Sadismus Jail
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -20%
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
Voir le deal
239 €

 

 De retour, je ne compte plus les fois ...

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Carl Hyde
128699
Carl Hyde


Féminin
Nombre de messages : 3854
Age : 34
Date d'inscription : 11/02/2007

De retour, je ne compte plus les fois ... Empty
MessageSujet: De retour, je ne compte plus les fois ...   De retour, je ne compte plus les fois ... Icon_minitimeLun 4 Juin - 21:57

J'avais finalement suivit Yuuri. Lui lançant avant de partir un regard bien menaçant. Je devais dire que si je finisais par avoir une arme il repentirait? Il serait certainement le premier que je ferais souffrir. Et je n'allais pas le suplier de ne pas me laisser en isolement, il allait le faire de toute façon.

J'entrais dans la salle, m'arrêtant un peu avant d'entrer. Malgré moi je pris une grande inspiration puis je mis les pieds à l'interieur. Ici je devais avoir l'air moins assuré. Je sentais que lorsque Yuuri refermerait la porte mon calvaire recommencerait.

-Clairval va toujours te tromper ... Et avec tout le monde ... Dis-je d'un ton arrogant et mechant.

Je le detestait, et puis maintenant je n'avais plus aucun remord à coucher avec Clairval, si je le repugnait, il me repugnais autant ...
Revenir en haut Aller en bas
http://universityny.forumactif.org
Clairval
841004
Clairval


Féminin
Nombre de messages : 957
Age : 45
Localisation : Cellule E, lit du centre à gauche.
Date d'inscription : 11/02/2007

De retour, je ne compte plus les fois ... Empty
MessageSujet: Re: De retour, je ne compte plus les fois ...   De retour, je ne compte plus les fois ... Icon_minitimeMar 5 Juin - 6:14

Je suivais calmement Yuuri et Carl. Je considérais que c'était un moment où je devais rester tranquille et ne rien dire. Je me demandais si j'allais être mise au trou moi aussi. Ce serait la première fois et je dois avouer que cela ne me tentait pas du tout.

-Clairval va toujours te tromper ... Et avec tout le monde ...

Je fronça les sourcils. Pourquoi est-ce que ça en revenait toujours à moi? Yuuri avait surpris deux prisonniers en train d'avoir du plaisir, c'était ça l'histoire, ça n'avait rien à voir avec moi...
Revenir en haut Aller en bas
http://landofthedead.purforum.com
Invité
Invité




De retour, je ne compte plus les fois ... Empty
MessageSujet: Re: De retour, je ne compte plus les fois ...   De retour, je ne compte plus les fois ... Icon_minitimeMar 5 Juin - 7:21

Je vins pour fermer la porte quand Carl se mit à parler. Je sentis ma main se crispée sur la poignée et je regarda Carl durement puis je fis un petit sourire.

-Et bien, au moin elle, elle n'est pas morte...

Je ferma la porte et je la verrouilla bien comme il faut. Je pris la feuille qu'il y avait dessus et j'écrivis le nom de Carl. Je regarda ensuite Clairval et je pris son poignet pour l'entraînée vers l'étage supérieur.

-Viens.

-> Douches
Revenir en haut Aller en bas
Carl Hyde
128699
Carl Hyde


Féminin
Nombre de messages : 3854
Age : 34
Date d'inscription : 11/02/2007

De retour, je ne compte plus les fois ... Empty
MessageSujet: Re: De retour, je ne compte plus les fois ...   De retour, je ne compte plus les fois ... Icon_minitimeMar 5 Juin - 7:26

Et bien, au moin elle, elle n'est pas morte...

Je m'avançais un peu mais me ravisa en voyant la porte ce refermer ... Je baissais la tête, j'avais deja du mal à respirer. Merde! Et il allait me laisser là combien de temps hein?

Je me laissais glisser par terre contre la porte. La tête entre les mains. Tentant de respirer, même si je le pouvais moi j'avais l'impression que je ne pouvais pas.

Je lachais un hurlement de rage et je donnais des coup contre la porte avec mon poings. J'en avais assez d'être ici, j'en avais vraiment assez. Il me faisait chier Yuuri ...
Revenir en haut Aller en bas
http://universityny.forumactif.org
Kairi Sa
Invité




De retour, je ne compte plus les fois ... Empty
MessageSujet: ...   De retour, je ne compte plus les fois ... Icon_minitimeMar 5 Juin - 18:49

Sur le coup, je ne savais pas ce qui se passait. Après les trois coups que j'ai entendue, qui m'ont atrocement percés l'oreille avec leur sonorité, je n'arrivais plus à continuer ma délicieuse lecture. J'étais dans le sous-sol et j'avais décidée de lire un peu. Mais comme je vois qu'on a tout gâché... Je vais devoir me lever et trouver d'où venaient ces bruits, avec l'espoir que c'est peut-être un savoureux prisonnier qui était blessé. ... Pourquoi je ne me lève pas sur-le-champ?! Que fais-je encore là, assise par terre?

Je dépose mon livre dans la poche de mon pantalon sombre que j'ai coupée accidentellement, en fonçant dans une...Personne qui n'appréciait pas ma visite dans une aubainerie. Dire que je croyais qu'il y avait que des fous dans des trous perdus comme celui-ci. Trou perdu...Je ne devrais pas parler, je suis dedans. Je me rabaisse trop et je manque ma chance d'aller secourir quelqu'un! ...Peut-être à couvert? AH! Ne me faites pas baver! J'en peux seulement plus, je me sens mal. Peut-être un mort? ... Dommage que les corps ne vibrent plus, à la mort. Belle occasion de manquée.

Je me lève en appuyant mon dos sur le mur et je courre un peu partout. Il fallait que j’aie l'air d'une infirmière qui se préoccupait de la santé des gens, non? Tuez-moi quelqu'un! J'espère que les prisonniers n'ont pas de moral pour que je m'enleve tout de suite cette pensée de vouloir aider les autres! Vouloir aider quelqu'un de presque mort... L'aider à mourir plus vite? DÈS MON PREMIER JOUR? ... Je vais attendre à mon deuxième. Désirer aider quelqu'un, en échange de quelque chose? Ça, par contre, ça me motive à poser mon regard partout où je vais pour croire que quelqu'un sera à terre. Bien sûr, je ne vois personne. C'est mort, ici. Dans tout les sens, ça s'appliquent. Ça m'énerve. Ça m'enrage...

Puis, j'entends quelque chose d'étrange. Il y avait un fou qui cognait sur une porte et qui criait comme un Yéti enragé. Eh...Comme un homme en colère, ça serait mieux. Une chance que ma camisole glauque ne me gêne pas dans ma course. Ou sinon, je crois que j'aurais aussi hurlée comme une disjonctée.

C'est là que j'arrive à une porte, où les bruits et les cries semblent venir. J'ai une légère hésitation, en me demandant s'ils n'avaient pas emprisonnés un animal. Devrais-je entrer? Je me ferais frapper dessus, non? Je pourrais toujours consoler l'homme de l'autre côté. Peut-être est-il tout simplement désespéré. J'aime déjà cette ambiance. Je pose ma main sur la porte et je remarque qu'elle est verrouillée. Je prends les clés que l'on m'a passées à mon arrivée et je dirige l'une d'elles vers la poignée, pour espérer briser le mécanisme qui me bloquait du garçon. Non, pas celle-là. Je prends possession d'une autre, en l'enfonçant violemment dans le "cadenas". Mais non, pas celle-là, non plus. Un peu impatiente, j’utilise toutes les clés en une vitesse phénoménale. Pourquoi je faisais ça? Je voulais tant que ça avoir une aventure torride pour me désennuyer?

