Sadismus Jail
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Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)

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Sasha Coulter
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Sasha Coulter


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MessageSujet: Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeMar 8 Juil - 13:43

"Passes-moi l'sel."

"T'es devenu mancho?"

Et il tend le bras pour prendre son fichu sel à la con. Y'en a vraiment, le moindre mouvement, c'est trop pour eux. Faut pas me prendre pour une bille.
Je plante rageusement ma fourchette dans ce qu'ils appellent une boulette de viande et la porte à ma bouche. C'est pas que j'aime ça, c'est que j'en ai juste besoin. D'ailleurs, on bouffe tous par nécessité ici, c'est bien connu. Je n'ai même plus la grimace en avalant c'te daube, tellement j'en ai pris l'habitude. Blasé.

Le repas se finit par un grand verre d'eau qui aide à tout faire passer, et puis je me lève, balance mon plateau en ignorant les grognements du monsieur, et sors de ce ... réfectoire pourrit.
C'est là que je me rend compte que je n'ai plus rien à faire.
Encore, il y a quelque temps, je devais me concentrer pour rester la plus agressive possible, à poile, dans une salle d'isolement. Je devais aussi parler à un vieux sénile qui m'apprenait des choses - d'ailleurs, je ne le vois plus par là, il a dû crever -, mais maintenant... je n'ai plus rien à faire.

Je crois que c'est ça, la punition principale de la prison. L'ennuie. On nous oblige à ne plus rien foutre, et quoi qu'en dise les autres, c'est une vraie torture. On s'lève le matin, on sait même pas pourquoi. Forcément, on est fatigué de dormir, alors on bouge. On marche dans les couloirs, on sait même pas pour aller où. On mange, juste parce qu'on a pas dans l'idée de crever de faim ici.
En gros, rien, que dal. C'est déprimant.
Pas pour autant que je déprime. Non, quand je veux, je peux m'amuser...

Je tourne à gauche dans le couloir des prisonniers, croise deux gardiens qui bavardent, et prend un escalier qui monte encore un peu plus loin. C'est étrange quand j'y repense, mais quand je suis passée à côté des deux gardiens, il m'a semblé qu'ils avaient arrêté net leur conversation.
Ils font ça à chaque fois qu'on leur passe à côté. Je suis sûre que, selon qui on est, ils se pissent dessus rien qu'à l'idée qu'on pourrai - éventuellement - être de mauvaise humeur.
Forcément, ça rend un peu fière, sûr de soit même. Mais faut pas non plus se sentir pousser des ailes. J'ai vite appris que dans ce monde, peut importe où tu es, il y a Toujours plus fort que toi. Et si c'est pas plus fort, c'est plus rusé, ou même plus intelligent, plus cultivé. Plein de trucs qui font la richesse d'un Homme - avec un grand "H", je souligne.

De pas en pas, je finis par aboutir quelque part. C'est l'ennui qui me porte si vite à mes destinations? sans doute.
Aujourd'hui, j'ai décidé d'aller rôder là où je suis pas encore allée. Notamment la salle commune. Tout ce qui est commun, j'y ai pas encore mit les pieds, pour la simple et bonne raison que j'aime pas quand y'a trop de monde, et qui dit commun, dit monde.
Mais quand on s'emmerde comme moi, on finit forcément par corrompre ses principes de merde. Voilà pourquoi... je pousse la porte de la salle commune.

Il me faut bien quelque seconde pour m'imprégner de cette ambiance mielleuse. Pourquoi mielleuse? parce que y'a plein de gent qui papotent comme s'ils étaient dans un salon de thé. Or on est en prison.
J'entre en grognant doucement, et me dirige vers le font. Pour commencer, je vais observer. Et si y'a un bon petit morceau, je pourrai m'amuser à l'emmerde.
Un siège s'offre à moi et je m'affale dessus comme si j'étais éreintée par une journée sans fin. Regard circulaire, un vague air de dédin sur la face. J'en viens à me demander pourquoi je suis venue ici...


Dernière édition par Sasha Coulter le Lun 14 Juil - 14:37, édité 1 fois
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Squall
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MessageSujet: Re: Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeVen 11 Juil - 6:47

Je me demandais encore ce que j'allais faire maintenant...
D'abord la violente altercation a la bibliothèque ou j'ai juste réussi a retarder le glas d'une petite fille et qui m'a valu une putain de blessure a la jambe qui me fait foutrement mal.
Heureusement que j'ai pu faire un double garot avec du tissu, sinon on pourrait me suivre a la trace a cause du sang qui coulerat par litres...et on finirait par trouver une enveloppe flasque au bout, vidées de son sang...
Mon enveloppe...miam!
Qui sait ce qu'ils en feraient? Peut-être qu'ils feraient comme les nazis...ils transformeraient ma peau en couverture...après tout on est dans un ancien camp de concentration nazis.
Mais bon toute cette merde avait une récompense a la clé...la petite fille était en sécurité pour l'instant et moi j'avais un livre très interessant pour moi...
"Les secrets de l'amnésie chronique et partielle"

Après l'aventure a la bibliothèque...j'étais tombé sur une femme assez insociable et qui a vainement essayé de m'encourager a allaer a l'infirmerie...
D'ailleurs c'est la seule chose qu'on ma proposé jusqu'a maintenant.
Aller a l'infirmerie...et puis quoi encore?
Comme si j'avais que ça a foutre...

En ce moment, je me contentais de marcher...ou plutôt boiter, droits devant moi, tournant de temps en temps a gauche ou a droite, me laissant guider par mon sens de l'orientation seul.
Chaque pas me faisant souffrir le martyr mais au moins je n'étais pas pisté comme une bête prise en chasse par les chasseurs...ceux-ci étant les ordures de la prison et leur fusil étant leur sadisme omniprésent...

En tournant a un croisement, je distinguais enfin une lueur différente des néons qui éclairaient la prison jour et nuit. Un parfum emplissait la salle dans laquelle je venais d'atterir, un parfum de niaiserie et de bonheur falsifié par l'humeur noir qui était omniprésent dans ce bâtiment pourri.
Apparemment c'était la salle commune...je jetais un regard circulaire...a gauche, une bande d'abutis se marrant comme des porcs...a droite des bonhommes jouant aux échecs...
Etonnant...il y a des têtes pensantes dans cette prison? Ou bien des abrutis qui essayent de se voiler la face en jouant aux échecs pour paraître plus intelligents...
Les deux surement...

Je cherchais une place isolée...éloignée de toute cette merde. Un endroit ou je pourrais lire au calme.
Pour ce genre de choses faut regarder dans les coins sombres, ce que je fis.
A proximité d'une jeune femme je trouvais mon bonheur. Un siège libre qui n'attendait que moi situé juste a côté d'un autre siège occupé par cette femme.
En boitant, je m'avançais vers cette place et une fois arrivé a côté...

"Premettez..."

Sans attendre une quelconque réponse de la jeune femme, je posais mes fesses sur le siège, faisant attention a ma jambe blessée. Une fois bien placé, je ne prenais pas la peine de m'éloigner davantage de la demoiselle. Je posais mon bouquin sur mes genoux et l'ouvrait...une certaine anxiété au niveau de l'estomac...
Je me contentais de fixer le titre pour l'instant...
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Sasha Coulter
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MessageSujet: Re: Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeVen 11 Juil - 7:37

C'est assez marrant de constater à quel point ils essaient tous d'oublier où ils sont. Y'a qu'à voir. Ca papote, ça joue, ça essaie de rire. Franchement, tout cela est inutile.
Je les observe depuis mon fauteuil avec une certain attention. Qu'est-ce qu'on ferait pas quand on s'emmerde vraiment. Malheureusement, il n'y a pas de petite nature que je pourrai taquiner. Alors j'attend sagement.
Une jambe ramenée contre ma poitrine, mon bras qui la serre, je commence à m'assoupir. C'est pas que vous m'ennuyez les gars mais... vous m'ennuyez vraiment.
Je soupire, un peu désespérée. Ce n'est pas ici que je vais pouvoir m'amuser.

