Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
|
| Believe [Libre] | |
| | Auteur | Message |
---|
Danyka Mikltov 147270 La Faucheuse
Nombre de messages : 38 Age : 32 Localisation : Entrain de ruminer mes rêves Date d'inscription : 27/05/2008
| Sujet: Believe [Libre] Mer 28 Mai - 13:04 | |
| Est-ce que Dieu existe ? Je l’ignore. Je n’y ai jamais cru et je n’y crois toujours pas. Si Dieu existe, il aurait déjà intervenu. Certes nous avons tous commit des meurtres dans cette prison, mais était-ce une raison pour nous garder enfermé à vie pour des meurtres comme une balle dans la tête de quelqu’un ? Je préfère ne pas y penser et rester planter là, devant un crucifix accroché au mur. Humph, une église. Ce n’est qu’une pièce où des gens viennent lire la messe. Je ne sais pas quels prisonniers viendraient ici. J’ai du changer de cellule récemment en plus, il paraitrait que je ne suis pas suffisamment sociable pour rester avec d’autres personnes ou une connerie comme ça. Je suis donc seule dans une cellule neuve. Je mordille ma lèvre inférieure alors que j’ose poser mon regard sur le crucifix se trouvant en face de moi.
Est-ce que j’ai le droit de le regarder ? Est-ce que j’ai le droit d’espérer sortir d’ici un jour ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Avant j’étais si froide envers tout le monde et je repoussais la moindre personne. Mais depuis que Carl m’a aidé, je le cherche. Je me demande… Est-il parvenu à voir ses enfants ? Il possède une famille lui, des personnes veulent le revoir un jour. En pensant à ça, un resserrement se fait sentir sur mon cœur. Je n’aime pas ça, je n’aime pas devenir sentimental ! Je soupire alors avant de détourner le regard pour faire les cents pas dans la pièce vide pour l’instant.
Je ne sais pas si un jour moi, je sortirais. Les évasions sont bien difficiles et c’est une île après tout. Je ne me suis jamais rendu en salle d’isolement jusqu’à maintenant mais ce n’est pas mon but. Encore et encore, je me pose des questions. Argh, c’est ridicule ! Pourquoi je ne peux pas simplement songer à autre chose qu’à ma propre personne ? Tien, est-ce que Carl est déjà venu ici ? Lorsque je cesse finalement de réfléchir, j’entends parfaitement le bruit de mes pas raisonnant contre le plancher. Mes bottes ont l’habitude de faire des bruits de léger claquement quand je marche… Dit donc, pourquoi suis-je ici ?
Ah oui, mon beau-père… Ce chien est mort maintenant et c’est probablement mieux de cette façon. Je le détestais tellement, et il ne m’a jamais aimé. Il est mort. Mort ! Partit ! Et maintenant j’ai la paix et son fantôme ne viendra pas m’hanté. Mon regard se tourne alors vers la porte. Curieuse, je la regarde comme si je savais que quelqu’un allait entrer, mais personne n’entra. Je l’observe d’un air dépité avant de baisser la tête en laissant mes cheveux noirs tombés devant mes yeux verts émeraude. La messe étant lue le dimanche habituellement, j’ai la paix pour le moment.
La paix… Est-ce vraiment ce que je désire ?
Moi, Danyka, qui détestait les êtres humains en général, ne veut plus être toute seule ? C’est le cas, apparemment. Il n’y a pas des chaises dans cette salle ? Ah oui, en voilà une. Lentement, je pose ma main sur le dossier avant de m’asseoir dessus en posant mes poings fermés sur mes genoux. Franchement, qu’est-ce que je faisais là… Pourquoi est-ce que je suis dans une église improvisée ? C’est… presque hilarant… Foutaise ! Je ne suis pas croyante donc je devrais sortir immédiatement. Mais la seule raison me venant en tête était le fait que je veuille être seule mais… pas en même temps… Non, je veux revoir Carl.
