Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| Tentative de dressage... [PV] | |
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Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
Nombre de messages : 891 Age : 41 Localisation : Quelque part dans les couloirs Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Tentative de dressage... [PV] Lun 24 Mar - 17:01 | |
| >> Salles d'isolement.
On ne croise personne finalement. C'est pas un mal. Et j'ouvre une salle au hasard. J'ai un moment d'hésitation. C'est là que j'ai… que j'avais amené Moxie. Je fronce les sourcils. Viol… Ce mot me déplait. Et je déteste encore plus ne pas savoir à quel point il est ou non approprié à ce qu'il s'est passé ici. Enfin bon, peu importe. Ce n'est pas le moment. Cette table va se révéler très utiles je pense…
Sourire.
J'avance et le plaque dos contre la table verticale… Une table à silhouette humaine… Ma main vient reprendre son éternelle place sur la gorge du prisonnier alors que mon regard mauvais plonge dans le sien.
"Pas un geste…"
Comme si ça pouvait le calmer… Peut être qu'à la faiblesse du souffle, il va se rendre compte que ce n'est qu'un murmure… Mais en fait, je m'en tape totalement. Ma main libre glisse dans son dos et détache l'un des bracelets de fer. Celui de l'autre côté. Je m'explique. J'ai la main droite sur sa gorge qui fait pression pour le priver partiellement d'oxygène et le rendre plus docile. Ma main gauche, elle, passe dans son dos mais je ne détache pas le bracelet de son bras droit mais celui du bras gauche. De cette manière, le poignet dont je m'empoigne, celui que je maîtrise, le premier que je sangle à la table sans quitter son regard, c'est celui où le métal est encore attaché… Pas la peine de lui laisser une arme attachée à un bras libre. D'ailleurs, j'ai resserré ma prise pour qu'il n'envisage pas, avec sa main libre, de me frapper mais plutôt qu'il essaie de se libérer.
Je finis de sangler son poignet et inter change mes mains… Les deux sur la gorge puis plus que la gauche et la droite qui sangle son autre poignet. Je me recule. Satisfait. Je le regarde un instant et passe derrière la table pour fixer ses pieds. Pas besoin d'un coup de latte dans la gueule. Je reviens alors face à lui et l'observe longuement. Je sors une cigarette de ma poche et la glisse entre mes lèvres. Je vais lui bander les yeux je pense… Le remettre dans le noir. Je n'ai pas besoin de parler, c'est lui qui dois crier. Pas moi. J'allume la clope. Pour le moment, je lui exhibe mes mains pour qu'il remarque la bague…
Sourire.
"Tu as passé une bonne nuit ?"
Je ris.
En fait, je crois que sa haine, plutôt que de me faire peur, m'excite. Je veux le faire souffrir encore et encore… Je veux qu'il supplie… Je dois le torturer psychologiquement… Dans la salle d'isolement il s'est mutilé. Ici au moins, il ne peut pas…
Je suis pris d'une envie de précautions… je double les sangles. Clope entre les doigts, sourire aux lèvres, je fais calmement mon ouvrage. Nous sommes sur mon terrain, je ne peux pas perdre. Je m'installe à nouveau face à lui.
Il s'est mutilé… Il s'est mutilé pour supporter ce noir et ce silence… Et si je l'en empêchait ? Le noir… Et l'immobilité… Je veux l'entendre hurler. Me supplier… Abandonner toute résistance… Mais pourrais-je vraiment le briser à long terme ? Il serait toujours le même je pense… Mais le briser au moins une fois… Lui donner une forme de méfiance, de peur, de respect pour moi… Mes doigts passent sur mon cou… Il m'a trop blessé.
