Rendez-vous nocturne [Ludwig]

Une fois de plus, la nuit venait de tomber sur Sadismus, plongeant la sinistre prison dans le noir total. Une fois de plus, je m'étais échappée de ma cellule, préférant rejoindre les sous-sols, plutôt que de regagner cette dernière. Enfin, j'avais une bonne raison... Car en effet, pas plus tard que ce matin, Ludwig et moi nou nous étions fixés un rendez-vous, nous promettant de nous rejoindre et de nous revoir. Enfin, je lui avais fixé un rendez-vous, et je lui avait promis de l'attendre... Le fait que le jeune gardien aux cheveux blonds n'était par contre pas du tout sûr, et, secrètement, j'espérais par-dessus qu'il puisse venir me retrouver... Sinon, j'aurais pris des risques pour rien, et je devrais me débrouiller pour passer la nuit hors de ma cellule - qui devait être maintenant vérouillée - et ne pas me faire attrapper par un gardien faisant sa ronde.

Inspirant profondément, un sourire vint orner mes lèvres rosées, tandis que mon visage d'albâtre se peignait d'une lueur rêveuse. Qui aurait cru que ce serait entre les barreaux glacés d'une prison que j'aurais enfin trouvé l'amour, et que je me serrais donnée à celui que j'aimais...? Le souvenir du moment intime que nous avions partagé ce matin, dans la peur et l'excitation de nous faire surprendre m'avait flotté dans la tête toute la matinée et l'après-midi, et tous les coups, les reproches, les insultes ou les critiques des matons ou des détenus n'avaient pu vaincre le sourire extatique qui avait orné ma figure. A présent, appuyée contre le mur glacé du couloir, je frissonnais en sentant soudain l'humidité et la froideur des lieux me mordre la peau. J'aurais dû emmener une veste ou quelquechose...

Serrant mes bras contre la poitrine, je fermais les yeux et soufflait doucement, le doux visage de Ludwig encore imprimé sur mes paupières closes...

Invité

J'aurais aimé etre a l'heure, j'avais tout préparé pour mais... Au moment ou je me rendais dans les sous sols, j'avais surpris un détenu hors de sa cellule, et qui plus est avec une arme, un couteau d'ailleurs, a la main. Ne pouvant laisser passer cela, je décidais de m'occuper de lui, pensant que cela irait assez rapidement, mais non, il avait du métier dans l'art de manier le couteau, et il m'en avait "gentiment" fait profité.

Si bien que de fil en aiguille, je n'arivais qu'une heure après le rendez vous que nous nous étions fixé dans les sous sols, maculé de sang, pas vraiment gravement blessé, juste quelques traces de coups au visage, et une ou deux petites coupures sans interet sur les bras. Mais dans la lut, le peu de sang versé s'était répendu sur tout mon corps, ainsi que sur mon visage, jh'avais réellement une allure psycopate, avec mes vêtements déchirés, mais au moins, j'étais la.

Elle aussi, mais elle avait du m'attendre un bout de temps, j'étais d'ailleurs surpris qu'elle soit restée si tard... Je m'aprochais alors d'elle, en silence, pour ensuite arriver juste en face d'elle, lui murmurant simplement :

-J'ai été un peu retenu...

Le temps passait, passait, les secondes devenant des minutes, les minutes devenant des quarts d'heure, puis des demies-heures, pour enfin se transformer en une heure... Et j'attendais, encore et encore, tournant en rond dans le couloir, me mordant la lèvre. Que faisait-il ? Avait-il décidé de ne pas venir ? Et si il était occupé ailleurs, ou même avec quelqu'un d'autre, ne me jugeant finalement plus digne d'intérêt...? A cette pensée, je sentis mon coeur se serrer et, alors que j'hésitais à rebrousser chemin, la porte du sous-sol s'ouvrit soudainement, me faisant sursauter, et je fis volte-face, pleine d'espoir.

Au départ, je ne reconnus pas la silhouette sombre qui descendit lentement l'escalier, et, lorsque celle-ci me fit face, le visage maculé de sang, je reculais, effrayée, le coeur battant, prête à me défendre contre l'éventuel agresseur. Après tout, qui savait ce qu'il y avait dans cette prison...?

