Linge sale... (Pv Sorrana)

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Quelques jours se sont passés, je commence à prendre mes marques dans la prison de Sadismus ; aujourd’hui, le moment fort sera la lessive. Laissez-moi-vous raconter ma journée. Tout débute comme à l’accoutumée,, c’est ainsi que je m’étirais de tout mon long dans le matelas qui me sert de lit, mes membres s’allongeant de part et d’autres pour gagner en espace dans cette couche monoplace, je partage ma chambre avec une jeune femme nommée Neva, pourtant je ne l’ai pas encore rencontré, ni même vu.. La chambre est plutôt spacieuse, même assez commode, j’ai appris entre-temps que Sadismus était un ancien camp de concentration, ceci devait être les quartiers des exécuteurs nazis. Je n’aime pas cet endroit, nous sommes en plein été, pourtant la pièce est imprégnée d’une moiteur rare, c’est plus qu’étrange. Pour tout dire, je ne me suis pas éternisé dans ce lieu lugubre, je repensais aux événements que j’avais vécu les précédentes journées ; une rencontre brûlante avec la belle Sorrana, une entrevue peu commune avec M Hyde, et, une bagarre générale au réfectoire, je ne sais pas si j’ai le chic pour attirer l’ennui mais j’ai bien ma peur de responsabilité dans ma dernière mésaventure. Depuis, je n’ai pas encore revu l’infirmière qui avait réussi à me troubler tant, mais peu importe, je suppose. Je pousse la porte de ma chambre, après m’avoir aspergé la figure d’une eau fraîche et vivifiante, et m’être habillé. Je saute le petit déjeuner, c’est un repas que je déteste, et, subis sur mon visage la caresse de l’astre solaire qui pose sur moi un peu de son attention, un halo illuminant mon visage pour affiner le tracé de ma silhouette. Je m’étire, pousse un soupir, et me dirige lentement mais sûrement vers la Laverie. Ah, j’ai oublié de vous dire, avant de partir vers la laverie, je fais une halte aux douches, j’ai l’impression d’être observé, mais je n’y fais pas plus attention. Sous le bras, je porte un bac en plastique contenant mon linge sale, je le dépose sur le banc qui se trouve dans l’allée centrale des douches communes, ainsi qu’un peignoir. Regardant à droite, à gauche, il n’y a personne, je suis quelque peu suspicieux car on ne sait jamais. Je me déshabille, laissant glisser ma chemise au sol, dévoilant un torse saillant aux muscles finement ciselés, je retire mon pantalon, le faisant descendre le long de mes jambes puissantes, et, côté virilité, je n’ai pas à me prendre, enfin je crois, je n’ai jamais eu l’occasion de comparer…. Après un moment d’hésitation, je me faufile dans la cabine de douche, je fais tourner le robinet, un jet d’eau jaillit, s’écoulant, roulant sur le velours rosé sur ma peau, des perles « immaculent » ma peau, n’épargnant aucune once de douceur, ma crinière se fait plus lourde, elle renforce la dominante sombre de ses couleurs… Je soupire d’aise… La friction que me fait subir cette eau de glace me trouble, je pousse une dernière expiration, après avoir savonné mon corps, puis je finis par sortir, et, par me couvrir, m’emmitouflant dans le velours écarlate du peignoir, attendant d’être sec, je reprends mon bonhomme de chemin jusqu’à la laverie. C’est une pièce sombre, et, mal éclairée, je descends trois marches d’escalier. Me voilà arrivé, plus qu’à enfourner mon linge salle dans la machine qui commence à s’atteler à sa besogne… A présent, il ne me reste plus qu’à attendre, attendre une demi-heure…
Encore humide, je préfère rester en peignoir, je devrais ne croiser personne de toute façon…

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Et de nouveau, une journée qui commence. Seulement, je n'ai pu dormir cette nuit. Oh, comme il m'aurait plus de faire une nuit blanche dans les bras d'un homme, me divertissant un tant soit peu. Mais non, j'avais été de garde à l'infirmerie. Je meurs à petit feu d'ennuie, je le sais. Pas de petites gâteries, pas de petites friandises, pas une seule brebis égarée entre mes griffes depuis mon arrivée en ce lieu. Cette première journée, lorsque je suis arrivée, avait été magnifique et riche en rebondissements de toutes sortes. L'espoir d'un nouveau territoire pleins d'aventure avec monts et merveilles avait submergé mon être tout entier.
Et depuis ??? Rien. Le regard perdu, fixant le paysage au travers de la fenêtre, je pense, j'imagine, une scène cocasse dans mon infirmerie ... Mais rien ne se passe. Tiens, l'heure de la relève. Alors, il faudra retourner à ma chambre. Que m'attend-il là-bas ??? Pas un homme nu et attaché au barreau de ma tête de lit en tout cas, ce serait trop beau ... La lessive. Oui, sûrement. Allez, n'abandonnons jamais l'espoir de s'amuser un peu, à chaque instant, quelque chose se passe dans une prison, n'est-ce pas ???