"Il est temps de passer aux choses sérieuses…"
Je fouille rapidement les tiroirs et trouve facilement un foulard noir… Parfait… | |
| | | Sebastian A. Owlson 392042 Obsession
Nombre de messages : 208 Age : 38 Localisation : Mon coeur dans sa paume, sa gorge entre mes doigts. Date d'inscription : 03/08/2007
| Sujet: Re: Tentative de dressage... [PV] Lun 14 Avr - 8:34 | |
| (parfait ^^ de toute façon, il est trop en mode "loque" pour trop résister)
Lui. Il a réussi. Réussi, à me faire paniquer. Totalement, profondément, de la plus abjecte et de la plus paradoxale façon qui puisse être. Et comment ? A la vérité, ce n'est pas si compliqué de deviner… Imaginez-vous perdu dans d'obscures limbes. Plus obscures encore du fait qu'elles sont le produit de votre esprit propre. De vous. Enfermement personnel. Et si, soudainement, quelque chose déchirait votre réalité du moment ? Vous sortait de l'Erebe, du Nyx, et que quelqu'un, sans que vous n'y puissiez rien comprendre, vous arrachait les yeux ? Et bien… C'est un peu ce que je ressens, en cet instant précis.
Trop. Trop de lumière qui brûle mes yeux, trop d'eau qui glace mes membres, entre dans ma bouche, mon nez, sous mes paupières. J'ai mal. Horriblement mal. Et je ne comprends rien à ce qui peut bien se passer… On me blesse, on me tue, sans me prévenir… Je plaque mes mains sur mon visage, ramène mes genoux contre ma poitrine. Une douleur. Des doigts, dans mes cheveux. Je reconnais. Je reconnais. Je comprends. Le gardien aux cheveux rouges… Lui.
Je suis débout… Façon de parler. Mes membres refusent de me soutenir. Insidieuse, pernicieuse faiblesse… Lui me tire, me sort de la salle souillée. Mon corps n'y peut rien. Le froid, le sang… J'ai l'impression d'avoir atteint mes limites. Mais la haine… la haine que je lui porte… elle me sauve. Encore. Tu veux ? Tu veux ? TU VEUX ? Elle brûle, elle fait mal, elle écorche… C'est délicieux, cette haine, qui me tient en vie.
Nouveau décors. Carreaux blancs, éclats froids. Il me jette littéralement dans ce qui ressemble à…une cabine de douche. Je heurte violemment le mur, glisse au sol. La porte se ferme, et une pluie glacée me transperce. J'ai dû enclencher le mécanisme, ou je ne sais quoi, en me prenant le mur. Si l'eau glacée de toute à l'heure m'a fait mourir, celle-ci me ramène à la vie. Comme si mon esprit daignait enfin réintégrer les limites de mon corps… Mais je ne suis pas en pleine forme pour autant, loin de là. Tremblant de froid, je lève le visage, lance à Face de Sang un regard torve (quoiqu'un peu embué…bref).
Penser à comprendre ce qu'il me dit… Je dois faire un effort pour lire sur ses lèvres, me rappeler le sens du mouvement, le mouvement du sens… Nettoyer ? Nettoyer quoi ? Mon regard tombe sur mes bras. Charmant. Je suis peut-être allé un peu loin. Ces griffures sont peut-être un peu trop profondes… Sous l'eau, elles ne saignent plus, mais la cicatrisation est loin d'être achevée. Je tourne un peu mon poignet, contemple, sceptique, la longue entaille qui s'y étale. Je regarde mon ras gauche. Idem. Je lèche un peu le sang coagulé, et finis par le gratter. Que ça parte… Que ça parte ! Je gémis. J'ai frotté trop fort. Un peu de rouge, dans le flux de l'eau, à mes pieds. La mémoire me revient. Je passe la main sous mon T-shirt, palpe mes côtes meurtries… Le tissu attache. Ma blessure, sur mon torse…le sang légèrement coagulé. Je tire d'un coup sec, grogne sous la brûlure.
Je passe mes mains sur mon visage, nettoie le sang qui le macule. J'écarte un peu mes doigts, les regarde. La plupart de mes ongles sont cassés… J'ai vécu meilleur jour. Et tout ça… de sa faute… Il verra. Il est trop confiant. Il fautera, et je l'aurai. … Je l'aurai.