Clic. Joli bruit qui me fit naître un sourire dans mon visage. J’ouvre lentement la porte, en observant s'il y avait quelqu'un dedans. Je LE vois. Je ne sais pas c'est qui, mais je sais qu'il a trois balles en lui et que son sang n'a pas l'air de vouloir cesser de couler. Je fais des progrès, je n'ai même pas encore reluquée le mec qui me fait face. Je dois m'en moquer un peu, car ses blessures m'excitaient énormément.

- Alors... Qu'est-ce que tu as fait pour te mériter tout ça? Fantasme que tu as voulu réaliser ou juste une tentative de suicide? Dis-je en me moquant, examinant toujours les balles qui ornaient son corps.
Revenir en haut Aller en bas
Carl Hyde
128699
Carl Hyde


Féminin
Nombre de messages : 3854
Age : 34
Date d'inscription : 11/02/2007

De retour, je ne compte plus les fois ... Empty
MessageSujet: Re: De retour, je ne compte plus les fois ...   De retour, je ne compte plus les fois ... Icon_minitimeMar 5 Juin - 20:57

J’étais en train de me calmer. Calmé, j’ai bien dit le mot calme? Non je l’ai pensé plutôt, j’étais en train de devenir fou? Non C’était cette foutue pièce qui me rendait malade. Je finis par me lever, difficilement parce que je commençais à être étourdit à cause de la perte de sang. Et évidement, je ne faisais jamais rien pour régler mon cas. Puisque je m’arrêtais à faire quelque chose de stupide et qui ne ferait que me soulager durant un court instant.

Je fixais la porte quelques instants et lâchant un hurlement de rage je me jetais dans celle-ci, une fois, puis deux fois, puis jusqu’à je n’en sois plus capable du tout, me reculant un peu dans la pièce et me laissant tomber par terre. Évidement je faisais que aggraver mes blessures, la perte de sang devenait plus importante ce qui m’étourdissait affreusement.

Je me repris une nouvelle fois la tête dans les mains. Bon maintenant j’avais doublement mal et cette pièce m’empêchais toujours de respirer, j’aimerais tellement une ouverture, pouvoir sortir, et pourtant j’avais l’impression de ne même pas pouvoir me relever.

Je ne sais pas si c’est parce que j’y songeais à l’instant mais j’entendis la porte se déverrouillé. Je levais la tête d’un air surpris pour finalement me laisser apperçevoir une jeune femme. Une gardienne visiblement. Elle me semblait étrange, mais je voulais sortir d’ici alors je garderais mon calme. Et je n’étais pas en état de « forcer » mon évasion.

Alors... Qu'est-ce que tu as fait pour te mériter tout ça? Fantasme que tu as voulu réaliser ou juste une tentative de suicide?

J’haussais les sourcils. Ou plutôt je les fronçais. Bon je ne savais même plus quelle attitude adopter maintenant! Je la fixais d’un air perplexe et j’ouvris la bouche pour dire quelque chose mais aucun son n’en sortit. J’avais mal je crois, et encore plus que je ne le pensais.
Je baissais les yeux vers mes blessures, Elles étaient profondes. Pas mortelles, mais Yuuri savait très bien où viser pour faire couler le sang et pour que ce soit bien assez douloureux. Il était un tueur comme moi après tout, il connaissait ces choses là.

Je restais par terre et je parvins finalement à dire :

-Suicide? J’en doute, je ne vous donnerais pas cette satisfaction!

J’avais parlé d’un ton sec. La moitié des gardiens de cette prison voulaient me voir crever. Comme si j’allais mourir d’une façon aussi stupide qu’un suicide. Quoi que parfois j’aimerais vraiment en finir, surtout lorsque je passais trop de temps dans cette salle. Elle me compressait, me rendait fou, j’étais claustrophobe bordel! Ce n’était pas un endroit pour moi!

Je posais ma main sur le mur et je m’en aidais pour me relever, ce fut difficile. Je crois que je venais de me déboîtée une épaule en me lançant ainsi contre la porte. Mais je devenais fou lorsque la porte était fermée. J’étais plus calme maintenant qu’elle était ouverte.

-Laisse moi sortir ... Et je ne te ferais pas de mal. Dis-je d’un ton neutre.

Ben quoi? C’était vrai. Même si c’était peut-être un tueur qui le disait, si elle me faisait sortir d’ici je ne lui ferait pas de mal ... Je retournerais dans ma cellule, ou plutôt à la recherche de Yuuri, j’allais vraiment lui refaire le portrait à lui ...
Revenir en haut Aller en bas
http://universityny.forumactif.org
Kairi Sa
Invité




De retour, je ne compte plus les fois ... Empty
MessageSujet: ...   De retour, je ne compte plus les fois ... Icon_minitimeJeu 7 Juin - 15:47

Il avait l'air hésitant, après ce que je lui avais dit. J'entends ses lèvres qui s'ouvrent pour parler, mais rien ne sortait. Plutôt, je perçois le bruit de décollement de salive et de lèvres, qui se suivent. Je ne le regarde pas plus que l'instant d'avant, car j'étais... Je dois bien l'avouer. Toutes mes pensées étaient reliées aux blessures qui se dressaient devant mes yeux et j'en devenais presque folle. Je n'arrive plus à examiner autre chose que ÇA. Celui qui avait enfoncé ses balles dans son corps m'intéressait? Non. Je trouvais tout simplement cela... Captivant.

De le voir souffrir à l'intérieur, comme ça. Plutôt, il paraissait le cacher avec ardeur, en revanche, mon interlocuteur avait l'allure de décrire bien plus que moi la douleur qui le tourmentait. Je ne pense même pas que j'ai observée autre chose que ses plaies à mon entrée. J'ai bien remarquée qu'il avait des pupilles d'une couleur azurée et que sa chevelure était laconique. Le reste, mes yeux ne voyaient même pas l'intérêt de l'azimuter. Ou ils étaient trop friands à propos de ces chères blessures, qui les stimulaient. Oui, il n'y avait que ÇA que j'arrivais à voir. C'était comme si je n'avais qu'assez de force pour ouvrir mes paupières et les faire vagabonder à un emplacement, sans les bouger.

Suicide? J’en doute, je ne vous donnerais pas cette satisfaction!

Je grimace légèrement. Comment pouvait-il le savoir? Je ne l'avais jamais rencontrée auparavant et ce n'était pas à cause que... Que? Que je semblais étrange que j'allais espérer sa mort, quand même! Comme satisfaction? Il ne me connait pas, c'est certains. Les seuls plaisirs que je ressentais étaient l'observation de ses plaies et l'idée de faire joujou. Peut-être qu'il n'avait pas toute à fait tort... Mais le reste des "bonheurs" qu'on pouvait m'accorder en paquet de milles, n'était pas réaliste. Son ton sec me fit presque soupirer de plaisir, cependant, je ne le montrais pas. Ce côté direct...Enfin! Je tentais de rester la plus normale possible, même... Non. Je ne désirais point que quelque chose le force à se méfier de moi. Je tentais d'éviter d'hausser mes sourcils, même si c'était plus que tentant.

Je voulais jouer avec lui. Faire la pureté et le posséder dès qu'il ne s'en douterait pas. Ça ressemblait à des films, ce genre de plan, cependant, c'était le seul que je pensais entreprendre avec lui. Car à l'entendre, je ne pense pas que je vais le sucer avec sa confirmation ou l'avoir aussi facilement. Ce qui était sûr, c'est que je ne le quitterai pas tant que je n'aie pas réalisée ce que je voulais. Attendait-il une réponse? Non, je ne crois pas. De toute façon, je n'allais pas lui en procurer.

