Une nouvelle arrivante

Je suppose que c'est la nouvelle prison où je vais séjourner. Comment ont-il pu m'envoyer aussi loin? D'abord dans cette prison minable qui était la plus proche de mon petit patelin qui me servait de quartier, et maintenant celle-ci. Elle a l'air beaucoup plus classe en tout cas. Comment s'apelle t-elle déjà? Mmh...Sadmus? Sadnous? Sadimous?

"Vous m'avez dit qu'elle s'apellait comment cette prison?"

Dis-je au gardien qui se tient près de moi, après m'avoir fait descendre de la fourgeonnette qui m'avait conduit jusqu'ici plusieurs minutes plus tôt.
Ce denrier grommela et me répondit en lorgnant vulgairement sur mon décoletté:

"Sadismus"

Eh bien, quelle politesse. Même si j'ai tué des hommes, je sais encore dire bonjour, et au revoir.
Dire que si je n'avais pas assomer mon voisin de cellule il y a deux jours, je n'aurai jamais attérie ici. Ils ont dit que j'avais un comportement hors-norme pour leur petite prison régionale. Mouah ah ah. J'avais limite l'impression d'être dans une petite école privée. Je crois que dans mon ancienne prison, les seuls détenus vraiment dangereux étaient ceux qui avaient tentés de braquer une banque, ou battu leur femme/enfants à mort. Moi qui venait de tuer six hommes d'un coup je faisais office de...Attila? des temps modernes. Ils me craignaient comme on craint le vilain méchant loup.

Le gardien est tendu, je ne sais pas vraiment ce que nous attendons, mais nous attendons.
Pour passer le temps je prend soin d'examiner le bâtiment.
Eh ben dis donc...c'est cool!

"C'est chouette par ici, non?"

Adresse-je une fois de plus au gardien qui ne prend même pas la peine de me répondre.

Enfin j'entends un bruit, un son (?), une sorte de cliquetis suivi d'un grésillement. Ce doit être un signal car le gardien frémit de joie comme si c'était le jour de son mariage. Je comprend pourquoi il sourit enfin, les portes s'ouvrent. Ca y est, je vais entrer à Sadismus.
Je jette u ndernier coup d'oeil autour de moi, histoire de m'imprégner de la chaleur extérieur, du soleil, de tout ces extérieur que je ne connaîtrait sûrement plus.

Je regarde la face extérieur des portes et j'aperçois plusieurs tags qui ont tentés d'être effacés. Je vois une petite tête, qui ressemble fort à un smiley, qui a été dessiné. Je souris et murmure:

"On se revoit à ma sortie"

Ce qui me donnait l'espoir que je ressortirais bientôt ou au moins un jour.