La porte du salon s'ouvre et laisse passer une jeune homme. Mon regard se pose sur lui un quart de seconde avant de se détourner... et d'y revenir en vitesse. Je ne peux pas m'empêcher de remarquer qu'il est vraiment bien foutu et qu'il mérite un peu plus d'attention... physiquement parlant.
Quand je le vois s'approcher, je me renfrogne un peu. Un boiteux. Ca lui enlève tout son charme. Décidément, il n'y a même pas de quoi tirer un bon coup ici. Je suis déçue... En même temps, on est pas en prison pour avoir du bon temps.
Il faut se résigner alors à avoir un boiteux?
Hum non, tu f'rais tout le boulot, c'est pas marrant.

Il vient s'asseoir sur le fauteuil à côté de moi, sous mon regard quelque peu absent. Il a la patte amochée. Peut-être que quand ça ira mieux...
Mais il a aussi un gros bouquin sur ses genoux. Je n'y fais même pas attention. Le voilà qui squatte pour ça petite lecture. Et pourquoi ne pas aller à la bibliothèque, cet endroit si fabuleux consacré aux livres et à la lecture? Non, monsieur veut lire dans le bruit, dans un coin, qui plus est à côté de moi.
Un peu gênée par sa présence si proche, je me tend un peu sur ma chaise. Je n'ai jamais supporté les présences proches, même s'il n'y a pas de contacte physique. C'est assez connu... je suis moi, après tout.

Un sifflement rageur s'échappe de mes lèvres tandis que je me lève d'un bond de mon fauteuil. Obligée d'être détrônée pour ne pas être dérangée!
Une étagère est dressée derrière moi. Je me retourne, la contourne et regarde ce qu'elle contient comme s'il y avait de véritable richesse. Mais pendant ce temps, ça bouillonne dans mon esprit. J'ai du me lever pour être tranquille. Pourquoi ce serai pas lui qui irait se trouver une autre place?
Parce qu'il est blessé?
Comme si j'avais assez de coeur pour prendre en considération ce petit détail.
Je soupire, reprend mon calme, et reviens près de mon fauteuil avec un petit bouquin prit au hasard dans un coin. Je m'installe lourdement, sans faire attention à faire du bruit ou pas. J'aimerai lui signaler que ça présence me déplaît; comme une peste qui est gonflée d'orgueil.

Et si tu arrêtais de faire chié et que tu faisais la conversation? Peut-être qu'en découvrant qui tu es, il partira de lui-même. Tu peux te montrer très persuasive non?
Hum...

"On a fait mumuse avec un couteau? "

Pas la peine de préciser que le ton de ma voix n'a rien de sympathique.
Je ne le regarde même pas, et tant pis s'il pige pas pourquoi j'lui dis ça. Moi, je comprend, c'est déjà ça. Pour s'amocher la patte comme ça, il faut pas avec des ongles coupants, mais plutôt une lame plutôt bien trouvée.
Moi, je l'ai plus ma lame. D'ailleurs...
Un sourire passe sur mon visage. Dire que j'aurai pu la garder. J'en trouverai bien une à un moment ou un autre. Avec un peu de chance, je ne serai pas emmerdé cette foie.
Mes yeux se posent sur le livre que j'ai pris, et ma main, bien contre ma volonté bien sûr, l'envoie valser sur une table basse un peu plus loin. A quoi ça sert de lire, de s'instruire? Tu n'es qu'un puis vide et déprimant, ce n'est pas la peine de creuser pour trouver l'eau, tu n'es pas bien placée... Dire que le vieux c'est décarcassé pour rien. J'ai quasiment tout oublié de ce qu'il m'a raconté.
Tu devrais être triste de ton état ma pauvre.
Bah j'le suis pas, ça te dérange?

Mes poings se serrent furtivement et je tourne la tête vers le bonhomme, histoire d'oublier ma petite voix qui m'harcèle.
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MessageSujet: Re: Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeVen 11 Juil - 8:54

L'amnésie est la perte partielle ou totale de la mémoire.
Elle peut être notamment la conséquence de troubles psychologiques (pouvant être temporaires), ou bien d'une maladie psychiatrique ou à caractère neurologique.
La neuropsychologie étudie les cas de lésions au cerveau et les conséquences qui en découlent sur la mémoire : perte de certaines capacités, alors que d'autres restent intactes.

Mon regard, ma pensée et mon esprit étaient tous centrés sur le bouquin.Les lignes s'enchainaient et j'avoue que certaines d'entre elles étaient trop compliquées pour moi. Il fallait avoir surement un diplome de neuropsychologue pour comprendre ce genre de choses.
Toutefois il existe plusieurs types d'amnésie:
L'amnésie Antérograde, l'amnésie rétrograde, l'amnésie sélective, l'amnésie lacunaire...

Aucun de ces différentes amnésies n'étaient comparables a la mienne, je ne voyais aucun symptome similaire. Même le syndrome de Korsakoff ne me convenait pas. Si je ne suis pas atteint d'amnésie...alors peut-être ai-je volontairement oublié ce qui s'est réellement passé. Ou alors la mémoire est tout simplement celle de mon double...ou bien je suis tout simplement fou a lier...

Rien de jouissant en tout cas, énervé, je refermais le bouquin dans un violent claquement, comme si ce livre m'avait volontairement caché ce que je voulais savoir.
Du calme...
Facile a dire, je portais réellement de l'espoir en ce bouquin...
Peut-être qu'il faut tout simplement laisser au passé ce qui appartient au passé.
C'est une éventualité, a force de creuser, on finit soit par toucher le fond et tomber dans la démence ou bien le passé nous saute a la gueule et on finit par regretter le bon vieux temps ou l'on ne savait pas...

Un grognement attirait mon attention, mes yeux se détournaient alors instinctivement du bouquin pour ce tourner vers la provenance de ce bruit. La jeune femme s'était levée et tournait autour d'une étagère pour prendre un bouquin...
Avant de se réinstaller a côté de moi.
Je ne portais pas d'attention a ce qu'elle lisait mais plutôt a ses réactions, cette femme était active...même un peu trop a mon gout. Moi qui cherchais le calme...

"On a fait mumuse avec un couteau? "

Je souriais, cette petite ne manquait pas de cran, elle avait lancé ça avec un agacement singulier dans sa voix et elle ne me regardait même pas en me parlant.
Je portais mes yeux a ma jambe...elle voulait me taquiner...alors taquinons la un peu.
Je pris un ton et un sourire réellement ironique.

Non...Michael Myers a voulu me couper en rondelle avec sa machette, il a eu ma jambe le salaud...

Je jouais a un jeu dangereux, qui sait comment elle pourrait réagir? Elle avait balancé son bouquin avec une certaine violence.
Elle avait ni l'air ni la voix d'une tendre, je suis curieux de voir quelle sera sa réponse...
Tout aussi tendre qu'elle je suis sur...
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Sasha Coulter
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MessageSujet: Re: Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeVen 11 Juil - 13:15

De l'humour, c'est qui fait dans l'humour!
Je daigne alors tourner les yeux vers lui. Deux billes noires se posent sur sa jambe, puis son sourire pâle. Il ne croit même pas à ses "blagounette", c'est assez décevant pour une tentative de... De quoi d'ailleurs?
C'est peut-être un petit rigolos, si c'est le cas, ça me plaît pas. Ou bien il est sincère dans sa connerie. Alors là, j'aurai peur pour sa santé mentale.

A l'aise, je croise les jambes et me penche en avant pour le regarder de plus près, un sourire mauvais aux lèvres.

"Un petit rigolos à ce que je vois..."

Voix sifflante et quelque peu menaçante.
Mais je suis très loin d'être conne. Comme quoi, la culture n'est pas une preuve d'intelligence. Mes yeux se reposent sur sa jambe. Ce con n'est pas allé à l'infirmerie, ça se voit, c'est mal fait. Il n'y a même pas de bande adéquat. Je connais l'infirmière, elle fait le boulot bien.
Je n'ai plus qu'à tirer mes petites conclusions. Les bruits vont vite, mine de rien, dans cette tôle.
Il y a forcément une histoire là-dessous. Personne n'a peur d'aller voir l'infirmière. Encore faut-il ne pas avoir peur de ses éventuelles questions. Ce gars ne veux pas qu'on sache.
Mon sourire s'élargit doucement alors que je plonge mon regard dans le sien. Si je me souvient bien, il y a eu du grabuge dans la bibliothèque. J'ai entendu des prisonniers en parler ce matin. Je ne sais pas vraiment ce qui s'y est passé, mais qui ne tente rien n'a rien.