Même s'il vient d'entrer comme une furie, et de me flanquer à terre d'un coup de matraque sur la gueule… Je ferme les yeux, pour empêcher le sang nouveau de pénétrer sous mes paupières. Que… Bordel… Il m'a pété l'arcade, c't'enfoiré ! La douleur me lance… Je n'aime pas ça, je n'aime pas ça… Pas quand c'est un autre qui le fait. Sans parler du fait que c'est du côté de mon piercing, qu'il a frappé… J'espère qu'il n'y a pas eu déchirement… Mais je crois qu'il est encore en place. Je l'aurais entendu tomber… Non Un autre coup. Dans le diaphragme. Il sait où viser, ce con… D'instinct, je me plie en deux. Mais lui ne perds pas son temps. Il me relève avec une facilité qui me flanque la nausée, m'écrase le visage contre les carreaux glacés… Des menottes ? Ouh, je l'ai énervé, je l'ai énervé. Je suis si confus… Connard !
Et lâche mon cou… Putain de salopard…
C'est qu'il adore faire ça, ce mec, ou quoi ? A chaque fois, il m'attrape par là… Je ne supporte pas ça… Je ne supporte vraiment pas. D'autant plus qu'il se débrouille pour appuyer sur quelque chose, je sais pas quoi, un truc qui amène de l'air, du sang… Mais je me sens partir. Puis ça fait putain de mal…Il s'y connaît, non, pour faire souffrir… Une vague impression ? M'étonne pas qu'il soit gardien ici…
Le voilà qu'il me traîne à nouveau. Honnêtement, vu son joyeux état d'esprit, je doute qu'il me conduise à ma cellule… Qu'est-ce qu'il veut faire ? Quoi de pire que ce qui vient de se passer ? Je souris. Justement. Rien. Et j'ai gagné cette première partie. Il a cédé. J'ai été plus patient, et j'ai gagné. Pas une supplique. Rien.
Malgré toute mon agitation, je crois que je perds un peu conscience, sur le trajet. Oh, pas complètement. Disons que je suis dans une sorte…d'état second. Je vois un couloir, qui, c'est certain, ne monte pas. Une porte. Il semble hésiter, mais c'est pas long. Nous entrons. Lumière.
… Et c'est moi le fou de l'histoire ? Haha. Ha. C'est quoi ce mauvais délire ? C'est quoi cette prison de malades ? C'est bien une table de torture, ce truc… 'Chié. …oh ? Non. Ne vous méprenez pas sur mes sentiments. Je ne panique pas… Je suis…surpris. Oui, c'est ça. Surpris. Je cille plusieurs fois, n'y croyant pas trop. Mais je n'ai pas vraiment le temps d'y penser plus avant. Il me pousse, me fait heurter la "table" du dos. Je serre les dents, mais ne laisse échapper aucun gémissement. Je tiendrai…
Il m'attache. Je tente de me dégager… Mais il s'y connaît trop. C'est comme s'il avait trois mains… Ma gorge est emprisonnée, ma main gauche est emprisonnée, ma main droite est emprisonnée. Je tente un coup de latte. Mais c'est peine perdue. Il me tient de trop près. L'instant d'après, il s'occupe de mes jambes, en passant derrière. J'ignore ce qui m'inquiète le plus. Cet espèce d'attirail sorti d'un fantasme masochiste, ou bien sa maîtrise totale de chaque petite action, de chaque petit détail. Il a l'habitude.
J'ai un petit geste de la tête, pour dégager une mèche trempée de mes yeux. Je réfléchis. A-t-il vraiment besoin de tout ça ? Cela me semble superflu… Moi, il me suffisait d'une chaise, de câbles, et d'un peu d'inventivité. Je claque des dents.
Il repasse devant moi. Je lui rend son regard méprisant. Tant que je serai conscient, je le défierai… Il ne m'a pas vaincu, il ne me vaincra pas… Tiens ? Qu'est-ce qu'il branle ? Il s'allume une clope, l'ai paisible… Passé une bonne nuit ? Mais de qui il se fout, je… Je… Quoi… ?
