+June, Blood & Co+ [finit!!]

Citation :

IDENTITE

-Votre Prénom et votre Nom
- Enchanté, je m'appelle June Kishinaka, car c'est le prénom et le nom, qu'il m'a donné. Jolie non?

-Sexe Masculin ou Féminin?
- Sans nul doute que je suis une femme, lui-même pourrait en témoigner. Ah, ça a l'air de vous choquer... Peut-être étais-ce déplacé Monsieur le Juge... C'est bien ça? Mais vous l'avez sans doûte remarqué, vous rougissez...

- Votre Âge
- J'ai 17 ans. On ne dirait pas n'est-ce pas? Je suis sure que vous le pensez... Allez balancez, combien vous me donniez? 24 ans?

-Décrivez-vous en quelques lignes physiquement.
-Ah, que de questions futiles... Enfin... Tâchons au moins de ne pas m'enlaidir, ce serait facheux... Je mesure la modeste taille d'1m73 et pèse environ 55 kilos. Qu'en pensez-vous? Mon visage est fin et d'une forme triangulaire, mes yeux sont très fins et très allongés, d'un gris intense et rare. On y lit une grande colère et en même temps une grande tristesse. Mes cheveux sont noir de jais, comme les corbeaux, même si la comparaison n'est guère flateuse... Mes cheveux sont mi-longs, doux et légèrement ondulés, souvent en bataille. J'ai aussi une frange en mèches éparses et inégales. Ca me donne un aspect sauvage et rebelle... Mon nez est droit et long, mes lèvres sont légèrement violettes de nature, comme si j'étais prise d'un froid permanent... Elles sont douces et ont une forme très aguicheuse... Mon cou est fin et bien des personnes seraient aviser de le croquer, cela ne vous tente t-il pas monsieur le Juge?... Mes épaules sont fines et arrondies, mes bras minces et très peu musclés, je suis finesse et élégance, je suis une vraie femme, dont la seule force est sa beauté... Mes seins... Ils sont doux et pommelés, d'une forme avantageuse mais pas vulgaire... Mon buste est fin tout comme ma taille, je dispose d'une taille de guèpe, comme vous dites tous ici... Mes jambes sont très longues et fines, plus musclées que mes bras, j'ai l'habitude de marcher, à moins que ce ne soit de courrir... Mes mains sont assez grandes et portent des multitudes d'entailles, mais je ne vous apprend rien...
Je porte des vêtements, en dehors de l'habituel et horrible baillon blanc de l'hôpital, d'une grande finesse. D'un style gothique et baroque, je dispose de corset et de jupes bouffantes. Des bottines aux pieds, je fais le tour de la Terre... Enfin, si je sortais seulement d'ici...
-Ca ira merci.
-Vous allez revenir Monsieur le Juge, ne me laissez pas seule...

Citation :

Dossier Psychologique

Allez June dis-moi simplement si tu as une maladie ou un handicap physique, s'il-te-plait.
- Monsieur le Juge est partit? Il en avait assez de moi? Docteur, je suis une méchante fille?
-June, ne fait pas l'enfant, répond à la question ce n'est pas une blague, tu es enregistré en ce moment même.
-Oh... Je pourrais avoir une copie? Pour m'écouter en boucle?
-June, s'il-te-plait...
-June, sitoplé... Vous allez me faire vomir... Bah, une maladie j'en ai bien une puisque je suis considérée comme une tarée sado-masochiste... Mais je suis juste une ancienne toxico, du coup parfois je fais des chutes de tension à cause du manque... Ah et je bouffe pas assez aussi... Sinon, je marche, je vois, j'entend, je sent...
-Tu as autre chose à ajouter?
-J'en ai marre de votre interview à la con.