Je hoche la tête d'un air un peu désespérée.

"C'est pas beau tout ça..."

Je redresse la tête, le regarde dans les yeux sourit.

"J'espère que tu sais que ce n'est pas passé inaperçu."

Pour sur, certainement pas avec moi. A fureter partout, à écouter plus que de parler, j'en apprend des choses. C'est d'ailleurs très intéressant. Il n'y a pas de mort tout le jour.
Je me suis peut-être plantée mais ça m'amuse quand même. Quand bien même il n'est pas impliqué là-dedans, il aura peut-être les ch'ton que je le dénonce. Ils cherchent un coupable. Il est parfait pour jouer le rôle.

Et... action.
Je me redresse dans mon fauteuil, décroise les jambes et regarde un peu plus loin les autres prisonniers entrain de jouer. Chacun à sa manière de jouer après tout.
Je lui jette un coup d'oeil en biais et me lève d'un air suffisant.
Mes yeux se repose sur sa plaie et mon sourire revient.

"Ca doit faire mal... un coup de lame."

De naturel pas bavarde pour deux sous, je ne cache pas que je prend un malin plaisir à papoter sur ce genre de sujet. Mes yeux retournent aux siens, mon sourire s'élargit, oui, ça doit faire mal.


[hj: dsl, un peu naze >_>]
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MessageSujet: Re: Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeVen 11 Juil - 15:07

Mes yeux plongés dans le bouquin, je faisais semblant de lire alors qu'en réalité j'observais ses mouvements, essayant de deviner chacune de ses réactions futures.
Je la vois décroiser les jambes et je sens un regard se poser sur moi et ma jambe blessée.
Peu de réaction, ou presque pas en tout cas...

"Un petit rigolos à ce que je vois..."

Pas réellement, a vrai dire c'était la première fois que je faisais depuis mon entrée dans cette prison...
En fait c'était pas réellement de l'humour, c'était juste risible, elle était risible...son ton ironique ne me donnait qu'une envie...la charié
Et je me demandais lequel de nous deux était le meilleur a ce jeu sadique...

J'ai toujours eu un humour...tranchant...

Il est vrai que je suis solide sur ce point mais peut-être qu'elle est réellement capable de blesser les gens...
Toutefois je doute qu'elle y arrive.
Elle fixait ma jambe d'un oeil dédaigneux avec un faux air intéressé derrière.
Je la vis hocher la tête...

"C'est pas beau tout ça..."

Que dire? Toutefois il était vrai qu'elle était pas belle a voir...
Ses yeux étaient remontés jusque dans les miens et me fixaient. Le sourire aux lèvres...

"J'espère que tu sais que ce n'est pas passé inaperçu."

Mon regard auparavant neutre, était devenu soudainement froid et meurtrier par ces simples mots. Si c'était ce a quoi je pensais, comment pouvait-elle être au courant de cela? Et surtout pourquoi me soupçonnait -elle?
A cause de ma blessure?
Ridicule, dans cetet prison, il y a milles et une façon de se taillader ainsi la jambe...

Je ne la quittais plus des yeux, elle se redressait sur son fauteuil et paraissait beaucoup moins détendue que tout a l'heure.
Elle fixait encore ma jambe et un sourire sadique apparut sur son visage...

"Ca doit faire mal... un coup de lame."

Mon visage restait froid, voir méfiant, je me demandais si je pensais a la même chose qu'elle, si c'était le cas, elle avait toucé dans le mille, pile le genre de choses dont je ne souhaites pas trop parler.
Autant jouer l'innocent pour éviter cela, mon isage se détendit et pris un air plus ou moins surpris.

De quoi parles-tu?

Bien que j'étais blessé, j'étais encore capable de faire taire une fille comme elle en cas de besoin...
Du calme...tu te fais trop de bile...
Comme d'ab'...mais j'ai juré de LA protéger. Et le meilleur moyen d'y parvenir et de rendre ce sujet quasi-tabou...
Tu parles...

[sorry moi aussi c'est minable T_T]
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Sasha Coulter
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MessageSujet: Re: Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeSam 12 Juil - 6:40

Il n'y a pas à dire, la situation m'amuse de plus en plus. Le voilà qui me jette un regard des plus noir en me demandant de quoi je parle.
Je hausse les épaules d'un air absent et le regarde avec mon sourire sinistre. Bien sûr qu'il sait de quoi je parle. Tout le monde saurait de quoi je parle. Cela à fait tant de bruit. Mais après tout, peut-être qu'il dormait pendant ce temps. Ca c'est passé la nuit après tout. J'aime écouter les autres parler, j'en sais des choses moi, j'en sais beaucoup. Et ça m'amuse.

Subitement, je me rend compte que je ne m'ennuie plus. Mon regard se redirige vers sa plaie. Il me ferait presque peine. Dire que je pourrai l'aider à se soigner convenablement. Etant allée voir l'infirmière plusieurs fois déjà, j'ai quelque bandes en réserve dans ma cellule.
Mais à quoi ça me servirai de lui être serviable? Il ne m'a rien fait pour que je lui offre ma grâce.
Ceci étant dit, il n'aura tout simplement rien. Si je pouvais même, je resterai là à regarder sa jambe s'infecter et attraper la gangrène.

Hou... que ça fait mal une gangrène, oui, parfois même, quand c'est trop grave, il faut couper la patte! Et ça... les gardiens doivent s'y donner à cœur joie. Sans anesthésie Monsieur! on a pas le temps, c'est trop urgent, et puis... vous n'êtes qu'un prisonnier.

Je me rassoie sur mon fauteuil, croise le jambe et regarde au loin. Le bruit de fond de ces idiots qui papotent commence à m'irriter encore d'avantage, mais je préfère ne pas m'énerver pour un rien. Il faut que j'apprenne à me contrôler, à La contrôler. Elle ne pourra pas me servir aujourd'hui. Elle ne peut que me nuire.
Alors mets là en veilleuse, s'il te plaît.

En tournant la tête vers lui, mon attention se porte sur son livre dont il a fermé les pages. Le titre, un peu usé, ressort dans l'ombre dans laquelle nous sommes.
Ca parlerai d'amnésie. Je souris. Encore un point sur lequel je pourrai appuyer.

Enfin Sasha! A quoi te sert tout ça! Laisse ce jeune homme tranquille, c'est inutile d'insister.
Mais bien sûr que si, ça sert à quelque chose! Je ne m'ennuie plus.

Cependant, je ne lui poserai pas de question - non, pas maintenant - sur le livre qu'il consulte. Les gens amnésiques sont rares. Si ça se trouve, avant d'arriver ici, il faisait des études sur ces cas pour devenir médecin spécialisé, où quelque chose dans le genre. Ca ne m'intéresse pas.

"Les gens normaux... qui n'ont rien à se reprocher j'entends... vont se faire soigner à l'infirmerie."

Je chuchote presque. Si moi j'aime surprendre les conversations des autres, je n'aime pas pour autant que les autres fasses de même. J'ai dans les pattes quelqu'un qui s'en veut pour quelque chose. Quelqu'un qui cache quelque chose. Je le sais. Je suis moi après tout.
Sur ce, je tourne la tête et le regarde en souriant d'un air mauvais - ne sachant sourire autrement - et hoche la tête.

"Je sais me taire, si cela en vaux la peine, tu sais?"

Et je détourne le regard. Après tout, c'est vrai. Je ne dirai rien s'il a fait quelque chose qu'il n'avait pas à faire. Je n'en vois pas l'utilité. Jamais il ne m'aidera à retrouver ma maison en Espagne pour laquelle j'avais travaillé - tué - toute ma vie. Jamais je ne reverrai la liberté, je ne sentirai les douces odeurs de chaud et de mer dans les pays du sud. Alors tant qu'à faire...
Ne rien faire, justement.
Je pourrai me rendre utile, exercer mes talents d'infirmière mais... ce serai trop facile. A ça non. Il ne mérite pas mon attention, pas maintenant.