Allez, ramassons les affaires et direction ma chambre. Même les sifflements des prisonniers ne m'atteignent plus. Que m'arrive-t'il ??? Il me faut une proie, et vite. Tiens ??? Déjà la porte de ma chambre. Aurais-je marcher aussi rapidement que cela au travers des couloirs ??? Voilà que mon esprit commence à s'y perdre. Cette prison aurait-elle finalement des effets sur moi ??? Je la voyais comme un nouveau terrain de jeu et voilà que c'est elle qui me prend au piège. Bon, on pose ses affaires sur le lit, et on prend son linge sale. Entre tissu délicat, blanc et couleur, il va me falloir faire plusieurs machines. Ben, peut-être rencontrerais-je quelqu'un d'interressant durant le lapse de temps durant lequel je devrais attendre. Espérons ...

Alors la laverie ... C'est par où déjà ??? Bon, suivons les repères. Dieu, il me faut de l'action !!! Il me faut un homme surtout ... L'écho de mes pas rebondissant sur les murs et s'emplifiant de par la-même me force à tenir ma stature de petite fille gênée d'évoluer en ce milieu carcéral. Car en ce lieu, n'importe qui peut vous observer et ce serait dommage de se faire démasquer à cause d'un léger coup de pompe. Que le spectacle continue, même après le fermer de rideaux. Ah ... qu'est-ce donc que ce son ??? On dirait une machine en route. Y aurait-il quelqu'un en cet instant même à la laverie ??? Bah, qu'une seule manière de le savoir, aller vérifier. Pas après pas, mes talons frappent le sol et j'arrive enfin devant 3 petites marches. Les luminaires sont actifs mais n'éclairent que très peu la pièce. En même temps, on ne passe pas sa journée à la laverie. Arff, mais en plus elle n'est pas très accueillante comme pièce. Des machines à laver mises d'affiler, les murs de béton gris ... Non, je ne vais pas rester faire ma vie dans cette endroit.

Mais ... Quelle belle surprise ... Qui que voilà ... Hijo. Mon tendre Hijo. Dieu, aurais-tu enfin entendu mes prières ??? Et là, je revois celui aperçut un instant lors de mon arrivée. Pas celui qu'il m'avait montré, le frêle, chétif mais très distingué Hijo. Non, celui qui avait fui mon regard, celui qui avait eu, un trop court instant, ce regard si particulier révélant la profondeur de sa pensée et de son statut de mâle. Ce même regard empli de virilité, je le revois désormais. Je savais bien que je pouvais en faire quelque chose. Rien que de le voir ainsi me met en émoi. Oui, je l'avoue, après ces quelques jours de privation ... Comment le charmer ??? Se serrait si amusant si, pour une fois, je laissais ma victime prendre les devants. Oui, lui faire croire que je ne suis qu'une fragile jeune fille et qu'il se proclame instinctivement mon protecteur.

"Oh !! Hijo !! Que je suis heureuse de vous revoir !!"

Acte 2. Scène 1. D'abord, la situation des acteurs. Moi, debout, proche de l'entrée, mon sac de linge sale dans mes petits bras, mon regard étincellant d'une joie de vivre devant être naturelle, mon corps se montrant dans toute sa splendeur. Dernière petite touche, mes cheveux en bataille et un air fatigué ... Mais ça, je ne puis faire autrement après la nuit blanche passée. Autant les mettre à profit. Quant à lui, je peux voir ces cheveux mouillés, une légère goutte se détachant d'une mèche de temps à autre. Il avait pris une douche. Etait-il donc nu sous ce peignoir ??? Hum, pas trop vite, chaque chose en son temps. Donc, je reprends. La chevelure mouillée, renforçant son air grave et lui donnant une part de virilité qui ne fait que compléter le tableau. Hum ...

"Mais vous allez attraper froid en restant ainsi voyons ..."

Faire la jeune fille dévouée et soucieuse. Certains adorent. Allez, on se dépêche de le rejoindre. Posons ce sac à terre et rapprochons-nous de lui. Oh, non, je ne peux y résister. Il faut que je le fasse. Pour cela, il faut que je me place devant lui. Voilà. Un petit penché en avant, grand sourire. Il faut que j'essuye cette goutte qui perle à son lobe gauche, il n'y a pas moyen. Doucement, j'approche mes longs doigts de son visage et ... Quelle douceur ... Continue à sourire comme si c'était naturel !!

"Il faut bien s'essuyer après être sortie de la douche. Cela m'attristerais que vous tombiez malade avec tous ces courants d'air."