-Tes qualités June s'il-te-plait, et reste polie.
- J'en ai? Vous le pensez ou c'est juste écrit sur votre feuille? Je suis attachante, c'est vous qui le disiez, parce que je voulais faire grande et que je supportais beaucoup de chose sans me plaindre. Mais qu'au fond j'étais une petite enfant fragile, qui avait besoin d'être soutenue... Vous pouvez raconter de ces conneries quand même... Parait que je suis dynamique, parfois quand je ne pense pas à tout ce qui m'entoure, à mon passé, à mes souffrances, je deviens une adolescente comme les autres, et je rêve de voyager, de m'amuser... Je parle pas mal aussi, je vais souvent vers les autres et je réfléchie. Pas tout le temps, parce que je suis très instinctive, mais je suis un peu rêveuse, et ça me rend douce parfois... Je répond rarement à la violence physique, je brise par les mots, non, effacez ça... Je ne pense pas que ce soit une qualité valable... Je suis très cultivée aussi, et très loin d'être stupide, la preuve, je suis celle qui me suis échappé le plus de fois de cet hôpital dans le pays entier... Je suis célèbre! Quelle belle qualité...
-June...
-QUOI!!! J'ai pas finit!!! Je suis belle aussi! C'est une qualité nan? Je suis courageuse, et je ne recule devant rien!
-Passons à tes défauts alors, je t'écoute.
-Bah, je suis violente dans mes mots, je suis sadique. Je me plait à faire du mal par la parole. Je trouve que détruire un esprit et pire qu'anéantir un corps. J'adore faire du mal, j'adore aussi me faire du mal. C'est pour ça que je suis attachée n'est-ce pas? Je suis têtue, je n'écoute que moi, il n'y a que moi qui parle, il n'y a que moi ait raison, il n'y a que moi qui ait le droit de faire ce que je veux quand je veux. C'est pas bien hein? Je me moque des gens facilement, je suis sarcastique et anthipatique. Je suis séduisante... Vous me jalousez surement...
-June!
-June! June! Vous n'avez que ce mot là à la bouche ma parole! Je parle chut! Ca enregistre! Je n'ai pas peut des conséquences de mes actes, je me moque de quoi demain sera fait, je suis prisonière de mes sentiments... Je n'ai ni peur de la souffrance, ni de la mort, j'ai des tendances suicidaires, je pense que rien ne peut être pire que la vie... Mais les gens qui pensent comme moi finissent ici n'est-ce pas? Je fais peur... Je vous fait peur docteur, comme j'ai fait peur au Juge. Je suis pas nette, je suis pas folle, je suis dangeureuse et dérangée. Pas mal hein?

-Oui. Qu'est-ce que tu aimes?
-J'aime le sang, le boire, le toucher jouer avec aussi. Je suis une Vampire, c'est mon rêve docteur. Je le répète pour la cassette.
-J'avais comprit.
-Je ne pense pas... Vous ne comprenez que ce que vos écoles vous apprennent, je n'aime pas les gens comme vous, conditionnés. Vous êtes un pantin de la société, j'aime la liberté. Et même enfermée et attachée, je suis plus libre que vous Docteur. Oh, je l'aime tant cette liberté. D'un amour... mortel... Quoi? Vous partez aussi? Quelqu'un d'autre va venir? Non, attendez, je finis d'abord, s'il-vous plait... Pour moi... Merci docteur. Vous ne le regretterez pas. J'aime les beaux vêtements, les jouets, les bijoux, les miroirs, des fois je rêve que je suis une belle princesse, et j'ai tout ce que je désire. Et dès que je pense à quelque chose, ce quelque chose appararait. J'adore rêver, c'est une autre forme de liberté, d'évasion il disait à la télé. J'adore l'hiver, il fait froid, tout est recouvert, on se lance dans la neige, on s'amuse, c'est un jeu naturel... J'aime les plats français aussi. Ils font hyper chics même si ils sont un peu crâneurs... Je n'ai mangé qu'une fois français, c'était délicieux... Mais je ne sais plus ce que j'y ait mangé... J'aime le sexe aussi. J'aime m'amuser tout court, alcool, drogue et compagnie. C'est mal mais j'aime, c'est comme ça. On ne me refera pas hein? Vaut mieux pas en fait...
-Tu aimes d'autres choses?
-J'aime le maquillage, les chaussures, les accessoires, j'aime les hommes et les femmes, je m'en moque, je m'aime bien moi aussi...
-Bien, et qu'est-ce que tu n'aimes pas?
-J'aime pas quand je suis attachée, seulement quand c'est pour jouer, sinon j'aime pas. J'aime pas la saleté, les plats de l'hôpital, j'aime pas la musique, c'est tellement mieux le silence... J'aime pas les filles plus belles que moi, ça me donne envie de leur labourer le visage... J'aime pas les foules, les insectes, le soleil. La chaleur, les moustiques, les gens stupides aussi. Ceux qui n'ont aucune culture ne m'intéresse pas, je pense que ceux qui n'ont pas un minimum d'intelligence ne mérite pas d'exister. En un sens, j'éliminais les bons non? Je n'aime pas qu'on me tienne tête, je deviens méchante et ça me retombe dessus, je déteste les mauvais coups, ils sont vraiment ringards, et je n'aime pas les toutous de l'Etat comme vous. J'aime pas la drogue, j'en ai besoin, nuance... Vous croyez que j'ai dit assez de chose?
-Je ne sais pas, il n'y a que toi qui peut me le dire...
-Je n'aime pas qu'il n'y ait que moi... J'ai peur d'être seule... Je n'aime pas être toute seule... Je veux qu'il vienne... IL A PROMIT!!!!!!!!!!
-JUNE! Calme-toi!!!!!! Infirmiers!!!!!

