Et Hop, de retour [Pv Aurrel]

Hm ... J’étais indécis entre le fait d’être de mauvaise ou de bonne humeur. Ma douleur à l’entre-jambe me rappelait que je l’était fortement voilà quelques secondes. Mais je n’en savais rien, j’étais tout de même relativement calme. Et c’était une bonne chose non? Je tentais d’éviter la bagarre, et ce n’était pas évident ça pour moi, Carl Hyde.

Je sortais de la salle de torture. Non décidément ce ne serait plus l’endroit que je choisirais pour me reposer. Je redoutais un peu la bibliothèque et la salle de lavage. Pourquoi? Mauvais souvenir tout simplement, et pourtant la cause de ses mauvais souvenirs était mort. La cours était toujours bondée. Peut-être que je devrais me faire à l’idée que d’être seul à Sadismus, c’était une entreprise impossible?

Je croisais les bras et j’avançais. Ne sachant pas encore ou aller. Retourner a ma cellule? Non, voir le visage détestable de Clairval ne m’intéressait pas du tout. Non évidemment, même lorsque je ne cherchais pas la bagarre, elle venait me trouver rapidement.

Trois prisonniers vinrent a ma rencontre. Je voyais immédiatement a leurs regards que ce n’était pas pour débuter une amitié basé sur l’affection et la confiance. Non, ils désiraient surtout jouer aux poings avec moi, moi qui ne voulait pas ce battre, je n’allais tout de même pas n’ont plus rester sans rien faire. Et c’est ainsi que débuta une bonne petite bagarre. C’est malheureux parce que j’avais le dessus, et avant même que j’en assomme un, un de ses chers gardiens vint mettre fin à notre altercation. Pour en ajouter a mon malheur c’est un gardien qui me connais bien et qui ne m’aime pas du tout par la même occasion. De toute façon c’est souvent ça avec moi. Lorsque l’on me connaît, on ne m’aime pas beaucoup.

Et hop. Au trou. Je n’ai même pas rouspété, je sais que ça ne sert strictement a rien de toute façon. Je ne sais pas pour combien de temps je dois rester la mais je sens que si c’est trop longtemps je vais finir par perdre mon calme. Et voila qu’après simplement une heure sa commence, j’ai mal, j’ai chaud, j’ai de la difficulté a respirer. Bref ma claustrophobie ce fait sentir et dieu que je déteste cette fichue sensation de merde.

Je me laisse tomber sur le lit et je parvins a passer une nuit relativement tranquille. Mais le lendemain, personne ne vient me chercher encore. Et merde, je vais devenir fou moi ici. Je me lève et je commence a tabasser la porte, a pousser des hurlements de rage. C’est ce qui arrive lorsque je suis dans un endroit clos. Je frappe jusqu’a avoir les poignets en sang. Je dû même me briser a nouveau le poignet gauche. Il était déjà dans un sale état ...

Apres quelques heures de rage intense, je me laisse tomber a nouveau sur le lit, épuisé, mes forces sont déminués à cause de la claustrophobie. Je me sens mal et si je reste ici plus longtemps j’ai bien l’impression que je vais crever.

Je ne bouge pas vraiment, couché sur le lit, tentant économiser mon air. Le pire c’est que je n’étais pas stupide, je savais que je ne manquerais jamais d’oxygène. Mais mon corps ou mon cerveau, je n’en sais rien ne voulait pas l’accepter et j’étais coincé comme ça. Vous ne pouvez pas savoir a quel point c’est atroce. Je préfère encore me faire tabasser a mort que de rester plus d’une journée ici je crois.

Et c’est alors que la porte s’ouvre. Je crois que c’est pour moi alors je me lève. Mais non, a porte se referme et ils on tout simplement ajouté quelqu’un pour zapper mon air. Je le fixe durement, et merde, il est quoi perturbé? Moi je suis furieux. Je laisse échapper un autre hurlement de rage et je me jette contre la porte. Je frappe et je frappe, comme hier, jusqu'à épuisement total.

Je me laisse ensuite glisser contre la porte. Jurant a voix basse. Ignorant le gamin qui vient d’être mit avec moi dans la salle d’isolement. Isolement! Le mot le dit non? C’est pour être seul.

-Si tu es pour pleurnicher je peux t’achever tout de suite si tu veux. Dis-je d’un ton froid a l’intention du jeune homme.