De plus, physiquement parlant, avec sa patte boiteuse, il ne vaut plus rien. Je soupire. Non, même au lit, il ne servirai à rien.
Sourire.
Comme si j'espérai ne serait-ce que une seconde de faire quoi que se soit dans un lit.


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MessageSujet: Re: Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeSam 12 Juil - 8:33

"Les gens normaux... qui n'ont rien à se reprocher j'entends... vont se faire soigner à l'infirmerie."

Elle se doutait de quelque chose...et ça se sentait a plein nez, on aurait dit qu'elle savait déja et qu'elle voulait me faire cracher le morceau.
Pourtant...a quoi ça l'avancerait de savoir? Elle n'a pas l'air de mèche avec les gardiens.
Elle ne pouvait pas non plus savoir que Sadé y était impliqué...tout comme moi.
On aurait dit qu'elle faisait parler...pour le plaisir.
A mon avis si elle est enfermée ici avec nous tous, elle a du user et abuser de la torture...j'y mettrais ma main a couper. Elle puait la mort et le sadisme...
On aurait dit mon double incarnée mais de sexe féminin.
Toutefois je n'aurais pas du la regarder avec un regard aussi noir, ça ne faisait que renforcer les soupçons, le meilleur moyen de ne pas s'enfoncer d'avantage et de jouer l'innocent qui n'en sait absolument rien.

Si je ne vais pas a l'infirmerie, c'est parce que je suis ici a cause d'un médecin. Et puis nous avons tous quelque chose a nous reprocher ici. Je vois pas en quoi je dois me sentir concerné par ce dont tu parles.

Innocence falsifiée, c'est la première fois que j'interprétais le rôle du faux coupable. Moi qui a l'habitude de culpabiliser, voila que je plaide l'innocence.
Elle me regardait toujours avec un sourire sadique aux lèvres, on aurait dit qu'elle me tournait autour, comme une hyène attendant passiemment que sa proie meure d'elle-même...

"Je sais me taire, si cela en vaux la peine, tu sais?"

Décidemment, elle cherchait réellement a m'emmerder, a vrai dire ça ne m'étonne pas plus que ça, cette fille a une aura plus meurtrière et sadique que les autres.
J'éspérais toutefois qu'elle n'aille pas chercher trop loin car je n'aimais pas plus que ça en parler.
Ce dont elle voulait me faire parler avait déposé de nombreuses séquelles plus ou moins graves physiquement et mentalement.Je ne dois pas montrer que tout cela me fait chier, je dois rester calme et ne surtout pas changer de ton.

Qu'est ce que j'aurais a cacher?

Elle ne bougeait plus, la hyéne avait cessé tourner autour de sa proie, comme si elle réfléchissait au prochain coup a jouer. Je me demandais tout de même ce qu'elle allait me sortir maintenant.
En y réflechissant plus attentivement, on pourrait comparer cet instant a l'histoire du petit chaperon rouge.
Le loup souhaitant que le petit chaperon rouge l'emmène chez Mère Grand.
Sauf que pour la première fois , le petit chaperon rouge c'était moi, le loup c'était elle, et Mère Grand c'était l'évènement en question.
Mais comme d'ab' le chasseur vient occire le loup.
Le chasseur étant biensur mon innocence fausse...éspérons qu les cartouches soient assez efficaces...
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Sasha Coulter
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MessageSujet: Re: Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeSam 12 Juil - 14:15

"Me sentir concerné par ce dont tu parles". Autrement dis, ce que je sais, ce que tu sais aussi, ce que je feins de ne pas savoir.
Très bien. Tu peux arrêter maintenant, où il va nous piquer sa crise.
Et s'il l'a piquait sa crise?
Tu veux te battre?
Putain mais oui! tu sais très bien que j'aime me battre. Je me battais bien pour mon métier...
Comme tu veux.

Exactement, comme je veux. Mais elle a raison - en outre, j'ai raison - ça ne sert à rien de taquiner un poisson aussi... aussi... inutile. Foutre les gens dans la merde, j'aime bien, quand ils m'ont fait une crasse. Sauf que lui, il ne m'a encore rien fait.
Alors je soupire et abandonne mon envi quasi-irrépressible de le faire chier comme il se doit.

Jusqu'à ce qu'il me demande ce qu'il pourrai bien avoir à cacher. Je souris, doucement, me tourne vers lui avec une certaine délicatesse, en posant mon coude sur l'accoudoir.

"Ce que tu pourrai cacher? Mais t'as la gueule du type qu'as des choses à cacher."

Une balafre en pleine gueule, ça ne passe pas inaperçu. Une entaille profonde dans la patte non plus, encore moins une façon très caractéristique de boiter, comme si l'intégralité de son corps lui faisait mal.
Sauf que. Sauf que oui, il se laissait un peu mourir. En le regardant, je le trouve de plus en plus pitoyable. Comment peut-il avoir peur des représailles. Il ne porte pas ses couilles, je ne vois que ça.
Il fait du grabuge, quel qu'il soit, et n'assume pas ces conséquences. Mon hypothèque ne peut être Que bonne. Ici, pour une simple bagarre, même avec blessé grave, on va voir la petite madame en blanche. Quoi au pire? Quelques journées en salle d'isolement, un peu de torture, rien de méchant. Non.
La mise à mort, par contre... Je ne me souviens pas qu'il y ai eu de mise à mort ici. Les gens sont enfermés à vie, c'est pas pour rien. Et puis, la véritable torture d'une prison, ce n'est pas sa capacité à vous foutre sur une chaise, mais sa capacité à vous séquestrer, à vous priver de toute liberté, toute activité, jusqu'à vous rendre fou.

Je ne suis pas plus veille que lui, mais je pense que j'ai compris un peu plus de choses que lui. Comme si j'avais vécu plus longtemps. Ou comme s'il avait oublier l'essentiel.

"Tu veux que je te dise un secret?"

Mon attention se porte sur l'ensemble de la salle. J'aime pas trop le regarder. Sa balafre ne m'inspire pas. Si je lui faisait l'amour, se serai sûrement avec un sac sur la gueule et un truc pour sa patte. Un gars tout cassé. Les filles ont toujours trouvé que les gars balafrés comme lui étaient d'un sexy irréprochable. Pas moi. Non. Tan pis!
Je hoche la tête, indécise. Je ne sais pas si je lui dis, finalement mon secret. Après tout, je ne sais pas s'il a peur de la mort, de la peine de mort, je ne sais même pas s'il est vraiment coupable de ce qui c'est passé là-bas.
Pas grave.

"Le gars qu'à butté les deux brutes de la biblio'... il se cache encore."

Je le regarde cette fois, soutenant son regard sans aucunes difficulté, et lui souris.

"Il doit avoir les ch'tons, mais le pire qu'il risque, c'est la torture."

Je décroise mes jambes pour les recroiser dans l'autre sens, et reprend.

"Parce que la vraie torture ici, c'est de ne pas pouvoir mourir."

D'un seul coup, je me rend compte que la salle est devenue bien silencieuse. Quelques bonhommes me regardent avec de grand yeux. Un vieux, là-bas dans le coin, du type qui n'attend plus rien de la vie, hoche la tête d'un air grave.
Je me redresse sur mon siège et grogne. S'il y a quelque chose que je ne supporte pas, c'est qu'on me regarde sans y être invité.
Je me lève et commence à partir sans un regard en arrière.
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MessageSujet: Re: Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeDim 13 Juil - 7:34

Je la regardais me turner autour, comme si elle cherchait quelque chose.
Mas bon dieu oui elle cherche quelque chose!
Elle te cherche toi, le petit chaperon rouge...
Et elle cherche aussi Mère Grand.
Tu parles...la voila qui me souriais et se pose délicatement sur mon accoudoir.
Son visage se rapprochait du miens, on dirait qu'elle veut me dire un secret.
Oui mais quel secret? Si c'est par rapport a l'évènement d'hier soir, ça ne sera pas un secret pour moi...et la, elle pourrait me dire tout ce qu'elle sait, absolument tout...

