Retour

Invité

J'ai eu environ deux semaines d'absence, mais je suis maintenant obligé de revenir. Ce n'est pas vraiment une obligation, si le fait de revenir ici ne signifiait pas que je quittais ma fille, je serais surement ravi de revenir ici, mais ce n'était pas le cas... J'avais passé avec Laura quelques jours de bohneur a son paroxisme...

J'arrive devant les portes, l'aube se lève a peine, et après quelques échanges de papiers d'identité avec d'autres gardien, j'entre dans l'enceinte de la prison, trainant derrière moi ma valise noir.

Je vais tout doucement, regardant mes pieds, puis, j'arrive rapidement dans la cour interieur, et enfin, je lève le nez, et je respire un bon coup. Je suis content de revoir sybille bien sur, mais comme je l'ai déja dis... Ca signifie que j'ai maintenant quitté ma fille, pour un bon bout de temps, je ne sais pas quand j'aurais a nouveau la permission d'aller la voir...

Je soupire, puis, je reprend ma valise en main, et d'un pas toujours aussi lent, je reprend ma marche.

Ils ont ouvert les cellules il y a peu de temps mais je ne suis pas allé manger... Franchement, ce qu'il y a ici est infecte alors bon... Je suis sorti prendre l'air. Il fait bon, c'est agréable. Je m'appuie contre un arbre... Pas n'importe quel arbre, celui contre lequel j'ai fait l'amour à Ludwig... Bien sur, pour lui ce n'est que de la baise, mais pour moi, c'est plus que ça. Les grilles se mettent à grincer et je vois un homme penetrer dans la cour... D'abord je crois rever puis je me lève, incrédule... C'est lui. Il est là, devant moi... Je pose aussitôt ma main sur ma poche d'uniforme... J'ai encore la photo, je ne m'en suis pas debarrassée... J'aurais du la mettre dans la cellule de Sybille. Une pointe de panique m'envahit... Que faire ? Il passe près de moi sans vraiment me voir, je fais un pas vers lui en murmurant son nom... J'avais presque réussi à vivre en son absence, mais dés que je le revois, la flamme se ralume, je veux le toucher, l'embrasser... Sans savoir ce que je fais, je m'avance jusqu'à lui couper la route. Je me fige devant lui, incapable du moindre mot. Je suis si heureux de le revoir...

Invité

Tout en marchant, j'entend mon nom, murmuré dans un souffle par je ne sais qui. je tourne la tête, mais je ne vois pas Alec. J'hausse alors les épaules, puis, je reprend ma marche.

Mai la, je sursaute, car Alec s'est glissé devant moi, et sans un mot, sans même un mouvement, il me bloque la route. Fallait il vraiment que je tombe sur lui dans les dix minutes qui suivent mon arrivée ? Je soupire tout doucement, puis, posant ma valise sur le sol, je le regarde de la tête au pieds.

Qu'a t-il bien pu faire en mon absence celui la ? Je n'ai pas vraiment confiance en lui...

Le silence s'installe ainsi pendant quelques minutes, puis, je finis enfin par rompre le silence et je dis sur le ton d'un simple "bonjour" a un inconnu dans la rue :

-Alec...

Merde, je sens que je deviens trop émotif face à lui... Je sens mon coeur qui s'accelère quand il pose mes yeux sur moi et surtout, surtout, j'ai les larmes aux yeux. Heureusement qu'il fait encore sombre... Alors qu'il prononce mon nom, je perds le peu de contrôle que j'avais sur moi et je me jette sur lui, l'enlacant des mes bras. Je pose mes lèvres sur les siennes pour un baiser passionné. Quand je m'éccarte de lui, je ne peux que murmurer quelques mots:

"Désolé, je... pardon..."

Je recule en titubant presque... Je l'aime et ça en devient trop douloureux... Je ne suis même pas capable de mettre un masque sur son visage et de lui demander comme si de rien n'était s'il a passé de bonnes vacances...

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Ces quelques jours d'absence n'ontpas suffit pour qu'il réfléchisse et devienne enfin censé a ce que je vois... Quand il m'embrasse, je le repousse, assez brusquement. Je n'aime pas quand il me saute ainsi dessus, sans prévenir. Surtout depuis qu'il m'avoué ses sentiments, il le fait de plus en plus...

