Anniversaire placé sous le signe de Dieu... (Bella)

22 Avril…Première anniversaire au sein de cette prison. Coup dur ? Non, j’avale la pilule plus facilement que je ne l’aurais crus. En faite je ne m’en rends pas compte qu’en ce moment même, j’ai maintenant 19 ans. Bien évidement, ici, aucun coup de fil, aucune carte…Je ne sais même pas si Yoruichi y pensera tiens. En même temps, elle a autre chose à penser qu’à mon stupide anniversaire…comme par exemple à ce jeune homme…

Il y a quelque jours, deux ou trois. Je suis passée tard dans la nuit, dans le couloir des cellules pour regagner la mienne. Je voulais passer un Bonne Nuit à Yoruichi quand je l’ai surprise dans les bras d’un jeune homme…racontant ce qui semblait être son viol. Je me souviens d’être rester figée, appuyée contre le mur, le cœur battant tellement vite que j’ai crus qu’on pouvait l’entendre. J’ai pleuré, à chaude larme. D’une parce que je m’imaginais la souffrance que mon amie avait pus vivre…et de deux…par jalousie ? De me dire qu’elle ne m’a jamais rien dit sur ce sujet, qu’elle a toujours changée de conversation, qu’elle ne c’est jamais dévoilée à moi comme à ce garçon…qu’elle ne connaissait pas depuis longtemps… La douleur avait traversé mon cœur comme la lame d’une épée. Qu’avais-je pour repousser tant Yoruichi, pour qu’elle ne me dise jamais rien sur ce qui va ou non…Je pousse un long soupire mélancolique…d’avoir entendu Yoruichi si désarmée, triste, m’avait foutue dans une colère immonde. Encore une fois, l’impuissance m’avait gardé auprès d’elle. Quand je repense à cette conversation…il faut l’avouer, j’ai eu mal, terriblement. Comme si l’on m’avait percé un trou dans le cœur et l’estomac.

Bref…Je ne pouvais décidément pas être celle que j’aurais voulus…sa confidente, être une sœur…non je ne pouvais pas, pour des raisons qui m’échappaient totalement…

Pas de petit sms dans la journée pour te le souhaiter, pas de sourire et de « Joyeux anniversaire, je te souhaite tout le bonheur possible. », pas d’étreinte…Un anniversaire sans joie vous croyez ? Je devrais peut-être trouver une bougie et le planter dans mon sandwich et de me chanter la chanson traditionnel. Je me déprime toute seule. C’est vrai quoi, c’est un jour comme un autre…

*Non, c’est censé être ta journée aujourd’hui*

Bien sur…journée passée seule. C’est ça qui me tue le plus, la passer seule. Je n’aime pas être seule en ce jour, a tel point que je serais prête à la passer avec Hina. C’est pour vous dire quand même… Je vagabonde dans les couloirs, en pensant à diverses choses. Je regarde ma main droite qui ne portait plus de bandage. En revanche elle était marquée par des bleus, des éraflures et la couleur portait un peu sur le violet. Elle me faisait moins mal, même beaucoup moins mal. Voila une chose en moins.

L’ennuie est maitre de Sadismus, la gouvernante, le pouvoir, l’envahissement. Il nous suit partout où l’on va, nous collant comme notre ombre. Je ne sais pas quoi faire. Autant retournée dans sa cellule, m’allonger et attendre que le temps passe, comme une pauvre fille que je suis. Je parviens à ma cellule en peu de temps, mes pas me guidant seuls, connaissant par cœur le chemin. C’est là que je vis sur mon lit, un petit bout de papier blanc. Serais-ce possible que se soit quelqu’un qui y est pensée ? Nan…
Je le saisie et remarqua que l’écriture était légèrement penchée, soignée, belle…

« Rejoins-moi dans l’église cette après midi. »

Hein ? Le cœur battant, je relis trois même quatre fois le mot avant de saisir que quelqu’un me donnait rendez vous dans l’église. Mais la question était : Qui me donnait rendez-vous ? Yoruichi peut-être ? Où même…Hina. Non quand même pas !? Et si…c’était Ethan ? Cela faisait plusieurs jours que je ne l’avais pas vu…3 semaines précisément. Peu de temps avant que je ne me détruise la main et que je perdre Kathleen. Mon cœur s’accéléra d’un espoir nouveau. Si c’était lui, je serais capable d’en pleurer de joie. Il me manquait tant…