Il faudrait que je donne cette impression... Pour ne pas éveiller ses soupçons. Je remonte ma tête enfin vers le visage de l'homme, voyant qu'il se levait à l'aide du mur. J'avais un goût grotesque de rire, constatant que celui-ci jouait le parfait homme viril, distant, violent. Je sentais déjà que j'aurais ... Envie d'aller jusqu'au bout, même si quelqu'un me découvrirait. Je n'aurais qu'à l'inviter aussi, tant qu'à y être.

-Laisse moi sortir ... Et je ne te ferais pas de mal

Je laisse apparaître mon sourire clairement au garçon. Il était réellement naïf. Pourtant, c'était de ça que j'avais de besoin. De cette petite réplique presque piteuse pour que cela fonctionne. Cela? Un plan plus que pervers. C'est à ce moment qu'un goût irrésistible de bonbon me berce, acclamant sa future présence entre mes lèvres. Comme à l'habitude, je ne voyais pas l'importance de le refuser, un peu de sucre ne me ferait pas de mal. Je suis sûre que j'aurais du mal à le soigner convenablement sans me déconnecter de mon plan, alors il fallait bien que quelque chose traîne dans ma bouche.

Ma main se dirige vers l'autre poche de mon pantalon pour empoigner la sucette orange qui était enrobée d'un léger papier vert. Je la prends, la développe et l'insère entre mes lèvres. Un gémissement, j'ai faillit laisser sortir de ma gorge. Or, je ne devais pas sembler louche, alors. J'avale le sucre qui se propage sur la langue, avant de dire d'un ton aussi inexpressif que celui du fils d'Adam:

- Si tu sors, tu me suis. Ou sinon, tu croupis ici et je veille à ce que personne ne vienne te déranger dans tes hurlements. Que décides-tu?

Bien sûr, je n'avais pas respectée mes critères. En revanche, je détestais dire un truc qui ne me correspondait pas ou qui n'effleurait même pas ma personnalité. J'avais été claire et précise, alors qu'il fasse avec.
Revenir en haut Aller en bas
Carl Hyde
128699
Carl Hyde


Féminin
Nombre de messages : 3854
Age : 34
Date d'inscription : 11/02/2007

De retour, je ne compte plus les fois ... Empty
MessageSujet: Re: De retour, je ne compte plus les fois ...   De retour, je ne compte plus les fois ... Icon_minitimeJeu 7 Juin - 21:50

Je restais appuyé sur le mur, posant l’autre main sur l’une des blessures qui me faisait plus souffrir que les autres. Je perdais du sang, et assez rapidement puisque j’avais reçu trois balles. J’avais la tête qui me tournait, je devais sortir d’ici, sinon cette salle qui me compressait finirai par venir bout de mon esprit.

-Je veux juste sortir ... Dis-je d’une voix las.

Ce qui voulait dire que j’irais où elle voudrait que j’aille. Je ne savais pas ce qu’elle me voulait mais je devais simplement sortir de cette salle. Ensuite je verrais ce que je pourrais faire dans l’état où j’étais.
Je levais les yeux vers elle. Je ne pouvais m’empêcher de me dire qu’elle m’effrayait un peu. Toute sa personnalité, trop gentille et trop directe en même temps. Disons que je ne la sentais pas du tout. Elle me faisait penser à quelqu’un, mais je ne saurais dire à qui.

Je grimaçais un peu en posant ma main sur une autre de mes blessures. Je devais vraiment sortir les balles de là. Elles me faisaient atrocement souffrir. Mais en observant bien la gardienne. Je doutais que ce soit elle qui m’aide à les enlevés ... Je baissais un peu les yeux vers le sol. C’était peut-être la première fois de ma vie que je me sentais aussi faible ... Je n’avais pas mangé depuis plusieurs jours, mes blessures saignaient encore, et la salle d’isolement me rendais fou, malade, je n’étais plus capable de la supportée.

-Mes hurlements? ... Je n’hurle pas ... Dis-je d’une voix sourde et pâteuse.

J’étais vraiment mal là ... La pièce était flou. J’avais de la difficulté à comprendre. Je n’allais pas tomber dans les pommes, non, je m’amusais presque à cette idée, mais j’étais évidemment trop faible pour m’amuser de quoi que ce soit ... Non, mais je ne tiendrais pas le coup longtemps dans cette salle encore. Pourquoi est-ce qu’ils me foutaient tous en isolement? C’était chiant à la fin, surtout que je ne faisais plus rien, c’était tout ces foutus gardiens qui me cherchaient.

Je ne comprenais même pas ce qu’elle voulait dire. Hurler? Pourquoi est-ce que je hurlais? Elle voulait m’attaquer? Et merde, j’allais pas me faire attaquer ... Je n’en finirais plus de guérir. Je reculais un peu à cette idée. Mais non, je revins rapidement à ma place, je voulais pas rester ici, je voulais sortir!

-Fait moi sortir de là merde! Je ferais ce que tu veux! Dis-je d’une voix plus forte mais avec un air toujours un peu perdu.

Bon, voilà, je venais de dire la phrase fatidique, enfin, tout ce qu’elle voulait, je ne ferais certainement pas tout ce qu’elle voulait mais pour l’instant je voulais à tout prix sortir du trou où j’étais depuis trop longtemps maintenant.
Revenir en haut Aller en bas
http://universityny.forumactif.org
Kairi Sa
Invité




De retour, je ne compte plus les fois ... Empty
MessageSujet: ...   De retour, je ne compte plus les fois ... Icon_minitimeJeu 7 Juin - 22:47

Rire. C'était bien l'action que j'aurais voulue faire, qui gênerait sans doute mes gestes futurs. Ça m'aurait tellement détendue et calmée. Il fallait que je fasse avec mes moyens et ne me comporter qu'en rien d'autre que ce que je devais. C'était une analyse tordue, ce type de chose, non? Je le testais. Ses réactions, ses dires, ses mouvements. C'était presque une torture psychologique que je lui faisais. Eh. Presque, il fallait le préciser.

Il mourait sur place et j'étais là, en train d'attendre inlassablement le moment propice, cherchant plus que de simples remerciements pour l'aide que j'irais lui apporter par la suite. Plus que ses plaies laissaient échapper du sang, plus que j'étais éveillée. C'était seulement ça qui avait fait en sorte que je n'étais pas partie au premier coup d'oeil. Jouant avec la tige en plastique qui dépasse de mes lèvres, j'attendais que quelque chose puisse attirer mon attention. Qu'il crève ou qu'il vive, je m'en moquais presque. Au pire, je trouverais quelqu'un d'autre à cajoler. Si je n'entendais pas ce que je désirais, je ne bougeais pas. Il semblait avoir la tête qui tournoyait dans tout les sens. C'était plutôt normal, en revanche, je ne faisais rien d'autre que l'observer, d'un air candide, en mâchouillant avec entêtement mon bonbon. Le garçon avait une main appuyée sur sa blessure et l'autre, restant pour seul raison de survie, accrochée au mur.

-Je veux juste sortir ...

Je sens son ton las qui dirige ses paroles vers mes oreilles. J'étais contente à l'idée que je n'aie pas l'esprit fragile et les pensées flexibles, ou sinon j'aurais pris pitié de lui depuis que je l'aurais examinée toute à l'heure. Pourquoi il me le répétait? Je le savais. Croyait-il que cela me faisait quelque chose? Je ne sais pas. Forcément que oui; il aurait arrêté cette tentative depuis qu'il m'aurait aperçu. Bon... C'est vrai que sur le seuil d'une future mort, on était désespéré. Je ne pouvais pas dire le contraire, je l'avais déjà été.