C'est à moi, connard…
Un sifflement… Pas plus haut qu'un sifflement. Je m'agite, tire sur mes poignets, cambre le dos, me fais mal. Il a pris ma bague. Je montre les crocs, je m'excite. Je veux sa peau… Je pose sur lui un regard flamboyant, lourd de menaces… puis je décroche. Une absence, une toute petite perte de conscience. Je secoue la tête, tente de me remettre d'aplomb. Je hais cette position. Mes bras sont grand ouverts… Une horrible sensation de vulnérabilité. Et je gèle. Vraiment, je gèle. Je suis trempé d'eau glacée. Elle me coule dans le dos, plaque mes cheveux sur mon visage, colle mes vêtements à ma peau. Je peux presque discerner mes tatouages, à travers l'étoffe trempée. Mais je brûle, à l'intérieur, je brûle. Je pose à nouveau mon regard sur ma bague, à son doigt. Et subitement, le voile d'un calme le plus étrange qui puisse être tombe sur moi. Je serre les dents, ma respiration ralentis, mon regard se durcit. Je maîtrise à nouveau ma voix.
Tu crois que c'est le genre de chose qui peut me faire flancher ? Non. Non. Tu as perdu, déjà. Tu as perdu la première partie. Je ne t'ai pas supplié. Je ne t'ai pas appelé. Tu as perdu patience.
Mon ton est sans appel. Je le méprise. Et mon expression s'en ressent. Il s'éloigne, je le suis du regard. Quelle idée a-t-il en tête… Oh… Je vois. Je vois… Pour le moment, je vois. Et c'est bien ça, le problème. Un simple foulard. Merde.
Je tire encore un peu sur mes bras. Il est malin. Ainsi entravé, je ne peux rien me faire. Le froid engourdit mon raisonnement, et mon corps. Arriverai-je à fermer mes lèvres assez fort pour empêcher les mots de sortir ? Je ferme les yeux, les rouvre. Les choses sérieuses ?
On fait un pari ? Tu n'auras rien. Je parie aussi que quand tu es venu me chercher, tu étais horriblement frustré. Trop faible. Nous perdons notre temps. Tous les deux. Dégage. Va te faire foutre, VA TE FAIRE FOUTRE ! Tu crois vraiment que…
Stop. Elle est là. Je la sens. La bête, elle est là… De retour, en moi. Un grand sourire s'étend sur mon visage. Je lui jette un peu calculateur, un peu gourmand. Je veux qu'il souffre… Et il en sera ainsi.
Je n'ai pas peur de toi. Mais ce que tu possèdes… Ce que tu as marqué comme tien… devrait avoir peur. Je le détruirai. Je t'aurai, comme les autres. Je t'aurai. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
Nombre de messages : 891 Age : 41 Localisation : Quelque part dans les couloirs Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: Tentative de dressage... [PV] Jeu 24 Avr - 10:43 | |
| Ca marche pas trop mal, je trouve. Il tilte assez rapidement pour la bague, s'excite puis, brusquement, se calme. Je le regarde sans un mot, souriant et tirant sur ma clope pendant qu'il parle. Je ne dis pas un mot, jouant avec le foulard noir qui recouvrira bientôt ses yeux. Certes j'ai perdu, mais ce n'était pas drôle. Mon jeu ne me plaisait plus, je m'ennuyai. On va jouer comme j'aime, ça sera mieux… Il s'énerve à nouveau, cri, parle, s'emporte, puis se calme. Je rit. Il me menace et je lui ris à la gueule. Ce à quoi je tiens ? Ce que j'ai marqué comme mien ? Encore faut-il qu'il ose encore s'en prendre à moi quand j'en aurai fini avec lui… Je vais lui faire mal, le détruire. Je ne le lâcherai pas avant de l'avoir fait. Je n'ai pas envie de le tuer, il n'est pas comme Carl, non, il est un défi, un jeu… J'aime ça. Je me décide enfin à parler. Je me moque qu'il "écoute" ce que je dis, qu'il lise sur mes lèvres… Je pense qu'il le fait, il est fasse à moi dans l'incapacité de bouger, il peut difficilement en faire autrement de toutes façons.