Mais, lorsque je reconnus soudain les prunelles uniques de Ludwig, je sentis faire un bond dans ma poitrine et je courrus me jeter dans ses bras, enfouissant ma tête dans le creux de son cou, nullement gênée par le sang qui maculait son corps.

Après l'avoir embrassé, je reculais doucement, et, passant une main sur son visage, essuyant la trainée écarlate qu'une de ses coupures avaient laissé le long de sa joue, je murmurais d'une voix tremblante :

- Que s'est-il passé...?

Invité

Elle semblait inquiète, ce n'était pas la peine, ces blessures étaient superficielles, je ne peux pas nier que je n'avais pas eu mal sur le coup, je n'étais pas un surhomme, loin de la en fait, mais je savais maintenant résister assez bien a la douleur, enfin, a une douleur comme celle que j'avais en ce moment, il est vrai que si on appuyait aux endroits ou j'avais eu des coups, je ne pouvais retenire une grimace, ou encore, ces cicatrices, qui me piquaient un peu... enfin bref, j'allais a peu près bien pour le moment.

Pour la rassurer, je lui fis un sourire plein de sincérité, puis, malgrès qu'elle se soit écartée de moi, je la repris dans mes bras, et je lui carressais doucement les cheveux. Puis, je lui dis sur une voix totalement calme, et seraine :
-Rien je t'ai dis... J'ai juste... Fais un peu connaissance avec ca fameux contretemps.

Je n'avais pas envie de m'attarquer sur le sujet, d'autant plus que si je n'avais pas eu l'aide d'un collègue, je me serais surement fait battre, ce que je haissais au plus haut point, donc, ma fièrté était touchée...

-Désolée du retard, et de cette... Tenue... tu m'attendais depuis longtemps ?

Un soupir s'échappa de mes lèvres. Je ne préférais pas savoir comment il " avait fait connaissance " avec son " contretemps " comme il l'appellait. La scène de la nuit dernière me trottait encore dans l'esprit, et je ne savais toujours pas comment réagir face à cet homme qui, apparament, n'hésitait pas à tuer, et pourtant, se révélait d'une douceur et d'une tendresse à toute épreuve à mon égard. Comme quoi...

Arrachant une bande de tissu dans ma chemise de détenue, je l'humidifiais légèrement du bout de la langue avant d'essuyer doucement les trainées de sang qui étaient restée sur son visage à l'aide du tissu. Puis je fis la même chose avec son bras et son torse, avant de remonter lentement vers son cou. Mais quelquechose me stoppa. Passant lentement le bout du doigt sur la peau du jeune homme, je relevais la tête vers lui, me mordant la lèvre, le doigt toujours posé sur la marque que lui avait laissé Olivia l'autre jour, bien que j'ignorais ce que c'était à ce moment là. Voulais-je vraiment le savoir ? J'essayais de me persuader que ceci était djéà la ce matin, et, que, dans notre fougue et dans notre passion, je ne l'avais pas remarqué, tout en murmurant doucement :

- Ludwig, qu'est-ce que..?

Je ne finis pas ma phrase et j'attendais, plantant mon regard dans les yeux du jeune gardien, serrant sa main dans mon autre main libre.

Invité

Elle semble presque las de mon comportement violent qu'elle découvre peu a peu, je devine cela grace au soupire qu'elle lache du bout des lèvres. Heureusement, elle ne semble pas vouloir en savoir plus sur cette histoire... De toute facon, il n'y avait qu'a voir mon état pour avoir une petite idée de ce qui s'était passé...

Je la laisse essuyer mon sang, sans rien dire, puis, quand elle arrive a mon cou, et me regarde, l'air presque orifiée, je ne comprend pas, il faut dire que j'ai presque oublié toute les marques qu'Olivia avait pu me faire, les griffures étaient partient assez vite, ainsi que les morsures, mais le sucon qu'elle m'avait fait, reffusait obstinément de s'en aller, si bien, que je l'avais totalement oublié.