Citation :

Dossier médical

-Comment te comportes-tu avec les gens, June... Répond tranquillement, tu as tout ton temps.
-J'ai mal à la tête... J'ai les yeux brouillés...
-June, pense à la cassette, c'est important...
-Ah oui... Elle tourne toujours hein... J'aime pas les gens, si je vais vers eux c'est pour ne pas être seule... Ou que je m'ennuie, ou qu'ils peuvent m'être utile, sinon je suis débrouillarde. Je suis sure de moi quand je parle avec quelqu'un, séduisante, c'est ma technique, je veux être sure que lorsque je quitte quelqu'un, ce quelqu'un pense encore à moi... Je ne me laisse pas faire, je tiens tête, je ne lâche jamais prise, je n'ai aucune pitié envers les plus fragiles, les plus faibles, aucun état d'âmes particuliers... Je suis une personne de charme, cultivée, je ne tiens pas le rôle de comique, ni de grande sadique au bout de quelques minutes, la personne se rend compte que je ne suis vraiment pas nette. Si elle continue à discuter avec moi c'est que cette personne me désire... J'ai mal au crâne...

Maladie ou handicap mental

-Bien June continue comme ça, quelles sont tes valeurs?
-Mes valeurs?... Ma liberté, je suis une grande libertine, personne ne m'enlèvera jamais ce que je pense dans ma tête, personne ne me fera penser comme il le désire. Je défend les personnes comme moi, ce sont bien les seules personnes que je supporte... Même si je sais que je ne supporterais pas moi!
Je défend l'amour aussi... Les gens comme moi, trompé, violé, abandonné, je défend l'amour que les gens entretiennent entre eux, mais pas...
-Mais pas?
-J'ai soif putain...
-Continue, ensuite tu auras à boire.
-Pas le faux amour! Pas le puéril, le physique, pas l'apparence, par l'amour confondu avec le désir, pas l'illusion d'une vraie histoire... Je défend ce que je ressens le vrai, celui pour lequel on endurerait milles maux, celui auquel on rêve chaque fois qu'on ferme les yeux, celui auquel on pense chaque fois qu'on les rouvre... Celui que je vit encore aujourd'hui, et que je vivrais toujours, même si pour cela, je dois finir ici, ou ailleurs...
-L'amour et la liberté sont tes valeurs?
-C'est tout ce qui me reste à protéger. C'est tout ce que je possède en moi, et qui m'est le plus cher, autre que mon corps et mon âme qui sont tellement souillés qu'ils ne valent plus rien...
-Tu considères donc que tu as encore un coeur, puisque tu as des sentiments...
-Oui, mais je sais que je tuerais sans hésiter pour ça...
-As-tu des tics June?
-J'entortille souvent mes doigts dans mes cheveux. Mes cheveux sont bouclés naturellement mais à force de le faire, ils ont frisés à certains endroits où ils sont lisses normalement. Je peux pas m'empêcher de taper mes ongles sur la table quand j'attend quelque chose, c'est mon impatience permanente qui provoque ça chez moi... C'est pour ça que vous m'avez attaché?
-Non June, tu sais très bien pourquoi on t'as attaché...
-Non.

