Tentative d'oublier le passé [Carl]

Je vous assure que que je n'allais tout de même pas me le faire demander une autre fois. J'en avais tellement envi ... Enfin bref j'en avais envi et lorsqu'elle bougea un peu le bassin avec impatience, c'était bien de l'impatience que je soulignais là? Je fis un mince sourire. C'était bon de retrouver Clairval. Bon? Je devais avoir été torturer trop souvent, car je délirais totalement là.

Je la pénétrais lentement. Mais je ne fis rien. Hmm voyons voir jusqu'où je pouvais aller pour recouvrer la véritable Clairval ... Celle qui me foutais en rogne, celle tellement sure d'elle même qui me ferais payer de la faire languir de la sorte.

Je la lechais doucement dans le cou et je dis d'une voix basse et presque mieilleuse:

-Mais ... J'aime les caresses moi ...

Je fis glisser mes mains sous elle, caressant également ses fesses, bougeant un peu le bassin, mais la lenteur était tellement ... Atroce, que je me torturais certainement plus qu'elle en se moment ...

-Savoure le moment ... Dis-je d'un ton toujours bas, mais elle pouvait certainement souligner de l,amusement cette fois-çi dans ma voix.

Je ne pouvais même pas croire que je pouvais avoir envi de faire ça. Me connaissant j'aurais pris mon pied et ce serait terminé. Mais non, je crois que je me rendais compte de quelques chose, Clairval devait être chiante et nympho ... Elle devait avoir les deux caractéristiques, sinon elle n'était pas elle-même ... Il lui manquait quelque chose là.

Je ferma les yeux et repoussa ma tête vers l'arrière légèrement. J'avais presque oublié à quel point c'était bon de sentir un homme pénétré en soi de cette façon. Il me faisait complètement oublié la manière brutale de Kleden. Mais il y avait tout de même une limite entre être violent et sans coeur et trop lent et détestable. Carl était lent ET détestable.

Je me disais par contre que je ne devais pas presser les choses. Je devais y aller en douceur, même si mon corps me disait le contraire. Si les choses accéléraient trop rapidement, il y avait des chances que je panique. Je ne voulais pas paniquer. Je me concentrais sur les sensations de mon corps, que je redécouvrais avec plaisir.

-Savoure le moment ...

J'ouvris les yeux, dévisageant la silhouette de Carl un moment. Ce ton moqueur... Il se moquait de moi, il s'amusait avec moi. Le sale traître! Je ne lui demandais pas la lune pourtant!

-Va te faire foutre Carl, grognais-je entre mes dents.

Je passa mes jambes autour de sa taille pour l'emprisonner, collé contre moi et je me met à bouger un peu le bassin.

-Ne me force pas à tout faire, c'est douloureux.

Le fait d'être ainsi positionné me rappelais l'était plus que précaire des mes nombreuses côtes toujours endoloris et en guérison. C'était toujours étrange ce mélange de plaisir heureux et de douleur.

Je grognais lorsqu'elle m'attira contre elle. Je m'attendias à une réaction, bien evidement, mais celle là ne me plaisais pas vraiment. Et c'était bon signe, je pouvais la laisser un peu tranquille maintenant. Seulement un peu.
Je la repoussais un peu et je dis:

-Bon d'accord ... J'aime pas ça de toute façon ... Dis-je d'une voix seche.

Je la fixait dans les yeux, attendant qu'elle me lache. Lorsqu'elle le fit je débutait des mouvements de va-et-vient. Plus rapide, et plus bon également. J'évitais de trop m'enfonçer de trop aller rapidement également. Je gardais une bonne vitesse et c'était agréable. Elle ne cherchait pas à prendre son pied, elle désirait une certaine sécurité, et j'étais totalement disposé à lui donner car je n'aimais pas la violence dans les rapports sexuels.


Je continuais les mouvements de bassins et je repris les caresses. Je dis en mumurant dans son cou:

-Bienvenue parmi les vivants ... Clairval ...

Je fis un mince sourire et je descendis vers sa poitrine. Simplement la manière dont elle avait agi, elle avait reprit une certaine confiance, elle ne s'en rendait peut-être pas compte, mais moi je le constatais bien après toutes ces semaines. Déja, qu'elle désire une relation sexuelle avec moi, c'était un grand pas ... Qu'elle m'envoit me faire foutre, aussi sincèrement, s'en était un autre. Et qu'elle prenne les rennes égalements, Clairval n'était pas aussi loin qu'elle le pensait.

-Pas que je te préfère comme ça ... Mais mon opinion ne compte pas, n'est-ce pas ... Dis je d'une voix toujours basse.

Je souris et déplaça mes jambes, les réinstallant plus confortablement sur le lit. J'aimais bien Carl car il était docile au lit. C'était plutôt agréable de pouvoir le contrôler un minimum comme cela.

Lorsqu'il commença à me donner des coups de bassin digne d'un homme, je me mis à bouger un peu les hanches également. C'était bon, c'était même très bon. Ce n'était pas agressif, ce n'était pas méchant, c'était doux et plaisant.

Après un court moment, des soupirs de plaisir franchirent mes lèvres. Je reprennais vraiment goût, lentement, aux relations sexuelles. Je savais que je n'allais pas être complètement guérie du jour au lentement. Ce que Kleden m'avait fait subir, je le vivrais encore et encore dans ma tête pendant des années, jusqu'à ma mort même. Mais le simple fait de reprendre confiance en un homme, c'était un grand pas sur la voie de la guérison. Si je n'avais pas peur de Carl, je n'aurais pas peur de Yuuri lorsqu'il me toucherait la prochaine fois. C'était vraiment là ma peur, avoir peur de Yuuri.

-Bienvenue parmi les vivants ... Clairval ...

Je souris de nouveau, glissant ma main dans les cheveux de Carl. Les vivants. Il n'avait pas tort, j'étais morte depuis mon agression, je voulais mourir. Je le voulais encore parfois, lorsque je restais longtemps seule à penser. Les larmes me montèrent aux yeux. Je remonta rapidement ma main vers mes yeux et les essuya discrètement.

-Pas que je te préfère comme ça ... Mais mon opinion ne compte pas, n'est-ce pas ...

Je fronça les sourcils et le força à relever la tête vers moi pour me regarder.

-Ne dis pas ça. Elle compte pour moi, murmurais-je avant de l'embrasser.

J'aimais lorsqu'elle passait sa main dans mes cheveux. Surement parce que Eddy avait prit l'habitude de le faire. Je n'ai jamais sû pourquoi j'avais toujours apprécier ce geste, mais je l'aimais bien, même de la part de Clairval. Bon, il faut dire que j'aimerais n'importe quoi, non, peut-être pas. J'étais en manque oui, mais il n'y a pas une seule personne dans cette prison avec qui je voudrais faire l'amour. Je m'étais bien retenu durant des années apres la mort de Sarah. Il n'y avait que Clairval qui était parvenue à me faire flancher, et Eddy.

Elle fit monter ma tête pour que je la regarde. Me disant que mon opinion comptait pour elle. Hm elle n'avait pas comprit ce que je voulais dire. Car ce que j'avais dis n'était pas réellement gentil. "Pas que je la préférait comme ça" Clairval est une arrogante, un enmerdeuse. Je sais qu'elle est elle-même lorsqu'elle le redevient ... Mais bon, je fis un mince sourire, c'était tout de même agréable de l'entendre dire que mon opinion comptait pour elle, ne serais-ce qu'un peu.

Je pris goût au baiser. j'adorais embrasser, j'adorais vraiment les relations sexuelles, peut-être parce que j'en avais rarement ... Je me demandais comment elle faisait pour apprécier autant à chaque fois. Évidement j'aimerais peut-être en avoir plus souvent ... Je crois que je ne m'étais jamais autant remis en question.

Mais je commençais également à respirer rapidement, mes coups de bassins s'accéléraient. Je savais que je ne tiendrais pas longtemps, j'espérais presque qu'elle se mette à parler comme une énervante pour me faire songer à autre chose. Sinon, c'était bientot la fin ...

Je poursuivis le baiser avec Carl, je voulais le faire durer le plus longuement possible. Pour moi, un baiser voulait dire tellement plus de chose dans une relation sexuelle. Cela démontrait un intérêt envers la personne qui nous accompagnait dans le lit.

Je sentais bien que Carl ne durerait pas longtemps. Bien que j'éprouvais du plaisir dans cette situation, je savais bien que je n'allais pas avoir d'orgasme ou rien qui s'en rapprochait. Je n'étais pas rendu à cette étape, bien loin de là. Je me surprenais même un peu d'être en train d'embrasser et d'avoir une relation avec Carl.

-Je ne veux pas te décevoir ou te freiner, mais bon, je suis bien loin d'atteindre le summun du plaisir, murmurais-je entre deux baisers à Carl.

J'étais méchante de lui dire ca, mais je n'étais pas le genre de personne à feindre un orgasme pour plaire à un homme. Je voulais qu'il comprenne un peu ma situation. Ce n'était pas évident pour moi de me laisser complètement aller.

Je laissais echapper un grognement. Elle voulait me mettre en colère, c'était réussi. Evidement je pensais à la même chose, mais je n'avais absolument aucune envie qu'elle me le rapelle.

-Ta gueule Clairval ... Dis-je sèchement entre les dents.

Je ralentit un peu le mouvement qui s'était accéléré. Disons que si j'accélérait graduellement c'était parce que j'étais bientot rendu au bout du rouleau. Alors je devais trouver le moyen de ne pas lacher aussi rapidement. Cette simple remarque avait ralentit mes ardeurs. Me mettre un peu en colère était certainement la bonne solution, j'étais bien trop orgueilleux pour ne pas lui faire atteindre l'orgasme!

Je fis monter l'une de mes mains dans son cou, la caressant toujours doucement. Je repris possession de sa bouche et je l'embrassais tendrement. Je fais alors glisser ma main le long de son corps, manipulant doucement ses seins au passage et caressant ses cuisses également. Je fronçais les sourcils. Je devais faire autre chose. Je fis glisser lentement ma bouche, léchant son cou et me rendant jusqu'à sa poitrine, je me mis à lécher et mordiller, sans lui faire de mal je préciser ses mamellons.

Je n'étais pas habitué à faire ce genres de choses. Mais je savais que si je ne trouvais pas de nouvelles positions je serais le seul à atteindre l'orgasme ...

Je savais comment faire enrager Carl, c'était même le domaine où j'avais le plus d'expérience. Et dans une situation comme celle-ci, tenter de le faire enrager avait du positif. C'était un homme, il était donc hors de question qu'il s'arrête en plein milieu d'une partie de jambe en l'air. Mais le fait de douter de sa virilité de cette façon jouait évidemment sur son orgueil.

Il ralentit la cadence de ses coups de reins, à mon grand plaisir, avant de m'embrasser de nouveau en me caressant. Je ne savais pas si je pouvais un jour m'habituer à cela. Un Carl trop gentil. Je n'avais pas envie d'avoir une relation torride comme nous avions l'habitude d'en avoir, mais me faire embrasser de cette façon par lui me rendait un peu mal à l'aise. Je savais bien qu'il aimait Eddy, et j'aimais Yuuri, mais... Cela me perturbait un peu.

Je ne pus pas y penser bien longtemps que déjà sa bouche n'était plus sur la mienne. Pour un ex-tueur-frustré-par-les-femmes-et-la-vie, il était vraiment très doué avec sa bouche et sa langue.

Je glissa à nouveau ma main dans ses cheveux, gémissant toujours du plaisir qu'il m'offrait. Je réalisais de plus en plus que ce que je voulais vraiment en ce moment, c'était que lui ait du plaisir. Kleden m'avait tellement blessé, psychologiquement et physiquement, que j'en étais venu à croire qu'il avait raison, que personne ne voudrait plus de moi. Donc, que Carl veule de moi, c'était merveilleux, mais si je pouvais en plus lui donner vraiment du plaisir, ça....

Je me mordis la lèvre, puis pinçant mes lèvres ensemble. Les larmes, que j'avais réussi à réprimer il y avait maintenant quelques minutes, se mirent à s'écouler de mes yeux. Et j'éclata en sanglots. C'était juste... trop. Je n'étais pas vraiment prête, mais je le voulais tout de même. Je ne voulais pas décevoir Carl, mais toute la peur, le stress, et même le plaisir qu'il avait pu me procurer dernièrement ne faisaient pas bon ménage dans ma tête.

-Je... Je suis... désolée...

Je songeais à sa main dans mes cheveux, à ses lèves et à sa langue dans ma bouche. J'étais parvenu à tenir le coup et à reprendre un rythme plus régulier, maintenant je commençais à avoir un peu moins peur de ne pas lui faire atteindre l'orgasme. Comment je me serais sentit si je n'y parvenais pas ... Vraiment misérable.

Je me figeais un peu lorsqu'elle éclata en sanglot. Je stoppais les mouvements de bassin et je m'appuyais un peu contre elle, laissant aller ma tête dans son cou. Je possais ma main sur son épaule et je ne disais rien. La massant délicatement pour l'aider à se calmer. Je chuchotais finalement à son oreille.

-Ok ... c'est bon ... Ne pleure pas ...

Je n'avais pas parlé d'un ton sec ou frustré. Je comprenais et je n'allais pas la forcer à continuer. Je me glissais en dehors de son entre-jambe et je remontais mes boxer. Je me laissais tomber près d'elle, silencieux, comme toujours. Ce n'est que quelques instants plus tard que je décidais de briser le silence.

- Je comprend tu sais ...

Je tournais la tête vers elle et je fis un petit sourire rassurant. Je poursuivis en disant:

- Et puis ... Ça ma relaxé tout ça. Pas toi?

Je pris une grande inspiration et je fermais les yeux. Je dis finalement d'une voix basse:

-Laisse moi dormir avec toi ...

C'était une demande, pas une exigences. En plus je ne lui expliquait même pas pourquoi. Je détestais dormir seul, et même si je l'avais fais presque tout le temps, lorsque je pouvais dormir avec quelqu'un ... La présence d'Eddy me manquait terriblement ...

Je me détestais. Carl aussi devait me détester maintenant. Ce n'était vraiment pas le meilleur moment pour flancher. J'aurais du flancher bien avant ou après, mais pas pendant, pas alors qu'il devait être si près d'atteindre ce qu'il voulait.

L'espace de quelques instants, j'eus peur qu'il se fâche, qu'il s'en prenne à moi, qu'il termine ce qu'il avait commencé quoi. Je ne pourrais pas lui en vouloir, pas à lui. Mais bon, il s'arrêta tout simplement et se retira d'en moi, se contentant simplement de s'allonger à mes côtés en me disant de ne pas pleurer, qu'il comprenait.

Il ne comprenait pas... J'appréciais cependant qu'il soit aussi compréhensif. Je doutais que dans une situation semblable, que j'aurais été compréhensive comme lui. Non, me connaissant, j'aurais été furieuse ou je serais simplement partie, étant donné que je ne savais pas comment réagir.

- Et puis ... Ça ma relaxé tout ça. Pas toi?

Je tourna un peu la tête vers lui, en me pincant les lèvres. Je fis un mince sourire en voyant qu'il avait l'air sincère. Je reniffla un peu en m'essuyant les yeux. Mes pleurs s'étaient calmés, même si j'étais toujours secouée. Je me redressa dans le lit et attrapa mes vêtements au sol. Je remis mon pantalon et un tee-shirt m'appartenant. Je n'aimais pas l'idée de rester nue, surtout pas après le coup chiant que je venais de faire à Carl.

Je m'étendis de nouveau sur le lit et tira la couverture par dessus nous.

-D'accord, dis-je simplement lorsqu'il demanda à dormir avec moi.

Je devais avouer que je n'avais pas envie de dormir seule. C'était tellement étrange ce besoin de présence physique que je ressentais alors que je cherchais également à le fuir. Je resta sur le dos quelques minutes, fixant le plafond, puis je me tourna sur le côté, face à Carl. Je m'approcha un peu de lui et me colla contre lui, sans trop le gêner. Je tremblais un peu, je tremblais toujours lorsque je venais de pleurer ou que je pleurais. Et le corps de Carl était si chaud, c'était très réconfortant.

-Je suis vraiment désolée, murmurais-je. J'ai vraiment cru que... je pourrais...

Ma voix se brisa dans ma gorge et je ferma les yeux, me contentant de rester silencieuse, vu que les mots ne voulaient pas sortir.

Je fermais les yeux, heureux de sentir une présence près de moi. Même si c'était Clairval et non Eddy. J'en venais à me sentir coupable en songeant à ce genres de choses. Elle, elle ne devait pas coucher avec d'autres hommes. Et moi, je la trompait impunément. J'avallais difficilement à cette pensée. Je ne devais plus songer à cela, c'était bien trop compliqué.

Je restais figé de surprise lorsqu'elle ce colla contre moi. J'étais déja bien stupéfais qu'elle me demande de faire l'amour avec elle, alors qu'elle me laisse dormir dans son lit et qu'en plus elle semble apprécier ma présence ... Je ne détestais pas être près d'elle non plus. C'était rassurant, bien que jamais je n'aurais songé au fait que j'aurais besoin d'être rassuré.

Je suis vraiment désolée ...

Je gardais les yeux fermés, ne sachant pas quoi lui dire pour la réconforter. Je ne l'avais jamais vu dans cet état, jamais je n'avais ressentis le besoin d'être réconfortant pour qui que ce soit. , alors que là, je voulais l'être un peu. Je me tournais lentement vers elle et je glissais ma main sur sa taille, la frollant plus que je ne la caressait.

-Tu sais très bien que je ne sais pas comment te consoller. , comment t'aider. Mais je t'en pris, ne t'excuse pas avec moi. Dis-je d'une voix basse mais sèche.

Pourquoi est-ce qu'elle s'excusait? Qu'elle garde ses excuses pour Yuuri, moi je ne savais pas comment réagir, comment les gêrer. ça ne faisait que me mettre mal-à-l'aise et je détestais ce sentiment.

Je fis un petit sourire. Je retrouvais mon Carl là. Il avait envie de dormir, c'était assez évident, et moi je continuais de parler et de l'exaspérer. Un peu plus, et on pourrait croire que les choses étaient maintenant complètement comme avant.

Je me rapprocha encore un peu de lui. Je savais bien que de toute façon, dès qu'il s'endormirait, il se collerait encore plus sur moi. Je voulais simplement avoir de la place pour ne pas qu'il me pousse en bas du lit, qui n'était pas si grand que cela.

-Moi, si j'ai envie de m'excuser, je vais le faire. Et tu ne te débrouilles pas si mal pour tenter de me consoler et m'aider. Tu en as fait beaucoup et je t'en remercie.

Il m'avait «sauvé» de ce couloir miteux où j'avais été violenté, il avait pansé mes blessures, les empêchant de s'infecter trop rapidement, avant que je puisses voir le médecin, il avait été très gentil avec moi durant les dernières semaines et ce soir, il avait même accepté de coucher avec moi, d'arrêter avant la fin, et il était toujours là. C'était beaucoup pour moi. Je savais que je pouvais avoir confiance en lui et ça me soulageait.

-Arrête de parler maintenant, je veux dormir.

Inconsciemment, je lui donnais un petit baiser rapide dans le creux du cou et m'installa confortablement pour m'endormir.

Je fis un mince sourire. Alors je parlais trop? Je ne savais pas si elle pouvait réellement trouver quelqu'un qui parlait plus qu'elle. J'en doutais fortement. Je soupirais et je fermais les yeux. C'était difficile de s'enformir maintenant. Je ne lui avait rien dit mais bon sang que j'avais eu envi de faire l'amour. Vraiment, je lui en voulait peut-être un peu inconsicament de m'avoir demandé de baiser avec elle et de m'avoir empèché de terminé.

Je lachais un grognement à mes propres pensées. Non, c'était stupide. Je ne pris pas tant de temps pour m'endormir. C'était bon de dormir près d'elle. Ce n'était pas Eddy mais ce n'était pas une inconnue non plus.

Sans m'en rendre compte evidement, durant la nuit je vins me coller un peu plus contre elle, j'étais come ça, je dormais bien en compagnie de quelqu'un et j'aimais me coller, c'était certainement pour cette raison que je n'aimais pas dormir seul, je ne pouvais justement pas me coller sur quelqu'un ...

[dsol si c'est cour mais bon manque un peu d'inspi ... ça clos le rp ^^]