Je relève la tête vers lui. Évidement que non, je n’ai aucunement l’intention de le tuer. Je n’ai même plus la force de me relever. Je fixe le plafond me crispant un peu. Au moins quand je tabasse la porte je ne songe plus au fait que mon corps ne prend pas le temps de respirer comme il faut. Je tente de me concentrer, respirer ... Respirer. Mais évidemment, ça ne fonctionne jamais très bien.

J’étais rarement quelqu’un de bien gentil. Ce qui pense de moi je m’en fiche totalement. Je suis méchant un point c’est tout. Mais je suis aussi claustrophobe. Au moins je suis tombé sur quelqu’un qui ne semble pas très agressif, disons que j’aurais eu de la difficulté èa me défendre contre quelqu’un qui cherchait la bagarre.

Je vins pour retirer mes poings, mais je ne sais pas, la phrase qu’il me dit m’en empêche. Je ne m’attendais pas a ça. Pas qu’il m’effrayait, mais tout de même. C’était surprenant. Surtout après ce que je venais de lui dire, je m’attendais surtout a ce qu’il ne m’adresse pas la parole et encore moins qu’il décide de me faire un bandage. Je fronce les sourcils. C’est difficile de trouver comment agir la. Je décide de rester tout de même désagréable, c’est plus simple.

-Pourquoi avoir fait ça? Alors que j’ai dit que je voulais te tuer? Demandais-je sèchement.

Bon peut-être qu’il avait remarqué que je n’étais pas du tout en état de le faire. J’étais totalement en sueur. La claustrophobie me faisait ça. Je me concentrais tellement sur le fait de respirer normalement que je devenais immédiatement épuisé. J’avais les jambes molles. Je doutais même d’être capable de me relever immédiatement. Et pour combler le tout je m’amusais èa me détruire les poings pour me défouler. C’est intelligent ça

-Tu sais que je risque de te blesser si tu restes ici avec moi?

Je ne lui avait pas dit que j’étais claustrophobe, mais puisque j’avais tendance a frapper un peu partout autour de moi, une cible vivante c’était bien moins douloureux qu’un mur en brique, et ça changeait tout autant les idées.

J'écoute d'une oreille ce qu'il me dit, parce que franchement, je n'en vois pas l'interet. mais tout de même, je l'écoute un peu pour pouvoir reagir après. je soupire légèrement, avant de repporter mon attention sur lui, le regardant. Pourquoi l'avoir fait alors qu'il m'avait menacé de me tuer? je n'en sais rien, peut être parce que je ne prend pas les menaces au serieux, ou peut être seulement parce que je suis gentil,et que je le laisse paraitre de temps en temps. Je n'en sais rien, peut être un peu des deux. mais en tout cas, il m'a laissé faire ses bandages,e t c'est tout ce que je voulais. Il faut seulement que je trouve un excuse maintenant. Je le regarde.

"On sait jamais, au cas ou un gardien me demanderait si c'est moi qui t'ai fais ca"

Je sourit alors moi même, aprce que c'était vraiment débile. mais mon sourir restait froid. puis il me dit qu'il risquait de me blesser. Je me leve alors du lit, et me met debout, juste devant lui, en le regardant toujours froidement. J'écarte légèrement les bras et fait un signe de tête en direction de mon ventre, pour le reporter sur lui. Ce que je vais dire n'est que pur vérité.

"Vas y, frappes moi si ca t'amuses. Moi j'en ai l'habitude, alors ça ne me changera pas."

Je laisse mes bras retomber le long de mon corps et je soupir, passant légèrement mon doigt sur ma lèvre qui s'était remise a saigner pendant que je parlais. je n'aimais pas le gout de mon sang, je n'aimais pas le sang du tout, mais le mien encore moi. Surtout quand il sagissait du fait qu'un connard l'avait fait couler.

"Je ne vais pas pleurer, comme tu me l'as dit il y a quelques minutes."

Je ris doucement, oh ouais, effrayant le mec. Un gamin qui veut se penser très fort, bof, j,en ai rien à cirer moi en fait, je m’en balance, qu’il face ce qu’il veut.

-Oh ... Oui tu dois êtres effrayant toi

Je le fixe méchamment et je dis d’un ton froid :

-comment par frapper toi-même au lieu d’inviter les autres à le faire!

Non, ce n’était pas une bonne idée que je lui donne des conseils. Tout simplement parce que ils n’étaient pas très bon mes conseils. Je tabasse et voyez où je me ramasse après, en isolement, et je doute que quelqu’un ne songe à me faire sortir de là un jour.

-Allez va donc dormir et oubli moi un peu, gamin.

Je fermais les yeux, même si je ne le montrai pas, parler me faisais un bien fou, oublier ma claustrophobie, c’était difficile lorsque j’étais seul. Mais au moins avec quelqu’un, j’y songeais beaucoup moins. Et même si je n’aimais pas parler. C’était presque agréable.

Je ne dis rien de plus. Gardant les yeux fermés et me concentrant sur ma respiration qui se faisait sifflante.

Je soupire. Je ne croyais pas qu’il allait m’écouter. Mais de toute évidence il le faisait. Il allait ce coucher et moi durant ce temps là je souffrais mentalement et physiquement. La claustrophobie était atroce, invivable, j’avais l’impression de me détruire de l’intérieur, que mes poumons allaient exploser, que mon torse ne se soulèverais plus jamais cmme avant pour me laisser respirer normalement.

Je secouais la tête. Non, je ne devais plus songer à cela, je devais me lever, bouger Ou ... Aller dormir. Je fis un mince sourire en fixant le lit. Tient, c’était mon tour maintenant. Quoi? Je lui avait laissé environ une heure, ben moi j’en prendrais 5 pour dormir voilà tout. C’est presque équitable.

Après avoir repris tout de même un peu de force par terre. Je parvins à me relever. Je me dirigeais lentement vers le lit. Et, sans aucune douceur, j’attrapais le jeune homme et je dis d’une voix forte :

-Allez! Tu ne dors plus!

Je fis demi-tour et je le laissais tomber lourdement par terre. Ouf, ça n’avait pas dû être vraiment agréable en fait. Mais c’était mon tour de dormir. Enfin, j’avais surtout décidé que c’était mon tour et ce n’était pas un gamin qui m’empêcherait de le faire. À moins qu’il se découvre une force extraordinaire.

Je me laissais tomber à mon tour sur le lit et je dis en tournant la tête vers le jeune homme, un sourire amusé et méchant aux lèvres :

-Bonne nuit Gamin!

Je fermais les yeux. Ça m’avais fait du bien cette brève séance d’action. Mais là je voulais dormir. Avec un peu de chance je m’endormirais rapidement et je pourrais respirer un peu durant mon sommeil. Je ne lançais plus le moindre regard à celui que je venais de faire tomber par terre. Hmm, il n’avait pas dû apprécier, bha, je m’en fichais moi, du moment que moi j’étais bien.

Je devais avouer que je ne l’avais pas vu venir lui, et en plus j’étais en train de m’endormir merde ... Je tombe lourdement sur le sol. Ce n’est pas agréable puisque j’ai également plusieurs blessures. Je reste ans bouger et je l’observe. Hmm ... Je ne savais pas qu’il était autant blessé. Et moi, je lui ai ouvert ses blessures. Je voulais le faire chier, pas le blesser. Je me relevais lentement. Lorsqu’il me fit signe de reprendre le lit je n’y retournais pas. Avoir un peu de bonté, sa ne me ferait pas de mal non?

J’attendis quelques instants et lorsqu’il retourna s’installer dans un coin je vins vers lui. Je dis, le fixant de haut :

-Tu peux le prendre le lit. Je n’en veux plus.

J’avais parlé sèchement. Pas vraiment gentiment alors que mon geste l’était peut-être un peu. Je n’aimais pas être gentil et pourtant je n’étais pas si méchant. J’étais simplement, enmerdant ... Oui, ce devait être le mot. Je soupirais en détournant les yeux et je dis :

-J’ai pas voulu te faire du mal, ça te va ça?

Je croisais les bras. Disons que de me battre avec un gamin, même si j’avais dit toutes sortes de choses, ce n’était pas dans mes envies du moment. J’évitais de frapper les enfants, les adolescents c’était la même chose, c’était un gamin et je n’avais nullement le besoin de démontrer ma force à un gamin!

Je soupirais et je me dirigeais vers la porte. Je m’y laissais glisser et je me pris la tête entre les deux mains. C’était bien beau tout ça, mais j’étais toujours claustro moi. Je passerais une mauvaise nuit, vraiment mauvaise je le sentais.

Je grognais, qu’est-ce que je pouvais répondre à ça? Mieux valait que je me calme, c’était la meilleure solution, mais ce n’était pas simple lorsque respirer était une corvée. Je relevais lentement la tête vers lui. Il ne pouvait pas tout simplement aller dormir? Je lui laissais le lit, et il n’était pas content? Merde, toujours en train de chialler.

-Écoute, je peux éprouver bien des choses, mais certainement pas de la pitié. Alors ferme donc ta gueule et va dormir, gamin.

Je fermais les yeux. Incapable d’être gentil hein? Je soupirais. Ouais, il était dans cette prison avec moi. Et puis? Sa changeait quoi? Je ne serais probablement pas plus gentil avec lui dans la vraie vie. Je reniflais d’énervement et je dis :

-Évite de me chercher? Ok?

Non, effectivement je ne pouvais pas dire quelque chose de plus gentil. Je me frottais la tête avec ma main. J’avais mal au crâne, c’était souvent comme ça lorsque je manquais d’air. Et là je commençais vraiment à en manquer. Je lâchais un hurlement de rage, ignorant le gamin et je me relevais, bon j’étais dans ma phase ou j’essayais à tout prit d’oublier ma claustrophobie. C’était généralement là que je frappais partout. Je me remis à frapper le mur avec mes mains déjà endolories, faisant des taches de sangs sur les bandages qu’il m’avait fait. J’étais furieux, je devais sortir d’ici. Maintenant!

Je reste surprit, si bien que je m’arrête, j’ai le cœur qui se débat dans ma poitrine, je souffle comme un bœuf, j’ai mal, j’ai chaud, je voudrais respirer. Je ne sais même pas comment réagir. Je suis reconnaissant qu’il m’est arrêté, car j’étais en train de carrément me défaire les poings.

-... Je ... Je ne peux pas rester dans cette pièce ... Dis-je d’une voix faible.

Je me laissais glisser le long du mur, j’allais devenir fou je le sentais. J’étais bien trop claustrophobe pour rester ici. Je ne supportais pas la plupart des pièces de cette prison, ma cellule, l’infirmerie, la salle de torture, toutes des pièces trop petites pour mon esprit. La prison elle-même me donnait une impression d’enfermement qui m’empêchait parfois de bien respirer. Mais la salle d’isolement était la pire d’entre toute pour une claustrophobe comme moi.

-Ne reste pas là, si ce n’est pas le mur, ça va être toi.

Je relevais les yeux vers lui. Je ne voulais pas le frapper, je n’avais aucune raison de le faire. Mais je ne m’étais jamais empêché de frapper qui que ce soit, alors ça n’allait pas commencer maintenant.

-Ta comprit? Tonnais-je agressivement

Je fermais les yeux et j’appuyais ma tête contre le mur. Mon torse se soulevant douloureusement. Je devais sortir, je devais vraiment sortir de là, sinon je pèterais bientôt un câble. Si ce n’était pas déjà fait.

Habituellement je n’aurais pas aimé que quelqu’un me touche de cette façon. Mais je n’étais pas dans mon état normal. J’avais surtout besoin de me calmer sinon je ne pourrais plus jamais me servir de mes poings. Je me passais une main dans la figure, laissant par la même occasion une trace de sang dans mon visage.

J’aquiessais rapidement à ce qu’il me disait. Je dis difficilement :

-Sa ... ne sert à rien ...

Je ris nerveusement et je dis :

-Avoir mal sa me fait oublier un peu.

Je fermais les yeux. Bordel, c’était plus fort que d’habitude, je doutait vraiment de pouvoir m’en sortir un jour de cette « maladie » Je ne savais même pas pourquoi j’étais claustrophobe.

-Laisse moi tranquille ... Dis-je d’une voix pas tout à fait convaincante.

Je crois plutôt que sa me faisait du bien qu’il me parle. Mais moi je commençais à avoir de la difficulté à parler. Je restais appuyé sur le mur. Je posais une main sur mon torse, comme pour m’aider à respirer, mais rien n’y faisait, merde, j’allais tout de même pas crever de cette façon.

[je commence à être à cours d'inspiration moi ^^' désolé ]

Et merde, non mais il est têtu, j'y crois pas, je lui dit de faire quelque chose, ou du moins, d'essayer, et lui, ben non, il me dit simplement que ça ne sert a rien. Je vais lui montrer autre chose moi qui ne sert à rien tu vas voir. mais non, il faut que je reste calme moi aussi. Je me lève, et je frappe au carreau, mais le garde m'ignore, ou ne m'entend pas, je ne sais pas. Je me rabaisse alors, pour me remettre a genoux, et je vois la trace de sang sur son visage. Je fronce les surciles, et je passe doucement mes doigts sur le sang pour l'enlever.

