- Escapade nocturne [ Ludwig ]

Décidément, moi et les cellules, cela faisait deux. Ce n'était pas loin de la troisième fois, peut-être même la quatrième que j'évitais délibérément la sonnerie du soir pour regagner ma cellule, préférant prendre la poudre d'escampette dans les couloirs, une idée bien précise derrière la tête. Le coeur battant, je rasais donc les murs de l'aile des employés, me glissant furtivement dans l'ombre, silhouette féline et silencieuse. Un de ces jours, il était probable que je finirais par me faire attraper, et direction le trou, si ce n'était pas plus... Rien que cette pensée me fit frémir. Non pas que j'avais peur de l'isolement, ni de me retrouver enfermée, mais les gardiens pouvaient se réveler parfois...

Ce fut finalement avec un soulagement sans bornes que j'atteignis la chambre de Ludwig, et je marquais un léger arrêt devant celle-ci, essayant de calmer mon coeur qui battait la chamade. Comment réagirait-il, que me dirait-il ? Et si son colocataire était là ? Et si... quelqu'un d'autre se trouvait avec lui...? Frémissante de peur et de rage, l'angoisse me nouant le ventre, j'hésitais avant de finalement frapper deux petits coups timides sur la porte de bois. De toutes manières, je verrais bien. Mais j'avais tellement envie de lui, de le voir, de l'entendre, de le toucher... Cela faisait deux jours que je ne l'avais pas vu, et il me manquait déjà. Oublié depuis longtemps " l'incident " avec Alec, la dispute au réfectoire... Seule subsistait en moi l'intrigue quand à son étrange comportement lorsqu'il m'avait raccompagnée à ma cellule. Il me cachait quelquechose, et je le savais. Mais quoi...?

Invité

Je pars après demain, aussi, je suis en train de faire mes valise. Le grand sac est sur mon lit, ouvert, et tout autour, des vetements pliés ou non que je dois mettre dedans. En bref, cette scène sent le départ a plein nez.

Je sifflote gaiement, tout en rangeant tout dans la valise, quand j'entend frapper à la porte. Je finis de ranger quelques chemise, puis, tout en me dirigeant vers ma porte, je dis assez fort pour qu'on puisse m'entendre même de l'autre coté, dans le couloir :

-J'arriiive.

J'ouvre alors la porte, et je suis très surpris de voir Sybill, je la regarde pendant quelques secondes avec des yeux ronds, sans bouger, puis, je lui fais signe d'entrer, pour qu'on ne le voit pas dans les couloirs...

Je refèrme ensuite la porte, et j'arrive dans son dos, pour l'entourer de mes bras, et je pose ma tête sur son épaule.

-Je suis contente de te voir... Bien que tu sois encore en fraude

Dis je sur un ton un peu ironique. Je n'ai pas pensé qu'elle pourais trouver cette atmosphère de départun peu étrange, c'est vrai, j'ai complètement oublié de la prévenire...

Il met quelques secondes à répondre, comme si il était occupé, entrain de faire autrechose. Le ton de sa voix est étrange, assez fort et en même temps presque joyeux. Curieux... La porte s'ouvre donc sur lui, et, rien qu'en le voyant, un sourire se peint sur mon visage d'albâtre, tandis que je le dévore des yeux. Pourtant, il semble surpris de me voir, même étonné. Vraiment étrange... Pas franchement rassurée, je rentre donc dans sa chambre, sursautant légèrement en entendant la porte se claquer dans mon dos.

Cependant, lorsqu'il vint me prendre dans ses bras, un autre sourire illumina mon visage, et je hochais doucement la tête, soufflant un " moi aussi... "

Mais, tout à coup, alors que j'observais sa chambre, mes yeux émeraude se posent sur sa valise, encore ouverte, posée sur son lit, ainsi que sur les quelques vêtements jetés en vrac sur ce dernier. Coup en plein coeur. Il, il partait...? C'était donc ça... Silencieuse et immobile, je ferme les yeux, détournant la tête de ce spectacle. Pourquoi ne me l'avait-il pas dit ? Pourquoi... Posant ma main sur la sienne, j'emprisonnais ses doigts entre les miens, que je serrais légèrement, le visage crispé, luttant pour retenir mon émotion. Il ne pouvait pas me laisser seule, non...