-Ce n'est pas en deux semaines que j'aurais pu changer... Je vois qu'il en est de même pour toi...

Je regarde alors autour de moi, commesi j'attendais que quelqu'un, n'importe qui, arrive. Ainsi, Alec se camerait surement, il est vrai que se jeter sur un gardien comme ca n'est pas vraiment une chose dont les détenus se vantent...

Il y a juste une seule personne que j'espère ne pas croiser... Yann... ah si il débarque celui la, je ne sais pas ce qu'il pourait dire ou faire. D'ailleurs, il a bien du apprendre des choses quand je n'étais pas la, par exemple, le fait que sybille n'a jamais été diabétique... Enfin bon...

Il me repousse. Je fais un pas en arrière... Je suis vraiment ridicule. Les paroles de Sybille me reviennent... Oui, elle a raison, je suis pitoyable. Je sens mes yeux qui s'embuent de larmes et je détourne la tête, incapable d'esquisser le moindre petit sourire. Tiens, à propos d'esquisse...

"J'ai quelque chose pour toi..."

Pitoyable. Je fais quelques pas pour me mettre un peu plus dans l'ombre. Mais voix est presque brisée. Merde ! Pourquoi faut-il que le fait de le revoir me rende encore plus fou de lui ? Alors, dans un murmure, je me mets à parler, sans vraiment penser à ce que je dis:

"Je suis ridicule, vraiment... Tu le penses aussi, non ? Comme elle tu me trouves pitoyable ? Oui, vous avez raison tous les deux. Je suis pitoyable d'être aussi épris de toi, pitoyable d'être aussi effrayé par le regard que tu peux poser sur moi, pitoyable d'avoir passé ces deux semaines à penser à ton retour, pitoyable de redouter le jour où tu te lasseras de mon corps, pitoyable... Pitoyable de chercher comment te déplaire le moins. Pitoyable d'aller jusqu'à proteger cette fille qui me hait peut etre autant que toi... Pitoyable..."

Ma voix se brise et je suis incapable de prononcer le moindre mot supplémentaire. Les larmes coulent sur mes joues, je voudrais disparaitre mais je n'arrive pas à le fuir, je veux rester près de lui... Je lui tourne le dos, mais je reste là... Je sais qu'il va être encore froid et rejetant avec moi, mais je ne suis pas capable de m'en aller...

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Le fait que j'ai passé tout ce temps avec Laura a eveillé mon instin paternel, et il n'a pas encore eu le temps de s'éteindre. Aussi, quand je vois Alec pleurer, je vois très vite en lui un enfant... Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je m'aproce de lui, il est dos a moi, et je pose ma tête sur son épaule, en l'enlacant de mes bras, et en posant mes mains sur son ventre.

Le fait qu'il dise qu'il ai aidé sybille ne m'interpelle pas plus que ca, je n'ai pas confiance en lui, pour le moment, je ne le crois pas. Il a sorti ca trop... Facilement, comme si il avait déja prévu son discour depuis un bout de temps.

-Je croyais que t'étais un homme... Alors chiale pas comme une fillette... T'es pir que ma fille...

Laura... Elle avait su retenir ses larmes a mon départ, mais pas moi... Je voyas bien ses yeux briller, mais elle était comme moi, malgrès son jeune age, elle ne voulait jamais paraitre... Faible.

Il se colle à mon dos et mon coeur s'accélère en devenant presque douloureux. Je pose mes mains sur les siennes et prononce difficilement son nom... Comme une suplique.

"Je croyais que t'étais un homme... Alors chiales pas comme une fillette... T'es pire que ma fille..."

D'un coup je me fige... Sans que je m'en rende compte, tout devient blanc dans mon esprit "fillette". Je me détache brusquement de lui et lui fait face. Bien sûr, mon visage est toujours ravagé par les larmes, mais c'est la colère qui me dirige. Je me mets à crier:

"Je ne suis pas une fille ! Je ne suis pas une femme ! Je ne suis pas un être faible et sans défense ! Tu ne comprends pas ! Tu ne peux pas comprendre !"