Sans plus attendre, je regarde ma montre, qui par miracle tenait encore le coup. 15h35. Serrant le petit mot dans la main, je tourne les talons et me met à courir à travers les couloirs. Où elle était déjà cette Eglise ? Ah oui dans la cour ! Du calme Bella, ça se trouve ce n’est même pas lui, et la tu risque d’afficher un air déçue en entrant dans le lieu que l’on dit sacré. Et pourquoi je courrais au faite ? Etais-je si impatiente que ça de le retrouver ? C’était un des plus beaux cadeaux d’anniversaire que l’on pouvait me faire, si l’on me permettait de passer la journée avec Lui. Arrivée dans la cour, je me stoppe, la respiration rapide et saccadée. La curiosité me gagne par échelon à une vitesse impressionnante. Je pris une grande respiration, me calmant tant bien que mal, en marchant le plus doucement possible vers l’Edifice qui se dressait devant moi.

A l’intérieur, quelqu’un m’attendais. Je ne savais pas encore qui, mais j’ai hâte de savoir. Les cheveux au vent, je tremble un peu en ouvrant la lourde porte. J’entre, avec douceur, sans bruit…et là, je le vis enfin. Ethan, se tenait adossé contre le mur. Quand je l’aperçue, un sourire me traversa le visage et c’est d’un pas précipité que je me dirige vers lui. Enfin, ma journée prenait réellement son sens. Le premier cadeau de la journée : Lui. Mon gardien, Mon petit Ange. S’il savait à quel point le retrouver me rendait heureuse, me réconfortait. J’en avais tellement besoin, de sa présence, de ses bras, de sa voix, de lui tout simplement.

Sans aucune hésitation, je le serre dans mes bras, enfouissant mon visage dans son cou, retenant mes larmes.

« Je suis si heureuse de te revoir… »

Si tu savais Ethan, si seulement tu savais. Profitant de cette douce étreinte qui me fit renaitre une joie certaine en moi, je respire à plein poumon son odeur. Je me décolle un peu de lui, déposant cette fois un baiser exprimant toute la joie et l’enthousiasme que j’avais en venant le voir.

Son contact m’avait tant manqué…

Il me sert contre lui…ce que je suis bien dans ses bras chaleureux. Je ne m’en passerais jamais. Tout compte fait, cette journée démarrait plutôt bien. Il était là, il me tenait contre lui. Que demander de plus ? Rien, juste lui. J’en ai tant rêvé depuis que j’ai appris cette fichu nouvelle…je me blottis un peu plus contre lui. Respirant son odeur à plein poumons.

« Joyeux anniversaire… »

Il m’embrasse, je me sens vibrer de toute part. Il y avait vraiment pensé. J’en souris de bonheur, de joie. Ce simple « Joyeux anniversaire » sortant de sa bouche, rendait déjà l’après midi magnifique. Les mots résonnent dans cette église, qui n’est d’ailleurs, pas très joyeuse. Mais peut importe l’endroit, je voulais seulement être avec lui, après le reste, je m’en fou. Je plante mon regard dans le sien, mes yeux verrons se mélangent aux siens, bleu, magnifique. Je ne me lasse pas de les regarder.

« Je suis désolé, j’aurais du t’acheter quelque chose… Mais j’ai pas eu vraiment le temps d’aller à l’extérieur… Mais je le ferai plus tard, c’est promis... »

Je suis surprise, je ne m’attendais en rien, à un cadeau. Je souris de son intention, qui me réchauffait le cœur. Ethan, représente tout ce que je peux espérer d’un homme. Gentil, beau, affectueux, intentionné…tant de qualité qui me rende heureuse, à un point que je n’aurais espérer. Cette joie qui fait que votre journée est parfaite.