Je la regarde, avec l'air srpris, et je lui demande :

-Hum... Oui ? Quoi ?

Je me passe la main dans le cou, mais bien sur, je ne peux pas sentire le sucon que j'ai, de plus, avec tout ce qui s'est passé, j'ai réellement totalement oublié cette trace dans mon cou.

Lassée n'était pas le mot... Moi-même je ne savais pas vraiment coment décrire mon état d'esprit, ne sachant pas vraiment ce que je ressentais. A vrai dire, c'était tout de même son métier, mais l'idée de l'imaginer entrain de tuer un détenu, quelle que soit la raison, ne m'était pas très agréable. Après tout, j'aurais pu être l'un d'entre eux...

A la question du jeune homme, je reculais d'un pas, me mordant la lèvre, ne sachant quelle attitude adopter. Se moquait-il de moi, essayant de détourner mon attention, de nier l'évidence ? Ou était-il sincère...? Perdue, je baissais lentement la tête, détournant mon regard émeraude pour le poser sur l'un des murs glacés du couloir. Bien sûr que je lui faisais confiance, après tout, c'était la base de toute relation non ? Et pourtant, la marque était claire, nette, me narguant depuis le cou à la peau blanche du jeune gardien.

Me mordant une fois de plus la tête, je laissais lentement glisser mon doigt sur la marque avant de baisser la main, secouant doucement la tête :

- Non, non, rien, rien du tout... Murmurais-je doucement.

Invité

je ne pouvais pas croire ses mots, elle jouait assez mal la comédie a ce moment la... D'habitude, je ne pouvais pas savoir, je ne l'avais jamais vraiment vu à l'oeuvre, mais la, elle jouait très mal, on voyait bien qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas, malgrès ses paroles...

Je m'approche alors d'elle, lui posant une main sur la joue, et je lui demande :

-Je vis bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas, alors dis moi quoi...

Sans le savoir, j'étais entrain de faire une... Boulette a proprement parler, puisqu'elle semblait prete a changer de sujet, mais je ne savais pas quel était ce fameux sujet, je ne savais donc pas que je voulais en quelque sorte la forcer a parler d'une chose quoi moi même je voulais éviter euh... Je m'embrouille.

Je lui carresse doucement la joue, etr je plonge mes yeux dans les siens, avec un petit sourire, presque un sourire triste, je ne sais d'ailleurs pas vraiment pourquoi...

C'était tout à fait moi ça... Incapable de mentir, mais seulement aux personnes que j'aimais... Déjà petite, mon beau-père pouvait passer des heures à me hurler dessus, rien à faire, je n'avouais pas, et pas un seul sentiment, pas une seule émotion ne se trahissait sur mon visage, à par la haine et le mépris. Par contre, je ne pouvais rien cacher à ma mère, la seule idée de me moquer d'elle m'était insupportable.

Frémissant en sentant sa main se poser sur ma joue, je déglutis et fermais les yeux. Et voilà, bingo... Ne sachant que dire, je restais silencieuse, ne sachant toujours que faire. Etait-il sincère ? Sincère, jusqu'à en avoir oublié ce qui s'était visiblement passé il y avait à peine quelques jours ? Ou se jouait-il de moi, feignant de ne pas savoir ? Dans les deux cas, il était coupable...

Plongeant à son tour mes yeux dans les siens, j'esquissais un léger sourire en le sentant caresser la joue, et je me mordis les lèvres, ne sachant par où commencer, ni quoi dire. Finalement, je décidais d'aller droit au but, et d'être franche, pour une fois... Tout en posant à nouveau mes doigts sur sa marque, je demandais d'une voix crispée :

- Où et quand t'es tu fais ça...? Avec qui...?

Invité

Mais le seul problème, c'est qu'elle ne me disait pas de quoi elleparlait, je n'avais pas des yeux dans le cou pour pouvoir voir ce qu'elle était en train de me désigner depuis tout ce temps...

Je cherchais alors dans ma mémoire, ce que je pouvais bien avoir dans le cou... Ah mais oui... J'avais complètement oublié ca... En même temps, qu'elle ce qu'elle avait eu besoin de me faire ca !? Cette technique est plus utilisée dans un couple que dans une histoire ou il ne s'agit que de sex... Aie aie aie, c'était mal parti, je ne sentais pas du tout bien venire cette histoire...