"Ce que tu pourrai cacher? Mais t'as la gueule du type qu'as des choses à cacher."

Elle avait pas l'air d'avoir compris ce que j'avais dit. Je lui avais pourtant dit qu'on a tous des choses a cacher ici. Des choses plus ou moins graves.
A moins qu'elle ne fasse ça uniquement pour me mettre en rogne et me faie tout avouer...
Sauf que je ne suis pas comme les autres, si on me met en rogne, c'est mon double qui ressort, et la les rôles s'inverseraient... de manière significative.
Ptet qu'elle le mériterait que mon double ressorte, si elle continue vraiment a vouloir me faire chier, le double elle va l'avoir en pleine gueule. Bon pour l'instant, elle me fait pas trop chié, sa présence me fait penser a celle de Sadé, sauf que cette fois elle est plus meurtrière et plus sadique, et surtout moins timide. Celle-ci a l'air un plus dévergondée.

"Tu veux que je te dise un secret?"

Je la regardais, presque le sourire aux lèvres, quel genre de secret allait-elle me réveler? Surement rien de sensationnel, mais je sentais bien le fait qu'elle me "révèle" quelque chose sur l'évènement d'hier soir.
Amusante la situation...
Toutefois, elle a quand même l'air de savoir a qui elle parle alors pourquoi voudrait-elle m'avouer un secret que je sais déja?
Attendons la suite...

"Le gars qu'à butté les deux brutes de la biblio'... il se cache encore."

Sans blague? Tu parles d'un secret...le mec en question c'est moi, et on peut pas réellement dire que je me cache. Au contraire...
La meilleur planque est toujours plus proche du danger car l'on ne pense pas a t'y chercher...

"Il doit avoir les ch'tons, mais le pire qu'il risque, c'est la torture."

"Parce que la vraie torture ici, c'est de ne pas pouvoir mourir."

Peur? Pas réellement, enfin pas pour moi...
Il est vrai que j'ai plus peur pour Sadé qu'autre chose. Mais ce qu'elle venait de m'annoncer me soulageait d'un poids considérable, Sadé ne risquait rien, absolument rien, enfin presque.
Mais v que j'étais la et que je ne risquais rien non plus, je pourrais la protéger.
Sauf que la je peux pas trop la protéger vu qu'elle est pas a côté de moi.
En regardant autour de moi, je remarquais que notre conversation avait attiré le regard d'autrui et cela ne semblait pas mettre la jeune femme a l'aise...
Rapidement je la vis s'éloigner en poussant un grognement.
Moi qui pensais que ça me soulagerait, je me retrouvais avec une certaine envie, celle de m'amuser un petit peu avec elle...
Je pris mon bouquin et me levait a mon tour. Tout en boitant je marchais sur ses pas et une fois éloigné des regards indiscrets et que j'étais assez proche d'elle je lui chuchotais...

Tu en sais des choses... Ou as tu eu ce genre d'informations?

Je venais de sortir un paquet de clope de ma poche.

T'en veux une ?
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MessageSujet: Re: Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeDim 13 Juil - 10:25

Moi qui partait pour sortir, je sens derrière moi la présence boiteuse du gars de tout à l'heure. Pas que je l'avais déjà oublié, non, mais je pensais pouvoir filer sans être suivis. Décidément, il cherche lui aussi quelque chose. Il doit s'ennuyer, le petit assassin en cavale.

Je m'arrête, me retourne et le regarde s'approcher. Il a plutôt l'air idiot à se presser sur sa patte cassée. Si j'étais une vraie sadique, j'lui enverrai une belle béquille sur sa jambe pour le foutre par terre. Sauf que non.
Ca ne me servirai à rien; il n'a rien à me donner. Rien. Alors non, je ne jouerai pas la sadique. De plus, je ne suis pas une vraie sadique, moi.
Serte, les sadiques ici, ça manque pas. Mais je fais pas partit du moule des sanguinaire. Pas tout le temps.

Il s'approche et me chuchote un truc sur un ton qui me plaît pas vraiment. Il se la joue là, ou je rêve?
Je le regarde dans les yeux, mes billes noires profondes sans vie dans les siennes. Toutes formes de sourire forcés à disparu de mon visage.
Je hoche la tête, presque imperceptiblement, et hausse les épaules d'un air un peu blasé. Comment veut-il que je sois au courant autrement qu'en écoutant les gens.
Je m'approche à mon tour, une main malicieuse sur son épaule, mes lèvres près de son oreille, et je chuchote sur le même ton, froid, comme si j'allais encore lui livrer un secret.

"J'écoute."

Aussi simple que ça mon gars. Faut pas être super doué pour imaginer ça. Franchement, dans le genre question inutile, là, tu gagnes le top.

Je vais pour faire demi-tour sur mes talon quand l'éclaire d'un paquet de cigarette se fige dans ma rétine. Je m'arrête brusquement et fixe le paquet comme si c'était une pépite d'or venue de nulle part.
Mes yeux remontent du paquet au visage du bonhomme.
Pas si moche que ça, finalement, de près. Je souris à nouveau, incapable de faire un sourire normal, il est encore froid et mauvais.

"Je veux bien."

Ma main sur la poignet du salon commun, je me retourne et pousse la porte.
Elle s'ouvre avec un faible grincement. Je remarque encore qu'il n'y a plus de bruit dans le salon. Ces vieux prisonnier et ces petits joyeux du "rien du tout" sont sûrement entrain d'épier le moindre de nos faits et gestes. Ce que je peux détester ça!
A peine fut-il sortit à son tour que je claque la porte avec force, ce qui fit trembler la paroi du mur. Vraiment, je n'aime pas être observé par des inconnus. Ce qui ne veux pas dire que j'aime être observée par des gens que je connais aussi.

Je ne regarde même pas le gars, feignant de l'ignorer, tout en m'éloignant du salon. Puis je m'arrête et me retourne. C'est vrai qu'avec sa patte boiteuse, il ne peut pas aller bien vite.

J'aimerai lui dire que je m'ennuie, que je ne suis pas une chercheuse de merde. Sauf que ça, il ne le saura jamais. Je m'en fais un point d'honneur.

Son visage masquanié cache quelque chose. On sait pas sur quel pied danser avec lui.

Alors danses pas.
Comme si j'allais lui faire ce plaisir.
Surtout... comme si tu savais danser.
Avec un vers de trop, oui.
J'avoue.

Quoi qu'il en soit, non, je ne danserai pas. Il cherche quelque chose, autant que moi. Pas la même chose, serte. Lui, il ne doit pas s'ennuyer. Et si je l'aidais dans sa quête, justement, pour ne plus m'ennuyer?
Mais ça voudrai dire que je devrai sympathiser.
Non, trop dur pour moi.

Je nous mène près d'une petite fenêtre durement grillagée que j'ouvre.

"T'as du feu?"
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MessageSujet: Re: Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeDim 13 Juil - 12:52

Ainsi donc, il suffisait tout simplement "d'écouter" les conversations des autres prisonniers pour obtenir des informations plus ou moins importantes. Ca m'arrangeait dans un cas et me dérangeait dans l'autre.
Ca m'arrangeait car il suffisait que je m'approche d'une table pour savoir des choses et ça me dérangeait car cela voulait dire qu'un grand nombres de personnes devaient être au courant désormais...
Moi qui étais prêt a supprimer cette fille si elle en savait un peu trop, la il faudrait que je "delete" la moitié de la prison avec elle et je ne réussirai qu'a me faire remarquer...
Sa main sur mon épaule, la tête près de mon oreille, sa voix trahissait son sadisme et la cruauté dont elle était capable.
En la regardant de plus près, la jeune femme était plus jolie qu'elle en avait l'air, je dirais même qu'elle est mignonne.
Mais les veuves noires c'est pas trop mon trip en ce moment.