« Ethan…mon cadeau c’est toi. Cela me suffit amplement, ne t’en fais pas pour ça. »

Je lui glisse un léger baisé dans le cou, lorsqu’il me serra un peu plus fort. J’enfouis mon visage au creux du sien, mes cheveux lui caressant la joue. C’est ce qu’on appel un moment parfait ? Oui exactement. Sa présence me suffit largement comme cadeau de sa part. Je ne pouvais espérer plus. Avec lui j’oubliais ce qui ma tant fais mal il y a deux semaines. Avec lui j’oubliais que j’étais dans une prison à haute sécurité. Avec lui j’oubliais que nous étions dans une Eglise délabrée, sans aucun charme. Avec lui, j’oubliais tout ce qui pouvait m’être néfaste. Cela pouvait être presque magique.

« Tu m’as manqué. »

Il m’embrasse une nouvelle fois. Ces mots se gravent sur mon cœur. Je lui ai manquée…comprenant le sens de ces mots, je passe mes bras autour de son cou, resserrant l’étreinte ainsi que le baiser. Je l’aime tellement. Je me rends compte qu’avec lui mon cœur est envahit de feux d’artifices le faisant exploser à chaque seconde. J’aime ce contact si doux et si tranquille.

« Tu m’as manqué aussi. Plus que je ne l’aurais imaginé »

Beaucoup plus même. Disons que les événements n’ont pas fait en sorte pour que ça s’arrange. Kathleen, Yo’ et ce…Gleb...Arf
Etait-elle avec lui en ce moment ?...N’y penses pas Bella, elle fait ce qu’elle veut après tout…elle n’a aucun compte à te rendre.

Je passe une main sur la joue d’Ethan, sa joue si chaude et douce. S’il savait à quel point j’étais heureuse d’être ici. Je ne sais pas où nous mènera cette histoire, je ne sais pas non plus combien de temps…mais peut-importe. Tout ce que je sais, c’est que j’ai de la chance, de l’avoir Lui alors que tant d’autre fille comme moi, aurait put l’avoir. Oui j’ai de la chance, qu’il m’accepte « dans sa vie ». Moi, prisonnière à Sadismus, sans avenir, Lui le Gardien ayant sa vie à l’extérieur, en dehors de ses murs.

« Je suis contente que tu m’es donnée rendez-vous. Et que tu es pensée à ce jour. »

Je l’embrasse légèrement. Plus ça va, plus j’ai du mal à me passer de ses lèvres. A me passer de lui tout court. Je passe une main dans ses cheveux, laissant glisser mon doigts sur sa joue, pour arriver sur son menton.

« Que me racontes-tu de beau depuis ? »

Je souris, toute ouïe, prête à l’écouter.

« Oh tu sais, la vie ici, c’est toujours la même, à part avec toi. J’ai eu le droit de sortir, je sais plus vraiment quand c’était. C’était bien je suis allé… Enfin j’ai pu sortir quoi. »

Ce mot : « sortir » depuis combien de temps je ne l’avais pas prononcé. Ca me manque quelque part… la liberté. Pouvoir ce balader où bon nous sembles. De me dire, que jamais je ne pourrais m’aventurer ailleurs avec Ethan, mise a part entre ces quatre murs, me démoralise un peu. J’ai tellement peu de chose à lui offrir…a-t-il fait le bon choix en sortant avec moi ?

Arrête d’essayer d’être logique Bella, et profites de cet instant…profites de cette voix qui t’emmène loin d’ici.

« Et puis je suis revenu pour reprendre ma vie habituelle. Je crois que sans la prison je me ferais bien chier. »

Il sourit, moi aussi. N’avait-il pas de vie à l’extérieur de Sadismus ? Une maison, des amis ? Pourtant, Ethan est le profil type de la personne « ami avec tout le monde (ou presque) ». L’homme habitant dans une petite maison, entourée d’ami…d’une femme et d’enfants. Je ne sais pas si je correspondais au profil de sa future femme…mais je me demande aussi si je le mérite. Peut-être que le fait d’être avec moi, l’empêche de vivre une autre relation à l’extérieur, quelque chose de plus sur…Il m’enlace de ses bras, embrassant mon front. Je me laisser aller contre lui, planquant mon oreille contre son cœur, que j’entendis battre d’un rythme régulier. J’aime le battement d’un cœur…

