(Pv avec Edward)^^

J’en ai assez, tellement assez d’être enfermé entre quatre murs… Où que j’aille il y a un sol, bon je ne vais tout de même pas m’en plaindre, quatre murs qui me bouchent la vue et surtout un plafond… Ca fait combien de temps que je n’ai pas vu le ciel ? J’aurais mieux fait de le regarder davantage avant d’entrer dans cette fichue prison. Je déambule tranquillement dans les couloirs en prenant soin de ne croiser le regard de personne. Pas envie d’une bagarre, je ne sais pas si je pourrais courir assez vite tellement je suis fatigué de voir toujours les mêmes murs. Peut être que je devrais retourner visiter les sous sols ? Ou l’aile des gardiens ce serait intéressant au moins… je suis en train de virer masochiste ou quoi ? Bah non il suffit que je ne me fasse pas prendre… Oui j’essaierais mais pas tout de suite finalement, je préfère allez à la bibliothèque.

C’est en me faisant cette réflexion que je passe devant une porte qui donne sur… l’extérieur. Je reste un instant interloqué puis je me précipite dans l’embrasure de la porte pour m’assurer que je ne rêve pas et reste un instant figé, les yeux remplis d’un bleu limpide, c’est qu’il fait beau en plus. Je me rends finalement compte que si quelqu’un veut entrer il ne peut pas et que bloquer le passage n’est pas vraiment quelque chose à faire quand on fait au moins une tête d moins que presque tous les prisonniers sans parler des gardiens. J’avance donc un peu et me décale histoire de laisser le passage libre. Bon ce n’est pas non plus un paradis, il y a des mauvaises herbes, des pierres, des racines et des ordures partout, les arbres sont rachitiques et très peu nombreux. Mais quand même… Les quatre murs sont toujours présents et vu leurs têtes toute tentative d’évasion est fortement déconseillée, mais le plafond a disparut.

J’étais donc plongé dans une observation la plus optimiste possible de mon environnement quand je sens soudainement une poussée fort désagréable et fort violente dans mon dos qui fait que je me réceptionne de justesse sur les mains et les genoux pour éviter de m’écraser tête la première sur le sol de la cour c'est-à-dire en l’occurrence sur une pierre qui a une sale tête et sur divers objets assez peu ragoûtants. Alors que l’onde de choc se répercute de façon moindre le long de mes bras je me relève immédiatement en faisant volte face, ce qui m’évite de me prendre un coup de pied qui devait viser une zone proche de estomac si je ne m’abuse. La vache on ne peut pas être tranquille deux minutes dans cette saleté de prison , J’attire les brutes ou quoi ?

J’identifie un prisonnier (ouf pas un gardien) qui a l’air d’avoir envie de cogner sur quelque chose peu importe quoi, d’à peu près 1m80 soit plus de 30 centimètres de plus que moi , décidemment plus corpulent et bien plus âgé bien entendu mais heureusement beaucoup plus bête. Je m’enfuis jusqu’au mur le plus proche et cet imbécile me poursuit. Il arbore un large sourire quand je me retourne vers lui en faisant semblant d’être acculé au mur. Et, comme prévu, me balance un nouveau coup de poing. Je me glisse agilement sous son bras.

Je cours droit devant moi vers un arbre d’ailleurs en le laissant éructer des insultes en se tenant le poing. Le temps qu’il pense à me poursuivre, je serais déjà loin… Sauf qu’il est déconseillé de courir sans regarder au préalable où on va et encore moins de courir en regardant vers l’arrière une brute épaisse serrer d’une main son autre main dans un sale état près d’un mur de la cour d’une prison on dirait. Je me cogne à pleine vitesse dans un homme que je n’avais pas vu, forcement quand on ne regarde pas devant… et nous nous étalons joyeusement par terre. Momentanément étourdit par le choc je porte vaguement une main vers ma tête qui me lance. J’espère qu’elle n’a pas cogné trop fort contre une pierre, ou encore pire que je suis rentré dans un gardien. Horrifié par cette dernière pensée j’essaye de me dégager de l’autre type et de me redresser.
Et mince en plus l’autre brute va arriver, je crois que je suis mal barré…