-Ah ca euh... c'est euh... C'est a dire que... Ca date maintenant...

De trois jours, ah bah bravo... enfin, au moins, quand olivia m'avait fait cela, je ne connaissais même pas sybille, donc d'un certain coté, je n'avais rien a me reprocher. mais bon, je savais que la jalousie ne prenais pas en compte ce genre de paramètre...

Ca datait qu'il disait... Au moins j'étais sûre qu'il avait tenu sa parole, même si, concrètement, il ne m'avait rien promis du tout... Mais bon, je ne pu retenir le soupçon de jalousie à l'égard de cette jeune femme que je ne connaissais pas - et que je n'avais pas envie de connaître - qui me pinça le coeur. Enfin... Au moins c'était du passé, de combien de temps cela ça datait, je n'ne avais strictement aucune idée, mais c'était finit, c'était tout ce qui comptait... Enfin, je l'espérais...

Poussant un léger soupir de soulagement, je vins me blottir dans les bras de Ludwig, posant ma tête contre son épaule, respirant son odeur. Mais malgré tout, l'amertume demeurait. Il n'avait rien à se reprocher, et je le savais, puisque quelques jours encore auparavant, j'ignorais son existence. Et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de me sentir comme " trahie "... Soudain, un affreux doute me saisit, venant me broyer le coeur. Et si tout cela n'était qu'un jeu ? Si il m'avait mentit, embobinée ? Si notre relation n'était qu'une histoire à ses yeux ? Si je n'étais qu'une simple conquête, un nom de plus sur sa liste...? A cette idée, je me mordis violement la lèvre. Non, non, il m'aimait, je l'aimais, nous nous aimions... Et rien n'y changerait... Je ne supporterais pas de le perdre, pas lui, pas après tout ce qui m'était arrivé...

Invité

Sentant qu'elle se serrait encore une fois contre moi, je me sentis alors coupable... Je n'étais toujours pas capable de résister aux charme quand on m'en faisait... Et elle allait bien l'apprendre un jour ou l'autre, et un jour ou l'autre, je savais que je finirais par craquer...

Aussi, je pris délicatement son visage entre mes mains, pour l'aloigner un peu de moi, afin que je puisse la regarder dirrectement dans les yeux. Je poussais un soupire, et je lui dis :

-Sybille... Je préfère te parler honnetement tout de suite, avant que tu ne découvres par toi même la vérité...

Je marquais une pose, soupirant a nouveau, puis je lui dis :

-Je t'ai déja dis quel sorte d'homme je suis... Je suis pratiquement incapable de résister a une personne qui me fait du charme mais... Mais je te promets que je fais des efforts je...

J'avais l'impression d'être un enfant qui devait se justifier...

-J'espère seulement que ca sera suffisant, je ne veux pas te faire du mal...

Le sentant prendre mon visage dans ses mains et me faire reculer, je levais les yeux vers lui, intriguée : qu'avait-il donc ? Ce qu'il me dit me rendit nerveuse, et, angoissée, je me mordis la lèvre. Que voulait-il me dire ? Qu'il me trompait, même si, officiellement, nous n'étions pas vraiment ensembles ? Que tout cela n'était qu'un jeu, qu'une aventure ? Toutes sortes de questions se bousculaient à une vitesse vertigineuse dans mon esprit, et, pendant un bref instant, je cru devenir folle. Ecoutant attentivement ses paroles, je plongeais ensuite mon regard dans le sien, m'approchant doucement de lui avant de lui effleurer la joue du bout des doigts :

- Ludwig... Murmurais-je doucement, la gorge nouée. Inspirant profondément, je me raclais légèrement celle-ci et je me repris, poursuivait :

- Ludwig.. Répétais-je, peu importe quelle sorte d'homme tu es et qui tu es réellement... Je t'aime pour ce que tu es, et ça, rien ni personne ne pourra le changer... Soufflais-je d'une voix tremblante d'émotion.

