’était vraiment pas la même chose. Je n’étais pas encore assez désespérée je pense. J’ouvris la porte de mon Horreur qui me servait de pièce à accueillir des personnes pour régler leurs ennuyeux problèmes. Je précise une chose. Je suis loin d’être professionnelle. Mais avec les femmes je le suis, à quoi cela me sert t’il d’être dans mon état normal puisque je ne peux pas les baisers?

Je m’installe finalement, j’enlève mes talons hauts, les jette dans un coin de la pièce et je pose mes belles et longues jambes sur le bureau. Ahhhh Encore une autre journée d’ennui intense je le sens. Je dois me trouver une activité, quelque chose pour me changer les idées. Si je ne songe qu’à la baise, je dois avoir un problème non?

– Je devrais aller rencontrer un psy Dis-je d’une voix basse et sérieuse.

Je pouffe de rire. Mais je suis! Psychologue. Alors qu’est-ce qu’une autre pourrait bien me faire. Nous sommes trois dans cette prison non? Une autre femme, qui semble légèrement détraquée, elle ne m’intéresse pas. Mais il y a un homme, pas laid du tout, attirant même. Je pourrais sûrement aller le rencontrer, lui parler de mes angoisses. De mes envies sexuelles!

Je souris à cette idée, oui cela pourrait réellement me changer les idées. Surtout si j’y gagne une bonne baise par la suite!

Je m’affale sur mon bureau, je suis morte, il n’y a personne qui passera cette porte aujourd’hui encore et je n’en peu plus. Si je ne fais rien je vais mourir … Je commence à donner des petits coups de poing sur mon bureau, vous savez, comme les enfants lorsqu’ils n’on pas ce qu’ils veulent. Je suis une pauvre gamine, sauf que moi je veux des hommes. Quelle étrange ironie …

Je me replace dans ma position d’origine, c'est-à-dire, les jambes sur le bureau. Position qui laisse longuement l’occasion au premier homme qui passera cette porte d’admirer mes cuisses à découverte. J’adorais laisser le choix aux hommes. J’étais placé de façon invitante, ils n’avaient qu’à saisir l’invitation. Ce n’était pourtant pas compliqué. Mais souvent les hommes étaient tellement stupides qu’ils ne comprenaient tout simplement pas. Même lorsque c’était simple et évident comme ça.

C’était comme ce gardien. J’avais tout fait, sourire, clin d’œil, frottement de cuisse. Il devait être homo c’est certain! Et si il ne l’était pas, alors dieu qu’il avait raté une chance inouit de baiser avec moi. Bon raté ce n’était certainement pas le mot. Je finirais par revenir à la charge un jour où l’autre!

Je retirais mes belles jambes du bureau en constatant que ce n’était même pas un prisonnier. Merde, j’aurais peut-être des ennuis. Ah, et puis, depuis quand les ennuis m’effrayaient à ce point? Je ne tenais pas encore assez à cet endroit pour vouloir à tout prix y rester, alors qu’est-ce que ça pouvait bien faire? Jouons à mon jeu dangereux. Je me levais lentement, sensuellement, comme toujours. Je vins à la rencontre de l’homme qui venait d’entrer. Il me dit qu’il était l’assistant psychologue de Mrabeth, c’est ça … Non Maybeth. Alors il devait être jeune non? Peut importe, je m’en fichais.

Je lui tendis la main. J’étais toujours nue pied. Mes talons hauts me faisaient atrocement souffrir. Je fis un petit sourire en chassant du revers de la main une mèche rebelle qui venait s’abattre dans ma figure. J’étais près de lui, provocante, comme toujours. Qui est-ce qui avait dit qu’il n’y avait pas de beaux hommes dans cette prison. Je me demandais, car il y en avait partout!

– Pardonnez mon accoutrement, je suis ravie de faire votre connaissance Hijo. Je suis Kassie Clarks. Dis-je d’une voix douce.

Hmm, alors, j’avais hâte de savoir si je pourrais faire quelque chose de cet homme. Si il n’était pas intéressé par mon corps alors je ne pourrais rien obtenir de lui, c’était évident. Mais pour l’instant, j’en étais toujours au stade du combat. Il devait éprouver de l’attirance pour moi. Et à part le facteur de l’homosexualité, je ne voyais pas comment il ne pourrait pas aimer mon sublime corps.

- Je suis nouvelle, psychologue aussi, tout comme vous. Dis-je d’un air amusé.

Alors voilà, nous étions donc 3 psychologues dans cette prison. La grande chef Maybeth. Elle était totalement absente. Je ne l’avais encore jamais rencontré et lui n’on plus à ce que je pouvais constater. C’était excitant. Non, tout était excitant pour moi, nuance. Et lui, Hijo, l’assistant psychologue. Mignon, un petit air étrange mais nous devions tous l’être étrange ici non? Je le regardais les yeux, un regard scrutateur. J’aimais tout comprendre, tout savoir sur les autres. Je n’étais peut-être pas la plus professionnelle, mais si je l’étais, j’étais très bonne.

- Nous pourrions faire connaissance, qu’en dite vous?