Elyan

Tranquillement, j’ai repris un peu ma vue. Ma respiration s’était ralentit, mais bon cœur battait de plus en plus faible. J’avais caché ma tête entre mes mains pendant quelque instant, en essayant de me concentrer dans mes bras pour voir si je peux faire quelque chose pour. Certain à des pouvoirs de guérison, mais très rare sont ceux qui l’exerce bien. Dans le corps que je suis…ce n’est pas la question de guérison…c’est plutôt…question de prendre le contrôle et de bien gérer les nerfs. Je sais que Ian à des faiblesses chroniques à cause de mal nutrition et en même temps, il est un enfant trop prématuré. Je l’ai appris comment? Bah…j’ai vue sa jeunesse dans sa mémoire et en plus, j’ai été comme un ange gardien pour lui. Je sais que c’est très bizarre, mais certain enfant à des capacités extraordinaires à créer ou attirer des choses inimaginables. Ian a sue créer Uemon, mais moi, Eizan et Mina nous somme que des vraies personnes attirées par lui. Il nous a accueillis dans son corps. On peut dire que ses capacités dans sa famille ne sont pas rares…Ian à une famille de vieux exorcistes moyenâgeux et même plus ancien que cela.

Tout à coup, je me suis mis à penser à mon passé où je vivait différemment dans le moyen âge. Oui… mon passé me hante énormément. Je peux être très fatiguant avec cela…mais c’est là que j’ai vécu les plus horribles choses. J’ai aussi eu des enfants et des femmes. Je les aimais et je les aime encore. Une des celles que j’ai aimer le plus c’était Tessa. Une femme qui détestait le mal…elle était la réincarnation de la pureté et de la douceur. Elle m’a accepté tel que je suis. Elle sentait une aura meurtrière en moi…mais elle s’en foutait. Elle me disait toujours’’ Je sais que tu n’est pas méchant, tu est le plus gentil des hommes que j’ai connu’’ …elle me disait cela avec un grand sourire innocent. Moi je fondais en larme à chaque fois qu’elle me disait je t’aime avec cet phrase là. Pour un homme qui a jamais vécu l’amour des autres et l’amour des parents…c’est dure mentalement. On ne sait jamais si la personne dit vraie ou bien elle dit cela pour faire bonne parure….sauf que…elle…c’était différent. Je sentais qu’elle me disait la vérité. Je crois que je me perds trop dans ma pensé. Si je vais trop profond…je ne sais pas si je vais rester moi-même…

J’ai re-ouvert mes yeux. Dans mon plus grand étonnement, j’ai aperçu un jeune homme d’environ 14 ans sortir des portes. Je l’observais avec de grands yeux. Je ne sais pas si je devrais le mettre en sûreté. Je m’inquiétais pour lui. Je sais que les enfants sont en danger ici…alors je me suis dit que je devrait les protéger. J’ai eu plusieurs enfants qui sont mort de ma faute. Mes ennemis s’en prenaient à eux et ils ont tous mes femmes. C’est le même homme, jaloux de ma personne….mais en même temps….il voulait quelque chose de moi…je ne sais pas vraiment ce qu’il voulait…c’est de l’histoire ancienne….

Un homme avait poussé le jeune garçon. Je voyais aussi qu’aucun gardien n’avait prêté attention à cette scène….Mais qu’est-ce qu’il font!? Un enfant est en danger et eux il font rien de leur derrière? …ma colère montait à la surface de mes pensés. Je me suis levé tranquillement pour ne pas tomber trop vite et être étourdit. Je veux aider cet enfant même si je dois y passer un mauvais quart d’heur avec les gardiens. Ma vision s’était embrouillée pendant quelque instant. J’essayais mes yeux quand tout à coup j’ai tombé au sol. Quelqu’un m’avait foncé dedans et ma tête avait heurté le sol à faible dose. J’ai ouvert mes yeux et j’ai vu le jeune garçon, sur moi. J’ai levé mes yeux et j’ai vu la silhouette de l’homme qui l’avait poussé. J’ai flatté la tête du jeune homme et je me suis levé très vite avec un air bizarre. L’homme s’était arrêté et il riait en me voyant. J’étais plus petit que lui, mais je m’en foutais.