"J'ai perdu contre toi ? Perdu patience ? J'étais frustré ? On peut dire ça… Mais je ne suis pas tout à fait d'accord. Oui, j'étais frustré. Tu t'es fait du mal tout seul sans que je puisse en profiter. J'ai tranquillement dormis dans mon lit bien au chaud pendant que tu traînais dans cette cage noire. Quel intérêt ? Ce n'est pas ma patience qui a flanché, je m'emmerdais. Tu es d'un ennui profond, Seb. Cette bague, je l'ai ramassée par terre. Mais même tes réactions minables ne m'amusent pas. Il va falloir pimenter les choses. Et, vois tu, là ou tu te trompes, c'est que tu m'as donné des choses, plein de choses… Malheureusement, je ne comprends pas la langue que tu utilises, mais je pense avoir saisi l'essentiel. J'ai de quoi m'amuser avec toi."
Très calmement, j'écrase ma clope sur le panneau de bois contre lequel j'étais appuyé, pose le foulard et m'approche de lui. Je dégage une mèche de cheveu de son visage, passe mes doigts dans ses cheveux humides puis descends sur son torse. Et avec une maîtrise parfaite et une lenteur étudiée, j'ouvre sa chemise pour mettre à nu sa peau horriblement tatouée. Un sourire carnassier se fait sur mon visage alors que mes doigts effleurent mon nouveau terrain de jeu. Il criait pour qu'on le lâche. Ce sont ses souvenirs qui lui font du mal, je vais les rendre encore plus vivants. Le toucher quand il sera dans le noir, quand il craindra ces choses, ces chimères… Je repense à ce que j'ai fait à Moxie ici… Je pourrai le reproduire mais… Mais sans envisager de lui procurer du plaisir. Mon petit prisonnier, j'ai voulu qu'il aime ça, je ne voulais pas lui faire mal… Lui, je le veux…
Moxie…
Je repense à sa menace.
"Détruire ce que j'ai fait mien… Ce à quoi je tiens…"
Je parle pour moi, pensif. Je lui tourne délibérément le dos et retourne à la table où j'ai posé le foulard. Détruire ceux que j'aime ? Il ne pourrait pas. Il ne peut pas atteindre ma vie à l'extérieur. Mais Moxie… Jude… Anastasiah… Edward… Je fronce les sourcils. Il ne voit toujours pas mon visage alors que lentement je retire l'élastique que j'ai mis dans mes cheveux. Il doit comprendre que certaines choses sont intouchable et que j'en fait parti. J'ai envie de lui montrer ma force, ce qui fait ce que je suis, il saura, il tremblera… Il le faut. J'enlève ma chemise trempée de cette eau froide et la pose sur la table. Je suis le feu, je suis inattaquable.
Je lui fais face.
"Je suis un Phénix, Sebastian, tu peux essayer de me tuer autant que tu veux, je me relèverai toujours, plus fort, plus brillant… Immortel. Tu ne peux pas m'atteindre. Tu ne peux pas atteindre ce qui m'est important. Je suis bien trop grand pour toi et tu n'es qu'une vermine, un prisonnier attaché à une table de torture. Tu ne peux pas me toucher. Ce à quoi je tiens, c'est mon pays, le Luxembourg, mon Oncle, son Grand Duc… Je suis le futur dirigeant d'un pays, comment peux-tu seulement espérer m'arriver à la cheville ? Quant à ce sur quoi j'ai apposé ma marque ici, ce ne sont que des jouets, rien de plus. Si tu veux tuer mes amants, il te faudra éliminer la moitié de la population masculine de la prison. Je suis trop grand pour toi… Mais dis, moi, Sebastian… Y a-t-il quelque chose auquel tu tiennes, toi ? Quelque chose, dans cette prison qui soit "à toi" comme l'était cette bague et que je pourrai ramasser par terre ?"
Je lui souris, moqueur, supérieur puis j'explose de rire. Et brusquement mon poing s'enfonce violemment dans son ventre le forçant à se pencher en avant en tirant sur les liens. J'attrape son visage, enserrant sa mâchoire avec force et le fait redresse la tête. Mon regard est une menace brûlante :
"Mais il vaut mieux pour toi qu'il n'arrive rien à mes jouets si tu ne veux pas que ton cauchemar devienne réalité…"
Je le plaque contre la croix et me détourne pour attraper le foulard noir. Une nouvelle clope éteinte vient se glisser entre mes lèvres alors que je lisse le tissu, me préparant à l'attacher… | |
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