BIOGRAPHIE

-Raconte-moi ton histoire June. Tout ce que tu te souviens, même si c'es très long, même si ce ne sont que des impressions, des odeurs, des voix, raconte-moi comme si je ne te connaissais pas...

Note du Directeur ---> La voix de la jeune fille change, devient plus calme, son regard se trouble, elle ne bouge plus. Sa respiration se calme, elle cesse de tirer sur ses liens.

-Tout a commencé en hiver... Oui, c'est pour ça que j'aime autant l'hiver... Dans Londres il faisait très froid cette année-là et moi je devais vraiment être toute petite et toute fragile parce que je ne me souviens de rien avant mes 6 ans... Mais je sais que maman ne voulait pas de moi, et qu'elle m'a abandonné. Je crois que c'est parce qu'à cause de moi elle aurait été tué... Ah voilà, c'est parce que je suis la fille d'un chef de gang, mais que s'il l'avait sut il lui aurait troué la peau. On disait beaucoup ça dans les rues de Londres... J'ai souvent trouée la peau d'ailleurs... Elle m'a déposé devant une riche et belle maison, d'un art gothique et suffisament loin de la ville, la porte s'est ouverte et on m'a emporté. Je ne pense pas qu'elle ait pleuré, après tout elle ne m'aimait pas... Je suis sur qu'elle était belle, d'une beauté extraordinaire, dans la presse à mes 8 ans, elle est même devenue la femme d'un riche Duc. Vous voyez? Elle a bien fait de m'abandonner, je lui aurais saloper sa vie sinon... Mais deux ans après son union, elle est morte à cause de son coeur... Je l'ai lu aussi dans la presse... Bref, revenons à quand je suis abandonné devant la maison, je me souviens maintenant, il était grand, et il me regardait en souriant. Je pense qu'il avait vu ma mère depuis la fenêtre me déposer car il n'avait ni l'air suprit, ni choqué. Il m'a prit dans ses bras, et m'a mené à l'intérieur. Il avait le corps gelé, la première chose que j'ai fait avec lui, c'était de m'enrhummer. Mais il a prit soin de moi, il m'a élevé...
-Qui est ce "il"? C'est celui que l'on surnomme le "Buveur de sang", ce Serial Killer?
-Il m'a apprit à marcher, à compter, j'ai apprit à dire des tas de choses avec lui très tôt. Il était jeune pour s'occuper de moi, mais il l'a fait... Je ne suis jamais allé à l'école, il me disait qu'on voyait sur mon visage que j'avais été abandonné, il me répétait sans cesse que je devais soutenir le regard des gens qui me croisait, sans leur sourire, jusqu'à sentir le gène et la peur s'imiscer en eux. Je l'ai cru, et j'ai commencé à avoir des problèmes avec les gangs du coin. Les règles étaient clairs, la journée il travaillait, je restais dehors et je me débrouillais pour manger, le soir il sortait et revenait à l'aube, et moi, je dinais seule et sortais sans son autorisation la nuit. J'ai commencé à me battre, je suis devenue une vraie terreur, et je rackettais les plus faible soit pour manger soit pour m'amuser.

Note du Directeur ---> La jeune fille a eu une hésitation avant de commencer, elle s'est mordue les lèvres jusqu'à ce qu'elle saigne.