« Et toi alors ? Ces trois semaines se sont bien passées ? »

Je me fige et me tend un peu. Bien évidement la première idée qui me vient en tête c’est Kathleen. Je ne sais pas si je dois lui raconter…je ne veux pas gâcher ce moment pour tout dire. Mais il va le sentir…maintenant qu’il a posé la question, je me sens mal à l’aise et le sert un peu plus contre moi.
Ma tête toujours contre son torse je dis d’une voix un peu trop faible :

« Banals…Mise a part, que…Kathleen est décédé il y a deux semaines. Elle s’est suicidée. »

Je laisse une pause, juste pour que je puisse me reprendre un peu. Respirer à fond…voilà parfait Bella, tu fais de sacrée progrès. Je ne lui parlerais pas de ma main…de mon geste irréfléchie.

« Sinon, rien de bien intéressant. La routine. En faite il n’y a pas grand-chose à faire ici. Mais je traine souvent avec une amie : Yoruichi. Une très gentille fille, je sais pas si tu en as entendus parler. »

Je me le demande oui. Qui sait, peut-être qu’entre temps ils se sont rencontrés. Je hume son parfum une fois de plus. Un parfum qui m’envahit. Pur parfum d’homme. D’ailleurs je me demande lequel c’est. Peut-importe, je m’en imprègne le plus possible. Je glisse mes mains le long de son dos, pour remonter vers ses omoplates. Je relève la tête. Il est vêtu d’une chemise blanche qui faisait ressortir à merveille ses magnifiques yeux bleus. Ainsi que d’un jeans. Même avec des habits banals, je le trouvais élégant, classe. Tout en beauté. Sa chemise était un peu déboutonnée…Un vrai petit Lu. On en mangerait. Je souris. Je l’aime… je ne peux pas dire le contraire. J’en suis vraiment tombée amoureuse, plus vite que je ne l’aurais voulus. Ce sentiment indescriptible qui vous noue l’estomac, qui vous fait battre le cœur…un amour tendre et sincère.

« Je me suis fais mal à la main… »

Je croyais que tu ne devais pas en parler abrutit !

« J’ai…eu une réaction un peu violente lorsque j’ai appris la nouvelle. Elle a en quelque sorte jouée avec le mur de ma cellule. »

Je retire ma main et la regarde. Elle n’était plus enflée mais portait encore les marques et les bleus. Je lève les yeux vers lui d’un air timide. Ne me prend pas pour une folle Ethan…J’ai juste eu mal. C’est à ce moment là qu’il m’avait le plus manqué. Un manque à m’en faire pleurer certains soirs. Et oui…Définitivement amoureuse. Je pose mes mains sur son torse musclé mais fin. Son odeur me hante.

« Ouais ouais, menteuse, tu comptais t’échapper en cassant le mur, et pour ça t’as tapé dessus, on ne la fait pas à Ethan Freak’o’neil, Mademoiselle Hope. »

Je ris à sa remarque. Oui c’était exactement ça. J’ai eu envie d’exploser le mur pour m’échapper d’ici. Je suis devenue une folle alliée, une déprimer maladive qui s’en prend au mur pour partir d’ici. Cette idée me fait rire.

« Oui voilà, je voulais à tout prix te rejoindre. »

Ah sa pour le rejoindre, je l’ai voulu plus d’une fois. Il m’a manqué, quelque chose d’invraisemblable. Il a l’air de prendre ma bagarre contre le mur, comme quelque chose de drôle. Tant mieux, je préfère ça en faite. Et le fait qu’il ne me pose pas de question sur le décès de Kathleen, n’est pas plus mal aussi. Merci Ethan, de ta discrétion. Je ne voulais pas que ce moment soit gâché par mes problèmes et mes bêtises. Non, je veux profiter à fond de ce moment avec lui, entre ces bras. D’ailleurs il m’enlace de son bras fin mes musclé, autour du cou. Il pouvait m’emporter là où il le voulait je le suivrais. Je suis si bien, jamais je n’aurais crus être aussi à l’aise avec un homme. Même avec mon ex, ce n’était pas si…beau. Peut-être qu’ici, je découvrais le vrai sens d’aimer.