Je lui fit un signe en présentant la chaise devant le bureau. Moi j’allais m’asseoir derrière. Tient, un petit renversement de rôles, voyons voir comment il le prendrait. Je voulais également rester le plus longtemps possible dans la même pièce. Le connaître, savoir si j’aurais ne serais ce qu’une seule petite chance de l’avoir dans mon lit. Peut-être qu’il ne voudrait pas mêler boulot et sexe. C’était une chose, et si c’était le cas, j’espérais pouvoir le faire changer d’avis.

-Alors? Que dois-je savoir à propos de vous? Demandais-je en avançant la tête vers lui. Provocatrice, éternellement, provocatrice. J’aimais jouer. Je n’étais qu’une gamine un peu trop osée,tout simplement.

[Ce n'est pas aussi long que je ne l'aurais voulu ... Désolé, je manque un peu d'inspiration ]

Allons donc? Suis-je tomber sur un homme élégant, en cette prison? J'aime bien la façon dont il m'aborde. Tout à fait ce que je recherche. Il est ouvert et je lui donne envi. Parfait. Il ne nous reste plus qu'à nous amuser comme nous nous devont de le faire mon cher psychologue ... J'humidifie mes lèvres. Bon, que le jeu commence. Je me lève doucement et je viens à sa rencontre. Je m’installe sur la chaise près du sofa et je me penche doucement. Lui laissant une merveilleuse vue directement sur ma poitrine. Je pose mes mains sur son torse et je dis d’un air faussement pensif :

– À ce que je peu constater, vous semblez nerveux. Reposez-vous, respirer calmement, et tout ira bien.

J’avais parlé d’une voix douce, apaisante même. Je n’étais pas dangereuse. Tout ce que je voulais moi c’est prendre mon pied. Qu’il s’amuse également. Car c’était loin d’être à sens unique avec moi. Non, je m’amuse, il s’amuse, c’est donnant donnant. Je donne l’impression d’être professionnelle. Mais je suis loin de l’être. Je veux baiser, là dedans je suis très professionnelle. Je baisse ma tête vers son cou. Je reste en suspend, je ne fais rien. Il va languir, il me suppliera de faire quelque chose.

– Alors? Parlez moi de vous Hijo, que devrais-je savoir à votre sujet? Demandais-je d’une vois langoureuse.

Je lui lèche l’oreille, je la mordille délicatement. J’ai toujours ma main posée sur son torse. Il ne pourra pas me résister. Personne ne me résiste. Je suis une bête dans mon domaine. Et j’adore être en possession de mes moyens. Cet homme, par contre, risque de bientôt les perdre tous ses moyens, soyez en assurés.

Je m’approche un peu de lui, ayant un contact direct avec son corps. J’en suis toujours à m’amuser avec son oreille. Attendant une réponse digne de ce nom avant de poursuivre ailleurs. Car je ne compte plus m’arrêter maintenant. Il est tombé dans mon jeu, alors il va y restez, vous pouvez me croire.

Un sourire parcourait mes lèvres. Enfin, il me suppliait presque de le laisser. Je ne violais personne moi. Je restais quelques instants au dessus de l’homme, puis, soupirant de lassitude je m’écartais pour me laisser tomber sur le banc en face de lui. J’haussais les sourcils. J’avais affaire à quoi là? Il bouillait d’excitation, mais il me demandait de le laisser. Je n’aimais pas les indécis, du sexe, oui ou non? La question n’était pourtant pas si difficile il me semble. Pour lui par contre, cela semblait être tout un combat!

– Mais quelles réponses? Vous êtes Psy non? , vous vous attendez à quoi ? Demandais-je d’un air frustré.

Je me relevais, impatiente. Oui, je manquais cruellement de patience dans ces moments là. Mais enfin, ce n’était pourtant pas compliqué. Et ensuite l’on disait que les femmes étaient des personnes difficiles. Non, les hommes eux l’étaient, et terriblement! Je me passais sensuellement la main dans la figure et je dis d’un ton sec :

– Je veux abuser de votre corps, oui, mais avec votre consentement! Ce serait gâché ce merveilleux moment!

Je roulais les yeux. Voilà, c’était dit. Moi je disais clairement les choses. Ma mère m’avait souvent dire de tourner plusieurs fois ma langue avant de parler. Mais maintenant j’étais en prison maintenant, les oreilles sensibles, elles n’avaient qu’à ne pas se trouver ici!

– Alors? Je peux continuer? Ou bien vous allez chialler? Dis-je, une lueur d’amusement dans le regard.

J’étais tellement cruelle. Mais cet homme m’intéressait. Et je serais vraiment déçu si il décidait de quitter le bureau et de ne rien faire avec moi. Je devais trouver quelqu’un qui surpasserait cet homme que j’avais accueillit l’autre jour. Sinon je devrais le faire revenir ici bien souvent, et il n’aimerait certainement pas que les autres prisonniers pensent qu’il est débile … Bien que j’adorais m’amuser avec les hommes, je ne cherchais pas à m’attirer leurs fureur! Ils étaient bien plus forts que moi physiquement, et c’était un peu excitant dans un sens, non?

Je m’approchais à nouveau de lui et je l’embrassais sur la bouche. Un vrai baisé. Du genre qui vous fait fondre et qui vous laisse totalement en abandon entre les mains de la personne qui vous l’a fait. Si il résistait, alors je ne savais plus du tout comment aller le chercher. Il devait être Gay!