Fermant les yeux, je marquais une pause, avant d'ajouter, la voix un peu plus assurée :

- Je te fais confiance, et je te ferais toujours confiance... Si tu me dis quelquechose, je te croirais, sans hésiter..

M'arrêtant, je relevais lentement la tête, le fixant de mes yeux embués de larmes, avant de me serrer contre lui, enfouissant ma tête dans le creux de son épaule, soufflant d'une voix presque inaudible, serrant les poings pour essayer de retenir mon émotion :

- Mais ne joue pas avec moi... C'est tout ce que je te demande... Ne te sers pas de moi.. On l'a déjà fait trop souvent... Ajoutais-je presque pour moi-même d'une voix brisée.

Invité

Elle semble presque ne rien avoir comprit a ce que je viens de lui dire... Je viens justement de lui dire que je risquais de ne pas toujours lui être fidèl, et elle juste après, me disais que c'était tout ce qu'elle me demandait... Comme quoi... Les femmes n'entendent vraiment que ce qu'elles veulent, et ce qui les arrange...

Je sers un peu les dents, me faire confiance était certainement la pire erreur que quelqu'un puisse faire, la plus part du temps, mais ca, je n'allais quand même pas lui dire... Malgrès les apparences, je l'aime, et je ne voulais pas non plus qu'elle me fuit, mais il faut dire que je n'ai pas exactement le carractère de l'homme parfait...

Je ne voulais pas me servire d'elle, mais disons que je n'arrivais pas a "survivre" sans aller voir se qui se passait a droite a gauche... c'était ca que je n'arrivais pas a lui faire comprendre.

-Je ne veux pas me servire de toi...

Voila que les paroles de cet enfoiré reviennent me hanter... une nana qui se sert de toi... Je la regarde, serrée contre moi...C'est vrai ca, la personne qui aurait le plus d'interet a se servire de l'autre ici, c'était quand même elle... Mais je n'osais rien dire a ce sujet, je me contentais de baisser la tête.

A vrai dire, moi-même je ne savais pour quoi j'avais dis cela, alors que, quelques secondes auparavant, il venait de m'affirmer le contraire. Disons que, au moins, il savait. Il savait ce que je pensais, ce que je croyais... Après, c'était à lui de faire comme bon lui semblait... Mais qu'il ne me mente pas, c'était tout ce que je lui demandais. Si je supporterais ses " égards de conduite ", ça par contre, je ne pouvais l'affirmer...

A sa réponse, je soupirais. Si il le disait, je lui faisais confiance. Aveuglémement même. C'était peut-être l'un de mes plus gros défauts d'ailleurs... Je faisais rarement confiance, et il était difficile d'obtenir mon amitié ou même moins de ma part. Par contre, une fois que c'était fait, je pouvais confier ma vie à la personne en question... Ce qui s'était révélé catastrophique une fois...

Inspirant profondément, je fis lentement glisser ma main qui se trouvait toujours sur sa joue le long de son cou, puis de son torse, la glissant sous sa chemise. Tout en faisant cela, je relevais la tête et déposais un baiser sur les lèvres du jeune homme. Pourtant, je le sentais tendu, nerveux. Prenant doucement son visage entre mes mains, je le lui relevais lentement, plongeant mes yeux émeraude dans les siens, demandant d'une voix inquiète :

- Ludwig, ça ne vas pas... ?

Qu'avait-il donc ? Il semblait ailleurs, plongé dans ses pensées, comme si quelquechose le tracassait. Avais-je fait, dit quelquechose...?

Invité

Je la laisse faire, de toute facon... Ma chemise est en lambeaux, il n'est pas bien compliqué d'y glisser ses mains... Mais je la laisse faire avec une nonchalence inabituelle. Je soupire ensuite, puis, je la regarde, affichant un petit sourire réconfortant, et je lui dis :

-Rien, ne t'en fais pas... Tu sais, en bossant ici... Forcément, je suis toujours un peu tendu...

Et voila, premier menssonge, et surement pas le dernier. Il n'est pas bien méchant, en plus, je fais cela pour en quelques sorte la protéger,pour ne pas qu'elle soit triste.