- Ludwig...

Invité

Elle semble jeter un regard surpris, puis triste a ma valise... Oui, j'avais complètement oublié que je ne lui avais encore rien dis a ce sujet... Tout simplement parce que je ne pense pas qu'apprendre que j'étais un père allait petre de la meilleurs impression a ses yeux...

-Oui je... J'ai un congé de 15 jours...

Je me mets maintenant face a elle, et je la reprend dans mes bras. Je passe doucement ma main dans ses cheveux roux, en fermant les yeux. Je ne l'abandonne pas, je vais juste aller voir quelqu'un d'autre qui m'est chère...

-Ne t'en fais pas, passé ce délais, je reviens c'est promis...

Je l'embrasse doucement, son regard est tellement triste... D'un coté, justre pour elle, cela me dérange un peu de partire, je suis tellement jaloux que... Je vais sans cesse vouloir savoir ce qu'elle fait, avec qui elle est etc...

Pourquoi appréhendait-il tant ma réaction ? Après tout, cette histoire s'était produite avant, bien avant notre rencontre, non ? Alors pourquoi...?

A sa réponse, un soupir s'échappe de ma bouche, et un air triste s'empare de mon visage. Quinze jours. Deux longues semaines... Seule, sans lui... Qu'allais-je donc faire ? Evidement, j'étais bien sûr capable de me débrouiller par mes propres moyens, je ne l'avais fait que trop souvent. Mais, sans Ludwig, c'était autre chose... Et, maintenant qu'il m'annonçait son départ, je réalisais que, à part lui, je n'avais pas vraiment noué de liens ici, à Sadismus. Etait-ce dû à mon caractère assez... étrange, solitaire, ou autre chose ? A vrai, dire, je ne le savais pas...

Répondant avec amour à son baiser, je me serre ensuite contre lui, posant ma tête sur son épaule et mes mains sur son torse, que je caresse doucement. Le son de ma voix légèrement étouffé par la proximité de sa chemise et de son corps, je murmure, d'un ton légèrement tremblant :

- Où vas-tu...?

Se déciderait-il enfin à m'avouer ce qu'il me cachait depuis si longtemps ? Plus il évitait le sujet, plus cela me rendait curieuse, avide de savoir, intriguée, et surtout blessée. Pourquoi ne voulait-il pas m'en parler ? N'avait-il pas confiance en moi...?

Invité

Pourquoi n'avais je jamais pu dire ces mots : je suis papa, ou j'ai une fille, etc... Je n'arrivais jamais a le prononcer, c'était comme si j'avais honte de l'être, alors que ce n'était pas du tut le cas, j'étais juste surprotecteur.

-Je...

Comment dire autrement que je vais voir ma fille ? Je soupire, puis, la serrant un peu plus contre moi, je lui donne enfin quelques explications, bien qu'elle ne soient pas bien claires :

-Il y a deux femmes dans ma vie, toi et celle que je vais rejoindre...

Bien sur, dit comme cela, je risque de me prendre encore une baffe... Aussi, je la lache, je me dirige vers ma commode, d'ou je sors la photo de ma fille, la même que celle qu'avait vu Alec, puis, revenant vers elle, je lui tend, sans un mot, et je vais m'assoir sur mon lit.

Bien que je n'utilise pas de mot, je pense que cette explication est assez claire pour qu'elle puisse comprendre ce que je voulais dire.

Si je m'attendais à une telle réponse... Au début, il semble hésitant, presque gêné, et ne termine pas sa phrase. L'encourageant à poursuivre d'un regard, je reste cependant muette à ses paroles. Je, il... Evidement, dit de la sorte, je ne pouvais pas deviner ce qu'il voulait dire. C'est bien pour ça que j'affiche maintenant un air incrédule, désespéré, n'osant croire à ce qu'il venait de me dire. Non... Ce n'était pas vrai, c'était impossible... Durant tout ce temps là, il m'avait donc mentit ?