Je sentais qu'elle allait s'en aller... elle avait l'air de s'ennuyer...
Puis elle se retourna subitement...pile au moment ou j'avais sortit mon paquet de clopes.
Alors on veux en tirer une?
Tu m'étonnes, tout les bonhommes ici se damnerait pour avoir une clope, j'en ai pas encore vu un seul refuser une clope que je lui avais proposé...
A part le machabée dans ma cellule, mais lui il est pas comme les autres.
C'est un vrai mort-vivant.

"Je veux bien."

En revenant a notre veuve noire, j'avais l'impression qu'elle serait capable de me supplier pour une clope.
On aurait dit une droguée en manque avec le sourire déformé qu'elle m'accorda.
Un signe de reconaissance?
J'éspérais plus joli...mais bon faut pas trop en demander parfois.
Elle claquait durement la porte qui nous précédait, une petite force de la nature, les murs en trembleraient presque.
Je la suivais en boitant, difficilement certes...
Mais comme on dit bien "Lentement mais surement"...
Lentement certes mais surement... qui suivrais surement une veuve noire?
Un fou ?
Tout juste...
De temps elle s'arrêtait et me regardait, m'invtant presque a la sauivre.
Elle nous conduisit alors près d'une fenêtre grillagée, peut-être cherchait-elle l'air frais?
Pourtant c'est pas avec la clope qu'elle allait l'avoir son air frais.

"T'as du feu?"

Je remarquais alors que j'avais toujours le paquet en main et rien dans la bouche.
Je lui fis un petit signe de la main pour lui dire d'attendre.
J'ouvrais rapidement les paquet et mit une clope dans ma bouche et lui en donna directement une.
Je pris alors une allumette et m'alluma en premier ma clope.
Ensuite, je lui balançais le paquet, éspérant qu'elle le rattrape au vol.
Pas très galant je sais... mais cette femme n'en est pas vraiment une.
C'est plutôt une bête...
Sans regarder si elle se l'était allumée, je tirai sur ma clope, sentant son délicieux nectar mortel couler le long de mon oesophage avant de venir pourrir mes poumons...
Je ne sais pas comment...mais je savais qu'il fallait environ 20 ans pour que les poumons d'un fumeur redevienne sains sans que celui-ci touche une seule clope.
Je m'approchai alors de la jeune femme et colla une main puissante sur le mur juste a côté d'elle pour m'y appuyer.

Sinon...comment dois-je t'appeler?....Veuve noire.

Un certain synisme dans ma voix, je me demandais ce qu'elle alait me répondre, elle allait surement me trouver un surnom "affectif" en guise de réponse.
C'est tellement prévisible...
Et tellement amusant...
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MessageSujet: Re: Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeDim 13 Juil - 13:56

Il prend ses aises on dirait.
La boîte d'allumette vole et je la rattrape avec une certaine habilité que le temps passé ici ne m'a pas encore fait perdre. Je souris faiblement et me craque un des petit bout de bois. La flamme apparaît et j'allume ma cigarette.

Première taffe depuis un bon moment. Ca fait du bien, il n'y a pas à dire. Ca réchauffe même.
Je m'absente pendant un instant, le regard dans le vide, fixant l'horizon visible par la petite fenêtre sur-grillagée.
Le temps est capricieux en ce moment. Il n'y a que du gris à des kilomètres à la ronde. Les rares arbres qui entourent la cours ressortent dans le paysage. Il va sûrement bientôt y avoir un orage.

La main du bonhomme vient se poser près de moi, contre le mur. Je la regard un moment, remarque qu'elle porte quelque cicatrise, puis reporte mon attention sur son visage.
C'est sûr, il prend vraiment ses aises. Je ne vais pas tenter de lui remettre les pieds sur terre, ce n'est pas à moi de le faire, et puis, ça ne sert à rien.
Je renvoie la fumer par la fenêtre et le regard du coin de l'oeil. Je n'aime pas son attitude. Mais quelque chose m'attire quand même chez lui.

Le voilà qui tente de faire la conversation en ponctuant sa phrase par un surnom sans aucun rapport avec ma personnalité. Je hausse les épaules et regarde par la fenêtre. Il manque d'imagination, c'est assez décevant.
J'lui dirait rien pour ça, il s'en rendra bien compte tout seul, un beau jour. Mais pour le coup, c'est même ridicule.

"Tu veux mon nom ou bien tu te cantonnera à ce surnom?"

Surnom débile.
Je n'attend pas sa réponse avant de tirer à nouveau une taffe. Lentement, je rejette la fumé et regarde au loin. Un coup de vent refoule une de mes mèches de cheveux noir. Je m'écarte un peu, m'adosse au mur et regarde le couloir comme pour vérifier qu'il n'y a personne. Quand bien même je n'en aurai rien à foutre.

Et justement, trois silhouette masculines apparaissent à l'autre bout du couloir. Je me décolle du mur et les observe, avant de sourire de mon air habituellement mauvais.
Ils se rapprochent et leur visages commencent à se définir dans la faible lueur dégagée par la fenêtre ouverte. L'un deux se rapproche de moi et du bonhomme.

Je ne peux pas m'empêcher de remarquer à quel point il reluke le gars amoché qui me tient compagnie. J'ai de plus en plus de raison de penser qu'il n'est pas totalement inconnu à ce qui c'est passé.

"T'as une clope?"

Je regarde l'amoché et répond avant lui, de ma voix naturellement froide qui ne laisse pas entendre une suite à la conversation.

"Pas pour toi."

Le gars se renfrogne, me regarde et souris.

"T'sais c'qu'on dit à propos du carnage de la biblio'?"

Je le regarde d'un air blasé, hausse les épaules en l'invitant à continuer.

"Ce s'rai un nouveau."

Et il regarde mon "compagnon" de haut en bas, s'arrêtant de manière significative sur sa jambe blessé.

"Se s'rai malheureux si tu fricotais avec l'assassin."

Ses yeux cherchent les miens et finissent par les trouver. Je vais finir par m'énerver s'il continue. Mes mains se serrent en deux poings et je grogne, prête à lui sauter au cou pour le lui tordre. Il me connait. Il ne fera rien.
T'en ai si sûre que ça?
Au pire, je m'amuserai. Ta gueule.

Et le voilà qui tourne les talons et se casse sans rien ajouter.
Je hoche la tête, désespérée par la connerie humaine qui dévaste cette prison.

Et je pars du côté opposé.
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MessageSujet: mbes   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeDim 13 Juil - 18:55

Une nouvelle bouffée de fumée s'envolant dans les airs, je regardais la clope que je tenais entre les mains...déja a moitié consommée.
Ca part a une de ses vitesses cette saloperie.
D'ailleurs je me demandais pourquoi je fumais, d'ou venait cette habitude?
La première dont je me souviens, je l'ai fumée dans ma cellule, avec le gamin et le machabée, je ne me souviens pas avoir toussé a ce moment la.
Conclusion: c'est pas ma première clope.
Mais d'ou me vient ette habitude? Je savais déja fumer alors que je ne savais rien de mon passé. Peut-être mon double qui m'a transmis son savoir.

Un courant d'air me parcourait le visage, de l'air frais. Il y avait du vent aujourd'hui pour que j'en perçoive ne serait-ce qu'un petit peu.
En tournant la tête pour regarder dehors, je remarquais que celle qui me tenait compagnie était déja entrain de regarder dehors.
Elle semblait perdue dans ses pensées, on aurait dit qu'elle regrettait, voir même qu'elle éspérait pouvoir a nouveau se balader librement au milieu des arbres.
Sauf que t'a fait une connerie ma grande...et c'est mort maintenant.

"Tu veux mon nom ou bien tu te cantonnera à ce surnom?"

Question subsistantielle...et pourtant elle connaissait déja la réponse.

Ton nom me suffira pour l'instant...

Je regardais autour de moi et me mis dos a dos pour être dos a la porte et face aux longs couloirs qui s'offrait devant moi, la jeune fille avait fait pareil, on marche sur la même longueur d'onde...
Mon cul...on a juste tout les deux sentit quelque chose...