Je l'entoure de mes bras, et je dépose doucement un baiser sur ses lèvre, délicatement, et amoureusement. Puis, je lui passe une main dans les cheveux, les lui caressant doucement.

Je jète de temps en temps des coups d'oeil autour de nous, car je n'aimerais pas que qui que ce soit arrive en ce moment...

- Si tu le dis... Murmurais-je doucement, bien qu'à moitié convaincue. Il semblait gêné, pressé d'en finir, comme si le sujet le dérangait... N'empêche que l'excuse n'était pas vraiment valable...

- Si toi tu es tendu, imagines juste quelques secondes ce que nous, nous ressentons... Surtout lorsque l'on sait que l'on est innocent... Soufflais-je dans son cou, avant de déposer un baiser sur celui-ci et de remonter lentement le long de sa peau, mordlillant son oreille avant d'en sucer le lobe, tout en faisant descendre mes mains le long de son torse. Il aimait ça, et je le savais... L'une des raisons pour lesquelles je le faisais d'ailleurs...
Le sentant me serrer dans ses bras, je frémis légèrement avant de lever la tête, répondant tendrement à son baiser. Il m'avait manqué toute la journée, et je comptais pleinement profiter de ces " retrouvailles ". Lâchant un léger soupir quand il glissa sa main dans mes cheveux roux, les caressant avec une douceur infinie, je continuais à caresser lentement et longuement son torse, savourant chaque contact avec chaque parcelle de sa peau.

Mais apparament, soit nous étions maudits, soit l'on avait décidé de s'acharner sur nous...En tout cas, notre moment d'intimité ne dura pas longtemps, car, tout à coup, un bruit de pas résonna dans l'escalier, précédé du grincement de la porte mal huilée du sous-sol. Sursautant, je me reculais précipitement, m'écartant du jeune homme, et je lui lançais un regard, ne sachant que faire ni quelle attitude adopter. Théoriquement j'étais censée être dans ma cellule. Donc, je n'avais rien à faire ici. Ce qui, normalement, signifiait : " au trou ". Aïe aïe aïe...

Invité

J'entendais bien dans le ton de sa voix qu'elle n'était pas vraiment convainqu... Elle m'avait dit qu'elle me croierait toujours sur parole, mais c'est vrai que la... Mon excuse était bidon, cela ne tenait pas debout. Je m'atendais presque a ce qu'elle me repousse, mais non, elle fit totalement le contraire.

Elle semblait avoir remarqué que jamais, je ne serais capable de résister, si on s'attaquait a mes oreilles... Je trouvais cela, tellement... Exitant... Je faisais glisser mes mains dans le dos de la jeune fille, doucement, puis, j'en laissais une aller sur les fesses de Sybille, l'autre, resta dans le dos de celle ci, le lui carressant sensuellement.

Mais soudain, j'entendis un bruit, quelqu'un arrivait dans le couloir... Je fis un sursaut, me détachant rapidement d'elle, puis, je baissais rapidement le regard... Comment me présenter devant quelqu'un qui devait surement être un collègue, avec une prisonnière dans les bras, et un début d'errection...

Non, hors de question que moi ou elle ai des problème, vivement, je l'attrape par la main, et je cours le long du couloir, pour atteindre la première salle que je trouve, et que je connaisse, la vieille salle de torture, les gardien n'entre pas souvent dans celle ci la nuit.

Le coeur battant, je cherchais vainement une solution dans les yeux de Ludwig, ne sachant que faire. Et les pas de celui qui semblait être apparament un gardien qui se rapprochaient... Me mordant la lèvre, je sentis soudain la main du jeune homme attrapper la mienne, et, sans poser de questions, je le suivis sans trop poser de questions à vrai dire xD. Espérons juste que le bruit de notre course ne résonne pas de trop dans le couloir obscur, ou que le maton soit tout simplement sourd ou légèrement trop saoul pour l'entendre.

Finalement, nous pénétrâmes dans une salle obscure et glacée, que je reconnus finalement, le temps que mes yeux s'acclimatent à l'obscurité qui règnait. La salle de tortures... Devais-je m'en réjouir ou non ? De toutes manières, cela valait mieux que de rester dans le couloir avec l'autre qui rôdait...