Tremblante, je saisis donc la photo qu'il me tend, un air désemparé sur mon visage d'albâtre, le regardant s'assoir sur son lit, avant de poser lentement mon regard sur cette dernière. Ce que j'y vois me fige. C'était lui. Sublime, magnifique, rayonnant de bonheur, plus heureux que je ne l'avais jamais vu. Ce qu'il était beau quand il souriait comme ça... Et, sur ses genoux, une petite fille. Sa fille. Bien que ses yeux soient d'un bleu profond, je peux aisément le deviner. Le même sourire, le même visage, les mêmes cheveux d'un blond doré... Ils se ressemblaient tellement...

Incapable de croire ce que je voyais, je me laisse tomber à ses côtés, passant doucement un doigt sur la photo, le visage figé, tandis que dans mon esprit, souvenirs que je croyais avoir oubliés à jamais remontent petit à petit. D'un geste tremblant, je porte la main à la doublure de ma chemise et j'en sors également une photo, quoi que plus usée, légèrement froissée. Les mêmes yeux verts que moi, le même sourire rieur et le même air émerveillé que la fille de Ludwig, sauf que c'est un petit garçonun peu plus jeune, un an et demi, pas plus. Derrière lui, son père, totalement différent de son fils, des yeux d'un bleu profond, des cheveux bruns foncé, presque noirs, et un regard éperdu d'amour et de bien-être posé sur son enfant qu'il tient dans ses bras. La tenant à Ludwig, sans un mot, une unique larme roulant sur ma joue, je gardais sa photo dans ma main, incapable de prononcer un mot.

Invité

Je savais déja qu'elle avait été mariée, qu'elle avait eu un enfant, mais d'après ses dires, elle était cencé avoir tout oublié... Elle ne devait même pas savoir qu'elle avait eu un mari...

Lentement, j'attrape la photo qu'elle me tend, puis, pour mieux la contempler, je me laisser tomber en arrière sur le lit, mes pieds et le bas de mes jambes pendant toujours dans le vide.

Je détail cet enfant, d'aprèsle dossier de Sybille... Il est mort, de sa main... Puis, mon regard se tourne bien sur vers le mari de sybille... Il a beau etre mort lui aussi, je suis tellement jaloux que je lance presque un regard de défi a la photo.

Je ne dis pas un mot, parcourant le photo avec mes yeux noirs. Son enfant lui ressemblait aussi beaucoup, mais a cet age, on ne pouvait pas tout dire encore bien sur... Une question m'obséde cependant, qui était vraiment cet homme, son métier, ou l'avait elle rencontré ? C'est égoiste de ma part, je sais...

Jettant un dernier regard sur Ludwig et sa fille, je pose ensuite la photo sur la table de chevet du jeune gardien, pour me pencher doucement vers lui. Curieusement, il n'a pas l'air aussi étonné, voir même aussi choqué que moi. Enfin, il fallait dire que lui savait pour mon passé, moi pas...

Il doit se demander d'où je sors cela, où est-ce que je l'ai trouvée... A vrai dire, ce fut un pur hasard... Je l'avais simplement trouvée au même endroit d'où je l'avais sortie, dans ma chemise, chemise qui, d'ailleurs, était ma préférée, sûrement parceque elle était de la même couleur que mes yeux, et contrastait fortement avec mes cheveux roux. Raison pour laquelle j'avais sûrement placé le papier là, jadis... Si Ludwig ne m'avait pas dit, il y avait maintenant plusieurs jours de ça, ce que j'avais fait et donc pourquoi je me trouvais ici, si je n'avais pas lu les documents, les papiers de mon procès, je serais tout simplement restée perplexe, ne sachant tout bonnement pas qui se trouvait sur cette photo. Mais ce matin, à l'instant même où j'avais sortit le papier de ma poche, j'avais compris...

Les joues baignées de larmes, je me laissais tomber à ses côtés, n'osant jeter un regard à ces visages souriants, heureux, qui n'étaient maintenant plus... Je ne pouvais me résoudre à croire que j'avais tué mon fils et mon mari de mes propres mains, comme ça, sur un coup de folie. J'en aurais tout simplement été incapable...