Je me plie en deux tellement c'est douloureux. Ludwig ne me considère même pas comme un homme. En plus d'être son jouet sexuel, je suis moins qu'une femme... Je plie mon bras contre mon ventre, je me sens mal, très mal... Je titube presque et je continue ma tirade.

"Je ne suis pas une fille, Ludwig ! Je ne suis pas une câtin ! Je... Tu ne peux donc pas comprendre ? Tu me parles de ta fille... Et bien, s'il elle te rejettait comme tu me rejettes, comment réagirais tu ? Si elle te haïssait comme tu me hais ? Je ne suis pas une femme ! Je ne suis pas une femme ! Je ne suis pas une femme !"

Je recule d'un pas peu assurer et je finis par me retourver acculé contre le mur et là c'est la terreur qui s'empare de moi, je n'ai pas de moyen de fuit, je me revois entourrer de ses gens "tu es mignonne, toi". Je tombe à genoux par terre en hurlant:

"Nooooooooooooooooooooooooon !"

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Tiens donc... Il se rebèle maintenant, ca m'apprendra a être un minimum gentil. De plus, la paranoia le uète, je n'ai jamais dis de lui qu'il était une fille... tssss... C'est assez pitoayable je dois dire. A peine prononce t-on le mot femme devant lui, et il pète un cable, toujours...

Mais en revanche, il y a une chose a la quel je reffuse qu'il touche, que ca soit même en paroles ou en pensées... Qu'il ne me parle jamais de Laura, et surtout pas comme il le fait en ce moment...

Tandis qu'il tombe a terre, en criant, je m'aproche de lui, un regar rempli de haine a son éguard, puis, je l'attrape par la gorge, assez violament, et je l'oblige a se relever. Nos visages se font face, ils sont a quelques centimètres l'un de l'autre. Puis, je lui siffle doucement :

-Ne parle même pas d'elle... Ne prononce pas son nom, ne pense même pas a elle t'as compris ?!!

Je le lache, en le jetant en arrière.

Il m'attrape par la gorge et je me fige, la terreur défigure mes traits. Que va-t-il faire ? Que... Il me parle mais je n'entends pas, je suis pétrifié. Quand il me rejette en arrière, je percute violement le mur et me laisse tomber au sol, tremblant.

Je revois ces gens autours de moi, m'empechant de fuir, me forcant à les sucer, à les recevoir en moi... Mes yeux sont éccarquillés, mon corps est secoué de spasmes. Je sais que c'est faux, je sais qu'ils ne sont pas là... Mais mon seul moyen de me défendre de ces visions c'est la violence... Cette violence qui m'a menée ici... Et je ne peux pas frapper Ludwig... Je ne peux pas expulser cette peur sur lui... Je ne peux que la vivre, encore en encore... Je me recroqueville sur moi même et murmure difficilement:

"Vas-t-en ! Je t'en prie, laisses-moi... Pars..."

L'envie de me débattre devient de plus en plus forte alors que je commence à manque d'air, ma respiration s'accelère, mes spasmes se font plus violents, mon regard est figé dans le vide...

Invité

Il est fou... Tout simplemen fou... Je ne me ferais pas prier sur ce point, je me dirrige vers mes valises, que je reprend en main, et je reprend mon pas lent en direction de ma chambre.

Passant devant Alec, je m'arrete, lui jete un regard moqueur, et je lui dis :

-Tu sais... Il y a bien un moyen de sortir d'ici, et tu es sur la bonne voie... Nous sommes tenus d'enfermer tout les détenus de ton genre dans une autre sorte de prison... Plus communément appellé... Hopital psychiatrique... Enfermé a vie dans une salle capitonnée, joyeux non ?

Alors, je reprend ma marche, le laissant délirer seul dans son coin, après tout, ce n'est pas mon problème, loin de la, je n'ai aucun compte a rendre a ce type la.

Sa voix méprisante et moqueuse me transperse et me calme instantanément. Je sens une douleur insuportable me vriller les tripes. Je lève les yeux vers lui et le regarde s'éloigner puis dans un murmure suppliant, je l'appelle encore:

"Ludwig... ne me laisse pas... reste... Pardonne moi... Je... S'il te plait."