Légèrement essouflée, le coeur battant, je m'appuyais quelques instants contre le mur, le temps de me calmer. Puis, lentement, je détaillais la salle de mes yeux émeraude, un air critique sur le visage, avant de me tourner vers Ludwig, un léger sourire plein de sous-entendus flottant sur mes lèvres :

- Aurais-tu l'intention de me torturer... ? Demandais-je d'un ton innocent, tout en designant la salle d'un léger signe du menton, les yeux brillants.

Invité

La voyant qui s'appuit contre le mur, j'en profite pour aller juste devant elle, lui bloquant le passage, puis, je plaque mes mains contre le mur, une au dessus de chaque épaule de la jeune femme. Mes bras l'entourent, aussi, elle ne peut plus fuire... Enfin... En admetant seulement qu'elle en ai envie...

Alors, je prend sauvagement ses lèvres. Je pose alors mes mains sur ses épaules, pour la plaquer contre le mur, qu'elle ne puisse plus du tout bouger. Ce n'est pas la peine de me poser la question, alors que ses yeux me prient de le faire, et je ne vais pas m'en gener d'ailleurs...

-Et pourquoi pas... Tu es hors de ta cellule... A cette heure ? cela mérite une punition exemplaire...

Pour le moment, je la fais languir un peu, je ne me co,tente de que baisers pasionnés. Elle, bloquée contre le mur, ne peux pas bouger, dans le sens qu'elle ne peut pas marcher, mais je lui laisse volontairement une assez grande liberté de mouvements.

-Alors... Qu'as tu a dire pour ta défense ?

Avant que je n'ai pu faire quoi que ce soit, le jeune homme s'était déjà posté devant moi, me faisant un barrage de son corps, ce qui ne me gênais d'ailleurs pas du tout... Me sentant soudainement plaquée contre le mur, je répondis fougueusement à son baiser sauvage, lâchant un soupir de désir en sentant ses lèvres capturer les miennes.

Souriant à sa réponse, je fermais lentement mes yeux où luisait une lueur malicieuse et me laissait embrasser de plus belle, passant mes bras autour de la nuque de Ludwig, tandis que je me collais contre lui. Au bout de quelques baisers langoureux, je fis glisser mes mains le long de son torse et mes lèvres le long de son cou, remontant lentement jusqu'à son oreille. Je savais qu'il ne résisterait pas, et qu'il adorait cela. Rien qu'à l'idée de ce qui m'attendrais ensuite, un sourire malicieux vint orner mes lèvres, tandis que je lui murmurais à l'oreille, retenant mon amusement :

- Pas grand-chose je crois...

Puis je recommencais à lui taquiner l'oreille, alternant tour à tour le jeu de ma langue et de mets dents, tout en mordillant son lobe, descendant de temps à autre le long de son cou avant de remonter, tandis que mes mains descendaient lentement vers le bas-ventre du jeune gardien, caressant au passage chaque parcelle de sa peau.

Invité

Ah, qu'est ce que j'aime ca... c'est tellement stimulant... Beaucoup de mes partenaires ne comprennaint pas cette exitation que j'avais quand on me mordait l'oreille. Mais beaucoup ne cherchaient pas a comprendre, et le faisaient tout simplement, car quand on y réfléchit, c'est principalement le résultat qui compte.

D'ailleurs, le résultat peut déja se voir et se sentire.

Je me laisse emporter par ma fougue, et je lui arrache litéralement sa chemise, elle se retrouve maintenant en soutien gorge. Notre rapport est beaucoup plus passioné que celui que nous avion eu ce matin même, celui ci était beaucoup plus tendre... Mais je dois dire, que j'ai toujours préféré les rapports pleins de passion...

Je la porte soudain, et je la pose sur l'espèce de plache en bois, qui servait avant de table de torture. Pour le moment, je lui laise son pantalon, mais en revanche, son soutien gorge vole presque en éclat, et il atterit en plusisuers morceaux sur le sol. Je n'ai pas la patience ni l'envie de tout lui enlever proprement. D'ailleurs, je ne regarde même pas ce que je fais, car je l'embrasse passionément.

A vrai dire, je ne cherchais pas vraiment à comprendre non plus... Du moment qu'il aimait ça, je ne voyais pas d'autre raison de le faire. Enfin bref, passons. Me serrant de plus belle contre lui, je frémis et lâchais un soupir de désir en sentant sa virilité me brûler le ventre à travers l'étoffe de nos habits. Le laissant me déshabiller sans broncher, je l'embrassais de plus belle, ma langue s'insinuant avidement dans sa bouche, cherchant avec ardeur sa jumelle, tandis que je le sentais qui me soulevait soudainement.

Déstabilisée, je me rattrapais de justesse à son cou et déposais un baiser brûlant sur celui-ci, le coeur battant. Me laissant allonger sur l'espèce de table - dont je ne voulais pas connaître l'utilité -, j'inspirais profondément, tentant de calmer ma respiration qui se faisait de plus en plus profonde et saccadée. Brûlante de désir, je répondis avec ardeur à son baiser, nullement gênée par cette séance de déshabillage plutôt... Tant pis pour le soutien-gorge...

Glissant l'une de mes mains derrière sa nuque, caressant avec passion ses cheveux blonds, je l'attirais contre moi, haletante, tandis que de l'autre, je lui arrachais fébrilement les lambeaux de sa chemise avant de faire courrir mes lèvres avides de sa peau sur son torse, tremblante d'excitation et de désir. Il y a quelques jours encore, tant de passion, de fougue, d'ardeur m'aurait semblé impossible, et si un home avait tenté de me prendre de la sorte j'aurais littéralement été devenu folle de terreur, mais là, c'était différent...

Invité

Ca, c'était sur, j'étais en ce moment très exité, n'importe qui aurait pu arriver dans cette pièce, j'aurais continué en l'ignorant, car j'étais dans ma lancé, on ne m'arreterait plus...

Voyant qu'elle était en train d'enlever ce qui restait de ma chemise, je l'aidait, pour m'en débarassé rapidement, car les manches n'étaient vraiment plus que des lambeaux, et elle aurait bien du mal a l'enlever. Je jetais ensuite sur le sol ces bouts de tissu. Puis, avec un soupire de désire, je la laisse parcourire mon torse avec sa bouche.

Puis, assez rapidement, je m'attaque a son pantalon, et je lui enlève frénétiquement, moi qui aime faire languir mes partenaires, c'est raté pour cette fois ci, je sentais bien que je pourais pas résister très longtemps, car j'étais déja très exité, mais je savais que le corps féminin demandait plus de temps pour se préparer, et je saurais attendre jusque la.

Je viens alors me coller a elle, mon membre du a travers nos habits touche son intimité, je l'embrasse encore plus frénétiquement, la serrant le plus possible contre moi.

Le laissant se défaire du reste de sa chemise avec une impatience que je m'efforçais de contenir, je continuais de plus belle à explorer son corps, tremblante de désir, tout en caressant son dos et ses fesses à travers son jean. Me cambrant pour l'aider à me défaire de mon pantalon, un gémissement de désir s'échappa de mes lèvres en le sentant se coller contre moi avant de me serrer dans ses bras, son membre se faisant de plus en plus dur et brûlant contre mon intimitée, uniquement recouvers du fin tissu noir de mon unique sous-vêtement qui avait subsisté aux assauts passionnés de Ludwig... du moins pour le moment.

Folle de désir, le corps brûlant, dévorée de l'intérieur par le feu ravageur de la passion, je l'embrassais à pleine bouche, tout en parcourant son dos et son torse de mes mains. Je le voulais, là, maintenant, tout de suite... Laissons la torture pour plus tard, je n'en pouvais déjà plus... La respiration haletante, je me serrais contre lui, avant de faire glisser mes mains vers son pantalon, que j'ouvris frénétiquement, les doigts tremblants d'impatience, avant de glisser avidement ma main sous son boxer, explorant avec ardeur sa virilité qui me narguait depuis tout à l'heure, poussant un soupir de désir.

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