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Roulement de tambour, cacophonie mécanique, brouhaha insupportable, ma lessive est lancée. Véritable petite industrie au cœur de le la prison, cette usine de la propreté bénéficiait de locaux détestables, les murs de béton, francs, et, massifs, conféraient une atmosphère oppressante alors que la lumière vacillante, et, faible au dessus de ma tête n’ajoutait qu’une dimension inquiétant à tout ceci. Mais bientôt, je ne contemplais plus l’œuvre d’art qui se tenait devant moi, ce dégradé de gris aux nuances imparfaites, je n’écoutais plus ce chant mécanique divin, et, avait reporté mon attention sur l’entrée de la divine, Sorrana Sigfrid. J’aurais du l’entendre de loin, avec ces talons qui frappaient le sol, marquant son arrivée avec élégance mais aussi avec beaucoup d’éloquence tout de même, car, ce n’était pas tout le monde qui pouvait se vanter de faire vibrer le carrelage de la laverie avec un panache légendaire, et, de faire baver les hommes. Rien que par sa présence, elle parvient à me troubler, faisant remonter en écho les souvenirs de notre rencontre mouvementée, est-ce que c’était plaisant ? Avec difficulté, j’aurais avoué ma véritable position sur le sujet. Ma surprise était de taille, si bien que ma bouche désirable, légèrement pulsée sous l’effet luisant des grandes eaux, s’entrouvre quelque peu ; Je détestais prendre cet air qui ne fait qu’accentuer mon air juvénile, j’essaye de me reprendre, la contenance m’impose d’être plus sérieux, de me montrer plus réservé, et, moins enjoué que ma collègue ; Pourtant, j’éprouve une joie à la voir, sentir le sourire d’un visage amical, est des plus réconfortants, surtout lorsqu’on travaille dans un endroit tel que celui-ci. Cette bonne humeur fusa direction mon cœur pour le faire battre à un rythme plus frénétique, à une cadence dont seule Sorrana Sigfrid pouvait se vanter de posséder le secret.

« A la vérité, Mademoiselle Sorrana, je suis.. Tellement content de vous voir aussi ; Et, si vous êtes heureuse de me voir, je devrai postuler pour être le chef de file de votre fan-club, vous êtes très populaire, vous savez ? »

Mes paroles étaient entre vérité, et, taquinerie, sinuais-je donc sur la même pente que l’infirmière la plus séduisante de tout Sadismus ?
Mais revenons-en à elle, la pauvre, elle paraissait quelque peu épuisée, sûrement avec la recrudescence des violences entre détenus, elle ne devait pas chômer.
C’était un ange véritablement, elle se souciait de ma petite personne, cette prévenance était touchante, un peu surprenante, aussi extravagante, mais j’aimais comme tout à chacun être au centre des attentions. Est-ce que je suis trop égocentrique ? Cette question me tiraillerait peut-être après, lorsque j’aurais repassé le film de cet instant encore, et, encore. Sa menotte allongée, et, précieuse vint interrompre le tic-tac incessant des gouttes d’eau qui s’échappaient de ma tignasse, véritable arrosoir humain, j’avais organisé un ballet des eaux autour de mon être, je régissais la vie de ces perles, et, un tressaillement palpable me rendit docile, et, hypnotisé face à cette tentatrice experte.
C’était à la vérité le même genre de frissons qui avait parcouru mon corps lorsque nous nous étions retrouvés collés, serrés…
Pourtant avec un certain discernement, et, les quelques neurones qu’ils me restent, il faut dire, j’ai une vue plongeante sur le décolleté de cette demoiselle, incarnation humaine de la luxure, et, des plaisirs de la chair ; Je me concentre sur son regard, ce n’est pas un exercice aussi dur que je le pensais, pourtant d’après mes observations, les gardiens ont bien du mal à m’imiter… J’englobe sa menotte précieuse de la mienne, la couvrant d’un voile de douceur, et, de chaleur, mes doigts se nouent superficiellement aux siens, un bref instant, c’est cette même tension qui existe, et, se crée à notre contact ; j’écarte finalement la bienveillance qu’elle m’offre de mon oreille, et, sépare à regret nos mains, coupant le lien de nos doigts, invoquant intérieurement une conscience professionnel, et, innocentant Mademoiselle Sigfrid d’intentions qu’elle n’a point, selon moi.
Alors qu’elle est à une distance respectable, j’éternue dans un « Atchoum » tout mignon sur le ton digne d’un dessin animé. Peut-être avait-elle raison, il aurait mieux valu que je me sèche…

« Merci, Sorrana.. Merci de vous souciez de moi, vous êtes adorable...Je ne pensais pas que les courants d’air étaient si nombreux.. Comment allez vous, vous avez une petite mine, tout va bien, mademoiselle Sorrana ? Vous n’avez pas eu d’ennuis avec les pensionnaires ? »