C’est la seule personne qui me comprend ici, qui me connait. Il a vu mes marques et m’a aider à arrêter. Je souris. Il sera tellement content de voir que j’ai arrêté de me mutiler. Je n’ai que des vilaines cicatrices maintenant. Je passe alors ma main sur mon gant qui cache les marques. C’est dégueulasse, pourquoi je me faisais ça ? Enfin, c’est fini maintenant. Je soupir une nouvelle fois avant de pencher la tête vers l’avant d’un air dépité. Je veux sortir mais je ne veux pas en même temps… Que faire, que penser. Premièrement, me relever ne serait pas une mauvaise option.
Je m’écoute donc. Je me relève. Mais une fois relevé, je fais quoi ? Je lève mon regard vers le plafond avant de poser mes mains sur mes hanches en repoussant au passage mon écharpe verte et noire qui retourne derrière mon épaule avec le reste. Je me dirige vers le crucifix et, comme si c’était tout nouveau pour moi, je passe le bout de mes doigts dessus. Non, attend. Je ne suis pas croyante, je ne dois pas toucher à ça… C’est poison… Dieu n’existe pas. Je regarde alors la fenêtre barricadé sur ma gauche. Je ne sais pas pourquoi mais je prends la parole, et la première chose que je dis, fut une pensée dites à voix haute.
- Les oiseaux que l’ont met en cage peuvent-ils encore voler ?
Sadismus était une prison, une cage énorme. Nous sommes tous des oiseaux. Des oiseaux sales, maudits.
Des corbeaux... | |
| | | Satoru Amakura 268413 Silent Assassin
Nombre de messages : 25 Age : 37 Localisation : Dans le trou du cul du monde : la prison de Sadismus Date d'inscription : 25/05/2008
| Sujet: Re: Believe [Libre] Ven 30 Mai - 0:39 | |
| Arrivé depuis ce matin, je me change l’air, j’ai besoin d’être seul. Une église se situe dans l’aile commune et je ne me fait pas prier pour m’y rendre histoire de m’isoler un peu. Réfléchir un peu à ce que je vais devenir dans ce trou sans me prendre la tête avec tous les pensionnaires. Je ne suis même pas passer par mon dortoir, je verrais bien qui est avec moi le soir venu. Ces gardiens sont bien intelligents pour le peu d’études qu’ils faisaient en tout cas, les formations qu’ils avaient faites devait sans doute être plus poussées que celles qui étaient courantes. C’est donc sur ces pensées que je me retrouve devant la porte de ce bâtiment religieux. Oh que non, je ne suis pas croyant, loin de là même ! Je le serais, je n’aurais sans doute pas eu à venir me rendre ici justement puisque je n’aurais pas fait la peau à autant de monde. Par une seule personne, j’ai tout de même tuer toutes celles que j’aimais. Maintenant, il n’en reste plus qu’une que j’exècre et si je dois retrouver ce traître, on ne peut pas dire qu’il se souviendra longtemps de moi puisqu’il serait mort…
Je pousse la porte pour entrer dans l’église en m’assurant que personne ne me suit puis je referme la porte tout aussi doucement sans savoir pour autant que cette paix relative que je recherche ne me sera pas offerte pour le moment. Mais la personne qui se trouve dans l’église est seule néanmoins et peut être pas aussi conne que ceux qui cherchent les merdes à tout va. Je verrais bien, pour le moment, je m’avance lentement tout en restant dans mes pensées pour le peu de temps que je pourrais encore le faire avant de faire connaissance avec cette fille que je n’ai pas encore remarqué. N’étant pas dans l’allées principale, elle passe inaperçue pour les nouveaux arrivants. Même maintenant qu’elle bouge pour aller passer ses doigts sur cette croix, elle reste inaperçue puisque je ne suis pas en train de la regarder. Je vise mes pieds avec le regard et les mains dans les poches jusqu’à entendre une voix loin d’être désagréable à l’oreille, une voix qui me ramène dans le monde des vivants pour me rendre compte que je ne suis pas seul finalement.