Désespérée, je sers les poings, tandis que je murmure dans un souffle, me mordant violement les lèvres :

- Ce n'est pas vrai...

Invité

Je n'aime pas la voir pleurer... Je lache bien vite la photo, pour la prendre dans mes bras, puis, je lui carresse doucement la joue, essuyant ses larmes au fur et a mesure qu'elle coulent.

Je la berce doucement, pour qu'elle calme ses larmes, je ne comprend pas vraiment ses paroles, enfin, de quoi elle parle, mais je m'en fiche, je veux juste qu'elle arrete de pleurer, qu'elle cesse d'être ainsi triste.

-Chut... Aller, c'est finit...

Je murmure a peine ces mots, juste assez fort pour qu'elle puisse les entendre. Je suis extremement doux et tendre, pour qu'elle s sente en sécurité, que ca l'aide a se calmer. Cela me rapelle presque Laura, qui venait toujours pleurer sur mon épaule, enfin, quand je la portais bien sur...

j'ai du mal a croire qu'une personne comme elle ai pu tuer, surtout sa propre famille... en même temps, je sais qu'il ne faut pas se fier aux apparences, elle par exemple, n'arrive pas a se persuader de ma vrai personnalité.

Pourquoi faut-il à chaque fois que j'aille pleurer dans ses bras ? C'était vrai, citez-moi une seule fois, un seul moment où je ne m'étais pas laissée aller à mon chagrin, pour me retrouver ensuite blottie contre lui, laissant libre court à ma douleur, tandis que lui était là, se contentant simplement de me bercer, me caresser les cheveux et d'essayer de me calmer ?

Au bout d'un moment, mes sanglots cessèrent, et, immobile, je restais ainsi, serrée contre lui, caressant presque machinalement une de ses mèches blondes, mon regard vide fixé sur le mur blanc derrière moi. J'étais innocente... J'étais innocente... C'étaient la seule chose, la seule pensée qui se répétait inlassablement dans mon esprit, telle une ronde infinie. Je ne savais pas, ou plutôt plus ce qui s'était passé, mais j'en étais sûre, je le savais, je le ressentais, là, au plus profond de moi, que quelquechose n'était pas clair, qu'il y avait une erreur quelquepart...

Me mordant la lèvre, j'enfouis mon visage dans le creux de son cou, passant mes mains autour de sa nuque, murmurant d'une voix faible :

- Je ne les ai pas tués...

Invité

Je voulais bien croire ce que la justice n'avait pas reconnu, autrement dit, tout ces viols, mais j'avais tout de même un peu de mal a croire qu'elle ne les avait pas tué, parce que sinon... Qui ?

Pas que je n'avais pas confiance en elle mais... Elle avait maintenant perdu la mémoire, c'était tout a fait possible que cela lui ai aussi fait u peu changé de personnalité... Mais ce n'était pas le moment de lui dire ce genre de chose...

Je préférais lui dire que je voulais bien la croire, ce qui n'était pas faux, je voulais bien la croire, je ne demandais que ca, comme ca, elle pourait etre innocentée, et s'en aler de cet endroit, mais c'était malheureusement impossible maintenant...

-Je ne demande qu'a te croire, de toutes facons, ca n'a plus d'importance maintenant...

Je l'embrasse sur le front, voyant que ses larmes se sont arretées, puis, je baisse mon regard vers ses yeux, et d'une voix douce, je lui demande :

-Ca va mieux ?

Evidement... Sans preuves, il ne pouvait pas savoir, ils ne pouvaient pas savoir... J'étais donc condamnée à rester ici, et ce jusqu'à la fin de mes jours... Ou jusqu'à ce que l'on reconnaisse enfin que j'étais innocente... Mais bon, je pense que d'ici là, j'avais encore de beaux jours à voir venir..

Il ne me croyait pas d'ailleurs... Mais qu'importe... A sa place, j'aurais sûrement fait pareil. Pourtant, une pointe d'amertume demeurait dans mon coeur lorsqu'il déposa un baiser sur mon front, avant que je vienne me serrer contre lui, hochant légèrement la tête à sa question.

