Sadismus Jail
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Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Les papillions Bleus.(libre)

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Lo
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MessageSujet: Les papillions Bleus.(libre)   Les papillions Bleus.(libre) Icon_minitimeMar 22 Juil - 13:46

Je suis arrivé aujourd'hui.

Mon regard a longé les murs grisatres devorés par l'erosion. Le temps avait fini par avoir raison de cet endroit sinistre ou tous les dechets d'une société trop parfaite etaient envoyés sans d' autres formes de procés. La facade etait croquée par une pluie monotone. J'ai fermé les yeux, j'ai préssé encore un peu les lèvres sur le filtre en inspirant une dernière foi mon poison préféré qui alla se noyée dans une flaque.
Mes affaires ne pesaient pas lourd.J'avais plus grand chose a part quelques fringues, ma guitare, mes planches et mes clopes.
J'ai reniflé bruyement, j'avais froid et l'air empestait l'humidité et le lichen pourri.

J'ai levé doucement les yeux pour admirer les dernières portes que je franchirais surement. Un coin de ma lèvre s'est legerement crispé en formant l'ombre d'un sourire : C'est sur c'etait pas comme au club med, remarque on avait apparement le doit de fumer c'etait deja ca!

C'etait effrayant quelques part de se retrouver dans un endroit inconnu.

La flotte commencait a s'infiltrer dans mes vetements, je la sentais dans mon cou jusque dans le bas du dos comme de la transpiration. J'avais la tete levée pour mieu gouter la douceur de la liberté qu'il me restait encore pour quelques minutes. Mon sourire s'elargit. C'etait bon toute cette flote sur ma gueule. Dieu devait avoir une sacrée envie ce jour la ou il devait etre sacrément triste parcequ'il fit ce temps la pendant trois ou quatre jours encore.
J'ai ouvert la bouche pour accueillir de cet elixir. Comme d'habitude ca servait a rien, c'est pas le genre de truc qui desaltère la gorge, mais plus le cerveau. Les goutes traversairent ma gorge et je les senties courir jusque dans les trefonds de la boite magique.

Le gardien me regardait.

Il me regardait sourire, la tete vers ce ciel pisseux, et il disait rien. Il n'y avait rien a dire. Je crois qu'il devait etre habitué a ce genre de situation, a tous ces pauvres types qui venaient ici et qui, comme moi, essayaient une dernière foi de se sentir libre...
Je laissais mon esprit et mes pensées se balader parmis les nuages sans oiseaux.
Je repensais a Ted et Bob tranquiles en train de siroter un thé ou un café en sachant qu'ils allaient, en rentrant ce soir du boulot, retrouver une femme a moitiée baisable et un bon repas chaud. Je dégluti avec peine. Les jumeaux s'entendaient toujours aussi bien, je n'avait pas eu la chance d'avoir leur intimité. Lors de mon soi-disant procès personne n'etait venus, meme pas eux.
Une nausée me monta a la gorge et je du rabaisser la tete pour eviter de m'etouffer avec ma propre bile.

Pardon les mecs...

Un bruits de pas attira mon attention. Mon regard prit la direction du portail ou se trouvait le gardien, il tourna la tete vers les portes principales de la prison qui s'entrouvrirent.Une ombre se profila du "palace" et prit notre direction...

Je me rallumais une cigarette.

Arrivé a la porte l'ombre se stoppe net comme bloquée par le portail, ou ma presence.

Je la regarde, surpris.

Cachée par l'ombre grandissante du ciel orageux je ne peux distinguer qu'une forme androgine, eclairée par deux pupilles indecises vacillantes entre la curiosité et la méfiance.
Le gardien lui fit signe et se rapprocha d'elle, il murmura des mots incomprehensibles a mes oreilles anglaises, nous juga successivement tout les deux du regard plusieur fois comme pour etablir un lien indirect entre elle et moi.
La forme fantomatique resta muette.
Nos regards se croisèrent, une boule glacée m'envahie le corps et un frisson me parcourut la colonne vertebrale.
Nous ne sommes pourtant qu'a quelques metres l'un de l'autre mais nos corps semblent se froler.
Non, ce n'etait pas agreable.Il n'y avait rien d'erotique. La chose qui me faisait face, humaine ou non etait hostile.
Une brulure me fendit le doigt. Le filtre de ma clope etait consummé.Pendant cette fraction de seconde je lachais rapidement les braises chaudes du megot et mon regard se detourna de l'ombre pour se perdre dans l'eau noiratre du sol imbibé.
Je relevai les yeux esperant parvenir a creer un contact oral avec mon nouvel interlocuteur mais a peine avais-je relevé la tete qu'une douleur lancinante me percuta le front.

