Devant l'enfer

Invité

Mais c'est pas vrai! J'aurais pu avoir un superbe soleil, dont la lumière éblouissante caresserait ma peau, et réchaufferait mes habits en plus de ça, mais... non! Non... il fallait juste de la pluie, voilà... un beau temps de pluie, de l'eau à en déborder un vase... de l'eau, il n'y avait que de l'eau. Et dire que j'ai fait tout ce chemin pour me retrouver, premièrement , mouillée. De Paris à l'Allemagne, il n'a plu que des cordes que je me suis demandé si je je ne m'étais pas trompé de direction pour aller vers la Prison... vous êtes certain que je suis sorti de France? Enfin, J'espère juste que ce temps n'est pas quotidien, je n'aime pas vraiment le quotidien, mais j'y suis parfois enchainé contre volonté. Quoi qu'il en soit, je ne vais pas me plaindre, j'ai trouvé un endroit où appliquer mon métier, et où je pouvais être libre dans mon comportement : infirmière dans une prison, pas mal, non?

Je suis partie de chez moi, une maison à Paris, seule, tôt ce matin, et le voyage a été des plus interressants. Je suis monté à bord, et un sale garnement a trouvé amusant de me faire un croche-pied... je ne pense pas qu'il ait vu ma béquille à ce moment là. Pourtant, il doit bien avoir dix ans et de très bons yeux, disons... par contre, il a bien vu mon mécontentement quand j'ai attrapé ce foutu col, et que l'ai fixé étroitement, de mon vert regard, sévère regard, lui disant véritablement ces quatre vérités, parents présents ou non. Il n'a pas aimé? J'y compte bien! Comme si je ne vais rien dire, à rester muette comme une abrutie au moindre faux pas des autres! C'est un gosse? Et alors? Il a encore moins son mot à dire! Enfin, un voyage des plus interressants. Je suis arrivée enfin, et tout de suite après, portant d'une main ma béquille, de l'autre ma valise roulante -heureusement, sinon je ne vois pas comment je m'en serais sortie en solitaire avec tout ça- j'ai appelé un taxi de ma voix portante, il n'a pas tardé. Tant mieux, j'attendrais moins longtemps que prévu. Il m'a emmené tout droit là où ma deuxième vie m'attend patiemment, la prison de Sadismus. Dans le trajet qui-je le sais, va me couter assez cher- je me suis lassé à écouter de la musique par le biais des écouteurs branchés sur mon balladeur... la seule haute technologie que je possède sur moi... que je possède tout court en fait. Mais à choisir entre faire la conversation avec le gars sifflotant librement dans son taxi et ne manquant pas de mater jusqu'où ma jupe a pu aller- c'est dingue ce que l'on découvre rien qu'en regardant dans le rétroviseur!- et écouter de la musique, ça n'a pas été difficile.

Passons ce passage des plus passionnants, je suis arrivé devant la prison, au grand final... que l'on remarque de loin avec ces grands murs en pierre, aussi solides malgré le temps vécu. J'ai sorti ma valise du taxi, puis, avec mon trafic habituel à une sortie de véhicule, je suis descendu à mon tour. Bien entendu, j'ai refilé l'argent au chauffeur, mais il a attendu autre chose. Je ne suis pas stupide, mais là, ça m'a paru être une sacrée blague de sa part, alors j'ai du répliqué de vive voix tranchante, parce qu'il s'est vraiment foutu de ma tronche.

-Quoi? Mater mes jambes à travers ton rétro t'a pas suffi comme pourboir?!!