Il y eu un bruit bref , sourd....qui se répétait en s'amplifiant... Des bruits de pas, quelqu'un venait...dans notre direction et je n'aimais pas ça.
Du calme, ils vont surement a la salle commune.
Trois têtes se dessinèrent peu a peu, 1 brutes et 2 autres normaux, la brute était comme ceux qui avaient attaqués Sadé et que j'avais du corriger, sauf que la, c'est moi qui suis en état de faiblesse et qui risque de me faire corriger.
Ils s'arrêtèrent tous les trois devant la fille, l'un deux me dévisageant.
Qu'est ce qu'il me veut? Je ne le connais pas.
Et pourtant on dirait que lui me connait.

Il souhaitait une clope, heureusement pour moi, la jeune fille ne disait pas que c'était moi qui en avait, j'aurais refusé de toute façon.
Ils avaient commencé a parler de l'évènement d'hier soir, ils semblaient bien au courant et mes craintes étaient fondées, toute la prison était désormais au courant de ce que j'avais fait.
Il dit qu'apparemment ce serait un nouveau... il exagère, je suis quand même ici depuis plus d'un mois, enfin remarque, pour certains il est vrai que 1 mois c'est rien...surtout si on est ici depuis des années...comme lui surement.
Il s'arrête et me regrde de haut en bas...il m'énerve...

Sans le cacher, je serre mes poings qui craque avec un bruit bref et sourd. La jeune fille avait fait pareil.

"Se s'rai malheureux si tu fricotais avec l'assassin."

Il m'accusait...il se doutait que c'était moi en regardant ma jambe...et il visait juste.
En effet c'était moi, mais si ce que je pensais se révelerais vrai, je devrais le supprimer dans son sommeil...une fois rétablit of course.
Celui-ci tournait ensuite les talons et se barra, soit parce qu'il savait désormais, soit parce qu'il avait eu peur et qu'il savait de quoi j'étais capable...ce dont je doute sérieusement...je ne suis pas superman après tout.
Sur ce, la jeune fille avait pris une direction différentes d'un pas pas trop rapide. En tout cas pas assez pour que je la rattrape aisément.

Cette enflure a l'air de te connaitre...et en plus il m'accuse...quel abruti.

Je la dépassais alors et me mit en face d'elle pour stopper la marche. Je la regardais dans les yeux, me demandant ce qu'elle pourrait voir dans les miens.
Oui elle avait surement compris elle aussi...
Elle n'est pas si bête que ça, elle a forcemment compris que c'était moi. En y réfléchissant, si elle savait que c'était moi, ça ne posait pas trop de problèmes...tant qu'elle ne connaissait ni Will ni Sadé.

Je m'adossais au mur et...d'un geste sec... enleva les garots qui entourait ma jambe. Ceux-ci étaient crade et me faisaient plus de mal qu'autre chose, un peu de sang coula... pas trop non plus.
Je me rendais compte que c'était en faitles garots qui me faisait boiter depuis le début, désormais je marchais presque normalement et n'avais plus mal...
En regardant de plus près, la plaie semblait avoir formé une croute...c'était bon signe.
Rapidement je fis craquer les os de ma jambe ainsi que ceux de ma tête avant de lancer un regard soulagé et plus assuré a la demoiselle.

Au fait...tu m'a pas dit ton nom...
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MessageSujet: Re: Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeDim 13 Juil - 19:18

C'est qu'il boîte vite, mine de rien, le petit.
Le petit? tu commences à être affectif toi?
Il y a des choses qui ne trompent pas.

Je marche lentement, me repassant la scène dans la tête. Non, il y a des choses qui ne trompent pas. Le regard de cet idiot de première sur le bonhomme, sur sa jambe. Je n'ai plus aucun doute maintenant. C'est quand même marrant que je sois tombé sur l'assassin de la biblio' alors que je m'ennuyais. Enfin, c'est plutôt lui qui m'ai tombé dessus.
Et qui me suit maintenant.

Je ne vais pas me plaindre, il me fait passer le temps. C'est important, quand même.
Je l'entend qui presse le pas. Il me dépasse et me barre le chemin. Calmement, je m'arrête en me demandant où il veut en venir. Je hausse les épaules et m'adosse à mon tour contre le mur du couloir en l'observant du coin de l'oeil.
..."et en plus il m'accuse"... comme si tu n'étais pas accusable.
Je le regarde d'un air entendu, un faible sourire aux lèvres. Ca ne sert plus à rien de jouer les innocents. On est tous cernés ici, aucunes chance d'en réchappé. Il y a toujours des yeux ou des oreilles là où on voudrai qu'il n'y ai rien.
Ca s'appelle les Lois Universelles de l'Emmerdement Maximum. Et sinon... ce ne serai franchement pas drôle.

Pendant un quart de seconde, j'ai eu ses yeux en face des miens. Pendant un court instant, j'ai eu deux yeux sombres et troubles devant moi.
Cet homme cache des choses, énormément de choses. Peut-être même des choses qu'il ignorent lui-même.

Et ma mémoire s'active. Je me souviens du titre du livre.
L'amnésie est très rare Sasha. Ne crois pas qu'en plus d'être tombée sur l'assassin de la bibliothèque, tu es tombée sur un amnésique. Juste un gars qui - pour une raison inconnue - s'intéresse à l'amnésie. Voilà tout.

Il réitère sa question et me sort de mes pensées.

"Sasha"

Encore, je ne le regarde pas.
Qu'il est magnifique ce carrelage. Irrégulier, fissuré, usé. Magnifique.

Je tourne la tête vers lui et penche la tête sur le côté. Il vient de retirer son garrot et du sang commence à perler en faible quantité. Cependant assez pour qu'on le suive à la trace.

"Si tu veux, j'ai des bandes chez moi."

Chez moi. Maintenant, que dire d'autre? Chez moi, c'est très bien. Intime et tout le tralala; avec mes colocataires. On se paie une petite chambre. Crédible?

Je me décolle du mur et m'apprête à bouger encore quand je me dis que je bouge peut-être trop pour notre blessé.
Alors je reste debout comme un piquet devant lui, la clope à la main qui fume doucement.

"Comme tu veux."

Et c'est pas moi qui vais te forcer à quoi que se soit. Assassin.
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Squall
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MessageSujet: i   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeLun 14 Juil - 8:18

"Sasha"

Un nom peut commun, je devais l'avouer. Plutôt joli aussi, le plus beau que j'ai entendu jusqu'a présent.
En tout cas, ce nom restait plus banal que le mien qui n'est pas vraiment un nom mais plutôt un surnom. Qui appellerait son gosse "Squall"? On dirait plus que c'est un nom a effrayer les enfants pour les forcer a manger leur soupe.
Attention sinon Squall va venir te dévorer...
Tu parles, j'ai vachement une tête de requin en plus, enfin c'est ce qu'a du penser la jeune fille que mon double a tué en me voyant. Tête d'ange mais le diable au corps.
Tu parles d'un comte de fée, connerie tout ça.
Adosser au mur, je regardais ma jambe. C'était pas si moche que ça finalement, j'en ai peut-être trop fait. Toujours la clope au bec, je profitais des derniers instants de la courte vie de ce baton causant la mort.
Lui aussi allait raccourcir ma vie, je crèverai plus tôt que d'habitude grâce a ça, je ne sombrerais pas dans la folie au moins...
Une certaine anxiété me gagnait alors, je ne pouvais m'empêcher de me redresser et de commencer a faire les cent-pas, sans boiter cette fois-ci.

Même le regard interrogatif de Sasha ne pouvait m'empêcher de me sentir anxieu. Pourquoi? j'en savais absolument rien mais j'en avais besoin, je me devais de faire les cents-pas sur le carrelage destructuré de la prison.

"Si tu veux, j'ai des bandes chez moi."

Chez elle? Plus personne n'a de chez soi, tout le monde a une cellule et en plus on doit la partager.
Elle te propose des bandes quoi d'autres?
Je ne voulais pas d'un autre de ces garots qui ne réussissait qu'a me couper la circulation sanguine de ma jambe. Tu parles d'une aide...
Je dirais que c'est un dispositif accélérant la gangrénisation, alors pourquoi les médecins continue de nous en poser?
Faudrais que je demande un jour.
Je ne répondais pas a sa réponse pour l'instant, je continuais de faire les cents-pas.