-Merde...lachais-je en desespoir de cause.

Mes deux mains se plaquèrent sur mes tempes et une nouvelle vague me pinca la boite craniène.Mes genoux fléchir sous le choc et je senti l'eau glacée de la terre s'infiltrer comme un virus dans le tissu de mon pantalon.
Ma vue se trouble, le noir m'enveloppe jusqu'a faire disparaitre bientot la plus petite parcelle de lumière .
Je suis a terre, je le sens , je suis trempé. Une force inexprimable m'attrape le cerveau et le compresse entre ses doigts fantasmatiques; je ne m'entends pas, je ne ressents plus le monde exterieur a part la pluie qui me pénètre comme des lames de rasoirs, mais je sais que je dois surement hurler comme un animal que l'on torture a l'abatoire.
A l'interieure de ma chair je sens mes vaisseaux gonfler , je sens mon coeur battre et le sang brulant deferler en moi comme un torrent de lave.Le mal me viole de l'interieur et me lapide, je le ressens partout, dans mes os, mes muscles, mes tendons. J'étouffe, je m'asphyxie.L'air que je recueille me lacère la gorge.Je sens la chair autours de mon ame, elle me pese comme un scaphandre enfermant un papillion de nuit.
Un liquide chaud sort de ma bouche et de mes narines. Je saigne.Je délire. Ca recommence, je vois le premier puis le deuxième, ils se cognent et se multiplient. Ils sont des milliers maintenant. Des milliers...des milliers de papillions bleus...

Tout d'un coup, plus rien.

La douleur cesse et rejoint le néant avec les papillions bleus. Je percois les signes du monde exterieure. Je dois etre sur le ventre, mon torse , mes jambes et mon visage sont plaqués contre le sol.

J'ai froid.

Encore sous le choc, mon corps ne me répond pas et comme a chaques fois, j'ai peur de pas me reveiller.Alors que j'essaie en vain de me retourner je sens une emprise qui m'attrape par le coté pour me retourner sur le dos.

Encore sonné, j'entrouve les yeux. Au bout de quelque secondes mes yeux s'habituent a la lumière et l'ombre qui se dresse devant moi finit par se dessiner.
Je reconnais ses yeux ou la méfiance a ete remplacée par de la stupeur.
Je vois flou.

Qui est-ce?


Dernière édition par Lo le Sam 26 Juil - 11:40, édité 3 fois (Raison : changement de titre)
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Bella Hope
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MessageSujet: Re: Les papillions Bleus.(libre)   Les papillions Bleus.(libre) Icon_minitimeSam 26 Juil - 16:15

Assise sur mon lit, j’avale avec un verre d’eau les quelques médicaments qui sont censé me calmer les douleurs. Mes côtes sont moins douloureuse, disons que ça ne m’empêche plus de dormir la nuit. Je me souviens encore dans quel délire je m’étais aventuré le soir où Yoruichi m’a retrouvé, baignant dans mon sang dans les sous-sols. C’est fou comme la douleur peut rendre complètement cinglé et vulnérable. Je regarde par la fenêtre où le ciel pleure. Je dois allée accueillir un prisonnier aujourd’hui, récompense de ma bonne conduite…vive la récompense ! J’aurais préférer que l’on m’offre ne serais-ce que cinq minutes en dehors de ces murs. Je me lève, grimaçant légèrement et m’aventure dans les couloirs. Je regarde discrètement les prisonniers passer ici et là, l’un sniffant une lignée de coque, l’autre discutant en toute tranquillité avec un de ses « amis ». Je ne cherche personne en particulier, je sais juste que je dois aller au bureau récupérer le dossier.