Le fait qu'il paraissait absolument vouloir enlever les balles dans son torse me fit sourire. Était-il suicidaire ou inconscient? Je n'avais pas la possibilité de dire quoi que ce soit, par contre, là... Je n'arrivais pas à ne pas enrouler ma langue autour de mon bonbon, évitant de me moquer et voulant avec ardeur étouffer mes rires. S'il ôtait les balles, il mourait probablement. Car, si l'on considère le fait que son sang coule abondamment, on peut voir qu'il faudrait mettre un large bandage sur les plaies pour que le sang arrête et attendre pour enlever les balles. Si jamais celui-ci arrivait à s'en désencombrer, le sang ne cesserait de s'étaler sur le sol, car rien ne l'empêcherait de se frayer un chemin hors du corps de l'homme. Ça serait beaucoup plus difficile de le soigner, étant comme cela. Voir même, presqu'impossible; cela serait une hémorragie sauvage et dangereuse, qui m'irriterait au plus haut point à ma première journée de travail!

Tandis que maintenant, les balles bloquaient quelques réseaux sanguins et fuyaient la possibilité qu'il y aille un débordement possible de l'arrière à l'avant. J'aimais "ça". L'effet que j'avais la réponse à son sort, alors que lui, ne voyait pas la solution. Je ne devais pas le laisser sans vie ou sinon j'aurais des problèmes. Je me mordille la lèvre inférieure, montrant une certaine anxiété de ce qui m'apparaissait dans mon esprit; une possibilité d'évasion de sa part. Dès que je l'aurais soigné, il pourrait vite partir et ça ne serait plus aussi facile pour l'exécution de mon plan. Je peux toujours trouver une autre solution pour accroître le succès de mes projets ou ajouter un parcours pour une victoire évidente de ceux-ci.

-Mes hurlements? ... Je n’hurle pas ...

Pas encore, du moins. Je devinais assez vite que tout se percutait dans sa tête et qu'il ne faudrait que peu de temps pour qu'il réagisse assez mal au fait que je semblais indifférente à son sort ainsi qu'à sa décision de partir. Je ne savais même pas son nom, en plus. Ça me fait plutôt marrer, mais je n'ose pas rire tout de suite. Je ne veux pas m'attirer la haine du détenu en si peu de temps. Je n'émets aucun son, je suis tout simplement au bord de la porte, le bras accoté au mur, attendant qu'il me dît enfin quelque chose qui aura jusqu'à me convaincre et qui percera peut-être un peu d'intérêt à sa survie.

-Fait moi sortir de là merde! Je ferais ce que tu veux!

Ah, là, j'avais une raison de rigoler. Je le savais bien qu'il disait n'importe quoi et qu'il ne voulait que sortir de cette pièce. Pourtant, je prenais cela au sérieux. Peut-être est-ce à cause que je DÉSIRAIS le prendre au pied de la lettre et non comme raccourcis pour survivre. Surtout que ça serait un peu ça, de toute manière. Qu'il le veuille ou non, je m'en moque. Je le fais et c'est tout. Il suffit tout simplement qu'il survit, en attendant.

Je fais un petit bruit de satisfaction avant d'afficher un sourire rassurant, en tournant un demi-tour vers la sortie. Je ne le regarde pas, en revanche, il pourrait facilement m'observer s'il le voulait. J'allais sûrement le surprendre, car on dirait que l'homme pensait que j'étais tout autre que ce que j'étais.

-Arrête de t'énerver, ton cœur va se fatiguer trop vite si tu pompes trop de sang. Je vais t’aider pour la suite des évènements, alors laisse-moi faire. Surtout, ne parles pas ou sinon je te frappe!

J'avais eu un ton... Qui m'a parût assez étrange à entendre. C'était sérieux et doux à la fois, cherchant seulement du bien. Un peu dramatique sur les bords et pas très réaliste avec mon bonbon... Surtout avec la menace propre à moi-même... Mais ça allait. Je m'étonnais du fait que je tenais à ce point à mon boulot pour ne pas exécuter mon plan tout de suite. Je prends sur-le-champ le bras du garçon qui était adossé au mur et je le dépose sur mon épaule, comme ça il pourrait s'en servir d'appuie et il cesserait peut-être de perdre des forces. Je désirais l'aider à marcher, car je savais qu'il allait probablement se tortiller de douleur s'il me suivrait en courant. J'ouvre la porte plus grandement pour laisser la chance au fils d'Adam de passer aussi, puis je la referme en la verrouillant doucement.

J'entame à marcher en aidant le détenu à garder le pas tout en le pressant. Je l'observe quelque chose, clignant des yeux violemment lorsque je croisais son regard pour remettre mes pupilles devant moi. Merde. C'était quoi cette bêtise que je venais de faire, là? Étant faible, j'aurais pu le violer facilement! M'euh. Je ne pense même pas que son corps aurait réagit comme je le voudrais, alors... Vaut mieux s'en tenir à ce que j'espérais.
Revenir en haut Aller en bas
Carl Hyde
128699
Carl Hyde


Féminin
Nombre de messages : 3854
Age : 34
Date d'inscription : 11/02/2007

De retour, je ne compte plus les fois ... Empty
MessageSujet: Re: De retour, je ne compte plus les fois ...   De retour, je ne compte plus les fois ... Icon_minitimeVen 8 Juin - 14:16

J’essayais de comprendre, sérieusement, je me forçais vraiment. Je n’aimais pas sa façon de bouger, de parler, d’agir! Elle me perturbait sérieusement, et c’était certainement encore pire dans l’état où j’étais actuellement. Je ne savais pas quoi faire. Je savais que j’aurais dû, je ne sais pas, au moins forcer la sortie, partir, la renversée, foutre le camp, mais je n’étais très certainement pas en état de me battre, et encore moins contre une femme. Je me passais la main dans la figure. À quoi est-ce que j’étais en train de penser? Ha oui, à sortir d’ici. Mais elle n’avait pas encore dit qu’elle me laisserait ici. Alors peut-être qu’elle comptait m’aider. Mais à voir sa posture nonchalante contre la porte, en train de sucer cette sucette, j’avais plutôt l’impression qu’elle s’amusait réellement de me voir comme ça maintenant.

Je laissais échapper un grognement. Je détestais que l’ont ce moque de moi. Et j’étais certain qu’elle était en train de le faire actuellement. Mais comment est-ce que je pouvais en être certain? Et pourquoi est-ce que je me posais autant de questions? Ce n’était pas dans mes habitudes, alors est-ce que c’était ce qui m’arrivait actuellement qui me mettais dans cet état? Sûrement, car dans d’autres circonstances, j’aurais déjà forcé la sortie et jamais elle n’aurait pu m’empêcher de sortir

J’ouvris un peu la bouche d’un air hébété lorsqu’elle s’approcha de moi et qu’au lieu de me faire du mal ou de me faire autre chose que je préfère ne pas imaginer, car certainement que je n’aurais pas pu me défendre en ce moment, et qu’elle aurait réellement pu en profiter, elle décida plutôt de m’aider en me soutenant et en me faisant avancer.
Je ne pu me retenir de prendre une grande respiration en sortant de la salle d’isolement. Peu m’importait qu’elle se rende compte que j’étais claustrophobe. Je voulais simplement respirer à pleins poumons, je voulais vraiment profiter de l’air qui s’infiltrait en moi en ce moment car c’était une sensation plus que plaisante. Je fermais les yeux et je respirais fortement. Longtemps, déjà je me sentais un peu mieux, sentant mes forces me revenir peu à peu. Je perdais évidement encore beaucoup de sang, mais au moins je respirais normalement, je ne me sentais plus autant compressé et cette sensation d’enfermement ne se faisait plus ressentir.