Une pulsion avait pris le contrôle du corps et j’ai couru à grand vitesse vers l’homme en allant derrière sont dos. J’avais pris, ensuite, son bras et son coup d’une manière bizarre et je l’avais fait tomber vers le sol. J’ai serré ma prise et …un grand sourire sadique s’avait emparé de mon visage. Il ne pouvait plus bouger, mais il pouvait crier. Je l’ai vu entrain de me supplier de le laisser partir et dans ce même moment…j’avais repris connaissance de mes sens. Je l’ai lâché et je me sentais mal. Même si j’ai fait cela pour une bonne cause…je sais que cet enfant va être encore plus en danger. L’homme partit en courant. Bah…je suis sure qu’il ne reviendrait plus…enfin j’espère…

Je me suis retourné vers le jeune homme et je lui ai sourie. Je l’ai emmené dans un coin tranquille où personne n’oserait de venir. Quand je suis arrivé près du mur, j’ai tombé par terre. Je me sentait étourdit encore plus…peut-être c’est à cause du choque du sol quand j’ai tombé.

- Désoler…j’ai peut-être tombé un peut trop fort sur le sol…

Pourquoi est ce qu’il faut que je me cogne dans tout et n’importe quoi accidentellement ou non depuis quelques temps ? Depuis que je suis arrivé ici en fait. Je me cogne souvent non accidentellement sur les poings et les pieds de pas mal de gens et de manière plus naturelle sur des gens ou alors je me casse la figure par terre ou je tombe d’une étagère… Enfin bref je ne vais pas tenir si ça continue, il faut que j’arrête de me faire des ecchymoses partout.

Pour l’instant ça semble bien mal partie puisque la main de l’homme que j’ai fait tomber atteint ma tête avant que j’ai pu me relever vraiment. Je me crispe mais bizarrement il n’a pas l’air de vouloir me cogner pour me faire comprendre que je n’ai pas intérêt à lui tomber dessus comme ça. Il se contente de m’effleurer la tête avant de se relever. Ca me fait penser à Pythagoras qui aime bien passer sa main dans mes cheveux. Moi aussi j’aime bien qu’il le fasse… Enfin bref ce n’est pas du tout le moment de penser à ça. Je dois me tirer de là vite fait avant que l’autre brute me tombe dessus, même si j’ai encore la tête qui sonne comme une cloche je l’aurais encore plus si il me tabasse je pense. D’ailleurs c’est étrange qu’il ne l’ait pas encore fait.

Je termine de me relever un peu chancelant et tourne la tête pour voir, le spectacle en vaut le détour. Le gars que j’ai bousculé, et qui s’avère être un prisonnier à mon grand soulagement, qui est pourtant plus petit que ce type semble vouloir le frapper lui au lieu de s’acharner sur moi avec lui. Il y a tout de même des gens qui ont des réactions bizarres des fois… Enfin bon je m’en fiche, qu’ils s’entretues ça m’arrange bien et c’est pas mon problème. Enfin j’aimerai bien m’en aller mais j’ai la vue encore un peu trouble et un équilibre peu assuré. C’est ce que je disais, à force de prendre des coups je vais finir par ne plus fonctionner correctement.

En tout cas j’ai par conséquent tout le temps de voir se dérouler une scène improbable. Le type fait une prise à la brute et finalement c’est elle se retrouve à supplier. Au bout d’un moment il finit par le laisser partir mais à vrai dire je m’en fiche complètement du crétin qui courait pour sortir de la cour, tout ce que j’aie dans la tête à l’instant c’est « je veux savoir faire pareil ». Alors quand l’homme c’est tourné vers moi et m’a sourit avant de m’entraîner vers un coin reculé de la cour. Au lieu de m’enfuir en courant comme je l’aurais fait en temps normal, je l’ai suivit bien sagement. Ce n’est que presque arrivé au mur que je me suis dit que personne ne devait aller dans ce coin là et que je n’aurais peut être pas du le suivre. Le problème c’est que je suis tiraillé entre mon envie de savoir faire la même chose que lui c'est-à-dire qu’il m’apprenne et ma méfiance à son égard. Bien sûr il ne doit pas vouloir me cogner sinon il l’aurait fait quand il en avait l’occasion (et encore il y a tellement de cinglés ici que plus rien ne m’étonnes) mais je suis bien placé pour savoir que ce n’est pas le seul danger pour moi et que je n’ai pas que les coups à craindre. Je le sais même très bien…

Mais une fois arrivé au mur toutes mes craintes se dissipent. Il n’a vraiment pas l’air en forme, au point qu’il s’effondre par terre. Il a l’air tout étourdit. Mais bon aucune importance ça me rassure même plutôt alors je ne vois pas pourquoi il s’excuse. Quant à savoir si il s’est cogné la tête trop fort ça pour moi y’a pas de doute. Il a vraiment l’air mal quand même, ça m’embête un peu, après tout c’est moi qui lui suis tombé dessus, même si je n’ai pas fait exprès et qu’en fait je ne vois pas pourquoi je m’en soucierais alors que j’ai fait bien plus de mal à tant de gens sans m’en soucier le moins du monde. En réalité je crois surtout que ça m’embête qu’il ne puisse pas m’apprendre la prise qu’il vient d’utiliser. Alors je me penche un peu sur lui et je lui demande d’un ton vaguement inquiet.

« Euh vous allez bien monsieur ? »

Elyan

Quand le jeune s’approcha de moi, ma tête commença à tourner très rapidement. Je sens que je perds le contrôle peu à peu. Ma nuque me fait mal à mourir…je ne sais pas ce qui m’arrive. Je mis ma main et je voulais savoir si je saignais…merde…je saigne un peu. Je pris panique. Je ne sais pas ce qu’il va m’arriver. Je sens comme un mauvais pressentiment qui me traversa le cœur et l’esprit. Cela m’énerve!

« Euh vous allez bien monsieur ? »

Je me suis retourné en vitesse vers le jeune homme. Je commença à devenir stresser, ne voulant pas perdre le contrôle. Je sens comme un liquide acide me traverser le ventre en plein fouet, faisant fondre chacune de mes cellules à une vitesse lumière. Je lui fis un sourire et je lui pris…sans le vouloir…le collet de son chandail. Je tremble…je le regarde avec d’une manière bizarre que je ne puis expliquer. Je ne me sens plus moi-même. Comme si….je me transformais de l’intérieur…en quelque chose qui n’est pas moi…

Dans ma tête, je vois des souvenirs qui ne sont pas les miens. Un petit garçon aux cheveux blond et aux yeux bleus…une chambre en viole rougeâtre noir...un couloir avec des cadre d’une femme…un homme qui décapitait la femme des tableaux….mais….je ne comprend pas…je vois plein d’images que je n’ai pas vécu….peut-être est-ce Eizan? Je me rappel bien que j’ai déjà vu quelque souvenir de lui. Nous faisons partir de la même âme de Ian depuis qu’il nous a pris en lui. Non! Je ne dois pas céder…même si je me dissipe tranquillement de la tête d’Ian….merde…

Eizan


Je pris la place soudainement. Je ne me sens pas bien…et même ma vue est floue. Je perçois le jeune homme pas très bien non plus et ….à mon plus grand étonnement…je crois voir Jin …est-ce lui…est-ce Jin?!...Ma respiration roula vite. Si c’est vraiment lui…alors je pourrais me reprendre et lui avoué tout! Dire que j’ai tué sa mère pour son amour ….j’ai tué sa mère parce que je l’aimais...tué sa mère pour sa sécurité.

Je commence à trembler rapidement et mes souvenirs roulent en flèche. Je ne sais pas si je deviens fou …mais L’influence de mon autre côté m’affecte. La douleur à la poitrine, la douleur de la nuque, la douleur à la tête et...la douleur des pensés ….me poignarde. Sans trop attendre, je pris le jeune garçon et le mis à terre d’un geste violent. Je commençai à chantonner une petite berceuse que je lui chantais…Jin…

Je l’immobilisa et je commença à lui flatter les cheveux. Ses cheveux blonds d’une couleur si…dorée…et sa senteur...à la même flagrance…peut-être c’est lui…il est revenue des morts pour moi… juste pour moi. Je me rappel que dans mon royaume...l’amour entre deux garçon était pris pour un crime….mais pourquoi…pourquoi!?

Je serra ma prise de mes mains et je le pris contre moi. Je me frotta la tête sur lui…en sentant son odeur comme un prédateur….il sens si bon que j’ai juste envi de lui...comme si je veux le manger…de le goûter….de le savourer…

- Jin…jin …jin…jin…

Dis-je en répétant en boucle….ahhh…Jin….ce nom qui coule doucement dans mes entrailles et qui me fait frissonner tout mon corps. On peut dire que je suis obséder par lui….le seul qui me comprenais dans la vie misérable que ma sœur, mes frère et mon père ne faisait subir…la seule personne qui me souriait quand je lui donnais un calin…la seule personne en qui je pouvais compté…

Il a vraiment une sale tête… J’espère qu’il ne va pas me claquer entre les doigts, ça la foutrait mal d’être encore accusé de meurtre… Remarque je suis déjà dans la pire prison qui soit je ne vois pas ce qui pourrait m’arriver de pire… Mais je ne sais pas ça m’embêterait d’être condamné pour quelque chose que je n’ai pas fait, j’ai déjà commis suffisamment de crimes pour qu’ils n’aillent pas en plus m’en inventer. Et puis je pourrais me faire en plus exécuter. J’ai pas du tout envie de mourir ! Enfin bon ne parlons pas trop vite, il est toujours vivant et ne va probablement pas clamser… Il a quand même une drôle d’expression, on dirait qu’il souffre. Mais pas qu’il est à l’agonie ! Parce que quand je lui demande si ça va il se tourne vers moi tellement vite que j’ai un mouvement de recul.

Pourtant il me sourit mais son sourire me donne des frissons dans le dos… Je ne sais pas pourquoi mais je ne le sens pas ce gars. Il fait une sorte de… crise je dirais et je n’ai pas du tout envie d’être là pour e voir les effets… Il faut que je me tire d’ici vite fait ! Et cette impression ne fait que ce confirmer quand il m’attrape par le collet, j’ai le réflexe de saisir sa main pour lui faire lâcher prise mais ce n’est certainement pas le moyen le plus efficace. Son regard est étrange, tellement bizarre que ses yeux me fascinent un peu autant qu’ils font hurler à ma conscience « Danger ! Va t’en ! ». Finalement je me ressaisit et lui griffe sauvagement la main qui s’est refermée à la manière d’une pince de crabe sur le col de mon uniforme. Quand une quinzaine de traînées rouges se détaches sur la pâleur de sa peau il me lâche enfin et je fais un pas en arrière, soulagé.

Son regard a encore changé, on dirait qu’il se réveille mais en même temps il y a quelque chose de bizarre… Enfin cet homme est vraiment très très étrange, ce qui fait qu’il est parfaitement à sa place à Sadismus d’ailleurs mais ce n’est pas le sujet, je dois m’éloigner de cet homme qui tremble en me regardant fixement. Il me fait froid dans le dos. Mais il ne me laisse pas le temps de m’éloigner, il se jette d’un coup sur moi soudainement et me plaque violemment à terre. Ma tête a heurté le sol sans beaucoup de douceur, c’est pour ça qu’au début je crois à une hallucination due au choc quand j’entends une sorte de chanson vraiment douce, une berceuse quoi. Mais la musique persiste et je me rends compte en regardant ses lèvres que c’est l’homme qui me maintient au sol en m’immobilisant qui l’émet. Il chante… pour moi ? ou pour lui ? ou pour personne ? Et d’abord pourquoi je me pose toujours ce genre de question même quand je suis en train de me débattre pour me libérer du chanteur en question ? Mais il me tient fermement et il commence à me caresser les cheveux… euh bah au moins il n’agit pas vraiment comme un psychopathe, mais comme un cinglé oui et les cinglés sont imprévisibles, je veux qu’il me lâche ! Je ne suis plus aussi naïf que quand je suis arrivé, même s je ne me considérais déjà pas comme naïf en arrivant, il me fait peur, je veux m’en aller. Ah ! Et puis ça m’énerve de ne pas pouvoir me dégager ! Si il continue comme ça je mord !

« Eh ! Lâchez moi espèce de taré ! »

Mais il ne semble pas m’entendre, ou en tout cas il ne semble pas disposé à m’obéir au contraire même, il me serre contre lui et frotte sa tête contre moi. On dirait qu’il me… renifle ? Et il répète un mot qui doit être un nom comme une litanie : « Jin ».

« Je ne suis pas Jin ! lâchez moi vous me faites mal ! »

De fait il me sert trop fort et je n’ai pas envie que mes os enfin ressoudés se brisent de nouveau tout comme je n’ai pas envie de me réveiller demain avec des bleus là où il me serre. Je crois qu’un petit encouragement à me lâcher ne sera pas de trop. J’ai beau tordre mes poignets dans tous les sen, je n’arrive pas à le griffer. Alors je tord mon cou et enfonce mes dents dans son épaule même si dans cette position ce n’est pas très convainquant…

Eizan

Quand il me parle, je l’ignore. C’est comme si je n’entends plus rien qu’à part moi et ma tête. Je deviens de plus en plus profond….dans mes visions avec Jin. C’est être que j’adore, mais j’aime aussi….Yuuki…Yuuki?...mais….qu’est-ce qui m’arrive à penser à lui soudainement?

Il se débat et moi je serre plus mon emprise. La seule chose qui me reste dans la tête…je veux dire….les seules choses qui me reste dans la tête c’est ses images de Jin, ma sœur, Yuuki et….moi-même…dans mon passé…mais qu’est-ce que Yuuki fait là!? Arg!

Ce garçon qui ressemble a Jin…non…c’est Jin…me mord l’épaule avec une grande force. Je lâcha prise après quelque seconde de douleur. Je m’écarta et mes yeux ouvra très grand. Je tremble de partout et je continue de regarder Jin avec des yeux de pitié et possessif. Je le veux, mais je ne puis plus bouger…comme si le corps ne me répond plus…et j’ai mal à l’épaule…

- Jin!...pourquoi cette morsure…JIN?...Tu ne m’aime plus?, dis-je à voix haute, C’est à cause de cette nuit? À cause que j’ai tué ta mère pour TOI!?

Une colère monta en moi avec de la honte imprégnée de déception. Pourquoi agis-t-il ainsi avec moi? D’habitude…il est gentil, doux et paisible avec moi…il me montre de l’amour amicale…et là…et LÀ…c’est comme si son cœur à été souillé par l’ombre de la solitude….peut-être à cause de moi…je m’en veux…non...je ne m’en veux pas…

Je suis sur le bord de craquer et de crier de toute ma colère, quand soudainement, je me suis mis à me gifler tout seul. Ce n’est pas moi, mais qui qui a pu faire cela dans le corps que je partage avec Ian? Je resta figé et sans mot. Je ne comprend plus rien et moi-même. Le sentiment d’avoir honte dans un instant si petit est très crucial. Je me sens comme si Uemon m’avais influencé rien qu’un tout petit peu….juste assez pour perdre la raison et la tête.

Je suis très confus. Je ne sais pas qui qui est devant moi, mais je suis certain que c’est Jin. Je contemple son visage avec un air anéantit. Comme si la douleur m’a rendu mou comme de la geler. La seule chose que j’avait envi en se moment est de pleuré et crié ma colère avec de la honte. J’entend Elyan au fond qui essais de me contrôler. Je ne sais pas pourquoi, mais il réussit. Je me lève comme un peu mollusque et je me dirigea vers la porte de la prison en sortant du petit coin. Tout ce qu’Elyan veux c’est évité plus de problème et plus de folie.