Je suis pitoyable et je voudrais fuir loin d'ici, mais à quoi bon aller pleurer dans les bras de Gleb ? Si Ludwig ne me regarde même plus comme un être humain, je ne suis plus rien... J'ai survecu à ces deux semaines en m'accrochant à notre dernière nuit, à son souvenir, à son sourire... Je me redresse lentement. Oui, il se venge, je le sais, il me torture à feu doux... Je sais qu'il va se détourner, qu'il va partir, qu'il va m'oublier... Mais je ne peux m'en empecher, je l'appelle encore:

"Pardon... je ne recommencerais plus... je suis désolé, je... je ne sais pas ce qui m'a pris... ludwig..."

Mon regard est suppliant, je le sais et je me hais pour ça. Ludwig n'est pas du genre à s'encombrer d'un chat errant... Surtout si c'est un mec aussi... surtout si c'est moi en fait... Il me hait tellement. Comment ai-je pu croire qu'il pouvait m'aimer un tant soit peu ?

Je le regarde s'éloigner sans un regard en arrière et je me laisse à nouveau tomber sur le sol, incapable du moindre geste...

Aujourd'hui, j'ai décidé qu'il me fallait sortir. Ce n'est pas vraiment difficile à croire, mais je crois bien n'être encore jamais sortie de la prison depuis mon entré. Je crois n'être pas venu ici à cause du monde...Mais, il n'y a pas grand monde présentement, ce doit être l'heure du repas encore...Moi, je n'avais pas la moindre envie d'avaler ce qu'ils nous servent ici...D'ailleurs je ne mange pas beaucoup depuis que je suis ici point. J'avance tranquillement avec ma discrétion habituelle...Discrétion? De quoi parles-tu Gleb? Tu vois du monde toi? Non...Pas vraiment en fait. Tandis que je retourne à la réalité constatant ma solitude, les murs de la prison, j'aperçois un peu plus loin Alec. Il est pratiquement inerte sur le sol. Je m'avance rapidement vers lui, inquièt. Qu'est-ce qu'il lui était arrivé? On lui a fait du mal? Et comme toujours je n'étais pas là...

Alec! Dis-je en m'avançant...Que t'arrive-t-il?

Je me penche vers lui pour pouvoir voir clairement son visage...

J'entends mon nom et je lève les yeux. Bien sûr, je sais que ce n'est pas la voix de Ludwig qui vient de s'adresser à moi, même si j'aurais aimé qu'il revienne... Gleb est là, accroupi à mes côtés, inquiet, comme toujours. Sans réflechir, je m'accroche à lui et les larmes coulent à nouveau sur mes jours. Mes doigts se crispent sur le tissu de sa chemise comme si je craignais qu'il parte, qu'il m'abandonne lui aussi... Je me tiens à lui de manière desespérée. Seuls quelques mots desordonnés sortent de mes lèvres...

"Il me hait, Gleb... Il me déteste... Il me meprise... Il me hait..."

Je reste ainsi, collé à lui jusqu'à ce que mes larmes se tarrissent et encore un peu plus, incapable de bouger, de me détacher des ses bras que je sais aimants...

Il s'accroche à moi. Il semble triste même...Terrorrisé presque. Le voir comme ça me rend complètement malheureux. Il s'accorcher à moi comme s'il a peur que je partes...Mais je ne partirais pas Alec...Je suis au près de toi.

"Il me hait, Gleb... Il me déteste... Il me meprise... Il me hait..."

Un autre coup sur mon coeur, mais ce n'est pas par ses larmes, c'est par ses paroles. Il ne me rejette pas et pourtant il l'aime...lui...Ce Ludwig. Je me détache de lui mais reste accroupit près de lui. Je ne sais pas quoi lui dire...Que croit-il que je dirais alors qu'il me parle de ce type? Que croit-il qu'il se passe dans ma tête en ce moment même? Que croit-il que je vais faire maintenant? D'ailleurs qu'est-ce que je voudrais faire en cette instant? Partir? Mais, je ne peux pas. Je reste là, à le contempler un moment. Je devrais partir oui...Mais je ne m'en sens pas la force...pas la force de laisser Alec seul...

Mais qu'est-ce qui me prend...Me dis-je à moi même alors que je laisse mais jambes tomber sur le sol complètement.