« Enfin, le coté positif maintenant c’est que tu sais que taper dans un mur ça donne rien de positif. Ca t’apprendra tiens. »

Le pire, c’est qu’il a raison, je suis ne suis pas prête de recommencer et…Oh ! C’est moi, où les mains d’Ethan descendent dangereusement sur mes hanches pour atterrir sur mes fesses. Une énorme vague de chaleur m’envahit. Pas par pudeur mais…voilà quoi. C’est les mains, d’Ethan et je peux pas dire que sa me laisse indifférente. Je le regarde, un peu de rouge aux joues. Je le laisse faire, commençant à sourire, je sens mon cœur qui s’emballe. Il approche son visage près de mon oreille qu’il mordilla. Je ne pus empêcher un frisson de plaisir me parcourir de toute part. Mes mains se cramponnent à sa chemise sous l’effet de ses caresses si…tendres. Je sens ma température corporelle augmenté lorsque son souffle se frôla à mon cou, le point de mon corps, extrêmement sensible.

« Tu m’excuses hein, je visite. »

Je t’en pris Ethan, visite autant que tu le veux…c’est pas moi qui t’en empêcherais. Je sens qu’il sourit, il a bien due remarquer que je ne le contredirais pas. Ses caresses sont tout simplement exquises, pourtant elles pourraient paraître banals…mais pas pour moi. C’est Ethan qui me frôle, c’est Ethan qui me touche et qui taquine mon oreille…
J’ai envie…de me laisser porter, me laisser guider par mes propres gestes. D’ailleurs mes mains n’attendent aucun signal de ma part pour descendre le long de son torse, pour caresser son dos, l’attirer un peu plus contre moi, descendre, encore descendre. Chacun son tour mon cher…

« Me permets-tu une visite à mon tour ? »Glissais-je à son oreille avec une pointe de malice dans la voix.

Mon visage glisse dans son cou, ou je viens mordiller la parcelle de peau qui s’offre à moi. J’ai l’impression qu’une sorte de machine est lancée et que tout deux, nous nous prenons au jeu…et quel doux jeu. Je remonte jusqu’au lobe de son oreille, pour y faire jouer mes dents. Mon cœur palpite, mon ventre explose. Mais mains glissent sous sa chemise, voulant chercher un peu de sa chaleur corporelle. Tout dérive si vite en faite, que je ne prends pas conscience de ce qui se produit en ce moment. Ethan et moi, nous nous cherchons, dans nos gestes. Mes gestes sont timide…j’ai peur d’aller trop de l’avant, trop vite. Trop quoi.

Je pris alors possession de ses lèvres, avec une certaine passion. Mes mains glissent doucement sur son ventre plat et quelque peu musclé. Je me perds dans ses bras, je me perds dans la saveur de ces lèvres…Je me perds dans tout ce qui touche Ethan. Je l’aime…

Je sens ses mains remonter et saisir avec douceur mes cheveux, et ce tout en m’embrassant avec fougue. Le désir me consume plus que je ne l’aurais crus. Tout ici, augmentait le désir, l’excitation. Le lieu, le fait que nous pouvions être surprit à tout moment…en faite c’est le lieu surtout. Il y en a plus d’un qui nous aurait brûlé sur place, nous aurais lapidé, damné…mais qu’importe. Pour tout dire, ici présent, je n’y pense pas. Peut-être après, mais pas maintenant. L’instant est trop bon, trop important pour le souiller de penser futiles.
Je me sens bougée en avant, les mains d’Ethan à nouveau sur ma taille. Je me laisse totalement faire, même lorsqu’il me pousse contre le mur avec cette violence qui n’en ai pas une. Cette force si douce. Qui prouve que le moment est intense, que l’excitation est à son comble, que seule l’envie et l’amour est là…surtout l’envie. Cette façon qu’il a de me plaqué contre le mur, ne fait que ravivé la flamme de plus en plus fort. Cette sensation d’être dominé par celui que…j’aime. Indescriptible. Fais de moi ce que tu veux, je suis à toi. Je sens ses mains remonter à nouveau, effleurant ma poitrine ce qui me tira un long frisson d’envie, ainsi qu’un petit soupire. Il me touche sans vraiment me toucher, ce qui me fait languir encore plus. Le désir à prit possession de mon corps avant même que je ne m’en rende compte. Il sait déjà comment s’y prendre avec moi…
Mon visage entre ses mains, mon souffle est court et rapide. Ses lèvres contre le miennes, son corps contre le mien. Je m’en délecte, profitant de chaque seconde que l’on m’offre contre lui. Mes mains prolonge leur course le long de son dos musclé, passant sur son torse. J’ai envie de le sentir contre moi, peau contre peau…