J’attendis que la succube réponde à mes questions, qu’elle satisfasse ma curiosité, serait-elle plus loquace que lors de notre arrivée, à tout deux ? Vous ai-je parlé d’un autre interstice de lumière dans cette pièce étroite et sombre qu’est la laverie ? Il y a une fente, une ancienne meurtrière qui donne vue sur la mer… J’écoutais les dires de ma collègue de la plus grande des attentions…
Puis mon regard se porta sur la mer. Ah! Cette beauté avait toujours sut apaiser mon âme et mon caractère ardent. Sur l'eau flottait le souvenir de la lune, fondant de l'argent pur sur la surface quelque peu agitée de l'océan. Vers quelques rochers qui s'avançaient dans l'eau, les bords en étaient blessants et couperaient la plante des pieds de quiconque. Quelques vagues, frisées d'écume comme la dentelle d'une coquette, venait parfois lécher les jambes d’éventuels passants. Je me voyais déjà en compagnie de mon infirmière attitrée… Mais c’était peine perdue, et, cela aurait été considéré comme une sortie entre couple, entre amis, entre collègues ?

« Que faites vous cette après-midi, je compte me rendre hors des murs de la prison, peut-être au bord de mer, seriez vous tentée ? Si vous désirez inviter d’autres personnes, libre à vous.»

J’avais ajouté cette phrase dans le vain espoir de faire plus naturel, mordrais-je à l’hameçon lancé par cette veuve noire ? Accepterait-elle seulement ?

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Cette douce fraîcheur s'infiltrant entre mon index et mon pouce, cela fait tellement du bien. Une bonne douche serait un délice après cette nuit passé à l'infirmerie. Et pourquoi pas en délicate compagnie ??? Non, c'est encore trop tôt ... Mais l'envie ne me manque pas, ça, c'est certain. Ce garçon est vraiment touchant, il n'y a pas de doute la dessus mais si il continue comme ça, je sens que je vais abandonner. Je veux un homme moi, pas un enfant ! Qu'il arrête avec ces mademoiselles ... Trop bonne éducation et sûrement trop de théorie et pas assez de pratique. Bon, n'abandonnons pas, j'ai perçu quelque chose de vraiment interressant et je veux l'avoir ! Bon, ce n'est peut-être pas le rôle de ma vie mais c'est le plus interressant du moment. Prendre l'air gêné, le regard fuyant, il faut qu'il comprenne que ces paroles me déroutent.

"Oh moi populaire ??? Vous vous moquez ..."

Allez, soit douce, belle et idiote ... Surtout idiote. Vraiment, que ne faut-il pas se forcer à faire parfois ... Au moins, j'ai un petit plaisir avec ce lobe. Doucement, je fais glisser mon pouce et mon index par dessus, comme si j'essuyais ce petit apendice de peau ... Petit mais si sensible pourtant. Oh, il m'attrape la main. Si tendrement. Voilà, continue mon petit, tu es sur la bonne voie !!! La moiteur de sa main, du à l'humidité de la douche et à la chaleur de son corps, quelle agréable sensation contre ma peau. Et cette chair si douce qui semble caresser la mienne, ces doigts si fin s'entremêlant aux miens. Bien, c'est très bien. De nouveau, tu captes mon attention. Oui, je le dévores du regard et j'attends avec impatience la suite des évènements. Que va-t'il faire ??? M'attirer contre lui grâce à notre contact ou se lever et se coller de nouveau tout contre moi ??? Ah voilà, un mouvement !! Il repousse ma main donc sûrement ca-t'il se lever ???

Quoi ??? Mais il fait quoi ??? Attendez là, je ne rêve pas ??? Il ... il ... il m'a lâché la main. C'est moi ou il vient de me repousser ??? Bon, ne laissons pas voir mon étonnement mais quand même, je ne parviens pas à garder mon sourire niais sur ce coup. Ben ça alors. Ah et en plus il éternue comme un enfant. Mon Dieu, me serais-je trompée à ce point ??? Bon, il vient de me poser des questions, restons dans le rôle.

"A vos souhaits ..."

Ouais, et les miens alors ??? Boaf ... Voyons la suite des évènements. Bon, des accessoires, il m'en faut ... Bah, j'étais venue ici au départ pour faire une lessive n'est-ce pas. Bon, retournons chercher le sac de linge sale et trions le devant lui. Peut-être qu'en voyant mes dessous cela le fera réagir ... Enfin, espérons qu'il ne prenne pas ses jambes à son cou tout de même, la ca achèverait tous mes espoirs ... Allez, on ouvre la porte d'une machine et on fourre le plus de chose possible dedans.

"Oh s'il vous plait, pas de Mademoiselle, juste Sorrana. Et je vais bien, merci de vous en soucier. La nuit a été longue mais c'est un vrai bonheur que de pouvoir discuter avec vous désormais, cela me donne du baume au coeur. Les prisonniers ??? Oh non, ils ne me posent pas vraiment de problèmes, il y a toujours un garde avec moi alors ils se tiennent tranquille. Et vous alors ??? Comment se passe vos journées ici ???"