Il a admis la vérité et s'est barré. Pourquoi vouloir de l'argent quand on a eu une belle vue pendant tout le voyage? Il y a bien des choses que je ne comprends pas, et j'ai pas vraiment l'envie de me casser la tête à les comprendre. Il pleut moins fort maintenant, et tenir un parapluie en plus de tout mon bazar m'a paru chiant. L'eau n'a jamais fait de mal à personne après tout. Pour être présentable, ou simplement parce que je n'ai pas vu l'intérêt de m'habiller autrement, j'ai enfilé avant mon départ une simple robe noire m'arrivant aux genoux, et toujours quelque chose à ma taille... aujourd'hui, c'était des piques en métal, allant avec ma seule boucle d'oreille du même genre. Mes yeux errent devant la grandeur à en couper le souffle des portes en fer qui empêchaient quiconque de rentrer comme quiconque de sortir. Ne voulant pas rester toute ma périlleuse vie sous la pluie dégoulinante sur mes cheveux blancs, je marche vers les obstacles de féraille. Mes talons font un bruit sourd sur le sol, la valise roulant bruyamment, et ma béquille en métal noir tape parterre, résonnant dans tout ce calme extérieur. D'ailleurs, comment entrer dans ce redoutable endroit?

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Je viens d'aller mettre Rael en salle d'isolement et je viens à peine d'arriver que le machin qu clignote m'annonce une nouvlle entré que personne ne s'occupe. Avec la pluie en plus, j'espère que la petite dame ne va pas être de mauvaise umeur parce que là, je ne suis vraiment mais vraiment pas d'humeur. J'ouvre les portes, n'ayant pas vraiment eut le temps de regarder les fiches des futurs arrivants, j'ignore totalement qui sait...

Quand je sors, elle est seule. Une employée. Au moins ça. Il pleut...Rien de nouveau sous le soleil...EUH...Sous la pluie plutôt. Car, dieu sait pourquoi, il pleut pratiquement toujours sur la prison de sadismus...Comme un petit nuage qui refuse de partir.

Bienvenue à Sadismus...Nouvelle employée je présume?

Je n'attends pas de réponse et je poursuis.

Pardonnez mais...Votre nom est...?

Je la regarde de haut en bas...Pas désagréable à regarder quand même...De jolies yeux en plus...Sans parler de ses cuisses...Mais, je ne l'observe pas plus longtemps...Politesse oblige...Bon d'accord! Je ne me suis jamais préoccupé de la politesse alors...Mais bon, je dois arrêter pour pas m'en prendre une dans la gueule. Tout de même, je sens ma bonne humeur revenir. Je remarque la béquille,,,Difficile à manquer. J'évite toute question.

Habituez-vous à la pluie...Il pleut tout le temps

Invité

Je ne suis même pas abrité, je ne peux pas m'abriter, et je ne vais pas me plaindre davantage, ça ne sert à rien pour le temps, rien ne changera. Je ne vais pas me fatiguer davantage. J'attend, je n'ai pas le choix, je ne fais qu'attendre patiemment que l'on veuille bien m'ouvrir. Mes cheveux perlent de gouttes fines d'eau, qui descendent et longent mon être en entier, rien de tel pour attraper froid, être malade. Bah... au pire, je perdrais peut-être quelques membres avec mon nouveau métier, donc autant être malade maintenant, vu que je ne connais personne, aucun allié comme aucun ennemi. Je devrais compter le personnel comme des alliés? Ah... ça, ce sera encore à moi de voir. Enfin, attendant derrière les lourdes portes en fer, quelqu'un vient enfin à moi, et ce quelqu'un est un homme... vraiment pas mal point de vue physique, elle n'était pas insensible, juste dur de caractère.

Mais, je n'affiche pas vraiment de grand sourire... mouillée comme tout, je n'en ai pas réellement l'envie. En plus, il aurait pu prendre un parapluie, non? Mais bon... passons, ça aussi, ça ne sert à rien vu l'état dans lequel je suis désormais. Pour sa première question, sa voix me paraissait calme et toutefois normal. Je hoche la tête pour sa réponse, il suffit de voir mes valises, je ne reviens pas de vacances, mais il ne peut pas tout savoir après tout. Je remarque sa manière de m'observer, il fait ce qu'il veut, du moment qu'il n'est pas désagréable après sur certains sujets me concernant. Puis, sa deuxième question, mon identité...

-Xia Yueliang, la nouvelle infirmière... monsieur...?

L'échange de paroles marche dans les deux sens, comme les échanges d'informations. Moi aussi, je ne manque pas de le regarder du coin des yeux, d'un regard indiffèrent malgré tout. Les personnes dirigeant cette prison ont au moins du goût pour embaucher le personnel, pas comme celui d'avoir placer une prison là où... "il pleut tout le temps". Je laisse entendre un rire bien ironique, suivie de paroles du même ton.

-Eh bien... je serais souvent enfermé dans cette prison, je suppose...

-Xia Yueliang, la nouvelle infirmière... monsieur...?

Ah oui...La nouvelle infermière.

Fiennes...Ralph Fiennes. Vous voulez que je vous conduise à votre chambre...À d'alleurs vous allez la partager avec une autre nouvelle...Ou peut-être à votre lieu de travail? À vous de décidez...Mais, je peux vous laisser tranquille...Ah...Vous voulez sans doute vous mettre à l'abris...Désolé.

Je prends une de ses valises. Je supose qu'elle n'est pas totalement empoté si elle a été engagé ici mais sa béquille me pousse étrangement à être serviable...C'est que je me montre presque gentil non? Y'a des jour comme ça...Je peux me montrer généreux, oui, oui...Ça vous étonne? Et ça n'a rien avoir au fait qu'elle soit plutôt bien fait...Bah pas totalement je crois.

Permettez que je vous aide?

Je vais vers les portes et l'invite à entrer.

Invité

[ désolé pour ma rep, problèmes de net :) ]

Je garde mes yeux fixés, comme cloués dans ceux de cet homme, ma foi, vraiment bien habillé, je suppose que je suis en face d'un gardien, mais à le voir.... j'en doute malgré tout. Ce n'est pas véritablement l'image que je me suis faite d'un gardien, mais, pourquoi pas... c'est encore mieux. Je remarque à l'instant que ses yeux sont d'un bleu bien beau, si seulement il pouvait teinter le ciel de cette même couleur, ce serait plus agréable, mais déjà j'ai un accueil, déjà ça, sous cette pluie déferlante. En gardant mon attention porté sur son visage, je me rend compte de sa cicatrice, pas véritablement profonde, mais devant bien dater. Une cicatrice à la joue, non pas que ce soit banale, mais en prison, ça peut bien le devenir. Je ne lui pose aucune question, je préfére encore répondre à... toutes les siennes.

J'apprend qu'il s'appelle Ralph... Ralph Fiennes, et également, qu'il se montre bien serviable. Au loin, quand je l'ai vu il y a quelques minutes, je jurais qu'il était moins détendue, mais... je dois bien me tromper après tout. Je vais partager ma chambre avec quelqu'un, une femme... ça ne me dérange pas, mais ça dépend comment elle est. Si elle se montre insupportable, je saurais le faire par la même occasion. Oui, en général, il ne faut pas me chercher, je n'aime pas être trouver. J'ai une valise dans ma main qui n'est plus libre, mais je ne m'attend pas à ce que l'on me porte l'autre, la dernière, vu que je n'en ai que deux. Il s'excuse de cette attente sous la pluie, je réponds à ses nombreuses questions, affichant toutefois un léger sourire, pour ne pas paraitre aussi désagréable devant quelqu'un qui m'aide. Oui, j'ai un sale comportement, pesant, mais je ne perd pas de ma gentillesse.

-Merci. Je n'ai pas trop l'envie de bosser à mon arrivée, et je pense qu'il y a déjà quelqu'un qui s'occupe de l'infirmerie, je ne dois pas être la seule.

Je m'arrête un instant, le suivant, faisant claquer mon objet en métal sur le sol humide, éjectant quelques gouttes d'eau, mes cheveux perlent par ailleurs... magnifique manière de se trouver malade dès son premier jour ici même! Ah oui... vous pouvez penser qu'il me prend en pitié peut-être... mais je peux voir les bons avantages, le fait qu'il m'aide. Je suis raisonnable pour le moment. J'entre en le suivant.

-Avez-vous du temps à me consacrer pour me guider jusqu'à ma chambre, Monsieur Fiennes?

-Merci. Je n'ai pas trop l'envie de bosser à mon arrivée, et je pense qu'il y a déjà quelqu'un qui s'occupe de l'infirmerie, je ne dois pas être la seule.

Non, ça va aller, vous avez quelques collègues...

J'entre en compagnie de Yueliang et referme les portes derrières nous.

-Avez-vous du temps à me consacrer pour me guider jusqu'à ma chambre, Monsieur Fiennes?

Oui, aucun problème.

Je fais signe aux deux autres gardiens de se charger des arrivées...Si ils y en avaient...Pendant que j'accompagnais la nouvelle. Et je me permets de préciser de ps faire de connerie cette fois. Il y a à peine 1h qu'un gardien à eut la nuque brisé par un cinglé...Et ils n'ont pas été foutu de prendre la situation en main. Des pauvres cons.

De toute façon, c'est bientôt ma pause. Je ne pense pas retourner à mon poste. Ils me font chier ces gars. Comment ils ont pu être engagé? Bon d'accord, j'ai réussi à me faire engagé alors que j'ai pas vraiment de qualification...

On marche depuis quelques secondes...même minutes...
On est bientôt arrivé...

Invité

Le fait de savoir que je ne suis pas la seule ici à être infirmière me rassure quand même, non pas que je n'aime pas mon boulot, sinon je ne pense pas que je l'aurais choisi, mais je ne peux pas bosser 24h sur 24 non plus. Personne ne le peut par ailleurs. Je continue de le suivre, il porte toujours ma valise, et je crois que ça ne sert à rien de lui demander si ça ira pour la suite. Il veut la porter, il a pris cette généreuse initiative, de sa propre volonté, autant le laisser continuer. Non seulement ça me fera un poids en moins à porter, mais aussi il ne semble pas être en mauvaise posture. Donc, je ne dis rien. Il ouvre les portes, pour entrer dans le bâtiment, portes aussi solides et en fer que celles de l'entrée de la prison... en moins lourde certainement, et moins impressionnante peut-être.

Lorsque je lui demande s'il veut bien me conduire à ma chambre, il accepte. Je n'en suis pas davantage étonné, il m'a l'air bien gentille et serviable depuis le début. Mais, en prison... un endroit réputé pour sa violence, ses actes peu catholiques, et sans même parler de l'ambiance même du lieu... ca reste stupéfiant qu'il n'y ait rien en cet homme d'un gardien. Je ne doute pas de ses capacités, nullement, et même... être d'un calme à toute épreuve, comme maintenant, a son côté bénéfique. Je suis un peu ainsi pour ma part. Faut juste pas venir me chercher, c'est tout. Il parlait quelques secondes à des gardiens sur le chemin. Enfin, je suppose que des dérapages doivent avoir lieu ici de temps à autre. Tot le monde n'est pas comme le mur froid et indestructible de ce lieu entre la vie et la mort.

*Je pense que je vais avoir beaucoup à faire ici.*

On continue à marcher et marcher. Je ne passe pas inapercue, pas par mon état, mais surtout que je ne suis pas silencieuse à ma démarche, et ça résonne assez ici. Quelque part, vers ma chambre certainement. Il annonce que l'on doit bientôt y être, je me demande avec qui je partage la chambre, et comment elle est. J'ouvre la bouche finalement.

-Je vous remercie, Ralph. Vous êtes ici depuis longtemps?

Faut bien faire connaissance.

-Je vous remercie, Ralph. Vous êtes ici depuis longtemps?

Je réfléchis un moment à la question...C'est pas trop un truc que j'avais calculé...Après quelques mois, je ne cherchais plus vraiment à y penser. On s'habitue vite à être ici. Je sais pas si c'est la même chose pour les autres employés, mais ça été le cas pour moi

Bof...Un bon moment... 2 ans peut-être environ...Peut-être plus.

Je garde un moment de silence. Puis, pour poursuivre la conversation, je pris la parole.

Vous avez déjà travaillé dans une prison vous?

Je suppose que non...La plus part des employés ici sont venu comme moi, sur un coup de tête.

Nous tournons à un couloir puis nous nous trouvons enfin dans le derniers de ces foutus couloirs...Quelques pas et nous nous trouvons devant sa chambre.

Voilà, c'est ici.

» Arriver devant les portes
» En extase devant une photo [Alec]
» Arriver devant les porte de Jail
» Devant la porte,innocente je suis ^^