Il se detache de moi et je le fixe, inquiet. Je vois aussitôt dans son regard qu'il n'est plus l'amant aimant que je croyais... Il m'en veut... Bien sur qu'il m'en veut ! Je m'attendais à quoi ? Je lui parle de Ludwig, je souffre autant de l'indifférence du gardien alors que j'ai Gleb... Gleb qui m'est totalement dévoué...

Il se laisse tomber au sol... Est il en colère ? Je n'ose meme pas le regarder alors que les larmes me montent encore aux yeux... Je ne peux que murmurer son nom dans une supplique...

"Gleb..."

"Gleb..."

Je lève la tête et je le vois...Les larmes aux yeux. Je suis tellement fatigué, fatigué de tout ça...Mais je l'aime tellement. Rien n'a jamais été aussi important pour moi que sa présence (bon d'accord, il n'a pas vraiment de concurrence non plus...Mais qu'est-ce que ça change?). Je baisse à nouveau les yeux, j'ai les larmes au yeux à mon tour mais je n'ai aucune envie qu'il le voit.

Combien de temps tout ça va durer Alec? Quelques jours?Une semaine? Un mois? Un an?

Je garde un moment de silence ne sachant plus trop où je voulais en venir...

Combien de temps vas-tu me faire souffrire comme ça?

Les mots sortaient maintenant tout seuls alors que j'aurais voulut me taire et continuer à rester là, silencieux. Je n'en peux plus, je me jette alors inconciament dans ses bras.

Je t'aime tellement Alec...

Il se serre contre moi mais ses mots m'ont blessé cruellement. Je me rends compte que je le fait souffrir autant que Ludwig me fait souffrir. Pourtant j'ai besoin d'eux, tous les deux... Je les aimes. Pas de la même manière, mais je les aime. Je suis incapable de serrer Gleb dans mes bras pourtant son geste me touche tellement. "Combien de temps"... Jusqu'à ce que Ludwig prenne sa retraite ? Jusqu'à ce que j'en finisse avec ma vie ? Je sors doucement la photo de ma poche...

"Il faut que je le lui rende... Mais là il va me tuer... vraiment... Gleb, je... Je crois que je ne survivrais pas à Ludwig... Il me détruit à petit feu et je reporte cela sur toi... Je... Je comprendrais que tu n'en veuilles plus, mais... J'ai vraiment besoin de toi..."

Je n'ose pas le regarder. Mes yeux, tristes, sont posés sur le visage souriant de Ludwig.

[Ca serait marrant un RP entre Gleb et Ludwig...]

(Ça serait aussi marrant un RP Gleb, Ludwig, Alec ET Sybille...XD ou sinon juste gleb, ludwig et alec...ou bien...enfer bref...Y'aurais des tas de chose marrant qu'on pourrait faire pour nous compliquer la vie...)

Mon visage et mon corps sont coller contre lui mais lui ne fait rien. J'aurais voulu sentir ses bras contre moi mais ça ne change rien, je reste collé contre lui et je ne bouge plus si l'on ne prend pas en compte ma respiration. Je ferme les yeux.

"Il faut que je le lui rende... Mais là il va me tuer... vraiment... Gleb, je... Je crois que je ne survivrais pas à Ludwig... Il me détruit à petit feu et je reporte cela sur toi... Je... Je comprendrais que tu n'en veuilles plus, mais... J'ai vraiment besoin de toi..."

Il a toujours ce même discours...J'aimerais tellement pouvoir le comprendre mais j'en suis incapable...A-t-il vraiment besoin de moi ou il se sert tout simplement de moi? J'en viens même à douter de son honnêteté mais j'ai besoin de lui autant qu'il prétend avoir besoin de moi.J'ouvre les yeux et me tourne vers la photo de Ludwig, je n'avais même pas remarqué qu'il l'avait sorti. Je contemple silencieusement la photo pendant un instant. Je me serre à nouveau contre lui, décidément, je suis incapable de m'éloigner alors que faire?

Que devrais-je faire Alec? Je ne sais plus...Je ne comprends plus rien...Explique moi Alec...

[J'imagine Gleb en train de dire à Ludwig de laisser Alec tranquille !]

"Que devrais-je faire Alec? Je ne sais plus...Je ne comprends plus rien...Explique moi Alec..."