Après avoir levé la tête, je vois alors Danyka – bien que j’ignore son prénom pour le moment – cette jeune femme semble d’apparence bien jeune pour être dans une prison mais elle s’y trouve, c’est qu’il doit y avoir une raison. Je ne le saurais peut être pas mais ça ne coûte rien de tenter une approche. Sa couleur préférée est le noir, comme moi qui aime les tons sombres bien que je sois à dominances bleues. Elle ne devait pas être mal avant d’arriver ici elle, à moins qu’elle ait volé ce manteau de cuir qu’elle porte. Les chaussures sous ce jean noir sont vertes pour faire le contraste avec la longue écharpe qu’elle porte. Dans l’ensemble, elle en reste une jeune fille semblant avoir du caractère. Tant sa ceinture que ses bracelets sont ornés de pics argentés ce qui lui renforce cet aspect répulsif pour les personnes n’ayant pas assez de confiance pour prouver exister. Une fois que je me suis remis de cette vision perturbatrice pour une personne croyant être seule, je soupire et continue ma marche sans dire le moindre mot pour le moment. A quoi bon parler dans le vent ? Je ne suis pas encore assez proche pour me faire entendre de toutes façons…
C’est plus fort que moi, maintenant qu’elle a attiré mon attention par sa présence, elle a réussi aussi à attiser ma curiosité sur les raisons de sa présences ici. Ce n’est néanmoins pas correct de commencer une discussion en demandant les raisons d’une incarcération dans ce lieu où on ne peut pas ressortir. Vu son âge, elle ne doit pas être ici depuis bien longtemps. Je ne lui donne pas plus de dix neuf ou vingt ans. Elle ne doit donc pas être là depuis plus de deux ans normalement. Je n’aurais peut être pas de renseignements sûr alors si elle n’est pas arrivée depuis trop longtemps mais si elle accepte déjà de me parler, se serait un pas en avant puisque je ne pensais pas trouver une personne dans ces lieux quand je suis entré. Je m’arrête derrière elle alors qu’elle regarde sur la gauche, je suis son regard pour tomber sur cette fenêtre barricadée et repenser à ce qu’elle disait à propos de la liberté : les oiseaux mis en cage pouvaient-ils encore voler ? Peut être oui, à la condition qu’on leur ouvre la cage… Celle-ci était close et ne risquerait pas de s’ouvrir tout de suite malheureusement… Je ne peux pas rester dans le silence si je suis avec une personne et même si ce n’est pas ce qu’elle attend, je lui réponds pour manifester ma présence et lui prouver que je l’ai entendu.
- Tant qu’ils ont des ailes pour voler, les oiseaux pourront repartir. Mais tant que la cage sera fermée, ils ne pourront pas se servir de leurs ailes sans se fatiguer pour rien. Un oiseau mis en cage n’attendra que le moment où cette cage lui sera ouverte pour reprendre sa liberté. Il se dira que tant qu’il y a une personne qui peut lui ouvrir, il a l’espoir de repartir.
Mon entrée en scène n’est pas commune certes, mais je n’aime pas faire comme les autres, il me faut toujours quelque chose en plus. Mais ceci ne suffira pas à discuter, je le sais très bien et c’est pourquoi, je réfléchis déjà à une autre phrase à dire en attendant que cette dernière que je viens de prononcer ne soit anticipée et comprise. Danyka vient de me prouver qu’elle sait réfléchir et qu’elle a un esprit poétique, j’ose donc penser qu’elle a parfaitement comprit le sens de ce que je lui ai dit sur le moment où je lui ai dit sans qu’elle ne se creuse la tête. Je m’aperçois en cherchant combien il est dur d’engager une discussion sans paraître vulgaire ou hypocrite lorsqu’on a l’habitude de jouer les manipulateurs ou de faire en sorte d’obtenir quelque chose. Je ne veux rien là, juste de la paix. Mais quitte à avoir de la paix, autant ne pas provoquer une guerre et discuter calmement ce qui pourrait être d’autant plus agréable que d’être seul. Gardant donc sa métaphore, je reprends la parole peu de temps après l’avoir laissé pour lui demander son nom.
- Pourrais-je savoir quel est le nom de cet oiseau perdu ici ?