Je ne la remerciais pas par contre. Je détestais devoir quelque chose à quelqu’un. Et cette gardienne venait de me faire sortir de la salle d’isolement et elle n’était pas du tout obligée de le faire. Et même si je ne lui faisais pas sentir j’étais vraiment reconnaissant. J’enlevais peu à peu mon bras de sur elle. Malgré mes blessures je pouvais marcher, la faiblesse que me donnais la salle d’isolement était un peu partie, mais je n’étais tout de même pas en état de me battre, et le moindre mouvement brusque risquait de me donner d’autres étourdissements. Je regardais fixement devant moi, j’imaginais que nous nous dirigions vers l’infirmerie. Enfin, c’était vers là que je marchais moi, je soupirais et je dis difficilement :

-Merci.

Ce n’était pratiquement pas audible. J’avais toujours eu beaucoup de difficulté à remercier les gens. Mais au moins je l’avais fait, c’était toujours ça. J’avais oublié le fait que je ne la trouvais pas du tout nette cette gardienne, que son attitude me déplaisait totalement quelques instants auparavant. Elle m’avait aidé, alors elle était peut-être l’une des seules personnes à être un minimum intègre dans cette prison.

Je ne demandais pas grand-chose. Je voulais simplement qu’on me laisse un peu tranquille. Je crois bien que depuis un ans, depuis mon premier jours dans cette foutue prison de merde, rien n’avait très bien fonctionné pour moi. J’avais toujours trouvé le moye de m’attirer des ennuies, parfois c’était désiré, mais la plupart du temps non. J’avais une gueule à tabasser? Pourtant non, j’avais toujours inspiré la peur avec mon statu de tueur. Et pourtant. Ici, ce n’était pas du tout le cas. Pourquoi? Peut-être parce que les gardiens étaient pour la plupart, encore bien pire que les détenus …

Je fronçais les sourcils en songeant à un détail qui m’avait échappé précédemment. Je demandais d’une voix basse :

-Où voulais tu que je te suives?

Elle voulait que je la suive tout à l’heure non? Et de la manière qu’elle me l’avait dit je doutais qu’elle parle de l’infirmerie. Quoi que je ne fusse pas un fin psychologue, elle semblait avoir une manière assez étrange de s’exprimer. Et puis, de toute manière, ce n’était pas du tout à moi de deviner tout ça. Pour l’instant j’allais me faire soigner, me reposer et surtout, éviter de retourner en isolement surtout!

-Pourquoi est-ce que je ne t’aurais pas suivis? Demandais-je ensuite d’un ton rapide.

J’étais habituellement assez rapide pour deviner ce qui n’allait pas. Mais c’était peut-être ma faiblesse qui me faisait perdre le fil. Oui j’étais assez faible, mais je pouvais tout de même rester éveillé non? J’avais peut-être aussi perdu d’autres bouts, ce qui ne me permettait pas de comprendre complètement, alors soit elle m’expliquait, soit elle ne le faisait pas. Mais j’espérais vraiment qu’elle ne se moquait pas de moi, qu’elle ne m’apportait pas ailleurs que dans l’infirmerie. J’en avais assez des problèmes, et puis, un allier dans ce monde de fou ne me ferais pas de tord je puis vous l’assurer !

J’attendais sa réponse impatiemment, avançant toujours vers ma destination. Je commençais à avancer un peu plus rapidement. Je ne voulais surtout pas qu’elle change d’avis et qu’elle décide d’aller me tuer dans un coin. Car je n’étais pas bien fort et que je ne supporterais certainement pas le coup.
Revenir en haut Aller en bas
http://universityny.forumactif.org
Kairi Sa
Invité




De retour, je ne compte plus les fois ... Empty
MessageSujet: ...   De retour, je ne compte plus les fois ... Icon_minitimeSam 9 Juin - 9:04

Je remarquais sans difficulté son air abasourdi lorsque j'avais offerte mon aide en le soutenant. J'imagine qu'à ce moment-là, il croyait plutôt que j'allais le battre ou le frapper. Non, je ne pouvais pas faire ça à mon premier jour. Peut-être un autre jour, mais pas aujourd'hui. Je ne savais pas pourquoi, en revanche, mon intuition m'hurlait de ne pas paraître louche, car cela encourageait le succès de mon projet. Je savais pertinemment que n'était qu'une façade, car le garçon paraissait me trouver...Pas très normal.

Lorsqu'on sortit de la salle, il respirait avec aisance. Un peu trop, tout de même. Il avait déjà oublié mon comportement truculent qui ne semblait pas très affectionné? Probablement qu'il se moquait du fait que j'étais à côté. Voilà une réponse qui m'apaisait à percevoir. Ou claustrophobe? Peut-être.Son sang s'écoulait hors de son corps excessivement et il ne paraissait pas s'en rendre compte, malgré qu'il fût mieux. S'il mourait, j'allais devoir me taper les interrogations de l’être qui s'occupe des malades! Pas une rencontre fâcheuse dès mon arrivé, heins?

Je sens son bras qui s'enlève peu à peu de mon épaule. Je ne m'oppose pas, car s'il désirait marcher, c'était à lui de voir. C'était simplement le fait que celui-ci, on dirait, allait dire quelque chose qui me fit mordiller la lèvre inférieure, encore! Je n'allais pas devoir encore endurer ses questions à mon égard? Pourquoi j'étais de cette humeur là, merde! Je savais déjà l'explication, mais je n'osais pas me le déclarer. Lorsque je n’agissais pas étant moi, ça me retombais dessus. En temps normal, je lui dirais des choses déplacées pour l'effrayer. Il me rappelait quelqu'un, d'où voilà une des raisons pourquoi je voulais que mon plan réussisse... Petit instant de colère. Ce type de chose qui me gênait à l'habitude.

Rien ne serait réalisable, par la suite. Je tentais de sourire, même s'il s'offrait forcé. Je marche toujours, un peu près de l’homme pour m’assurer qu’il ne tombe pas. J’étais conne ou quoi ? Était-ce la pression ou juste la présence du garçon, qui m’irritait ? Il paraissait trop... Rôah ! Je ne sais pas comment le dire... Il a l’air du type qui ne fait confiance à personne et celui du père de famille qui peut se montrer doux, parfois... Malgré qu’il ne l’avait pas été ! Je sentais quelque chose d’étrange, chez lui. Il avait un espoir.

Une raison de continuer à marcher. Une explication au fait qu’il ne se laissait pas faire. Une lueur qui ne cessait jamais de scintiller, dans ses yeux bleus. Je ne pense pas que je trouverais ma réponse dans cette prison. Je prends plus le parti qu’il a une relation douteuse hors de ses murs. Qu’est-ce que ça serait d’autres ? Qu’est-ce qu’un homme ambitieux sans une femme ? Ça.

Il avait dit un mot, je pense. Ou une phrase qu’il cita tellement vite que je n’avais pas comprise. Peut-être un juron étouffé dans son souffle ? Je ne sais pas. Cependant, je ne dirais pas que c’était méchant. Comment ferait-il pour oser me dire quelque chose d’hostile alors qu’il ne me connait pas assez pour savoir comment je me vengerais ? Peu importe. Fallait pas que je me fatigue avec tout ça, car je sais que je n’allais plus me concentrer sur mon plan et ça, il fallait passs.