Puis il s’arrête…le regard un peu perdue, je l’observe. Qu’y a-t-il ? Un peu inquiète, je ne dis rien, mon souffle saccadée brisant un peu le silence. Puis c’est quand je vis se sourire si enjôleur, se sourire si explicite, mais surtout quand je sentis la propre excitation d’Ethan contre moi, que je souris à mon tour. Tout compte fait, mon corps était peut-être moins basique que je ne le croyais…enfin c’est ce que me faisait comprendre le corps d’Ethan…
Il continue à sourire, moi de même, mes mains continuant leur douces et tendre caresses sur sa peau chaude et lisse.

« Tu sais, tu peux me dire d’arrêter. »

Arrêter…jamais bordel. Je n’attends que ça que tu continue. ! Eh oh Bella, calme tes ardeurs. Estime toi contente qu’il te pose la question parce que j’en connais plus d’un qui n’aurait même pas prit la peine de le faire et t’aurais déjà couché sur le sol pour prendre possession de toi.

« Parce qu’après, ça sera difficile de me stopper. »

Je souris avec franchise, lorsqu’il m’embrassa avec cette sensualité qui me faisait fondre comme neige au soleil. Mon ventre se tord, mon cœur s’emballe et hurle d’envie. Le baiser finit, il reste immobile…
Il attend que je prenne les devants, je le sens et le sais. Ethan est vraiment l’homme idéal, j’ai peine à croire qu’il « est à moi ». Aller en trouver des hommes comme ça qui vous dis que vous pouvez arrêter surtout en pleine lancée, aller trouver des hommes qui attendent votre feu vert pour passer à l’action…j’en connais pas un seul qui aurait fait ça. Je prends conscience que j’ai réellement de la chance et cette prise de conscience ne fit que d’accentuer ma joie, mon bonheur, mon envie…

Je sors mes mains de dessous sa chemise, passa un doigt sur ses lèvres avant de murmurer d’un ton chaud et langoureux :

« Je n’en doute pas mais…qui ta demandé de t’arrêter au juste ? »

Affichant un magnifique sourire, je pris aussitôt possession de ses lèvres, déboutonnant sa chemise sans grande difficulté. Je veux sentir sa peau contre moi. J’étais vêtue d’une chemise aussi, et je ne doute pas quelle finirait ouverte d’ici peu. Celle d’Ethan me laissa enfin libre court à mes caresses fiévreuses. Je me nourris de cette chaleur, de ce gout…Mes baisser descendit sur son cou où je viens y mordiller gentiment quelque parcelles de sa peau, descendit encore jusqu’à son torse, son ventre, nombril pour enfin remonter à son visage, ou je jouais avec ces lèvres, me mains se cramponnant à lui, comme je l’aurais avec une bouée de sauvetage. Je colle Ethan contre moi, encore plus si c’était possible. Sentant son excitation sous le tissu de son pantalon, j’effleurai son ventre avant de défaire la ceinture qui tenait son jean, le déboutonnant avec habilité. J’aime faire languir un peu les choses, prendre conscience de chacun de mes gestes, du plaisir en entier, d’en profiter un maximum. Je glisse ma main droite dans son pantalon, effleurant cette fois le tissu son boxer qui laissait échapper une chaleur incandescente. Je sentis un sourire se former sur mes lèvres quand j’embrasse une nouvelle fois Ethan…ma main entre vers son intimité que j’effleurai du bout des doigts, que je caresse avec douceur, puis avec plus de passion par la suite…

Ethan, fais moi tienne.