Alhabaal est dan la place

La pluie tombe fort et le ciel sans etoile laisse tout juste entrevoir une pleine lune a travers les nuages, c'est un decors fantastique pour une histoire fantastique que je vais commencer.
Je suis asssis a l'arrière de la fourgonnette qui m'emene vers mon nouveau lieu de vie, la prison de Sadimus, un endroit dont je ne connait ni l'histoire ni les gens.
Tout en me remémorant tout les évenements qui m'ont ammené jusque ici, une pensée traverse inopinément mon esprit, mon frère... Lui aussi à fait ce voyage quelques jours avant moi, lui aussi à vécu ce moment tendu de l'arrivée mais ... Une colère silencieuse s'empare de tout mon être en le fesant frissonné, je ne peut m'empecher de proféré une prière à mot couvert a son égart.

-Bientot mon frere, je saurais laver ton honneur, tout les jours mes pensée de tournent vers toi, tu n'avais sans doute pas le choix, mais par moment je ne te comprend pas.
Enfin, ta mort attise ma determination à pénétrer dans cette prison, pour y comprendre la conviction qui ta fait perdre la raison.

Dans ce monde ou dans l'autre tu sera toujours des notres.
Le vehicule ralentissant m'interomp soudain , puis s'arrete, je peux enfin descendre et comtempler ce magnifique paysage. Les gardes m'on reservé un acceuille chaleureux, ils ont revetus leur uniformes rien que pour moi, et m'aide a descendre du fourgon.
Ils doivent vraiment être malheureux pour faire ce métier ou l'on cotoie sans arrêt la noirceur de l'âme humaine, je pense que il doivent y prendre plaisir faute de s'y être habituer.
J'aproche de la lourde porte de fer digne des plus grand chateau forts en compganie de mes deux gardes du corps. L'un des sentinelle me fouille, au cas ou j'aurais reussi a fabriquer une arme pendant la durée de mon deplacement puis me dit:

-Alhabaal Swkynabab je te souhaite la bienvenue.

D'ou il se permet de me tutoyé? Surement que son uniforme lui donne un sursaut de courage face à moi, d'emblé cela affiche son mépris pour nous autre condamnés, mais inutile de le froissé au premier abors, j'aurais bien tout le temps de lui faire payer, aussi je répond avec un accent bourge.

-Oui c'est moi enchanté, je ferais mon possible pour apporter paix et serenité à votre admirable prison.

Le garde me regarde avec un petit air suspicieux, il se demande si je me fous de lui . Voyant mon air sur de moi il s'aprete à repliqué avec agressivité.

-Fait bien attention a toi mon gars, cette prison c'est pas comme chez toi, je ne sais pas d'ou tu vient mais je te promet que ici c'est tu marche ou tu creve, il est inutile d'avoir peur mais il vaut mieux que tu soit prévenu.

Le garde tente d'être rassurant envers moi, évidement il n'as jamais entendu qui je suit, ni d'ou je viens, chez nous les petits gars comme lui ne font pas long feu, et celui-ci n'échapera pas a la regle.
Je le remercie en approuvant respectueusement de la tête avec un air haineux comme m'inspire ce lieu et ces gens qui tente de se faire respecter par la force.

J'ai réalisé que je ne pourrais jamais gagner ce combat contre mes démons. Même si j'ai tiré sur Jefferson, je sais que toute cette histoire n'est pas terminée. Je lui ai fait du mal, je l'ai obligé à voir – et moi aussi par le fait même – que je n'étais pas aussi faible que je le montrais. Tentative inutile puisque lui comme moi savons bien ce que je suis. Et je suis effectivement faible. Ce coup de feu était accidentel. Un moment de panique, un mouvement brusque, un muscle qui se tend… Sans cela je n'aurais pas tiré, même s'il me l'avait ordonné.

Je suis celle qui ai choisi ma voie, aussi déroutante soit-elle. Ces temps-ci, je me prends à regarder par la fenêtre de mon bureau et à rêver de ce que serait la vie dans une maison plutôt qu'ici. De ce qu'aurait été ma vie si Jefferson avait été un grand frère comme les autres, plutôt que ce rustre faussement civilisé. Je me prends à m'imaginer vivre avec une famille normale, avec mon frère, un frère qui saurait se tenir et m'apporterait du bonheur, veillerait sur moi. C'est idiot, mais je rêve de faire des choses aussi banales que de laver – tout simplement – la vaisselle avec lui, de l'asperger de mousse et de rire aux éclats en esquivant sa riposte affectueuse.

Parfois je ne peux même pas dire ce que je veux vraiment, ce que je pense vraiment de lui, ni même comment je me sens en sa présence.

Trahie. Oui, trahie. Mais aussi perdue. Et aussi, étonnamment, pleine d'un espoir absurde que les choses pourraient changer. J'ai d'ailleurs décidé de prendre congé. C'est ma dernière journée dans la prison aujourd'hui. Je pars pour une semaine, m'installer dans une auberge sur l'île, pour me changer les idées et prendre du repos bien mérité. À vrai dire, je n'ai pas vraiment décidé d'y aller. C'est Böse qui m'y a forcée, considérant que je méritais bien cela, après ce qui s'était passé. Seulement pour ma dernière journée, je dois aller accueillir quelqu'un. Ce n'est franchement pas ma tâche préférée. Ça ne fait d'ailleurs même pas partie de mes tâches. Je me suis même emportée jusqu'à donner un coup de pied dans un mur en sortant du bureau de notre directrice.

Oh Dieu, la colère me change. Ou plutôt, la situation me change… parce que je n'ai jamais vraiment été en colère de toute ma vie. Soupirant, je pose le pied sur les marches de la prison. Un soleil vif m'éblouit. Juste à point pour mes vacances… Je vois un homme dehors, pas très loin, entouré de gardes. Je m'approche.

-Vous pouvez disposer, je m'en occupe. Merci messieurs.

Les hommes me saluent, incertains. Normalement, je souris. Même si mon sourire habituel est froid et faux. En ce moment, je n'ai pas envie de sourire. Je me serais vue dans ma chambre en train de faire mes valises, plutôt que de servir d'hôtesse pour un prisonnier, un … comment les appelle-t-on ces jeunes de la rue ? … dans les gangs ? Avec les filles … Ah oui ! Un pimp … Un rappeur …? Je ne sais trop. Je ne suis pas coutumière de ce genre de personnes.

-Je m'appelle Maybeth Greene, psychologue. Vous devez être…

La directrice avait prononcé un nom incompréhensible que j'ai oublié.

-Vous devez être le nouveau prisonnier qu'on m'envoie chercher.

Bravo ma belle… belle entrée en matière.