Ça. Ça. Surtout que ça me rappelle de sombres souvenirs qui me tourmentent dès que je vois les yeux de mon interlocuteur. J’ai déjà vue, cette couleur de pupilles... Chez nous...Dans un placard loin de ma chambre... Peut-être n’était-ce rien ou qu’un animal. En tout cas, c’est ce que mes parents avaient essayés de me faire croire. Comme une idiote, je ne m’étais pas plus doutée d’une autre présence dans ma demeure et je suis retournée au restaurant.

Peut-être n’avait-il été rien du tout... Mais il y avait aussi ses pleurs, ses voix étranges que j’entendais... Je sentais qu’on avait tenté de me faire fuir de la baraque pour ne pas que je me rende compte de ce qui se passait... Mes parents avaient été assassinés, de toute façon. Alors s’ils avaient fait du trafic humain, tout ça, a sans doute cessé. Pourquoi je n’aie jamais cherchée à savoir qui les avait tués ?

Où voulais tu que je te suive?

Mes pensées effleurent mon esprit avant de s’évader de ma vision. Qui avait parlé ? Oh ! C’est vrai, je n’étais pas seule ! Était-ce l’individu qui perdait son sang qui m’avait adressé cette phrase ? Qui cela pourrait être d’autre ? Je regarde autour de moi, il n’y a que ce détenu. Alors, c’était de lui. Ça m’étonne qu’il se méfie des paroles que j’avais dites, moi qui pensais qu’il les aurait oubliées.

Où que j’aurais voulue qu’il me suive ? Je l’aurais probablement amenée à la salle des tortures, sincèrement, ou à l’infirmerie si le désir m’avait pris. Je ne lui dis rien, car je ne voyais pas l’intérêt à y répondre. Je continue de trottiner à ses côtés, faisant comme si je réfléchissais à son interrogation. C’est ce que je fais, en effet. M’enfin, les idées qui se rattachent à la réponse que je pourrais lui procurer, sont éphémères. Ça m’ennuyait.

Pourquoi est-ce que je ne t’aurais pas suivi?

Il m’embêtait avec ses questions ! Il ne m’avait pas pris au sérieux lorsque je lui avais dit de ne pas parler ? Je désirais qu’il se raidisse un peu et que les évènements ne se précipitent pas. Je me savais capable d’avoir des mémoires qui m’encourageaient à entreprendre mon plan d’une manière violente et brusque. Je ne voulais pas le faire tout de suite, ce qui était contraire à mes pulsions perverses ! Je me demande pourquoi j’attendais. Peut-être qu’un peu de moral se propageait en moi ? Je ne sais pas. Mais ce qui était certain c’est que j’allais l’extraire si cela continuait d’aller à contre-courant avec ma volonté.

Il commence à marcher plus vite, cherchant forcément à me fuir. Je ris presque, même si je le cache. Il paraissait triste dans son existence, au fond. Or, je n’étais pas très motivée à lui chercher du bien. Surtout que je n’arrivais pas à le cerner et ça me nuisait.

Quelle importance cela pourrait te faire si le moment d’avant, j’aurais voulue t’amener dans la chambre de torture ?

Je l’avais dit d’une voix inexpressive et ennuyé, ce qui me prit au dépourvu. Pourquoi mes dires étaient sorties de sur ma langue d’où ils dansaient depuis la présence de sa question dans l’air ? Je ne sais pas. Je voulais qu’il soit fixé sur le type de personne que j’étais et sur le fait qu’il n’échapperait pas à mon côté direct. Je le laisse me devancer, en revanche, je tente de ne pas le perdre de vue.

Il n’allait pas penser que j’allais le tabasser, tout de même ? J’ai plus de classe de le faire dans une salle faite pour ça, je n’ai pas envie qu’on puisse savoir exactement ce que j’ai fais, en vérifiant sur le mur et le sol du couloir ! Même si l’envie ne me manque pas... C’est dans ce temps-là que je suis fière d’avoir un bonbon entre les lèvres, moi ! Je finis par voir des escaliers, qui devaient mener vers l’étage principal où était l’infirmerie. Je dépasse le garçon, avec un sourire aux lèvres à la vue des marches. J’entame à y courir pour monter, en chantonnant un air enfantin et en riant. C’était plaisant. Peut-être j’aurais l’air dune débile auprès de l’homme, mais je m’en moquais. Il n’avait rien à dire dans ce que je faisais, si c’était banal ou excentrique. Les détenus n’avaient aucun droit. À part celui de penser et même là.
Revenir en haut Aller en bas
Carl Hyde
128699
Carl Hyde


Féminin
Nombre de messages : 3854
Age : 34
Date d'inscription : 11/02/2007

De retour, je ne compte plus les fois ... Empty
MessageSujet: Re: De retour, je ne compte plus les fois ...   De retour, je ne compte plus les fois ... Icon_minitimeSam 9 Juin - 10:19

Je n’eu aucune réaction à ce qu’elle venait de me dire. Mais qu’est-ce que je devais penser? Elle voulait me faire peur? Pour que je ne tente rien contre elle? J’en doutais fortement, puisque dans cet état là, je ne ferais pas peur à personne. Peut-être qu’elle prévoyait pour plus tard, ce faire copain copain avec les prisonniers … Non, ce n’était pas du tout le style des gardiens qui préféraient largement jouer le jeu de « tu obéis, sinon je te torture … » Je tente de ne pas trop la regarder, mais je suis curieux, même si je ne suis pas d’une grande curiosité naturelle. Elle est étrange non? Cette petite lueur d’amusement, alors qu’il n’y avait rien de drôle, et cet air nonchalant. Grr je détestais ne pas savoir à qui j’avais à faire.

Mais sa phrase m’amusait tout de même. Et lorsque je vins pour dire quelque chose elle accéléra le pas, me dépassant rapidement et courant même pour monter les escaliers. J’hausse les sourcils, une véritable gamine! Je croise les bras et je l’observe. Non, j’ai plutôt l’impression qu’elle cherche à me déstabiliser, et elle réussissait plutôt bien je devais l’avouer.

J’accélérais le pas, ne cherchant pas à courir tout de même, mais je voulais aller la rejoindre. J’avais d’autres questions qui se bousculaient dans mon esprit et je n’étais pas du tout le genre à ne pas les posées simplement parce que cela pourrait gêner mon interlocutrice. Non, si j’avais quelque chose à demander je le faisais, point à la ligne. Et en ce moment j’avais au moins une question.

-Alors … Pourquoi m’aides tu si tu veux me torturer? Demandais-je avec un mince sourire.

Ne vous méprenez pas, ce n’était pas un sourire d’amusement ou amical. Non il n’y avait pas le moindre parcelle de gentillesse dans la petite chose que l’ont pouvait peut-être qualifier de « sourire » Non, c’était plutôt un sarcasme, une ironie, elle me déplaisait totalement. Et je ne voulais pas attendre de savoir qu’au lieu de me guider à l’infirmerie, elle m’envoyait dans un autre endroit comme … la salle de torture tient.
Je déchire un bout de mon chandail et je me fais un bandage improvisé au bras. Voilà au moins une blessure qui ne coulerait plus, les autres saignait moins. Et J’étais quelqu’un qui récupérait assez rapidement.

-Tu as peur que je crève si tu me tortures?