Ben, en même temps, j'en ai rien à faire mais autant rester polie ... Allz hop !! Un regard intriguant et curieux, faut bien qu'il voit que je suis interressée de sa personne aussi. Oh, petite idée. Laissons tomber un vêtement à terre ... Mais lequel ??? Ben, si je laisse voir une petite culotte, j'ai peur qu'il fasse une syncop ... Bon, une nuisette. Ca devrait suffir. Voilà, et maintenant, on se baisse en tendant bien les jambes et on remet vite dans la machine à laver. Pfff, que d'exercices dis donc. Alors, que fait-il ??? Comment ça il ne me regarde pas ???
Suivons la direction de ces pupilles pour savoir ce qui a bien pu le contraindre à me plus m'admirer. Non ... Je rêve là ... c'est un cauchemard ... Alors il repousse ma main sans rien tenter et maintenant il regarde ... la mer ??? Avec le bruit que font les deux machines à laver, j'espère que ce dont j'ai entendu de ces paroles ne sont pas la réalité ... Il m'invite à une balade sur la plage ??? Oula ... voilà le romantique de base alors ... Manquerait plus qu'il m'invite à un diner au chandelle sur fond de coucher de soleil. Bon, prenons l'air surprise de cette demande et restons un instant à le détailler du regard, histoire qu'il comprenne mon hésitation et mon trouble. Bon, voilà, je pense qu'assez de temps est passé maintenant. Alors, petit détail qui peut vouloir dire beaucoup. Entrouvrons les lèvres afin de répondre mais ... on jette un regard furieux aux machines à laver. Voila, maintenant, je peux me rapprocher de lui et lui souffler ma réponse à l'oreille, comme ça, mon action sera justifiée.

"Et bien, je ne serais pas contre une petite sortie oui ... Je dois avouer que ces hauts murs de béton commencent à devenir ... oppressant."

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Les machines, soldats de l’ombre de Sadismus, continuaient leur besogne pour maculer le linge sale d’une eau savonneuse, notre conversation s’éternisait peut-être au goût de Sorrana, et, au mien. Après tout, je voulais en savoir plus, l’avoir à nouveau contre moi un bref instant. Je la détaillais de cette manière plaisante, à la dérobée, non je ne suis pas un pervers ! Mais j’aime les moues que prend son visage, même si je les juge exagéré, comme si elles étaient fausses, me mentirait-elle, cacherait-elle quelque chose ? Je réfugiais un trouble éventuel derrière ses formules de politesse taquines, ce Mademoiselle Sorrana qui m’aurait déjà agacé de plus belle lurette ! Mais de toute évidence, il en était de même pour la belle plante qui me priait de l’appeler par son adorable prénom, ces quelques syllabes qui pouvaient sonner pour le plus preux des hommes comme le péché même. J’avais contemplé l’étendue de l’océan, cette mer endiablée qui pouvait être synonyme de dangers, et, de plaisirs. J’étais bien bête, de croire qu’elle accepterait. Peut-être ne le remarqua pas, mais je la vis, ou du moins, j’eus une vue sur sa chute de reins des plus manifestes alors qu’elle ramassait une nuisette, c’était deux demi-Lunes fermes, et, rebondies qui appelaient à la caresse, d‘éventuel resquilleurs dans le jardin d’Eden.
Cela avait provoqué en moi comme un feu difficile à éteindre, et, je m’étais levé pour accourir à son aide dans la cueillette de son linge mais bientôt, elle se retourna, vint à moi, et, me souffla quelques mots pour accepter ma vaine demande, je la percutais dans ma surprise, et, nous nous retrouvâmes au sol dans l’obscurité la plus complète car l’ampoule qui nous éclairait, claqua au même moment.

Avalant difficilement ma salive, un torrent de sang serpentait sous mes joues pour venir les teinter de cette couleur coquelicot, inhabituelle chez moi.
Quelque chose de tiède, rassurant, se posa sur mon buste. Cette présence m'apaisa légèrement, repoussant de manière illusoire la douleur de mon dos. Des gouttes d'eau tombaient sur elle, elle pouvait sentir chacune de leurs morsures insupportables.
Nos lèvres s’étaient frôlés…
Frissonnant au simple contact de ma couverture de chair juteuse et appétissante qui m’abritait, je ne pus m’empêcher de pousser un léger soupir de contentement, ce baiser bon enfant me causa de nombreuses rougeurs ainsi que la production d’une musique tonitruante, mon cœur battait la chamade, la mesure, le rythme avec entrain et frénésie, entendait-elle mon cœur chanter pour elle ? Entendait-elle ces tambours qui l’appelaient, et, cette propagation en écho de ces tressaillements engendraient-ils le même effet sur sa personne ?
Cette charmante frimousse à la tignasse bleutée se posta sur mon torse qui s’élevait et s’affaissait de manière irrégulière suite à ce nouveau toucher, mes paupières dévoilèrent mes yeux touchés par la grâce, éclairés d’une plus forte ardeur, d’une humidité brillante et d’une force étincelante. . . Après moult hésitations durant lesquelles s’étaient écoulées de nombreuses minutes, mes menottes fines et mes doigts experts suite à l’usage forcené de la plume grimpèrent du carrelage sur votre taille avant de remonter le long de vos flancs, l’une de mes mains douces s’égara quelque peu, l’obscurité n’aidant pas, je ne semblais savoir véritablement suivre les contours de cette femme, cette dernière coquine, ma menotte, effleura cette forme vallonnée, ce sein droit généreux et voluptueux, se rendant compte de sa position, elle se retira vivement, mais le mal était fait, je l’avais titillé. . . Mes mains se remirent sagement sur votre taille, se nouant entre elles, encore tremblant d’actions aussi basses et mesquines, peut-être que je devais enlever mes sales pattes de ce corps atrocement tentant. . Je détournai a le regard, rouge comme une tomate pour la première fois, avant de murmurer en direction de Sorrana.. La vouvoyant sous l’émotion…