Toute cette histoire m'avait troublé, je me demandais que faire maintenant que tout le monde savait que c'était moi, se faire tout petit et se cacher? Ou bien s'en vanter et faire régner la terreur...
Pour l'instant je n'avais pas réellement envie de me battre a nouveau, je n'étais pas entièrement rétablit de ma blessure.

Je tournais la tête vers Sasha, en la regardant dans les yeux, je pouvais distinguer la méfiance qu'elle éprouvait a mon égard, elle savait...
Je suis décidemment un piètre acteur.
En y réfléchissant, les bandes empècheraient l'infection, autant accepter sa proposition.

J'avais arrêté de faire les cents pas et rapidement, je m'adossais au mur a côté d'elle et lui adressa un signe de tête affirmatif.
Cela voulait dire 2 choses:
Je reconnaissais être le coupable et j'acceptais qelques bandes sur ma blessure.
Mon regard, contrairement aux autres fois, était particulièrement froid, le regard du serpent, attendant sa proie, signe du meurtrier que je suis.
Je m'approchais d'elle et posais une main sur son épaule, j'étais plus grand qu'elle, elle faisait presque pale figure a côté de moi.

Tu le savais n'est ce pas? Alors pourquoi me proposes tu de l'aide ?

J'étais situé juste derrière elle, une main puissante sur son épaule, comme celle d'un père sur celui de sa fille. Sauf que la on pourrait interpréter comme un signe de confiance et d'avertissement en même temps.
Signe que je la suivais jusque "chez elle".
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MessageSujet: Re: Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeLun 14 Juil - 9:20

Enfin le voilà qui accepte ma proposition d'une manière un peu distante que je ne souligne pas. Je hausse les épaules et le regard d'un air un peu absent.
Quand tu veux mon grand.

Aller, en avant. Je commence à partir vers le couloir des cellules quand je sens une main solide sur mon épaule. Sa main se pose sur mon épaule. Je m'arrête brusquement et me crispe un peu - un peu beaucoup, en fait. Il ne peut pas savoir, mais je déteste le contacte physique impromptu, exactement comme celui-ci.
Je reste droite, tendue, et tourne la tête vers lui. Mon regard est noir. Si j'avais eu des revolver dans les yeux, il serai déjà mort.
Mais je ne suis pas la seule, visiblement, à être tendu. Lui aussi me lance un regard assassin.

Bien mon gars, on va jouer à ça...

Sauf que le jeu semble tourner au sentimental. S'il croit que...
Ha non, c'est absurde, il ne faut pas qu'il pense que j'ai la moindre affection pour lui. Non, il fait fausse route.

Je lui souris d'un air un peu sadique et railleur avant de répondre doucement et froidement, en hochant la tête.

"Si je te propose de l'aide..."

Je marque un pause, le temps de dégager mon épaule plutôt brusquement de sa grande main et de me retourner pour lui faire face, l'un près de l'autre à environ quelque centimètre.

"C'est parce que c'est dangereux d'être blessé, ici."

Puis je tourne les talons d'un air décidé vers les cellules.
Je l'ai vu tout à l'heure, faire les cents pas, et il marchait beaucoup mieux. Je n'ai plus besoin, donc, de ralentir la cadence pour qu'il reste à côté de moi.

Silencieuse, je regarde fixement en face de moi sans faire bien attention au bonhomme dont j'ignore encore le nom.
Nom, entre parenthèse, que je ne demanderai pas. En vérité, je m'en fou pas mal. La seule chose pratique avec un prénom, c'est qu'on peut appelé l'intéressé plus personnellement. Mais dans ce cas, je ne vois vraiment pas pourquoi je l'appellerai. Après tout, il reste prés de moi. S'il s'écarte, qu'il se démerde. Je n'ai pas que ça à faire - bien qu'en réalité, je n'ai rien à faire. Je peux aller m'amuser ailleurs.

Moi qui n'aime pas papoter, je trouve que je l'ai beaucoup ouverte ces temps-ci. Alors je fais une pause. Je n'ai pas l'habitude. Mais la situation était toute autre. Hey, attend mec, il se passe quelque chose à Sadismus ! Quelque chose d'autre qu'un emprisonnement dans une salle d'isolement ou en salle de torture, qu'une nouvelle entrée de prisonnier ou de gardien, qu'une autre engueulade entre truc et machin.
Non, franchement, là, c'est beaucoup plus intéressant. Je peux, quand je veux, balancer le p'tit monsieur à côté de moi. Déjà tout à l'heure, j'aurai pu le dire aux gars qui sont v'nus nous tenir la conversation.
Mais j'ai rien fait.

Pourquoi t'as fais ça Sasha? Il ne t'intéresse pas, pourtant.
Ca ne m'intéresse pas non plus de le balancer pour rien. Après tout, il ne m'a rien fait. Pas encore. Alors, je garde ma petite roue de secoure. Quoi que c'est mal vu ici de balancer. Même si les potes des deux cadavres doivent de ronger les ongles en attendant de tomber sur le putain de connard qui a défoncé leurs potes.

Pour le moment, il faut qu'il se remette d'aplomb pour être près pour ce qu'il l'attend.
Tu es près petit?

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MessageSujet: Re: Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitimeLun 14 Juil - 12:30

Ainsi donc, d'après ce qu'elle me disait, je pouvais a peu près en conclure qu'elle faisait ça plus par sympathie. Car même si elle ne le montrait pas, ses paroles l'avait trahie.
Elle disait qu'elle m'aidait parce que c'est dangereux d'être blessé ici, je ne peux en tirer qu'une conclusion, elle ne veut pas que cet endroit sois dangereux pour moi.
Déduction, c'est de la sympathie. Toutefois je ne devais pas lui exposer mon raisonement, ça n'aurais que 2 effet.
Je l'énerverais plus qu'autre chose...
...et mon aide je pouvais me la foutre ou je pense.
En fait tout de dont j''avais besoin c'était quelques bandages pour empêcher une quelconque infection de s'attaquer a ma jambe.
Pour l'instant entre la plaie et l'infection il n'y a que la croute et ça ne va pas durer longtemps je le sens.

Brutalement, elle avait retiré son épaule du contact de ma main e me regardait avec un air noir, comme d'ab' quoi.
Je sais pas pourquoi mais je commençais a bien aimer Sasha, peut-être a cause du fait de la bonté cachée sous ses aires de meutrières sanguinaires.
Même si j'éprouvais de la sympathie pour elle, je doutais qu'elle éprouve la même chose pour moi, même si elle le pensait, elle ne le dirait même pas, ce ne doit pas être dans sa nature.

Je regardais devant moi, mes yeux collés sur les cheveux bruns de Sasha, en y repensant en profondeur, elle m'avait sauvé tout a l'heure.
Si elle avait dit qu'elle était sure que c'était moi le coupable, ces 3 abrutis m'auraient sans doute attaqué si ils connaissaient les gars que j'ai dérouillé a la bibliothèque.
Biensur je me serais pas laissé faire, mais qui peut faire quelque chose contre 3 hommes en même temps?
Superman?
Ou les héros des films d'actions...
Sauf que la on est pas dans un film d'action mais plutôt dans un film d'horreur portant sur la folie. Et en général, le gentil se fait toujours dérouiller et meurt dans d'atroces souffrances.
C'est pas trop mon trip tout ça...
J'avais une dette envers elle d'une certaine manière. Et une dette se rembourse.
J'ai mon temps pour ça... absolument tout mon temps.

Je vais la suivre et lui faire confiance...pour l'instant...
Car la possibilité d'un coup monté pour se débarasser de l'assassin n'est pas a exclure.
Elle était partie d'un pas rapide, sans mon garot , je n'avais pas trop de mal a la suivre.
Toutefois je ne la dépassais pas, je restais derrière elle, sur mes gardes.
Autant la laisser ouvrir la marche...

Je sens qu'on va bien s'amuser...
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MessageSujet: Re: Quand ça ne vous lâche plus... (Finit)   Quand ça ne vous lâche plus... (Finit) Icon_minitime

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