J’avais parlé d’un ton qui allait bien avec mon petit sourire. J’exagérais peut-être mais je voulais connaître ses intentions, savoir ce qu’elle voulait réellement de moi. Et peut-être que je finirais pas l’exaspérer avec mes questions et qu’elle finirait par réellement me répondre. Ou peut-être pas. Mais j’étais impulsif, beaucoup trop même, alors lorsque je voulais savoir quelques chose, je ne me gênais habituellement pas pour le demander.
Je pris encore quelques instants pour l’observer furtivement. Elle ne semblait pas bien forte. Si elle ne sortait pas son arme, alors peut-être que j’avais une chance contre elle, et même dans cet état. Et puis, elle m’avait aidé non? Alors pourquoi est-ce qu’elle s’en prendrait à moi?

Je fronçais les sourcils et je dis d’un ton sec :

-Rhaaa! Et pourquoi est-ce que je n’arrive pas à te cerner merde! Tu veux quoi? Pourquoi est-ce que tu m’as fais sortir de là! Et maintenant! Qu’est-ce que tu veux?

Je lui avais posé une main sur l’épaule. Une main forte, la serrant un peu, sans lui faire mal mais pour l’empêcher d’avancer. Je la détestais vraiment. Gentille ou méchante? Pourquoi est-ce qu’elle était aussi étrange? Je l’ai dit, je déteste vraiment ne pas avoir le dessus, et j’avais plutôt l’impression que même sans me donner d’ordres, elle menait l’appareil. Je voulais simplement savoir de quoi toute cette histoire en retournait. Si elle comptait réellement me faire soigner, ou plutôt m’attaquer avec une seringue dans l’infirmerie!

J’avais rapidement compris ici que rien n’était gratuit. Personne n’aidai les autres en retour de rien du tout. Elle voulait quelque chose j’en étais persuadé. Et elle me rendait folle à ne rien dire comme ça.
Revenir en haut Aller en bas
http://universityny.forumactif.org
Kairi Sa
Invité




De retour, je ne compte plus les fois ... Empty
MessageSujet: ...   De retour, je ne compte plus les fois ... Icon_minitimeSam 9 Juin - 11:34

J'entends des pas qui cherchent à me rejoindre. Je regarde légèrement vers l'arrière et j'aperçois le détenu. Mais qu'est-ce qu'il me voulait, encore? Il désirait ardemment que je le déchiquette ou quoi? Il court après les problèmes. Il semblait ne pas s'en rendre compte et je tentais de jouer la fille mignonne,... Or, son attitude déterminée me faisait grincer des dents. Il ne pouvait pas tout simplement me suivre jusqu'à l'infirmerie et dire "aie" lorsqu'il avait mal? M'euh non, il s'était donné comme mission que je veuille le tuer avant d'arriver à l'emplacement désiré. Je remets ma tête vers l'avant, avant de diminuer la vitesse de ma course pour qu'il puisse m'atteindre. J'avais hâte d'entendre ce qu'il allait me dire. Voir à quel point il me ferait rigoler.

Alors … Pourquoi m’aides tu si tu veux me torturer?

Mon interlocuteur me le demanda avec un sourire qui s'approchait d'un certain sarcasme qui me fit tout de suite ricaner pendant une laconique seconde. Il était plus que marrant lorsqu'il essayait de paraître dominant. En revanche, ce n'est pas ses paroles qui me déstabiliseront. Non, j'allais lui répondre. Je ne veux pas passer cette chance de m'amuser un peu, surtout que tout avait été sérieux jusqu'ici. Il voulait me rendre vulnérable? Il verrait facilement que je suis capable d'en prendre. Je parais faible physiquement, mais j'ai un caractère qui risque peut-être de ronger son égo. J'avais trouvée une idée pour mon plan, qui allait être savoureuse, je l'admets.

Je pense qu'il pressentait le pire avec moi. Comme il est intelligent, notre détenue, alors. Moi qui étais certaine qu'il allait user de la force pour me faire parler. Eh. En plus de ne pas lui dire ce qu'il désirait entendre, j'aurais eu une autre crampe dans l'abdomen, tellement que je me moquerais. Pourtant, il pourrait me défoncer en deux s'il le voulait. À part pour courir et pour gaver quelqu'un de gifles, je n'étais pas très douée avec ma force. Encore un peu maladroite, je suis... Par contre, avec son corps, lui, il pouvait me massacrer. M'enfin. Je ne suis pas sûre qu'il avait envie de tuer la seule personne qui l'avait sans doute aidée dans ce trou. Je me trompe? Oh. Faudrait peut-être que je lui fournisse ma réponse avant qu'il s'ennuie.

T'as pas encore compris que je suis peut-être une sadomasochiste qui aime perdre son temps?

Je ris. Je n'arrive pas à m'arrêter et ça me fait mal à l'estomac, à tel point que mes bras entourent mon ventre pour l'aider à ne pas brûler, à cause de la douleur. Je cesse de marcher pour appuyer ma main au mur. Mon souffle est irrégulier et j'essaie de rendre stable les battements de mon cœur. Je n'arrivais pas à ne pas me moquer lorsque je disais quelque chose qui provoquait, à l'habitude, un air de dédain envers moi de la part de la personne qui l'entendait.

Il pouvait m'azimuter comme son désir le prenait, car moi j'en ricanais. Je souris, avant d'observer le fils d'Adam qui avait tenté d'avoir le dessus sur moi pendant quelques bonnes secondes. Le garçon déchire un bout de son chandail et s'en sert de bandages pour son bras. Enfin, il me montre qu'il était malin. Un peu biscornu par instant, mais bon... Fallait faire avec la marchandise qu'on recevait.

Tu as peur que je crève si tu me tortures?

Ne me donnes pas le plaisir d'y penser.


Dis-je spontanément, d'un ton las. Il avait la capacité de ne pas me poser des questions? Il débutait à m'énerver sérieusement. Une chance qu'il avait besoin d'être soigné, ou sinon j'aurais eu l'affreux pressentiment de perdre mon temps. Il avait de l'audace pour m'adresser de telles ironies, moi qui ne l'avait pas provoquée. Peut-être bien, dans le fond. Une autre chose à quoi je pourrais rire. On dirait que j'étais devenue un mystère qu'il n'arrivait pas à résoudre.

Pourquoi j'avais pris ce rôle, tout d'un coup? Il ne pouvait pas se la jouer à la "Rôah, les infirmiers sont ennuyants"? Je n'aimais pas cette situation. Surtout l'effet qu'il tentait de me connaître un peu plus. Je n’étais pas là pour faire la conversation, juste pour l'aider. À croire qu'à vouloir faire du bien, on récolte du mal. Un truc comme ça, en tout cas. Je suis nulle dans les morales qui n'ont pas de sens et d'intérêt. Je recommence à marcher, en voulant plus que tout à rejoindre l'infirmerie pour qu'il hurle de douleur dès que je tenterais de lui ôter ses balles. Peut-être qu'il arrêterait de discuter inutilement.

Rhaaa! Et pourquoi est-ce que je n’arrive pas à te cerner merde! Tu veux quoi? Pourquoi est-ce que tu m’as fais sortir de là! Et maintenant! Qu’est-ce que tu veux?

Il me le dit d'un ton sec, en prenant possession d'une de mes épaules, me forçant à ne plus bouger. Je souris doucement, voyant l'effet que je le rendais plus disjoncté qu'il avait parut être. Je ne vois pas pourquoi lui me cernerait, si peu on put le faire. Il espérait être le mec qui allait tout savoir de moi et s'en vanter? Tssss. Il avait déclenché quelque chose d'étrange sur moi, en m'ayant touché de la sorte. Je ne sais pas c'était quoi, cependant, je ne pouvais pas y rester indifférente. Comment cela se fait-il qu'il avait pris peu de temps pour se familiariser avec moi? Il ne m'avait jamais vouvoyé. Rôooah. Les détenues sont réellement des dérangés ou j'étais seulement tombée sur le mec le plus insupportable de la prison?