-Mais un jour, je suis sortie le soir et un groupe m'attendait. Je devais avoir 8 ans. Des grands des petits, même des adultes, tout un groupe confondu, ils m'ont rossés de tous les coups, m'ont humilié, mais ne m'ont pas touché. Ils ont juste voulu me faire peur et mal. Ils ont très bien réussit. Alors dans un état pitoyable je me suis trainé dans n'importe quelle rue juste pour mourir en paix. Pour que "il" ne me voit jamais comme ça. Il y a eu un bruit de sucion, une gorge qui avale d'un trait, et puis un bruit plat, comme un corps qui s'effondre, dur et lourd comme du roc. Et devant moi, dans un coin de trottoir sombre, il était là, s'essuyant les lèvres "il". Il a enjambé le corps et ses yeux rouges se sont posés sur moi. Il ne m'a pas reconnu tout de suite, il s'est approché. Et puis il a couru, et m'a prit dans ses bras. Je n'ai même pas put m'empêcher de pleurer, c'était trop dure, j'avais tellement mal... Et peur aussi. Mais pas de mourir, j'avais peur de lui, il ressemblait à un monstre, à un vampire...
Je me souviens que le lendemain je lui ait parlé, je me souviens entièrement du dialoque, je vous le fait?
-Comme tu veux June.
-J'avais 8 ans, n'oublions pas, et lui devait avoir bientôt trente ans. Je me souviens même de quelle voix fragile et fluette, je me suis adressée à lui:
"Vous êtes un monstre?"
"Pourquoi dis-tu ça June?"
"Parce que les gamins propres de la ville disent que ceux qui boient le sang des autres sont des monstres. Leurs parents appellent même ça des vampires... La presse, c'est plutôt: tueur en série, un fou dans la ville aspire le sang de ses victimes..."
"Et toi, tu trouves que je ressemble à un monstre?"
"Je ne sais pas."
"Et cela te dérangerait-il que je sois un monstre?"
"Nan. Vraiment pas. En fait... Je... Je voudrais être comme vous, un... Un monstre..."
-Je me souviens qu'il est resté bloqué plusieurs secondes après que j'ai dit ça, et puis il s'est ressaisit et à afficher un sourire aujourd'hui que je trouverais mesquin. Et il a dit:
"Mais oui June, ce serait une excellente idée..."
-C'est à cause de ça ton premier meurtre?
-Non. Ne me coupez pas quand je parle. "Il" m'a apprit à me servir d'un couteau, il m'a acheté des beaux vêtements, il m'a apprit la musique, à m'instruire, à parler avec humour, à me rendre indispensable. Il disait qu'il fallait se rendre indispensable aux yeux et au coeur de sa victime. Mais la seule personne pour laquelle je voulais me rendre comme il le disait tout le temps "indispensable" c'était lui...
Lorsque j'ai eu 12 ans, il m'avait acheté un belle robe et devait m'enmener dans un bal splendide mais au dernier moment il m'a appelé pour me dire qu'il devait y aller avec quelqu'un d'autres. J'ai hurlé d'une rage incroyable, et sous une fureur sans limite, j'ai quitté la maison et courue dans les rues vers la fête qui était à une trentaine de kilomètres. Lorsque je suis arrivée, la fête était presque finie, et je le voyais, lui, dans son costume luxueux, en train de baiser le cou de cette garce. Il avait oublié je ne sais quoi, j'ai pas hésité, j'ai prit un pied de bichequi trainait dans le jardin des voisins, elle s'est retourné, et les deux crans se sont plantés dans son visage. C'était moux que je la patte à modelé. J'en ai vomie tout de suite. Le sang a giclé et je me suis effondré, les mains sur la tête, comme pour me protéger de ma propre bétise. Mais c'était trop tard, et quand il est ressortit, il a courru, j'ai sentit des mains me soulever, et puis plus rien...
Je savais que ce que je venais de faire était mal, mais en même temps j'étais fier, parce que je savais que dorénavent, il me regarderait autrement. Il n'a rien dit sur ça, il m'a interdit de sortie, et pendant exactement 867 jours, je ne suis pas sortie de la maison.
-Tu es resté plus de deux ans dans cette maison???
-Exactement, je ne voulais plus lui désobéir. A 15 ans, j'étais devenue une femme, et je faisais presque 20 ans, alors il m'a sortit comme son joujou, m'a montré à tout le monde avec fierté, et ça ne me dérangeait pas du tout. J'étais prête à devenir n'importe quoi, de vivant ou non, tant qu'il m'acceptait... Et puis à 16 ans il a commencé à changer, il s'est montré moins entreprenant, plus méchant, voir violent. Il a commencé à me frapper, à me droguer, et un soir, il m'a mordu dans le cou et j'ai fait une chute de tension violente. J'ai faillit mourir cette nuit là. Il devenait froid, lunatique et possesif, il m'a demandé de tuer pour lui et j'ai commencé à me faire du mal pour me punir. J'ai commencé à devenir folle, je voulais continuer à vivre auprès de lui, mais traité comme ça, j'allais mourir...
Et puis, il y a 1 an et demi des flics sont entrés, il s'est fait atrappé et on l'a frappé et plaqué au sol. Quand j'ai vu ça, je les ait tous tué. J'ai prit la hache dans la cave et je les ait réduit en bouillie. Quand les renforts sont arrivés je caressais ses cheveux, il avait du sang sur la tête à cause du coup. Il s'est réveillé et m'a dit de nous enfuir, mais j'ai reçu une balle dans le ventre et je me suis effondrée.
Je le voix encore qui me dit qu'il m'aime, je sent encore ses lèvres chaudes sur les miennes glacées. Je sentais la vie me quitter et en même temps, jamais je n'avais été aussi vivante qu'à ce moment là... Mon rêve se réalisait... Il m'a embrassé, et m'a promit:
"Je viendrais te chercher, je te le jure..."
Mais il n'est toujours pas là. Et cela fait un an et demi que je suis dans cet hôpital et comme j'ai attaqué et blessé gravement une infirmière, vous hésitez à me balancer en prison à perpétuité. En fait, ce petit enregistrement c'est juste pour voir s'il me reste un espoir non?
-Et d'après toi, tu as encore de l'espoir?
-Je pense que le seul espoir que j'ai, c'est qu'ils viennent me chercher... Je suis une âme noire dans un monde tout blanc, je fais des tâches... Et on m'isole à cause de ça... J'espère juste qu'il vienne me chercher pour me ramener dans mon monde à moi, auprès de lui, dans un monde noir...
-Tu as autre chose à ajouter?
-Je saigne des poignets à force de tirer sur mes liens.

Dossier criminel

-Quels sont les crimes que tu as commit?
-Meutres en homicide volontaire, j'ai tué une dizaine de personne à 14 ans, une vingtaine de personnes à 15 ans, et six flics à presque 16 ans. Je suis une putain de droguée, j'ai rackettée escroqué, menacé je ne sais même plus combien de personnes...
-Ton matricule.
-654321, simple non? Ca diminue.
-Appartiendrais-tu à un Gang? Non je ne pense pas, sauf si ils ont besoin d'une fille comme moi, qu'il y a des beaux garçons et qu'on s'amuse...

Le matricule des prisonniers est de SIX chiffres, sinon, ta fiche est superbe.

Veux-tu un rang particulier en plus de ton matricule (sous ton pseudo) ?

Donne moi un matricule à six chiffres et je pourrai te valider.

Merci^^ Contente qu'elle plaise, elle fait un peu article dans un dossier d'hôpital comme ça^^
Ah, j'ai changé mon matricule c'est bon, je me suis pas foulé xD

et enfin, pour la ptite phrase... Un truc du genre: L'Assoifée de Sang en rouge je pense, fin bon j'ai pas d'inspi et je vais pas t'embêter donc voilà!

Tu seras dans la cellule JJ, bon jeu.