Je pousse un soupir, ces lieux me déprimant plus qu’autre chose. Un nouveau jour me tend les bras pour m’étreindre avec force et m’enchainer. Me libérer l’espace d’une nuit, où mon esprit à l’autorisation de vagabonder comme bon lui semble. Le cœur serrer, je commence à réellement me demandé ce que je fous ici. J’ai pensée cette nuit, à quel méthode je me plierais pour finir sans trop de douleur et assez rapidement. Une balle dans le cœur avait triomphé. Oui comme pour les Loups Garou, sauf que là, ce ne sera pas une balle d’argent, bien loin de là. Mais bon, une balle est une balle. Qu’importe tant qu’elle ne permette plus à mon sang de continuer son circuit normal…
Mais que dis-je ?! Non je ne me suiciderais pas, je n’en ai pas encore envie, pas de volonté et je me suis attachée à bien trop de personne pour ça. C’est pour ça aussi que j’ai peur de la mort. J’ai peur…de faire plongée les autres dans un désarroi des plus totales ! OH c’est bon !! Je dis pas non plus que je suis THE super star de Sadismus et que je suis aimé de tout le monde, mais je parlais du peu de personne qui se sont réellement attachés à moi…

J’arrive enfin au bureau où on me tendit le dossier du nouveau venu en question. Je ne regarde pas tout de suite, me contentant de descendre les escaliers, tourner dans les couloirs pour enfin arriver à la porte qui menait dans la cour. J’entre et l’air frais me transperça la peau. La pluie me glaçait quelque peu les os, me faisant tremblant qui par la même occasion me fit mal au thorax. Mon entaille sur la joue et une ecchymose étaient toujours présente. Sa va disparaître hein ?
Enfin je regarde à qui je vais avoir à faire….

Nom : Lo
Prénom : Kurt
Age : 24 ans
Taille :1M85
Poid : 75 kg
Crimes : Homicides volontaires-Détention et vente de produits illicites et hallucinogènes.
Matricule : 713 269


Et bien sa m’a l’air d’être un grand gaillard. Un mètre quatre vingt cinq….je vais avoir l’air fine avec mon petit mètre soixante-dix…quoi que c’est assez grand pour une fille. Disons normal quoi. Il n’a pas l’air dangereux si je me fis à ce que je lis. Méfions nous de l’eau qui dort…
Je m’avance vers la lourde porte après avoir traversé la cours. Je parle au gardien, lui expliquant que je venais cherchée le nouveau détenue « Lo Kurt ». Je lui montre le mot du gardien du bureau et enfin il me laissa libre champs, me surveillant du coin de l’œil…oui au cas où que je serais assez folle pour m’enfuir et me prendre une bonne balle entre les omoplates…bande d’abrutis finis. Une fois les portes ouvertes, je pus voir malgré les grosses gouttes tombant devant mes yeux, un grand jeune homme à la chevelure flamboyante. Sa taille m’impressionne un peu, et restant sur mes gardes j’approche doucement. Je vois alors qu’il tient une cigarette entre ses lèvres, me fixant comme effrayé. Eh gars, je n’ai rien d’effrayant. C’est moi Bella Hope, et Bella Hope fait partit des personnes les moins effrayantes ici. Au contraire…

Puis surprise, je le vois se plier en deux hurlant de douleur. Parcourus d’un frissons et complètement tétanisé, je mis quelques petites précieuses secondes, avant de réagir et de trottiné vers lui –permettez j’ai une côte de cassée- appelant à la rescousse un autre gardien. C’est pas vrai qu’il va me clapsé entre les doigts lui !! Je me penche sur sa personne et le retourne. Je vois alors du sang dégouliné de sa bouche et de son nez. Sans attendre je sors un mouchoir pour essuyé sa, avant de lui donner des petites tappes sur le visage.


« Allez fais pas ce coup là quoi ! Dis-moi que t’es pas mort ! »

Le voilà qu’il se réveille le rouquain. Aller fais moi un petit sourire pour me dire que tu vas bien. Je déglutis avec difficulté, le cœur palpitant dans ma poitrine. Je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie. Je lui soulève doucement la tête pour y plongé mes yeux vairons dans les siens :

« Hey ça va ? Qu’est-ce qu’il c’est passé ? »
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MessageSujet: Re: Les papillions Bleus.(libre)   Les papillions Bleus.(libre) Icon_minitimeDim 27 Juil - 12:04

Je sens une main chaude me soutenant la tete.Le geste est doux.
Ma vue se rétablie un peu et une forme feminine se dessine. J'ai mon regard plongé dans le sien elle a l'air apeurée et surtout bien amochée. Je me surprend a penser que sans tous ses ematomes et sa peau maltraitée elle aurait pu etre jolie avec ses yeux tout bizarres. Sur elle c'est pas deplaisant, sur moi ca m'aurait donné un air un peu loucheur.

-"Hey ça va ? Qu’est-ce qu’il c’est passé ? »Elle a la voix douce.

A l'aide d'un clignement de l'oeil, comme un tournement de page, je me rappelle ces quelques dernières minutes en me passant la langue sur les levres et sur mon palais. Ma langue palpe mes gencives et le gout finit par se transformer en odeur ensanglantée.Mais j'ai l'habitude.Les bleus qu'elle a sur le corps j'ai les meme a l'interieur de ma tete.
Je souris.

-"Ouai ca va..."

Je me mets deux secondes a la place de cette personne malchanceuse qui vient chercher un prisonnier qui est a deux doigts de lui claquer dans les pattes.
Retrouvant petit a petit mes forces je parviens a me hisser sur les bras en grimacant.
D'un geste de la main je rassure la jeune femme qui me fait face:

-"..Je vais pas crever maintenant, t'inquiete pas. Ca m'arrive de temps en temps."

Je ferme les yeux quelques secondes pour me remettre du choc, appreciant de nouveau l'air suave rentré dans mes narines, je la sens passer la trachée artère et se balader dans un sillon glacé jusque dans mon estomac.

Au bout de quelques minutes je me relève. Je jette un coup d'oeil a mon interlocutrice, je lui souris a grandes dents en attrapant une cigarette.D'un revers je m'essuie le reste de sang seché que j'ai sur la levre.
Le briquet n'est pas mouillé c'est une chance.
En l'espace de quelques secondes je me sens projeté de mon corps , je dois balancer une image de moi un peu paradoxale. Ce que je vois c'est un grand dadet un peu maladroit avec des cheveux orange et du sang sur la levre faisant un sourire a faire fondre un tablette en chocolat a une nana trop douce et trop abimée par la violence d'un espace trop violent.

Et je me dis que ca fait trop de trop. L'horreur parait toujours dans l'exès.

Je la regarde, les pommettes degagée pour masquer mes pensées, pour lui montrer que je ne me permets pas de juger son etat, mais ce que je vois moi ce n'est pas une femme, c'est un p'tit flocon de neige completement craquelé a la limite de l'effondrement.
Malgré ma finesse, ma taille me donne l'impression d'etre une brute epaisse fasse a tant de délicatesse.
Je ramasse mon sac en le balancant sur l'epaule et crache de coté le reste de sang qui s'etait glissé dans les recoins de mes joues internes.
Mon regard s'arrete sur le gardien, lui n'as pas bougé, pas meme un cil.
J'etouffe un petit rire, non mais ou est-ce-que je me croyais?Dans un club de sport ou de vacances? Bien sur qu'il a pas bougé ce cretin.
Je m'approche de lui, il me jauge du regard, ses doigts carressent le manche de cuir de sa matraque.
Mon visage tout sourire se rapproche du sien faisant ressortir de belles canines lustrées par le grincement de la drogue.
Mon murmure parait meme le surprendre :
-Merci beaucoup de votre "aide"...infermière...
A peine avais-je fermé la bouche qu'il leva sa pseudo bite lustrée, moyen pueril et vain pour un homme de se sentir plus viril et plus en sureté.

L'arme me percuta en plein front.
Apres un petit moment le coin de ma bouche se relève par reflex dira-t-on,je redresse la tete et je plante mes yeux dans les siens.

-"Encore un mot et je ferais de ta vie ici un enfer!"

Un enfer?Ils disent tous ca petit prétencieux.
Je peux sentir son haleine fetide d'ici, c'est le genre de gros porc qui prend un malsain plaisir a faire chier les nanas du genre de celle qui est venue me chercher.

Je detourne le regard ,répugné, et me rapproche du flocon de neige.
Je me plante devant elle,toujours souriant, comme si de rien ne s'etait passé et je lui tend la mains cordialement en m'aidant de l'autre pour essuyer le sang qui perlait sur le haut de mon front:

-"Moi c'est Kurt. Enchanté flocon de neige!"

Il fait froid, la neige a remplacée la pluie.

C'est le premier papillion bleus que je croise ici.
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Bella Hope
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MessageSujet: Re: Les papillions Bleus.(libre)   Les papillions Bleus.(libre) Icon_minitimeDim 27 Juil - 18:03

Il cligne des yeux et mon cœur se soulage d’un poids qui l’écrasait depuis que j’ai vu ce jeune homme s’effondrer au sol et se tordre de douleur. Comme si sa torture était invisible. J’en ai eu peur, on aurait dit un possédé. Un sourire. Enfin le sourire que j’attendais, sa fais plaisir de le voir celui là.

-"Ouai ca va..."

Pas trop convainquant mais c’est toujours mieux que rien hein. Il mit un petit temps avant de se redresser sur ses avants bras. J’essaie de l’aider du mieux que je peux, mais il est bien trop lourd pour moi et une douleur me brûle l’intérieur des côtes. Moi qui croyais être presque rétablie, voilà la preuve du contraire.

"..Je vais pas crever maintenant, t'inquiete pas. Ca m'arrive de temps en temps."

Je souris face à ses dires. Encore heureux que ton heure n’est pas arrivé. Bon…je dois avouer qu’ici ta vie ne sera pas meilleure, mais ça vaut mieux que de mourir sous la pluie non ? Qu’est-ce que je dis moi…qui avait pensée à une fin il n’y a pas si longtemps que ça. Il se relève doucement, moi avec…j’ai l’impression de faire Laurel et Hardy tellement il est grand. Je lève la tête, il me sourit à pleine dent. Il a l’air d’aller bien, quoi que son visage soit un peu pâle. Il essuie le reste de sang séché sur la lèvre et allume une cigarette.
Il faut l’avouer, il a un jolie sourire, et sincèrement je préfère le voir comme ça, plutôt que hurlant de douleur au sol, le visage crispé par une douleur que je n’avais jamais vu auparavant. Si j’en crois ces dires, ce n’est pas la première fois que ça se produit. Avait-il une maladie quelconque ? Ce n’était pas mentionné sur le formulaire, qui d’ailleurs était tombé au sol lors de ma précipitation. Le jeune prisonnier me regarde avec insistance…oui je sais, mon visage n’est pas jolie à voir. Et encore, c’est moins pire qu’il y a quelque semaine. Les bleus étaient toujours présents mais en moins proéminant et surtout moins coloré. Une petite entaille par-ci par là, rien de bien choquant. Il y a pire. Tu verras pire Grand Rouquain. J’ai envie de l’appeler comme ça…Etrange. Je viens de remarqué que je suis complètement à l’aise en sa personne. Il n’a pas l’air dangereux et encore moins ingrat. Différent de ces porcs avides de corps féminin.

Il met son sac sur son épaule avant de cracher le reste de sang qui lui envahissait la bouche. Je ramasse le formulaire avant de le regarder de nouveau. Rien ne mentionne une maladie quelconque et soudaine. Je le vois se dirigé vers l’autre gardien qui lui, n’avait pas bougé. Qu’importe pour lui qu’un prisonnier, nouvel arrivant de surcroît, y laisse sa vie…J’entends des murmures, puis le gardien écrase sa matraque d’un g este vif sur le front du nouveau. J’étouffe un cri d’horreur avant de courir vers eux. Non mais là c’est le Jackpot ! Bordel ces foutus gardien ne savent pas s’exprimer sans frapper ?!?

« Hey molo ! »

Regard froid…Mise en garde, mais ne me frappe pas. Il en serait bien capable, aucune rancune. S’en foute ici. Un jour oui je sortirais…je pourrais, mais pas sans Yoruichi. Humf.
Je m’éloigne de ce gardien au regard pervers, et vit que le jeune arrivant me suivit.


-"Moi c'est Kurt. Enchanté flocon de neige!"

Flocon de neige ? Je ne pus m’empêcher de sourire face à ce surnom qui, par surprise, me gonfla le cœur. Il me fait un peu pensé à un grand frère, avec sa taille, son allure et son regard rassurant. Je serre la main chaude et ferme qu’il me tendit. Le contraste parait presque drôle. Ma petite main blafarde, dans la sienne qui était deux fois plus large.

« Enchanté Grand Rouquain, Moi c’est Bella. Bienvenue à Sadismus »

J’aimais bien ce surnom, Grand Rouquain. C’était affectif et en aucun cas méchant. Juste que je trouve que sa lui va bien. Je lui souris franchement, avant de l’incité à me suivre à travers l’allée, pour enfin accéder à la cour. Rien de bien glorieux à montrer. Lieux sinistre et jonché de mauvaise herbe, cette cour n’avait aucune beauté. Sauf parfois, quelque parcelle de terre qui offrait des fleurs, spécimen rare ici. Je me souviens quand Damara, m’avait donné une brève leçon sur la nature et sa flore.
En effet, Kurt avait quelque chose de rassurant. En aucun cas, et a aucune seconde je n’avais ressentis une quelconque méfiance à son égard.


« Dis moi…c’était quoi cette crise tout à l’heure ? »

Je le regarde, plantant mes yeux dans les siens.

Tu n’es pas comme les autres on dirait…


[Et de rien pour l'acceuil c'est un réel plaisir!! =D]
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Lo
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MessageSujet: Re: Les papillions Bleus.(libre)   Les papillions Bleus.(libre) Icon_minitimeLun 28 Juil - 8:00

Elle sourie en entendant le surnom que je viens de lui sortir et comme d'habitude je me sens terriblement con de ne pas avoir su fermer ma grande gueule. C'est le premier sourire que je croise depuis mon arrivée, ca valait bien le coup de matraque, enfin...si on peut dire ca. A comparer la douceur d'un sourire et la folie de la violence humaine je prefere le sourire, et mine de rien je pense que c'est pour tout le monde pareil. Je jette un rapide coup d'oeil en biais au gardien, lui aussi ca vie ne doit pas etre facile parceque meme si moi je ne suis pas la par choix quelque part je pense qu'il est pas plus heureux que moi d'etre dans ce trou.

-« Enchanté Grand Rouquain, Moi c’est Bella. Bienvenue à Sadismus »

La voix de la brunette me retient dans un oeil bleu, je n'arrive pas a regarder les deux en meme temps par peur qu'un de mes yeux dise merde a l'autre.
Le surnom qu'elle me donne me transporte a des milliers d'années d'elle et au moment ou elle sert ma main je ne suis plus ici. J'ai dans les bras une créature a la tignasse longue et bouclée et d'otée d'un sourire a faire reveiller les morts. Elle rigole, elle sourit et approche ses levres de mon oreille d'ou s'echappe une cascade de mots enjoleurs. Et entre ses délices j'entends :
-"Mon Grand Rouquain...."
J'ai encore la trace de son corps entre les bras,la main dans sa cascade de cheveux, la caresse chaude de sa bouche et l'odeur de ses draps. Sa peau me revient, et son prénom, mais avant qu'il ne franchisse mes levres je cligne de l'oeil et reviens parmis les vivants. Il y a des choses que l'on doit garder pour soi.
Je regarde le papillion bleu qui me fait fasse et lui adresse un sourire en la suivant.
Je suis derrière elle lorsque nous avancons vers la cour interieure.J'entends un grincement de rouille et je retourne la tete furtivement pour apercevoir le portail se refermer derrière moi. Il n'est plus tres pres maintenant. Je souris. Et voila je suis rentré, et surement pour la dernière foi quelquepart.
Perdue dans mes pensées j'avais du m'arreter car lorsque je me retourne je parviens a choper les dernières bribes de mots que ma petite "bousole" m'adresse :

-« ... crise tout à l’heure ? »

Elle vient de planter ses yeux dans les miens, elle veut une réponse. Machinalement j'ai la main qui vient me grater derrière la nuque et je fais mine de paraitre géné pour avoir a éviter de répondre. C'est un sujet que je n'aime pas mettre sur la table, non pas que ca me soit difficile dans le fond mais tout simplement par le fait que je ne sais absoluement pas ce que j'ai. Tout ce que je sais c'est que tous les médecin qui m'ont fouillé l'interieure du crane n'ont jamais rien trouvé.
Elle ne lachera pas le morceau. Je soupire, mal a l'aise, mais je lui dois bien ca avec la peur que j'ai du lui faire tout a l'heure.

-"C'est....on vas dire que c'est des migraines. J'ai ca depuis des années. J'ai eu un accident et je suis rester dans le comas. Quand je me suis reveillé les crises ont commencé. Qui sait, c'est peu etre une punition pour avoir survecu!"dis-je en rigolant.

Je rigole quand je dis ca mais quelque part je me dis que c'est peu etre pas faux. Elle n'as pas survecu, et pourtant c'est moi qui etait visé. Une vie pour une vie, je m'en suis sorti alors elle y est restée.
Les images se cognent dans ma tete mais d'un geste sec je passe ma main dans les cheveux comme pour les balayer en meme temps. Les images sont alors refoulées dans un creux de ma memoire, mon "Ca" s'en occupera.J'ai appris qu'on ne peut rien oublier avec le temps mais que ce dernier peut neanmoins reparer quelques blessures.

Elle parait satisfaite. Tout du moins meme si elle ne l'ai pas elle reste polie et ne m'agresse pas pour les details. On a l'air stupides, elle sait que je dis pas tout, je sais qu'elle le sait et elle sait que je sais qu'elle le sait. Mais un regard suffit pour qu'elle et moi passions cet accord. Elle ne me prend pas en pitier et j'apprecie, en meme temps ca aurait ete difficile. On prend en pitié les gens malheureux, et moi, je ne le suis pas.
A cet instant son corps me parait translucide, j'ai l'impression qu'elle va disparaitre.J'ai envie de la prendre dans mes bras et une haine monstrueuse m'attrape l'interieure de l'estomac et les intestins contre les salopards qui lui ont fait du mal.
Je ne peux pas m'imaginer les horreurs qu'elle a subit et ca ne me regarde pas mais je ne peux pas m'empecher qu'elle a ete a sa place elle aussi.A la difference que la mienne n'a pas survécu.
La mienne....j'ai toujours ete possessif avec Elle.
je rigole doucement en regardant le petit flocon de neige m'interroger du regard. Et elle, pourquoi etait-elle la? Quelles monstruosités avait-elle bien pus commetre?
Je continuais a l'observer non sans vraiement chercher quoique ce soit.

Mon regard a laché le sien et a caressé les parois denteuses du batiment. Un frisson me parcourut la colonne vertebrale et je me retournais vers... Hem...comment elle s'appellait deja...je la jaugeais du regard surement un peu stupidement car elle me servit de miroir en me rendant ma moue. Oui je devais avoir l'air stupide. Je baissais la tete et frola pensivement la blessure maintenant sechée de mon front.

Bella!C'est ca!

Je relevais la tete ravis de ne pas avoir parut plus maladroit que je ne l'etais et souria frenchement :

-"Alors, on va le visiter ce palace?".

Ma phrase etait tintée d'un gout d'amertume.On etait tous ici pour des raisons differentes. A l'exeption peut- etre tout simplement que moi... je suis innocent.

Mais ca...ce n'etait pas l'avis des juges. Oui j'avais massacré et torturer un clan tout entier, mais eux m'avaient pris ce que j'avais de plus cher. Quelque chose auquel je tenais bien plus que ma came.

La neige commencait a tomber serieusement.
En suivant la jeune fille vers l'interieur du batiment mon esprit se glissa parmis les flocon de neige. Ca devait etre super classe vu dans haut.
Mais pour l'instant, j'etais ici et je m'enfermais un peu plus encore dans les tenebres a chaque pas que je faisais en direction du coeur de la prison.
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Bella Hope
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MessageSujet: Re: Les papillions Bleus.(libre)   Les papillions Bleus.(libre) Icon_minitimeDim 3 Aoû - 10:34

-"C'est....on va dire que c'est des migraines. J'ai ca depuis des années. J'ai eu un accident et je suis resté dans le coma. Quand je me suis réveillé les crises ont commencé. Qui sait, c'est peu être une punition pour avoir survécu!"

Ces mots me percutent : la punition d’avoir survécu. Il rit à ses propres dires, mais pas moi. Je me contente d’un léger sourire. Je ne sais pas s’il méritait cet accident, personnellement je ne crois. Un grand gaillard comme lui me fait penser à un nounours…vous savez un gars bien grand et assez imposant, qui fait style je suis fière, mais qui au fond est un tendre, quelqu’un de doux et intentionné. Un nounours. C’est comme ça que je vois Kurt à présent. Il fait même penser à un grand frère. Un grand frère nounours ! Il m’attendrit, je m’en rends bien compte. C’est son côté rassurant, et le fait qu’il m’ait appelé Flocon de Neige, me rend encore plus docile et rassuré.
Je repense à ses migraines qui devaient être au fond, insupportable et apparemment elles sont loin d’être prévisible. Ca lui tombe comme ça, d’un coup et badaboum, tout s’écroule, il saigne du nez et de la bouche… Je ne l’encombrerais pas avec plus de questions, comprenant que c’est un sujet un peu fragile et incertain. Mais surtout intime. Continuant mon chemin, mes pensées divaguent un peu par-ci, par-là. Yoruichi principalement en faite…Je soupire, lorsque j’entendis rire doucement Kurt. Il me regarde, m’observe sans rien dire. Je fais de même. Je sens de la chaleur dans son regard. Il frissonne, je me demande à quoi il pense. Je le trouve, intéressant comme garçon. Il sait mettre à l’aise, ne pas gêné les gens.


-"Alors, on va le visiter ce palace?".


Je ris doucement, comprenant bien que le mot palace était placé sous le signe de l’ironie. Oui visitons ces lieux où toi et moi, allons passer le reste de notre vie enfermé, trembler, pleurer, hurler, souffrir, aimer, sourire parfois, et peut-être même rire. Moi c’est déjà fait tout ça. Et ça se reproduira encore. Ou pas. Mourir ici…quelle belle perspective de ce qui nous attend, tu ne trouves pas ?
Je le conduis à travers la cour, que je n’eu pas besoin de lui présenter. Mes pas continus, leurs bruits étouffés par l’herbe assez haute quand même. Il serait peut-être temps de la tailler…Nous arrivons enfin dans le hall. Je jette un coup d’œil en arrière, et c’est là que je vis que la neige tombait de plus en plus fort. J’aimais la neige étant petite, comme n’importe quel enfant. Mais le jour où j’ai commencée à la haïr…c’est lorsque que mon sang c’est mêlé à cette substance si pur tombant du ciel, absolument parfaite. Une tâche rouge naissante au milieu d’un jardin, pour une sortie dont Lui n’était pas prévenue. Accusation, Soit disant Mensonge, tromperie…frappe, tombe, saigne, ait mal.

Je reporte mon intention sur le couloir qui s’étire face à moi et à Kurt. Je lui présente le Hall vite fait, sans grand détail. Il n’y a pas grand-chose à dire, à part qu’ici il fait toujours froid et humide. D’ailleurs ce Hall, me rappel bien de souvenirs. C’est ici que j’ai ramené Sybille, avec qui j’ai lié une amitié profonde et spéciale. Elle me faisait penser à ma mère. Du moins pour ces yeux. Le visage de son petit Liam me revient en tête. J’ai eu quelques occasion de m’en occupé et il était un garçon adorable, tendre et calme. C’était à chaque fois un plaisir de le prendre dans mes bras, le bercé, chanté pour qu’il s’endorme. Je souris à ce souvenir. Ici, tout n’est pas noir. Tout le monde n’est pas faux, manipulateur. J’en ai eu la preuve plus d’une fois. Disons que nous trouvons de tout. Dire que c’est ici que j’ai vécue ma première relation avec une femme…que j’ai rencontré une personne qui est devenue par la suite mon Autre, mon Complémentaire. J’y ai trouvé deux personnes proches de ma mère défunte. C’est en ce monde noir, sombre et qui a pour maitre du jeu la punition, que j’ai trouvé les personnes qui m’ont construite et changer. Je lève les yeux vers les fenêtres où le ciel laisse tomber tel des larmes, mes sœurs les flocons de Neige. Je suis sur que Yoruichi aimerait sortir et laissé tombé sur elle ces petites particules glaciales, mais douce.

Nous arrivons dans un couloir…


« Ici il y a la bibliothèque, la salle commune, le réfectoire…Il y a aussi une salle de musculation, les douches. Dans un autre couloir un peu plus loin tu as l’infirmerie, les bureaux de la psy, Maybeth Green, et celui de la direction. Plus bas tu as la salle des visites et la laverie. Ah oui, et dehors derrière la prison, tu as l’Eglise. »

Il faut avouer, il y avait pas mal de salle où l’on pouvait se détendre, être seul ou même faire passer le temps. Mais on s’en lasse vite…trop vite.


« Encore plus bas tu as les salles de tortures…et d’isolement »

Je frissonne à l’évocation de ses salles. Là où j’y ai passé mes jours les plus noirs, là où la douleur physique m’a rappeler que je n’étais absolument rien ici. Réduite au statut de larve, de jouet cassé. Voilà… comment je me sentais depuis ce jour, où cette gardienne m’a frappé à mort. Cassé. Mentalement et physiquement. Je nage dans un océan sombre et sans fond. Je coule et remonte. Je me sens…vide. Je soupire secouant la tête comme pour chasser ces salles pensées pour quelques heures. Elles reviendront à un moment ou à un autre.
Je me retourne vers Kurt en lui adressant un doux sourire :


« Je te déconseilles d’y faire un tour… »

Mise en garde. N’y vas pas. Je continue à le diriger vers un autre couloir, tourne à droite et nous arrivons enfin à une porte qui mène directement aux cellules des prisonniers. J’ouvre et entre dans le couloir. Il y a quelques hommes et femmes, assit contre le sol, soit bavardant, se shootant, ou nous regardant. Je les ignore, c’est ce qu’on apprend ici, en premier. Ignorer les autres. Nous arrivons devant sa cellule. La 9.


« Voilà ta cellule. »

Soupire…
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