Ce que je voulais? Eh. Beaucoup de choses. Avoir d'autres bonbons, avoir du sexe, réussir mon plan... Il ne le voyait pas encore, ça? L'effet que je n'étais pas une p'tite sainte-nitouche ou une none? Aveugle? J'imagine. À l'habitude, on sent tout de suite à quel type de personne on s'adresse. À un vieux sadique, à une gotique, à une perverse, à un déranger, à un livre... Peut-être était-ce à cause que j'étais "trop" de chose en même temps, qu'il était confus? C'est vrai que je ne lui disais pas toutes les pensées vicieuses qui me parcouraient le crâne. Sadique, perverse... Je vaguais dans les deux, ne cessant de changer de camps.

Bon...Pourquoi je l'aie fait sortir de là? Eh...Je m'ennuyais? Je voulais faire joujou? J'étais infirmière et lui, il était blessé? Tellement de réponses pour une question grotesque. Il ne croyait pas que je l'avais aidée à cause que j'étais tombée amoureuse de lui? On est pas dans les films pour enfant, merde. La chose qui était plus susceptible d'avoir mon affection était mon plan. Un peu flexible par moment, mais au fils que le temps avançait, plus il s'endurcissait. Faudrait peut-être que je lui réponde...Mais ça me tente pas plus que ça. Pourquoi ne pas rester une énigme, pour lui? Ça serait amusant. En revanche,... Lui adresser une réponse, me semblait tentant.

Eh. Qu'est-ce qui te dis que c'est de toi, en tant que tel, que je veux quelque chose? Tu as l'air d'aimer les questions, dis donc. Comment que ça se fait que tu t'aies pas pendu, il y a longtemps? T'as l'air plutôt maltraité dans cette prison, non? C'est vrai que ce n’est pas la joie. Tu m'intrigues. C'est quoi la raison de cet espoir qui s'étale dans tes yeux, jeune homme? Pourquoi tu sembles t'intéressé à ce que je te veux, si soudainement? Pourquoi tu ne m'as pas pris au sérieux quand je t'aie dit de ne pas me parler?

Avais-je dit d'un ton rude avec un sourire déterminé. Je lui souris d'amusement, puis je me désencombre de sa main sur mon épaule et je continue de marcher dans les escaliers. Je voulais le désarmer et qu'il se taise enfin! C'était intéressant, l'effet qu'il avait le désir de peut-être faire une ambiance, mais fallait pas me casser les oreilles avec ça. Surtout qu'il paraissait croire qu'il allait me dominer. Ça, avec moi, c'était comme se condamner à mort. On ne le peut pas, hors des draps.
Revenir en haut Aller en bas
Carl Hyde
128699
Carl Hyde


Féminin
Nombre de messages : 3854
Age : 34
Date d'inscription : 11/02/2007

De retour, je ne compte plus les fois ... Empty
MessageSujet: Re: De retour, je ne compte plus les fois ...   De retour, je ne compte plus les fois ... Icon_minitimeSam 9 Juin - 23:21

Sérieusement, je suis vraiment surprit par la réponse de la jeune femme. Soit elle était stupide, car sérieusement, personne de normal n’avait jamais osé me dire de telles choses, car c’est certain qu’avec une arme et un peu plus de forces qu’en ce moment, je l’aurais immédiatement tué. J’étais un tueur après tout. Mais c’était évident qu’ici, ce que tout le monde voulait c’était un peu d’action. Autant les prisonniers que les gardiens. Je serais du lot si ce n’était pas toujours fois qui faisait et qui recevait toute cette action, sérieusement un peu de calme ne me ferait pas de mal.

Et il est également rare que quelqu’un peu m’empêcher de répliquer. Mais je ne trouve rien à répondre. Même si ce n’était que de bien simples questions, ce n’est pas quelque chose où il faut dire quoi que ce soit. Et elle parlait d’un espoir, j’avais un espoir? Oui j’allais sortir d’ici, peut importe le moyen, j’allais sortir, et mon espoir c’était de connaître mes enfants, d’être un bon père, ce que je n’étais pas encore …

Ce fut long avant que je ne recommence à marcher. Peut-être que je pourrais retourner dans ma cellule. Lui laisser assez d’avance et au lieu d’aller à l’infirmerie je vais tout simplement me coucher et dormir un bon coup dans ma petite cage personnelle … Mais bon, non, pas maintenant, j’avais réellement besoin de soins. Je jouais peut-être les dures, mais j’étais épuisé, faible et assez gravement blessé pour le moment, et si elle voulait m’aider. Et bien, n’étais-ce pas une bonne chose? Aussi étrange et perturbée soit-elle?

Je soupirais et je finis par reprendre ma marche. Ce n’était réellement pas mon genre de me poser autant de questions. Mais mon impulsivité n’avait pas sa place maintenant. Si je réagissais violement avec elle … Enfin, que m’arriverait t’il? Je fis bouger un peu mon épaule. Hmm … Non, je ne pouvais pas agir. J’oubliais que mon épaule droite avait subi un bon coup en isolement, que je m’étais moi-même infligé. Maintenant elle était légèrement déplacée et elle me faisait souffrir. Et les balles que Yuuri m’avait envoyé, elles n’étaient pas agréable n’ont plus.

Je fronçais les sourcils. Mais j’avais déjà vécu pire non? Oui, vraiment, ce n’était si horrible comparé à tout ce que l’ont m’avait fait subir ici. Mais j’en avais assez de souffrir. Je commençais tout juste à guérir de mes anciennes blessures. Ma main gauche avait finit par reprendre sa place normalement. Même si je me rendais bien compte qu’elle était assez faible. Que je ne pourrais certainement plus me battre comme avant avec. Et la droite avait cicatrisée. Mais encore une fois, je finissais par être blessé. Je ne pouvais vraiment pas tenir plus que deux jours. C’était agaçant à la fin.

Je continuais d’avancer. Je pensais tellement que je ne remarquais pas quelque chose par terre et qui me fit perdre pied. Mais je ne fus même pas capable de me retenir, comme si j’avais eu un étourdissement en même temps. Je tombais lourdement par terre, manquant par la même occasion de me fracasser le crâne durement sur le sol. Je reste ainsi un long moment. Attendant que l’étourdissement ne passe avant de me relever. J’étais vraiment faible et là, je m’en rendais bien compte.

-Hmm … Je vais aller à l’infirmerie, oui … Dis-je d’une voix pâteuse.

Je parvins finalement à me relever, et je repris lentement ma route vers l’infirmerie. N’accordant pas un seul regard à l’infirmière. Je m’en fichais totalement de ce qu’elle pouvait penser. Même si je détestais montrer ma faiblesse aux autres, j’étais blessé et j’avais besoin de soins merde!

(Je vais faire le post à l’infirmerie)
Revenir en haut Aller en bas
http://universityny.forumactif.org
Contenu sponsorisé





De retour, je ne compte plus les fois ... Empty
MessageSujet: Re: De retour, je ne compte plus les fois ...   De retour, je ne compte plus les fois ... Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
De retour, je ne compte plus les fois ...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Retour
» Retour
» Et Hop, de retour [Pv Aurrel]
» Retour au bercail ...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sadismus Jail :: Sadismus [derrière le barbelé] :: Sous-Sol :: Salle d'isolement-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser