Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
|
| Voyage sans retour ... | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Voyage sans retour ... Lun 23 Juil - 13:34 | |
| Cela fait deux jours que la sentence est tombée.J'ai passé une nuit en cellule, dans une minable et ridicule prison avant qu'ils ne me transferts.Je dois bien avouer que la nourriture n'était pas si mauvaise que l'on pourrait le croire,même si les sauces avaient une couleur un peu douteuse.Enfin,rien comparé à ce qui m'attend à Sadismus Jail,cette prison mondialement connue pour sa haute sécurité et ses détenus.Ils m'avaient mise seule dans une miniscule cellule sombre,sûrement par peur de me voir tuer quelq'un de plus. Ils n'ont pas été très futés, d'envoyer un homme venir me reveiller à l'aube pour mon grand départ.Je dois dire,que du peu que j'ai goûté,il était très tendre et juteux,comme je les aime.Un véritable délice.Ce n'était pas une idée très judicieuse, car ensuite,les gardes m'ont posé une sorte de muselière sur le visage pour que je ne les morde plus.Quelle bande de trouillards.
Je n'ai plus la notion du temps,mais il me semble que cela fait au moins trois bonnes heures que nous roulons dans ce fourgon sécurisé.Il me regarde tous froidement,le fusil à la main.J'ai des fourmis dans la mâchoire,cette muselière est trop serrée,mais je préfère ne rien dire.L'idée d'être dominée par ces hommes me répugne.La présence de ces gardes commence à devenir insuportable.Ils me regardent tous,et lorgnent ma poitrine à travers mon t-shirt.De vrais porcs ! Il faut que je me contienne car ils n'hésiteront pas à m'abattre au premier faux pas.Le chauffeur conduit rapidement et à chaques virages,je glisse de la banquette,manquant de tomber.Je souhaite arriver à destination le plus vite possible afin de continuer mon oeuvre là-bas.D'ailleurs,il me semble que la fourgon ralenti et que les pneus crissent sur du gravier,sûrement une allée.Le véhicule stoppe et les gardes se levent.Un d'eux ouvre les deux battants à l'arrière,tandis qu'un autre m'ordonne de sortir d'un signe de tête.
- N'oubliez pas les gars, il ne faut surtout pas la toucher.
Ils acquiescent tranquilement.Au dehors, l'air est vif et le changement de température me fait frissoner.Le ciel est plutôt gris et d'une lumière aveuglante.
- Avance !
Je ne réponds pas et obtempère.Voici mes derniers instants de liberté,ainsi que le début d'une nouvelle « vie »,me conduisant encore un peu plus près de mon but.Je peux apercevoir la prison maintenant.Ses grandes portes de fer sont plutôt impressionantes,et me donnent froid dans le dos.J'arrive à l'entrée,toujours avec la muselière sur le visage,accompagnée des gardes. Le plus petit,se tourne vers moi pour me parler.
- Quelqu'un va venir te chercher.C'est dommage que tu sois condamnée à perpétuité, j'aurais aimé me faire ton petit cul.
Il s'esclaffe et les autres s'y mettent aussi.Je ne peux cependant rien tenter pour le blesser et dois me contenir.Je reste donc silensieuse,ignorant leurs rires,attendant qu'une personne daigne venir me chercher ... |
| | | Tobias Viatscheslav 0274 Serenae Aquae Natae
Nombre de messages : 1176 Age : 49 Localisation : Avec ma femme et mes deux enfants. Au Paradis. Date d'inscription : 18/05/2007
| Sujet: Re: Voyage sans retour ... Jeu 26 Juil - 8:38 | |
| Le pauvre. Je me demande pourquoi ce gardien est si tendu, si nerveux. Hmm… Je ne vois absolument pas pourquoi. Enfin... C'est peut-être un peu de ma faute. Un peu. A peine. Si peu. Il faut dire que je viens de passer mon bras sur son épaule, et que je le coince sans pitié tout contre moi. Je l'étouffe peut-être. Ou bien je l'oppresse. Je ne saurais dire. Il faut avouer que je la situation m'amuse, me distrais. Lui qui riait si grassement avec ses collègues, en reluquant la damoiselle muselée, le voilà aux prises avec un gardien plus grand, plus costaud, et plus pervers que lui. Oh. C'est peut-être cela, en effet, qui le rend plus nerveux.
Ce n'est pas très joli… Ni très galant, ce bijou-là…
Je désigne du menton l'affreuse pièce de cuir qui entrave la mâchoire de la nouvelle détenue, jurant vulgairement sur la pâleur rosée de son visage. Je hausse un sourcil, fortement contrarié de cette faute de goût. D'un geste léger, je me saisis de la clef qui se balade sur la ceinture de mon nouvel ami, et me détache de lui. Je reprends soudainement un air totalement professionnel, et envoie balader les gardiens avec beaucoup de rigueur conventionnelle. Je prends la relève.
Là, nous sommes bien mieux sans eux. Je m'approche de la damoiselle, et après quelques gestes lestes, la débarrasse de cette affreuse chose râpée. Je ne supporte pas que l'on souille une perfection, alors comprenez que cet attirail répugnant ne force pas mon respect. Auraient-il peur de se faire dévorer ? 'Suffit de garder ses distances. Avec un soupir, je coince la chose sous mon bras, et enjoins la damoiselle à avancer d'une petite poussée entre les omoplates.
Lyne Graaf, matricule 280892. Tu as le droit de te la fermer, et de faire profil bas. Pourquoi ? Car les gardiens, eux, ont tous droits sur ta personne. Sauf celui de mort. Et ils en profitent bien. Nous en profitons bien. Compris ? Les ailes des employés et les sous-sols te sont interdits d'accès. Sauf si tu as des tendances masochistes. Mais, en général, les détenus évitent ce genre de…"rencontres". Allez.
D'une main, j'ouvre le lourd battant de métal. Nous entrons dans le froid couloir intermédiaire. Toujours aussi peu de lumière. Je retire ma casquette de mâton, passe la main dans mes cheveux courts. En avant.
[tu réponds dans ta chambre, ou ici, c'est comme tu veux ^^] | |
| | | | Voyage sans retour ... | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|