Un soupir s'échappe de mes lèvres, tandis que je ferme les yeux, respirant doucement son odeur. Deux semaines, sans lui...

- Tu vas me manquer... Murmure-je d'une voix tremblante, avant de relever la tête pour l'embrasser doucement.

Invité

Elle aussi allait me manquer, mais comme je l'ai dis, j'avais deux femmes dans ma vie, elle et ma fille. Et malgrès que j'aime sybille du plus profonds de moi, il faut savoir que si jamais un jour je devais faire le choix cruel entre les deux, je choisirais Laura...

-Tu vas me manquer aussi... mais comprend moi... Je ne l'ai pas vu depuis plus de 6 mois... Et je ne suis pas près de la revoir....

Je me met sur le dos, en lui tenant la main, et je regarde penssivement le plafond. Après tout, je ne suis pas encore parti, alors pourquoi sommes nous en train de nous pleindre, au lieu de profiter gaiment de nos instants enssembles..

-Tu veux passer le nuit ici ?

Pour me faire en quelques sortes pardonner de ne pas etre la, j'étais près a prendre ce risque... (et NON, il n'y a pas de sous entendus !)

Evidement que je le comprenais... Comment aurais-je pû avoir ne serait-ce que l'idée de le retenir, l'empêcher de voir sa fille ? Doucement, je fais glisser ma main le long de sa joue, un sourire triste aux lèvres :

- Bien sûr que je comprends... C'est important pour toi...

Si ça l'était pour lui, ça l'était également pour moi. Et j'imaginais la douleur qu'il devait ressentir lorsque il devait s'en séparer, la quitter pour revenir ici. Quels avaient donc été les motifs pour prendre une décision si cruelle, séparer un père de sa fille ?

Plongée dans mes pensées, son brusque changement de sujet me tire de ces dernières, et, avec un sourire, je me penche vers lui, m'appuyant sur ma main droite, tandis que de l'autre je fis glisser doucement le bout de mon index sur son torse.

- Pourquoi pas...?

Puis, toujours souriante, je dépose un tendre baiser sur ses lèvres avant de m'allonger à mon tour à ses côtés, posant ma tête sur son épaule, l'observant, silencieuse. Qu'il était beau... Dire que je ne le verais pas pendant deux semaines, deux longues semaines... Il allait me manquer, affreusement... Mais, n'y songeons plus, après tout, il n'était pas encore partit, alors profitons donc de l'instant présent. C'est ce que je fis, et, doucement, j'approche ma bouche de son cou sur lequel je dépose mes lèvres, parcourant sa peau de baisers légers, presques inexistants, tout en caressant son visage de ma main.

Invité

Ca me rassure de passer une dernière nuit avec elle, avant de partire, d'autant plus que l'on ne pouvaot pas souvent passer une nuit enssemble ainsi... c'était trop risqué, mais pour la dernière nuit, on avait bien le droit non ?

Je commence moi aussi a remplire son cou de baisers, puis, je m'approche de son oreille, et je lui sucure sur une voix sensuelle :

-Je t'aime... 15 jours, ce n'est pas si long...

c'était bien ca qui me dérangeait... 15 jours tout les 6 moins, quand j'avais de la chance... D'habitude c'était une semaine, j'avais le droit a 15 jours car le 22, c'était l'anniversaire de ma petite Laura...

-Je reviendrais plus vite que tu ne le penses, ne t'en fais pas... Je t'aime sybille, je t'aime...

Un frémissement parcourt mon corps lorsqu'il vient m'embrasser, et, avec un léger soupir, je penche légèrement ma tête en arrière, un sourire aux lèvres lorsque j'entends ses paroles. Evidement, ce n'est pas pareil pour lui...

- Pour toi peut-être... Murmure-je à son tour à son oreille, que je mordille ensuite, déposant de doux baisers sur celle-ci puis ensuite le long de son cou. C'était vrai non ? Lui pourrait profiter de sa fille, pendant quinze jours, loin d'ici, tandis que moi je devrais rester là, seule... Enfin, n'y pensons donc plus...

Avec douceur, je fis glisser ma main le long de son torse, caressant sa peau à travers le tissu fin de sa chemise, ma tête toujours posée sur son épaule.

Invité

Elle a bien compris comment me faire passer le message qu'elle en a envie... L'astuce de l'oreille, elle n'est d'ailleurs pas la première a l'utiliser.

Je me redresse, pour me mettre au dessus d'elle, la chevauchant, je remplis son cou de baisers, ses lèvres aussi, posant mes mains sur ses épaules. Puis, une des mains vient sur sa joue, et je lui souris, avant de reprendre mes embrassades.

Puis, j'approche a mon tour mes lèvres de son oreille, que je mordille doucement, puis, j'y passe ma langue, sensuellement. Sybille... Je t'aime et je te désire...

Je donne un coup de pied dans ma valise, qui tombe sur le sol, je replierais tout ca un peu plus tard... On a ainsi plus de place pour... S'occuper cette nuit.

Décidement, cette homme est le plus sensible qui soit, du moins au niveau des oreilles. Non pas que cela me déplaise, au contraire... Me laissant faire avec un léger sourire aux lèvres, je ferme les yeux et passe mes mains autour de sa nuque, l'attirant doucement vers moi, avant de me cambrer vers lui, la tête penchée en arrière, lui offrant ainsi mon cou et mon visage. Un frisson s'empare de mon corps, parcourant ma peau d'une manière électrisante et, décidée à savourer cette dernière nuit avec lui, je dépose mes lèvres sur les siennes, les scellants dans un long et profond baiser.

Puis il se détache lentement de moi, avant de continuer ses embrassades, venant s'en prendre à son tour à mon oreille. Je ne suis sûrement pas aussi sensible que lui, mais assez pour que petit à petit, je sente les flammes du désir s'allumer lentement en moi.

Souriant en le voyant écarter sa valise, je me redresse légèrement, faisant glisser une main le long de son épaule avant de détacher lentement, un par un, les boutons de sa chemise, prenant mon temps, déposant un baiser de-ci de-là sur sa joue, son cou, son épaule, ses lèvres... Je l'aime... Et je le veux, là, cette nuit... Une dernière fois... Avec un léger soupir, je repose ma main sur son épaule, l'attirant une nouvelle fois contre loi avant de l'embrasser, tandis que je fais glisser mon autre main le long de son dos, la glissant doucement sous son jean et son boxer.

Invité

Quand elle a finit de m'enlever chacun de mes boutons, je me débarasse complètement de ma chemise, que je laisse tomber lentement sur le sol.

Sybille elle aussi porte une chemise... Une chemise de détenue, mais elle est tellement mince, qu'il n'est pas necessaire dd'enlever les boutons pour enlever le vetement. Aussi, je le lui enlève sans trop de difficulté, sans toucher au bouton, je la redresse, et lui faisant lever les bras, je n'ai qu'a tirer un peu sur le vetement, et il s'en va.

Je me rend alors compte que peut etre, j'ai pris des innitatives un peu seul , et qu'elle y répond, pour me faire plaisire, aussi, je m'aproche de son oreille, et je lui murmure :

-Tu en as vraiment envie ?

Tandis qu'il retire sa chemise à présent ouverte, je le dévore des yeux, le regard luisant d'amour et de désir, et, lentement, j'effleure son torse à présent nu du bout de mes doigts, avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Par contre, sa manière de me retirer mon vêtement est plutôt... étrange, bien que efficace, et, riante, un léger sourire aux lèvres, je me retrouve en soutien-gorge, assise face à lui, lui à genoux devant moi. J'allais poursuivre mes caresses lorsque soudain, il se penche vers moi, et ce qu'il me souffle à l'oreille me stoppe immédiatement.

Le regard grave, je relève la tête, plantant mes yeux dans les siens, avant d'approcher doucement mon visage de celui du jeune homme.

- Bien sûr que j'en ai envie... Lui murmure-je doucement, effleurant ses lèvres des miennes, puis je les fais glisser vers son oreille, que je mordille sensuellement, la taquinant ensuite de ma langue et de mes lèvres, avant d'y souffler :

- Je t'aime Ludwig, et j'ai envie de toi cette nuit, je te désire...

Puis, retirant ma main du boxer du jeune gardien, je la fis remonter le long de son dos, et, tout en appuyant sur son torse de l'autre, je le fis basculer brusquement en arrière, venant me mettre à genoux au-dessus du lui, un sourire malicieux aux lèvres :

- D'ailleurs, je vais te faire regretter d'avoir douté de moi... Sussure-je d'un ton provocant, avant de me pencher vers lui, les yeux brillants, l'embrassant avec fougue et passion.

Invité

Me le faire regreter ? J'ai hate de voir ca... Je me laisse faire, lui rendant chacun de ses baisers, passant mes mains dans le dos de la jeune femme, étendu sur le lit, la regardant amoureusement, et avec désire.

J'appuie un peu sur son dos, pour qu'elle se baisse, et je lui dégraffe doucement son soutien-gorge, puis, je laisse glisser mes mains sur les épaules de la jeune femme, et je fais doucement descendre les bretelles de son sous vetement, puis, je la débarasse complètement de celui si, et il va rejoindre la pile de vetements sur le sol.

Puis, je lui rend son sourire malicieux, et je fais ensuite mine de me débatre, puis, je hausse les épaules, prenant un air faussement, et exagérément decut. Puis, je lui dis :

-Je crois que je n'ai pas le choix... J'ai hate de voir ca...

Le laissant dégrafer mon soutien-gorge, je me baisse légèrement pour lui faciliter la tâche, déposant un baiser dans le creux de son cou, le laissant me retirer le sous-vêtement sans broncher. Puis, souriant en voyant son petit jeu, je me redresse doucement, arquant un sourcil :

- Effectivement... Lâchais-je d'un ton malicieux, faisant courir le bout de mes doigts le long de ses bras et de ses épaules, les yeux pétillants. Puis, doucement, je les fait glisser le long de son torse, caressant la moindre parcelle de sa peau douce et chaude, tout en déposant des baisers plus ou moins doux dans son cou, mordillant parfois la peau de ce dernier, sentant mon souffle s'accélerer. Petit à petit, ma bouche descend, s'aventurant sur son torse, dessinant le contour de ses muscles, avant de venir taquiner l'un de ses mamelons, que je mordille doucement, pendant que mes mains font de même, caressant son bas-ventre, avant de lui retirer lentement son jean, lentement, pour qu'ensuite l'une d'entre elle vienne s'insinuer sous son boxer, allant caresser sa virilité brûlante. Tout en continuant mes baisers sur sa peau, j'augmente petit à petit l'ardeur et la rapidité de mon geste, avant de lui retirer également son boxer, qui va rejoindre la pile de vêtements déjà jeté pêle-mêle sur le sol.

Je tremble légèrement, et je sens le rythme de mon coeur s'accélérer, tandis que j'humecte mes lèvres rendues sèches par le désir et la passion. Puis, lentement, je fais descendre ma bouche le long du ventre de Ludwig, descendant de plus en plus lentement, pour m'arrêter ensuite, histoire de le faire attendre encore plus. Mais le désir est plus fort que moi, et, doucement, je pose mes lèvres brûlantes sur sa verge, faisant lentement courir ma langue dessus, avant de prendre son gland entre mes lèvres, le taquinant de ma langue, osant à peine le mordiller.

Invité

Je fond sous ses carresses, et sous ses baisers répétés. Je veux l'embrasser, mais déja, elle est en train de descendre ses lèvre le long de mon torse. Un frisson de désire me parourt.

Je pousse un long gémissement de plaisir en sentant ses lèvres sur mon sexe, c'était la première fois que elle me le faisait, je savais que beaucoup de femmes n'aimaient pas cette pratique, j'espèrais seulement qu'elle ne se forcait pas, mais je me gardais tout de même de lui poser la question, de peur qu'elle s'arrete, car de mon coté, j'adorais ca...

Si elle veut me faire payer des choses de mal toujours comme ca, je devrais faire des choses mals un peu plus souvent... Je me cambre, basculant la tete en arrière, sous l'effet du plaisir qu'elle me procure.

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