Tiens Donc, Qu'est-ce ... [PV Carl]

Je venais pratiquement de sortir d’isolement. Puisque j’étais claustrophobe pour « Calmer » un peu mes problèmes j’avais tendance à me blesser involontairement. Pas que j’étais du genre à me mutiler, loin de là, mais la douleur me faisait oublier que si je restais plus longtemps dans cette maudite pièce j’allais finir par mourir étouffé. J’avançais lentement dans les couloirs. D’humeur massacrante comme toujours. Je m’étais blessé à la main et sa saignait assez abondamment. J’étais en train de me faire un bandage improvisé, puisque je détestais amèrement l’infirmière ... Comme si c’était une bonne idée, surtout pour moi qui avait tout les gardiens et même la directrice à dos, de me faire ennemi avec l’infirmière. J’avais beau être résistant, à me faire torturer toujours ainsi je ne vais pas tenir le coup.

J’avançais lentement, je n’avais rencontré personne jusqu’à maintenant, et c’était aussi bien ainsi, j’étais d’une humeur pratiquement meurtrière, je n’ai aucune envie de me faire enmerder, car j’ai plutôt l’impression que je risque de m’énerver ...

Et en parlant de ça, il faut bien que ça arrive. Quelqu’un me frappe de plein fouet, et il relève la tête pour me dire de regarder ou je marche. Sacré culot, c’est pas moi qui se ballade la tête vers en bas! Je l’attrape par le collet de ma main valide et je le repousse brutalement. Je dis d’une voix sèche :

- Écoute bien connard, Si tu ne veux pas que je t’arrache la tête, ne vient pas me faire chier!!

Je le fixais méchamment, j’en avais assez de tous ses petits cons qui ne respectaient rien ni personne. J’avais certainement le double de son age, alors il n’avait rien à me redire là-dessus. Et je pouvais certainement lui donner une bonne leçon même avec une main pratiquement inutilisable. J’étais fort et un peu toujours trop près à me battre, et c’était certainement malheureux pour moi, puisque je ne faisais que m’attirer des ennuis en prison. Mais dans la vraie vie c’était tout autre, l’ont me craignait et c’était normal puisque j’étais un tueur.

J’haussais un sourcils en voyant par terre ce qu’il suivait. Je dis :

-Tu suivais mon sang?

Je n’avais pas parlé d’un ton gentil, ni trop méchant en fait, surtout neutre. J’étais surpris qu’il soit assez imbécile pour ainsi ce jeter dans la gueule du loup, et si je revenais de la salle de torture? Il se serait fait coincer par mon tortionnaire?

-Je te conseille de rester sur tes gardes mon gars, parce que tu vas en baver si tu es trop curieux. Lui jetais-je à la figure d’un ton sec.

J’avais été un peu trop aventureux à mon arrivée et j’en étais venu à devoir tuer un gardien. Mauvaise idée lorsque l’ont connaît la directrice. Elle m’avait bien fait mon compte. Je me tenais plus tranquille, du moins, j’essayais, mais il y avait toujours un gardien pour me chercher...