« Vous allez bien.. ?! Je .. Excusez moi…. Vous devriez vous lever...Je… je vous entraîne dans des mésaventures bien étranges, Sorrana… »

Gigotant légèrement comme un cheval fougueux et impétueux, les contacts des deux corps, véritables caresses ne se firent que plus prononcées je me calmais néanmoins après quelques instants, fermant doucement les yeux…

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Et si pour une fois, je me laissais aller à la tendresse et à la douceur ??? Cela me changerais un peu et puis, il s'agissait là du candidat idéal. Bon, peut-être que de tomber en arrière n'avait pas été de tout confort mais le fait de recevoir ces fraîches goutelettes sur le visage et le buste ... Quelle excitation ! Et le luminaire qui avait eu la bonne idée de mourrir en cet instant. Tout était réunis pour une petite scène de romantisme intense. Et ces lèvres s'étant frôlées. Tout pour me mettre sous tension, les pulsions de prédatrices et de félines revenant au galop.

Chaque parcelle de mon corps vibra sous le passage de ces phalanges, de ma taille jusqu'à ma poitrine. D'ailleurs, je ne pus retenir un soupir de jouissance lorsque je sentis sa main contre mon sein droit. Ce fut si subtile, si léger et quelque part, chatouillant, que ce geste eut pour effet d'électriser tout mon buste. Cela faisait depuis longtemps que je n'avais eu pareil sensation. Les hommes sont parfois si rustres et si malhabiles ! Mais pas lui, non. Le fait de sa timidité, de son hésitation ... Le fait de s'approcher et de tout de suite fuir ... D'ailleurs ma main droite se trouvait toujours sur son torse et je pouvais ainsi percevoir les battements de son coeur et sa respiration presque halletante. Oui, une telle réaction me faisait vibrer, dans tous les sens du terme.

Non, pourquoi avoir retiré cette main si rapidement ??? Il était gêné sûrement. Il fallait que ça change, qu'il prenne les devants. C'était un homme ou non ??? Mais bon, comme à chacun, il faut faire le signe nécessaire ... Il était désolé ??? Pas moi, bien au contraire ... Bon, ne répondons rien, jouons la timide tout autant, enfin juste pour quelques minutes encore. Pourquoi donc se presser ??? Fremissant légèrement du bassin et de la cambrure de mes reins, je peux ainsi lui faire comprendre que je cherche un position plus confortable face au sol.

"Hum ... je ..."

Commençant doucement à me redresser, je lui intimais ainsi le désir de me relever. Mais alors qu'il me cédait lentement la place, je fis semblant de glisser et je tomba sur son côté, ma poitrine venant généreusement se compresser contre son flanc. Je me figea alors durant quelques secondes, comme si je découvre enfin que le destin ne veut pas nous séparer de si tôt ... Ondulant alors du corps juste au dessus de son torse, mes mains se voulant délicates, tendres et hésitantes, se mouvaient par dessus son vêtement, cherchant leur chemin et un appui. Je venais de passer de la position soumise à celle dominatrice du dessus ... Et à l'intérieur, je jubilait de cette nouvelle situation.

Doucement, mon genou remonta son entre jambe, perdant au passage la chaussure à mon pied. Je savais que les pointes de mes longs cheveux bleus venaient lui chatouiller le menton et le cou, cachant de par la-même mon visage. Je ne peux plus y résiter. Je le vois désormais en dessous de moi, ce visage si doux et si innocent ... Je ne peux passer à côté de cette chance. Hésitante, toujours dans mon rôle bien entendu, je rapproche mon visage du sien, mes cheveux venant se tordre de chaque côté de sa mâchoire, comme pour protéger des yeux indiscrets ce que j'allais faire. Je le fixe du regard, mais je ne peux faire autrement. Ce jeune homme, m'intriguait et il était plutôt original, cela varierait les plaisirs ... Millimètre par millimètre, je rapproche mes lèvres des siennes, faisant attendre le feu d'artifice. Le suspence, dans ce genre de situation participe au plaisir. Vais-je vraiment le faire ou non ??? Vais-je me rétracter sur la fin ???

Et voila le final commence. Effleurant tout d'abord sa lèvre supérieur, je reviens à l'attaque tout aussi calmement, cette fois-ci prenant sa lèvre inférieure entre les deux miennes, humectant au passage cette peau si fine et délicate, ma main droite grimpant délicatement jusqu'à son cou. Cette peau si douce, si tendre, si appétissante ... Comme le glaçage d'un gateau qu'on hésite à entamer tellement il est joli mais qui donne tellement envie de le croquer ... Me reculant d'à peine quelques centimètres, comme pour se rendre compte de ce que je venais de faire, je laissa ma respiration s'emballer, ma main toujours présente dans le cou de ce jeune homme si attrayant. Je me retenais, bon dieu oui. Si je ne devais pas tenir le rôle, je lui aurais déjà arracher ce peignoir à la noix et presque violé sur place. Mais là, le plaisir de jouer quelqu'un d'autre était presque aussi jouissif que les sensations ressenties par les mains balladeuses du jeune homme.

J'attend sa réaction. Si il tarde trop, alors je lui filerais entre les doigts. Et quelque part, cela vaudrait mieux, nous n'en sommes qu'à l'acte 2 après tout et il se pourrait que l'acte 3, le sommet de la pièce, aie pour décors la plage. Mais qu'importe, je regouterais bien à ces lèvres de suite. Plus qu'à voir ce qu'il va faire ...

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Quel endroit saugrenu pour un rapprochement aussi intense ! L’essoufflement de l’ampoule au dessus de nos têtes avait été le déclencheur d’une attraction magnétique entre Mademoiselle Sigfrid et moi, un véritable courant s’était établi. A moins que, cette tension entre nous était présente dès le départ ?... Difficilement, je m’avouais à moi-même que je n’étais pas insensible à l’infirmière attitrée de Sadismus. Elle m’apparaissait en cet instant bien différente, en comparaison avec ma première rencontre, elle semblait si vulnérable, fragile, oserais-je le terme « timide » ou encore « pudique » ?
En ce moment même, après des « galipettes » mouvementées, et, accidentelles entre cette belle plante et moi, ce qui avait électrifié mon corps comme jamais au cours de sa vie, je restais bouche bée face à elle. De dominée à dominante elle était passée, s’en rendait-elle compte ? Affalée contre moi, dans cet enchevêtrement de corps, je me sentais tel un agneau face au grand méchant loup, j’étais tremblant, non d’effroi, mais d’excitation. Mes pectoraux répondaient en écho aux seins voluptueux de Soranna, l’une de ses jambes faufilée entre les miennes n’était rien d’autre qu’une épée de Damoclès prête à sévir de façon inconsciente, j’étais à sa merci. Etait-ce une position désagréable d’être le captif de cette infirmière aux intentions sincères, et, délicates ? Non… Un sentiment de honte s’insinuait en moi, de penser à elle de façon tendre, je n’avais pas coutume d’être si proche d’un représentant éminent du beau sexe, mes sentiments, les sensations, ma timidité, et, la pudeur se mélangeaient en une purée attrayante.
Je ne devais pas profiter de la situation, mes prunelles toutes aussi obscures, que la nuit abattue sur le local, distinguaient les traits fins du visage de Soranna, j’étais le spectateur privilégié d’un spectacle qui n’était joué que pour moi entre ces rideaux bleutés qui se plaisaient avec une certaine espièglerie à arrêter leur cours au niveau de ma gorge découverte. Mon regard se perdait dans celui de la belle, j’étais suspendu à l’opalescente luisance de ses lèvres qui semblaient briller dans le noir, je posais alternativement mes yeux sur ces deux localisations. En effet, j’avais tenté de rompre l’échange en portant mon attention sur un autre point, baissant la tête, j’étais tombé nez à nez avec une poitrine compressée, et, mise en valeur par un décolleté qui dans cette position se faisait des plus pigeonnants.
Puis, vint le contact de ses lèvres... Un baiser comme jamais encore, je n’avais goûté, j’étais resté sans réaction, j’avais répondu vaguement à l’effleurement de ces lèvres, sous le choc de la surprise.
Avec ce malin plaisir, mes joues à croquer changeaient d’habits pour une belle robe écarlate, que je soupçonnais visible même par ces conditions ! Essayant de me reprendre, je sentais un feu intérieur me consumer… Avançant à tâtons vers la bouche aux milles et une saveurs frugales, et, suaves, je désirai ardemment entrevoir encore ce goût sucré… Ce baiser tendre, et, léger…

C’est ainsi que telle une bête effarouchée qu’on avait réussi à apprivoiser, je tendis mes lèvres, fermant mes paupières, passant ma langue sur une des ces lèvres féminines, en faire le contour, la laissant ainsi danser dans ce mouvement subtil et charnel...En apprendre sa forme, sa nuance...Happer son odeur son goût....
Elle s'insinua alors entre les deux lèvres, cherchant l'ouverture de cette bouche ainsi redessinée, pénétra doucement dans cet antre si doux et si chaud...Perdue et esseulée, elle chercha compagnie, et se joint a celle de Sorrana. Le contact se fit en délicatesse, comme un besoin de s'apprivoiser, de faire connaissance....Ma langue tourna autour, dansant tout contre celle de mademoiselle Sigfrid, doucement, sensuellement, laissant au deux corps le plaisir d'en frissonner....
Je m’arrêtais dans mon ballet,, surpris par ma propre audace, mes doigts délicats s'enfonçant dans la peau quelque peu réchauffée de la jeune femme au niveau de sa gorge. . . Avant de reprendre. .
A la vérité, je ne pus me séparer bien longtemps de ses lèvres… Je laissais encore une fois ma bouche frôler la sienne, nos langues se happant doucement mutuellement, jouant sans se lasser... Je désirais prolonger cet unique baiser qui se poursuivait dans un roulis-coulis insensé, et, incessant de langues, et, bouches. C’était une étreinte tendre, mais où la fougue n’était pas absente, loin de là !
Pour pouvoir mieux incliner la figure de ma partenaire à ma convenance, ma main gauche se perdait en frôlements brûlants sur sa gorge, faisant rouler chaque once de peau sous le passage de ces doigts ; quant à la droite, elle dévalait le dos de ma compagne, effleurant cette chute de reins pour espérer faire taire la jambe menaçante près de mon entrejambe… Avec une certaine adresse, j’avais réussi à faire plier Sorrana, à la faire docilement allonger sa jambe, mais c’était bien pire… Elle était presque ainsi blottie entre mes cuisses fermes et solides… Pourrais-je tenir dans cette torture frustrante ?
Leurs deux corps étaient si près qu’ils semblaient tout deux suivre le même rythme, la même respiration et je me sentais grisé par une telle promiscuité mais en même temps, je me sentais si bien que je n’avais pas la moindre envie de bouger pour la quitter. C’était à la fois si rassurant et séduisant, j’aurais aimé que cet instant dure infiniment plus longtemps.
J’avais délié ma bouche de l’infirmière pour la laisser courir avec ne certaine pudeur, me cachant, intimidé,sous le regard de celle-ci, sur sa gorge, ponctuant ce cou gracile de mes lèvres avec envie…

Sorrana… Avais-je soufflé sur le ton du murmure…

Qu’arriva-t-il à notre étreinte ? … Elle se stoppa là ! Pourquoi ? Un halo de lumière venait pourfendre les ténèbres, quelqu’un débarquait dans la pièce, et c’était avec une hâte de ne pas être pris la main dans le sac, que je m’étais relevé en la compagnie de Sorrana… Je n’osais même plus porter mon regard sur elle, étais-je l’un de ses adolescents pris en flagrant délit ?! C’était… absurde, et, ridicule.
Mais parlons donc de cet intrus, ce n’était rien d’autre que M. Baryo, l’un des concierges de Sadismus. En quelques mots, son portrait physique se résumait à grand, costaud, tatoué, et, crâne rasé ; pour le mental, il se voulait charmeur, et, était connu pour sa réputation sulfureuse… Même moi qui étais seulement là depuis quelques jours, j’avais entendu parler de ses conquêtes… Il m’éclaboussa d’une lumière aveuglante à l’aide de sa lampe torche, cela me surpris qu’il ait pensé à cela….. Etait-il là depuis longtemps ? Ou Etait-ce là un de ses accessoires qui complétait sa panoplie….

« M Ryuka, et Mademoiselle Sigfrid ! Ma Sorrana, comment allez vous en ce bon matin ? Vous êtes resplendissante comme à votre habitude ! »

Déjà, il s’était approché, m’avait éclipsé, et, s’était précipité pour faire la bise à l’infirmière comme à une vieille amie. D’un œil jaloux, et, mauvais, j’avais regardé sa façon de faire, et, cette délicate attention pour poser sa main sur les fesses de l’employée. Devais-je le noter, lui faire la remarque ? Sorrana ne répliquerait-elle rien ? Frustré, et, encore tremblant de ces baisers, je préférai fuir avec mon panier de linge, mais était-ce la bonne attitude à adopter…. ?! Pour le moment, je n’en étais qu’à sortir mes affaires de la machine…

« Que nous vaut votre visite, M Baryo ? »

" Eh bien, je viens proposer à ma belle une ballade à la plage... M Ryuka"

J'étais resté, abasourdi, je ne disais plus mot, et, étais pétrifié... Où était le vrai, du faux ? Qui choisirait-elle ?

» Laver son linge sale si possible loin du public.
» Sorrana Sigfrid
» Seule avec son linge sal...[libre]