"Tu es têtu, et tu m'enerve."

je le regarda alors dans les yeux, et me raprocha un peu de lui, ne savant pas quoi faire. je detourna legerement les yeux sur le coté en reflechissant. j'ai pas envie qu'il meurt moi. Il faut que je l'occupe, que je fasse quelque chose pour qu'il ne pense plus a asa maladie, et qu'il arrête de croire qu'il ne peut pas respirer, car tout ça se passe dans sa tête.

"Alors je vais t'occuper."

Je m'approche alors encore un peu de lui, et je pose delicatement ma main droite sur sa joue gauche, avant d''approcher mon visage du sien. Je depose alors delicatement mes lèvres sur les siennes. Je vais surement encore m'en prendre une, parce que je sais même pas s'il aime les hommes, mais en tout cas, il aura oublié sa claustrophobie l'instant d'une minute. Je caresse doucement ses lèvres avec les miennes.

[ Si ça te derange, dis le moi^^]

[ben disons que c'est un rp, tout est permi, mais sa ne plaira pas du tout à Carl ça.]

"Alors je vais t'occuper."

Je reste silencieux. Ne sachant pas vraiment ce qu’il compte faire. Mais si vraiment il parvint à me faire oublier un peu ma claustrophobie, je ne dirais pas non à un peu d’aide pour une fois. Et c’est là qu’il pose sa main sur ma joue, Je fronce les sourcils et je vins pour lever le bras, mais il me surprend tellement en m’embrassant que je reste pétrifier. J’ouvre grand les yeux et lorsque je reprend mes esprit je le pousse brutalement, ignorant mes douleurs aux mains.

Je me relève brusquement, et je le fixe en respirant bruyamment. Qu’est-ce qu’ils ont tous à vouloir m’embrasser, me violer et me faire d’autre truc, j’ai vraiment l’air d’aimer les hommes? Je dois être plus méchant peut-être?

- Ta un problème??? T’es malade???

J’enlève le bandage d’une de mes mains. Elle est plutôt pas mal en sang. Je l’essuie pour qu’il voie bien ce que je veux lui montrer et je m’approche. Je lui montre ma main et à un de mes doigts j’ai une bague. De fiançailles.

-Tu vois ça? Et ce n’est très certainement pas avec un homme que je l’ai!

Je me retourne, je suis furieux. Mais je respire mieux sous le coup de l’énervement. Je n’aurais pas plus apprécier qu’une femme m’embrasse je crois, même si j’étais hétérosexuel. J’aimais ma femme et je n’aimais personne d’autre, femme, homme, chèvre, peut importe.

-Bon tes ardeurs sexuelles sont calmées? Je dois craindre que tu m’attaques à nouveau de cette façon?

Je le fixe sévèrement. Attendant une réponse. Je ne pouvais pas croire que des gens aient envi de m’embrasser. Moi personnellement je ne m’embrasserais même pas. J’avais trop un caractère enmerdant!

Je reste tout de même énerver un long moment. Mais je me calme lorsqu’il me dit que durant un instant j’avais oublié ma claustrophobie. Je laisse tomber mes bras le long de mon corps. Il avait raison, même si embrasser un homme n’était pas dans les choses que j’avais le plus apprécié faire dans me vie. Sa m’avais tellement énervé que j’en avais respiré normalement.

Je grognais à sa dernière remarque, mais bon, étouffement imaginaire, c’est bien le mot, car c’est pas mal ça qui m’arrive. Je soupire et je me gratte le derrière de la tête, ennuyé. Je ne sais pas combien de temps je vais devoir passer ici, alors autant bien pour une fois dans ma vie donner un peu du mien.

-Excuse moi. Ça te va?

Je n’étais pas du genre à m’excuser, alors c’était plutôt difficile de le faire, surtout que c’était lui qui m’avait embrassé. J’haussais les sourcils et je dis :

-Je ne m’étouffe plus, mais je ne doute pas que ça va recommencer. Alors si tu as une autre solution que m’embrasser, puisque ça ne te plaît pas plus que moi ...

Je fis un petit sourire amusé, si sa ne lui plaisait pas, il n’avait qu’à ne pas m’embrasser.

Je vins m’asseoir sur le lit et je dis :

-Tient, parlons un peu, ç’est plus simple et sa m’aide.

Je marquais une pause. Je n’étais pas particulièrement habitué à poser des questions aux autres, puisque leurs vies ne m’intéressais pas du tout.

-Tient ... Pourquoi tu es ici, et en isolement?

J’écoute son histoire, je me rends compte que ce n’est pas drôle pour tout le monde en fait. Je ne me suis jamais attardé aux malheurs des autres, et c’est mieux ainsi, la pitié c’est un sentiment que je ne veux pas éprouver. J’acquiesce doucement. Je suis désolé je crois, mais je ne lui dirait pas, ce n’est pas mon genre.

Il aime les hommes. Je m’en fiche, personnellement j’aime les femmes, mais je n’ai aucun problème avec ceux qui aime les hommes. Tant que l’on ne vienne pas s’en prendre à moi. De toute façon j’étais bien capable de me défendre, coté viol il ne m’effrayais pas du tout.

Il me demande comment moi je suis arrivé ici. Je soupire.

-Je suis un tueur. J’ai tué des tas de gens.

Je ne précise pas que je suis également accusé du meurtre d’une jeune femme. Sarah, mon ex-femme, c’est parce qu’elle était marié avec moi qu’elle ressort plus que les autres sur mon dossier. Mais ce que je ne dis pas, c’est que c’est elle qui avait tenté de me tuer.

-Et en isolement, pour toutes sortes de raisons en fait. J’ai tué un gardien dernièrement, alors les autres gardes me détestent.

Je ne précise pas pourquoi j’ai tué ce gardien. C’était un salopard, il méritait de mourir. Et moi je ne mérite pas du tout tout ce que l’on me fait subir.

Je ne dis rien de plus. Je recommence à mal me sentir. Je dois sortir d’ici, sinon parler ne me tiendrais pas tranquille bien longtemps. Je soupire, c’est tout de même dommage qu’un gamin dans son genre soit devenu un tueur. Parfois je me demandais si c’était une bonne chose de débarquer un jour dans la vie de mes enfants. Peut-être que je ne serais pas un bon père, peut-être que je ferais des erreurs ... Tragiques?

Je soupire et je me lève. Et c’est à cet instant que la porte s’ouvre. Un gardien. Je respire un bon coup, dieux que j’appréciais que cette porte soit ouverte en ce moment. Je peux enfin penser normalement, cette sensation d’oppression que je ressentais depuis tout à l’heure vient de me quitter d’un coup, pour laisser place à de l’appréhension face à cet homme. M’emmener quelque part? Il ne parlait certainement pas de ma cellule là. Je me méfie fortement de ce mec là, je ne sais pas pourquoi mais je ne l’aime déjà pas, hm, ce doit certainement être parce qu’il est un gardien, déjà en partant ce n’est pas un bon point pour lui je trouve.

Je cache un peu mes poings dans ma chemise de prisonnier. Si je dois me battre, je ne veux pas qu’il sache que je suis blessé, ou encore moins si il ne veut pas se battre, il pourrait lui prendre envie simplement parce que je suis désavantagé.

-Ouais, je sors. Dis-je sèchement.

Je ne m’occupe pas immédiatement de ce qu’il me veut, en fait je veux terriblement sortir de cette horrible pièce que je m’en fiche complètement, je verrais par la suite dans un environnement où je ne serais pas totalement désavantagé par ma claustrophobie.

Je lance un regard à Aurrel. Malgré tout ce que je pourrais dire, j’ai de la sympathie pour ce gamin. Je suis un père, j’ai de la difficulté à concevoir qu’un jeune de son age puisse être un tueur, mais moi j’ai commencé à tuer à l’age de douze ans, alors, ce n’est pas si surprenant. Je lui fais un petit signe de tête et je sors. J’attend le gardien, allez salopard, qu’il me dise ce qu’il voulait qu’on en finisse rapidement.

-Je ne veux pas d’ennui. Dis-je d’un air sincère, mais tout de même froid.

Je détestais les gardiens, alors qu’il ne cherche pas trop à m’énerver. Je me connais, j’ai une certaine tendance à être très violent et sur tout impulsif et colérique pour combler le tout, que de merveilleuses qualités dans une prison ... Et j’en était le titulaire.