Pour ne pas me faire craindre au premier abord, je préfère rester décontracter et ne pas retirer mes mains de mes poches. Je n’ai rien de menaçant de cette manière de toutes façons. Si je n’ai pas mes mains dans mes poches, je risque de prouver ma nervosité en craquant mes doigts et ce n’était pas la meilleure chose à faire dans cette situation. Elle ne le sait pas encore mais je ne suis arrivé que ce matin, elle doit donc se douter que je n’ai rien de dangereux sur moi, leurs appareils de vérifications n’ont même pas laissé passé mon tir-bouchon pour dire ! Pourtant tout le monde sait que ça n’a rien de dangereux se débouche bouteille ! Mais non, ils me l’ont chouré et l’utiliseront sans aucun doute ! J’arrête de pensé à ça de toutes façons, ce n’est pas non plus le moment de montrer mon sal caractère ou mon impulsivité si je désire rester crédible sur mon comportement. Je garde les yeux vers les siens dans l’attente d’une quelconque réponse si elle désire en formuler une. Elle peut encore garder le silence si elle le veut puisque je débarque comme ça sans réelle envie de discuter. Si je parle maintenant, c’est justement pour tenter de ne pas paraître insociable dès la première personne que je croise. Si elle ne veut pas parler maintenant, je pourrais aller dans mon coin la conscience tranquille d’avoir pris un premier contact dans ce trou pommé. Ca ne pouvait être que bénéfique en y pensant… | |
| | | Danyka Mikltov 147270 La Faucheuse
Nombre de messages : 38 Age : 32 Localisation : Entrain de ruminer mes rêves Date d'inscription : 27/05/2008
| Sujet: Re: Believe [Libre] Dim 1 Juin - 16:41 | |
| [ Désolé du temps de réponse. Mah j'étais occupé et j'avais la tête ailleurs, ya know u_u Gomen ]Je n’entends aucun bruit autour de moi et je pense que c’est parfait. J’ai la paix. Je m’amuse à faire les cents pas jusqu’à m’arrêter une nouvelle fois devant cette croix. J’ai l’impression que quelqu’un va entrer mais je ne sais pas qui et au final je m’en fiche complètement. Je ne vois même pas pourquoi je me tien encore là, dans cette église. Une pulsion me pousse à sortir d’ici mais je ne peux pas vraiment. Je ne vois pas quoi faire hormis rester ici. C’est gênant. Je lève mes yeux sur le crucifix devant moi et je le dévisage. Je le dévisage comme on regarderait quelqu’un de très mal vêtu, possédant des gouts plutôt fantastiques du type super-héros. Ça n’existe pas ça de toute façon et dommage, sinon beaucoup auraient pu sortir de ce trou-à-rat. En ce moment, je n’ai pas peur de grand-chose en fait. Tant que je peux savoir que j’ai le droit de respirer, je crois que j’ai le nécessaire. Je pousse un profond soupir qui fait exagérément gonfler mes joues puisque je retiens l’air un moment avant de la laisser partir dans un long souffle qui fait dégonfler ma poitrine en abaissant ma cage thoracique et dégonfle progressivement mes joues aussi, me laissant une sensation d’étourdissement pendant un instant à cause de l’air retenue. C’est désagréable mais ça passe rapidement.
C’est ridicule, pourquoi est-ce que je suis encore là ? Rien ne me retient ici. Il y a des jours, je me demande si je n’ai pas besoin d’avoir plus d’amis ailés. Peut-être est-ce pourquoi je suis encore là, à attendre je ne sais quoi. Mes yeux verts se ferment. Tous les anges que j’ai connus ont laissé de l’asphalte dans mes veines. Ils m’ont trahit pour finalement m’abandonner lâchement, n’est-ce pas là une trahison hors du commun et plutôt désagréable à encaisser ? Je n’ai pas put leur pardonner de ne pas m’avoir contrôlé. Je leur en veux mais ils sont partit maintenant. Je ne l’aurais pas tué s’ils m’avaient arrêté. Donc pourquoi ? Pourquoi m’avez-vous laissé ?! Je vous hais ! Vous n’existez plus pour moi, et je vous déteste comme la peste. Les anges n’existent pas. Ils sont traitres. Ce sont des diablotins enrober d’une soie blanche et camouflant leurs cornes sous leurs auréoles. Il ne faut jamais faire confiance à personne et j’ai appris ce genre de chose à mon insu. Je sais que personne ne mérite ma confiance sauf Carl. Les autres ne m’ont rien prouvé, ils ne méritent rien du tout.
Ils peuvent tous aller chez le diable puisque je les déteste tous. Le moindre oiseau sale et maudit de cette prison. Ils sont tous coupables, maudits, sales, une bande d’oiseaux crasseux laissant sur leurs passages un nuage noire empoisonné. L’église est bénit, dit-on, c’est le seul endroit où une odeur nauséabonde de produit nettoyant se fait sentir à chaque heure. Je regarde cette fois le crucifix et des flammes dansent dans mon regard vert pomme. Je répugne cette personne accrochée sur cette croix de bois. Elle ne mérite pas mon regard, je le détourne donc. C’est au même moment que la porte s’ouvre et je remarque un homme entré. Il s’adresse à moi après quelques minutes. Il me parle de ma phrase qu’il semble avoir entendu sur les oiseaux. Il estime qu’ils peuvent encore voler si on leur ouvre la cage et que leurs ailes sont encore présentes. Qu’est-ce que tu me veux hein ? Pour qui tu te prends, à soudainement faire irruption dans mon monde imaginaire ? Je te déteste déjà alors que je te regarde. Sache-le. Mais il ne peut pas le voir parce que je reste neutre comme tout, comme la glace. Je reste neutre, froide, les bras croisés, j’écoute, nonchalante.
Est-ce qu’il a conscience que personne ne sort d’ici ? Je ne crois pas. Du moins je ne le vois pas dans ses mots alors qu’il affirme que l’oiseau enfermé dans la cage espérera toujours de pouvoir sortir un jour. Mais oui, tout le monde espère sortir d’ici un jour. Mais personne ne sort. Personne ne sort. Ce sont des mots qui, malheureusement, trottent dans ma tête depuis mon arrivé ici. J’ai entendu un gardien murmurer ses paroles. Impudent et directe comme tout, il demande ironiquement quel est le nom de l’oiseau perdu devant lui, soit moi. Il garde ses mains dans ses poches, signe qu’il ne compte pas me sauter à la gorge. Je le regarde un instant, impassible. Je semble hésité en le relookant, observant son habillement dans ses moindres détails. Il vient d’arriver, il doit être dans la même cellule que moi puisque c’est la dernière créée à ce jour. Dois-je lui dire mon nom ? De toute façon, s’il est dans ma cellule, il le saura bien un jour. Je le dévisage donc avant de lui tourner le dos en répondant vaguement.
- Je m’appelle Danyka…
De quel droit entrait-il de cette façon après tout ? Je ne vois pas pourquoi je viens de lui répondre mais une chose est sur, je viens de le faire. La dernière chose dont je me rappel après avoir parlé est d’avoir tourné la tête pour le regarder un moment avant de tourner mes yeux vers ce qui semblait être ce crucifix pour lequel j’avais une haine si présente que c’était visible. L’animal que j’étais devenu depuis mon arrivé ici était déchainé et ne pouvait pas être dressée, j’agissais comme je voulais et même lui ne me faisait pas peur. À part des coups physiques comme poings et pieds, il ne peut rien avoir d’autres. Moi, j’ai des pics argentés sur mes bracelets. Qu’il essais ! Je n’ai pas peur de toi, crois-moi. Je range tranquillement mes mains dans mes poches alors que je passe mon chemin en passant lentement devant lui. J’ai tourné le dos à ce crucifix démoniaque. Je le hais, je ne veux pas revoir cet objet. Mon manteau vole derrière moi, accompagnant mes pas, mais bientôt, je cesse de marcher et je soupir en me disant que je devrais peut-être lui parler correctement ; je ne veux pas de bagarre ni m’attirer les merdes. Je me tourne donc pour m’adosser contre une table, il peut me voir de profil lui. En le regardant vaguement, je reprends la parole.
- Tu es nouveau dans la prison non ? Je t’ai vu ce matin. Tu es dans la même cellule que moi avec l’autre qui se prends pour une poupée…[ Aye Aye Gomenasai J'ai essayer de faire long ] | |
| | | Satoru Amakura 268413 Silent Assassin
Nombre de messages : 25 Age : 37 Localisation : Dans le trou du cul du monde : la prison de Sadismus Date d'inscription : 25/05/2008
| Sujet: Re: Believe [Libre] Mar 10 Juin - 22:51 | |
| [ C’est rien ^^ Je pense que je suis assez en retard aussi pour ma part et je te renvoie les excuses. La taille n’équivaut pas à la qualité toujours. Se serait proportionnel, la taille d’un post ne serait plus suffisante ]
Jamais je n’aurais pensé me retrouver dans une tel lieu même dans une prison. Je ne cherche que la solitude et pourtant je ne la trouve pas. Cette personne est peut être la solitude incarnée après tout. Mes mots seraient restés dans le vent, ça aurait été le cas mais elle y répondrait et donc je changerais d’avis à ce moment. Peut être que fuir une prison n’était pas la meilleure idée. Était-ce possible de fuir celle-ci ? Non, je ne pense pas. Ainsi les oiseaux dans cette cage était condamnés à mourir sans jamais pouvoir se renvoler. Quelle triste vie ! Mis à part pour me venger, sortir ou rester ici pour moi reviendrait au même dans tous les cas et je ne vois pas pourquoi je devrais sortir maintenant alors que je ne connais rien à cette prison. Cette jeune femme en saurait plus que moi à tous les coups et serait plus utile que moi pour se sortir d’une merde dans ce cas, je n’en doute pas. Elle se lamente en silence, elle n’est pas croyante, il est visible qu’elle ne se mettrait pas à genoux pour prier comme les personnes que j’étais susceptible de trouver ici lorsque je suis entré. Elle me regarde maintenant, elle me regarde tout comme je la regarde et je sors mais mains de mes poches pour passer pour plus poli que je ne pourrais l’être ainsi. Ce n’est certes pas avec mes mots que je pourrais me montrer des plus polis après tout. Je ne suis pas sorti de la grande écoles et je ne connais les bonnes manière que ce que j’ai pu savoir moi-même puisque ce n’est pas mes parents qui m’auront appris de telles choses. C’est en me tournant le dos d’un air supérieur qu’elle me répond. Danyka… Un bien joli prénom qui resplendissait du même éclat que sa personne. Elle cachait bien des mots dans ce prénom néanmoins mais ce que je pouvais déduire, c’est qu’elle ne désirait pas me compter présent pour le moment. Je peux le sentir que je suis de trop et je comprends parfaitement puisque je recherchais moi-même la solitude en venant ici. Tout comme moi, elle espérait ne croiser personne et elle jugeait directement celles qui entraient comme des gêneurs.
Je l’ignorais encore à ce moment mais elle était dans la même cellule que moi. Je ne suis pas encore allé dans les cellules et c’est le dernier lieu où j’irais. Si elle était avec moi dans la même cellule, elle ferait mieux de me le dire tôt après tout. Éviter de se prendre la tête maintenant pour ne pas provoquer des dégâts pendant les nuits où la cellule sera partagée. Autant partir sur un bon pied pour commencer. Toujours l’air de s’en ficher complètement, elle se retourne mais ne me fait pas face, elle se contente de me passer à côté me provoquant dans le même mouvement un coup de vent par son manteau. Je ne me retourne pas et je garde mes mains sur mes hanches avant de les croiser. Elle ne désire donc pas parler, j’aurais du m’en douter de toutes façons. Je m’apprête à m’avancer comme si de rien n’était et je l’entends s’arrêter si bien que je ne fais plus aucun mouvement pour ne pas l’ignorer en cas de paroles. Elle soupire, elle est déjà exaspérée de ma présence, dommage pour elle, je suis là et elle est sur le chemin de la porte maintenant. Elle comptait partir mais elle m’a bouché le passage se faisant m’obligeant donc à rester pour le moment. Mais elle ne tarderait pas à se retourner pour s’adosser à une table et se mettre de profil par rapport à moi. Je ne me suis pas encore tourné, je ne le sais pas. Je ne compte pas me tourner pour le moment. Elle ne m’a pas encore attiré mon attention. Elle me regarde pour reprendre la parole. Danyka ne me regarde pas directement en outre, toujours du coin de l’œil temporairement et que par moment. Elle ne désirait pas montrer qu’elle s’intéressait à moi pour ne pas me donner de fausses idées sur ce qu’elle pensait.
Après avoir entendu sa voix, je me tourne donc vers elle pour l’écouter et, malgré qu’elle soit de profil, rien ne m’empêche de la voir très nettement de haut en bas. Je me contente de regarder son visage fixement. Elle me demande si je suis nouveau ici et elle me dit qu’elle m’a vu ce matin. Oui, c’est possible. Tellement de monde m’a vu arrivé et sans doute sûrement entendu gueuler encore et encore que je me vengerais. Ce garde avait réussi à me calmer rapidement avec un teaser et je dois avouer que les picotements était encore présents par moment. Ce n’était plus rien maintenant. Je savais où je devais m’en tenir ici toujours. La jeune fille m’apprit qu’on était dans la même cellule avec une fille qui se prenait pour une poupée. Qu’elle se prenne pour qui elle veut tant qu’elle ne me marche pas sur les pieds et elle était assurée de ne pas se prendre de merdes. Danyka ne les cherchait pas non plus, c’était parfaitement visible puisqu’elle ne m’avait pas faussé compagnie alors qu’elle l’aurait pu. Peut être préférait-elle perdre du temps avec moi plutôt que de le perdre ailleurs et seule. Je sais qu’elle préfère être seule bizarrement. Pourquoi elle serait encore là alors ? Pour faire la connaissance de son voisin de chambre ? On serait donc trois dans cette cellule ? Ça me paraissait étrange. Il fallait un sujet de conversation et j’en avais peut être un bien qu’il n’était pas plaisant puisque parlant de cette prison. Je ne sais pas combien de personne il y a dans une cellule mais, au final, je m’en fout, je le verrais bien le soir venu. Pour ne pas lui donner une impression désagréable de vent, je ne tarde pas à lui répondre après un temps de réflexion tout de même pour ne pas dire de connerie. Elle me tendait déjà une main pour que je réponde et je la saisis directement en disant ce qu’elle voulait savoir bien qu’elle devait s’en moquait au final.
- Je suis arrivé ce matin, sans doute juste avant que tu ne me vois, je ne veux pas me faire remarquer pour le moment en tout cas. J’en ai eu assez pour ma journée rien qu’avec mon arrivée ce matin. Coïncidence que nous nous rencontrions ici si nous sommes destinés à partager la même cellule. Tu sembles avoir rencontrer cette soit-disant poupée pour en parler comme ça.
Je ne parle que bien peu pour une réponse mais c’est déjà toujours plus qu’elle. Devrais-je répondre à une question qu’elle ne m’a pas posé ? Je lui ai demandé son prénom, elle m’a répondu mais elle ne me l’a pas demandé… La politesse voudrait que je me présente avant que je ne le demande et ne l’ayant pas fait, je me rattraperais maintenant. Je m’approche un peu d’elle sans exagérer non plus. Simplement pour ne pas laisser mes mots filer dans les abysses de l’oublis par une écoute altérée par l’air nous séparant. Fallait-il encore que je les trouve les mots. Pourquoi je cherche aussi difficile à dire pour une personne avec qui je ne veux pas me prendre la tête alors qu’elle-même se moquait de moi comme de sa paire de chaussette ? Je cesse alors de me prendre la tête et je reprends la parole le plus simplement du monde.
- Je m’appelle Satoru. Ca doit être inscrit quelque part si tu sais que je suis dans la même chambre que toi mais je le précise tout de même. En tout cas, ton prénom reflète bien ton apparence. L’un comme l’autre sont agréables.
Un compliment fait toujours plaisir et il est rare lorsque j’en fais. Si je complimente une personne, c’est que je le pense sérieusement et que je ne fais que de retranscrire ma vision à l’oral. Elle le prendrait peut être mal, je l’ignore pour le moment mais je ne tarderait pas à le savoir. La sortie est libre au pire. Elle ne semble pas être bavarde. Peut être est-ce simplement qu’elle ne veut pas être avec une autre personne. Étant arrivé après elle pour la même raison sans doute, je me retirerais si elle ne veut pas me parler, si elle veut la solitude. Se serait normal… Je lui demande alors sans aucune gêne comme elle l’a fait en me demandant si j’étais nouveau dans la prison.
- J’ai fait irruption dans tes pensées alors que tu cherchais sans doute la solitude en venant ici. Je suis venu chercher la même chose et je comprendrais si tu ne veux pas parler. Je peux rester silencieux ou me retirer si tu le désires. Je ne voudrais pas te faire subir ma présence.
Je sais faire preuve de compréhension aussi oui. Je me recule légèrement pour me préparer à partir dans un autre coin de l’église si telle est sa décision mais j’aurais déjà un sujet de discussion si elle acceptait de mettre sa solitude de côté pendant un instant ou de la partager avec moi. S’ennuyer à deux était déjà moins chiant que de le faire seul… | |
| | | Will 697543 meurtrière sadique
Nombre de messages : 34 Age : 33 Date d'inscription : 10/06/2008
| Sujet: re:Believe Mar 24 Juin - 12:35 | |
| (Je m'incruste)
J'entre doucement dans ce sanctuaire, j'ai jamais cru en Dieu pourtant, j'ai vite déchantée à ce niveau là quand j'étais gamine, on m'a parfois dit qu'il fallait prier quand on avait besoin d'aide, alors je priais dans mon lit quand j'étais seule le soir, que je ne pouvais plus supporter ma vie et croyait le ou non, je n'ai jamais eut le moindre soutient, si Dieu exister vraiment est ce que je serais là aujourd'hui, est ce que j'aurais commis tous ces actes, est ce que j'aurais eut besoin de me réfugier dans la meurtre? personnellement j'en doute.
A moin tout simplement, que je n'ai mérité tous celà, n'y a t'il pas une raison pour chaque chose? Alors ces gens que j'ai tué meritait-il de mourir? ou tout simplement sommes nous guider toute notre vie par des choses contre lesquelles nous ne pouvons pas lutter? c'est ironique non, nous devons vivre mais nous ne sommes même pas maitre de notre destin.
J'ai haï dieu longtemps pour toute ces choses, je me suis souvent posée des question à son sujet ,il paraît que l’homme a été fait à l’image de Dieu, mais ce que nous voyons d’abord, c’est que le Dieu des religions est le plus souvent fait à l’image de l’homme, si l'on était réellement à son image il n'y avait donc aucune raison qu'il se préoccupe de nous, les gens son egoïste la plupart du temps, à mes yeux c'était une conclusion logique.
C’est Dieu qui a commencé par préjuger l’homme, c’est lui qui a mis la première tache d’imperfection sur l’âme et il est donc aisé de l’imiter, de préjuger à notre tour de tout homme, avant même qu’il puisse faire ses preuves. Est ce donc à cause de lui que nous somme devenu comme telle, nous les humains?
Peut-il y avoir une représentation rationnelle de Dieu ?
Je secoue la tête lentement, je ne sais pas moi même ce que je fais ici, je ne préfère pas chercher à comprendre. Je regarde autour de moi, deux autre personne son présente, elle discute, je n'essaye pas de les déranger, je m'assoie contre le mur, ferme les yeux et murmure en silence mes interrogations sans réponses. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Believe [Libre] | |
| |
| | | | Believe [Libre] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|