Il se serre à nouveau dans mes bras et cette fois si j'enroule mes bras autour de son corps. Que peut-il faire ? Comment me sauver de cela ? Je souffre d'aimer Ludwig, mais cesser de le voir, cesser de l'aimer serait intolérable pour moi... Quand je suis près de lui, et même quand il n'est pas là, je suis capable des pires choses... Yann m'a violé juste parce que je n'ai pas voulu qu'il touche Sybille... enfin, j'étais conscentant, mais il a volontairement été brutal et violent... Je sais que Ludwig me fait souffrir, mais je suis comme Gleb l'est avec moi: je préfère cette souffrance à la séparation... Ca serait tellement difficile, tellement impossible... Cette fois, je ne le laisserai pas ma sauver...

"Gleb, Ludwig est une drogue pour moi, j'en suis dépendant, je meurs à petit feu... Mais je ne peux pas m'en passer et je souffre. Il n'y a que quand je suis avec toi que j'oublie qu'il me manque... Je ne sais pas ce que tu dois faire, je ne sais pas ce que tu peux faire... Mais reste dans mes bras, s'il te plaît."

[Et si Gleb il prend la photo en disant qu'il va la rendre... RP à trois mais Alec il restera caché - au moins au debut - parce que Gleb lui aura dit de pas se monter ou de pas le suivre...]

(Ah bah oui pourquoi pas...)

Il me serre lui aussi ce qui me fait le plus grand bien. J'essaie de contrôler mes larmes et ma respiration.

"Gleb, Ludwig est une drogue pour moi, j'en suis dépendant, je meurs à petit feu... Mais je ne peux pas m'en passer et je souffre. Il n'y a que quand je suis avec toi que j'oublie qu'il me manque... Je ne sais pas ce que tu dois faire, je ne sais pas ce que tu peux faire... Mais reste dans mes bras, s'il te plaît."

J'essaie toujours de me contrôler. "Il continura à me faire souffrire tant que je resterais dépendant de lui"...Voici les mots qui emplis ma tête mais j'ai bien l'impression que je resterais dépendant de lui...En résumé c'est moi qui me fait souffrire et non lui. J'ai le choix de faire cesser tout ça mais je ne le fais pas, je reste contre lui. Nous restons ainsi pendant un certain temps. Moi dans ses bras, lui me serrant et tout deux dans le silence.

Je lève la tête quelques secondes avant de la baisser. Puis, je prends la parole.

Si cela peut t'aider...Je pourrais aller lui porter sa photo...

La photo... Oui, je dois la rendre à Ludwig... Oui, ça serait bien que ce ne soit pas moi qui...

"Non, il va s'en prendre à toi... Il deteste l'idée que quelqu'un touche à sa fille.. Surtout un prisonnier..."

Je pose un doux baiser sur le front le Gleb. En même temps, si c'est moi qui la rends à Ludwig, je vais prendre cher... Et il va me haïre encore plus... Mais si c'est Gleb, il ne pourra pas faire le rapprochement... Ma voix est pensive...

"Ou alors... Si tu dis que tu l'as trouvée par terre... Mais j'ai peur qu'il te frappe ou qu'il fasse pire..."

Je plonge mon regard dans le sien, le forcant à relever la tête et d'une voix douce, je demande:

"Tu ferais ça pour moi, Gleb ? Je resterai dans le coin, je me cacherai, et je ne le laisserais pas te faire de mal. Je le te promets."

"Non, il va s'en prendre à toi... Il deteste l'idée que quelqu'un touche à sa fille... Surtout un prisonnier..."

Ce n'est pas vraiment là pour me rassurer...Alec pose ses lèvres sur mon frond. Mon je suis silencieux, pris dans mes pensés.

"Ou alors... Si tu dis que tu l'as trouvée par terre... Mais j'ai peur qu'il te frappe ou qu'il fasse pire..."

Je suis toujours immobile, silencieux tandis qu'Alec parle, les pupilles fixes dans mes orbites.

Il relève ma tête, j'aurais presque voulu la baisser mais je ne peux rien y faire et je n'ose pas vraiment bouger d'ailleurs.

"Tu ferais ça pour moi, Gleb ? Je resterai dans le coin, je me cacherai, et je ne le laisserais pas te faire de mal. Je le te promets."

Bien sûre que je le ferais...Je ferais n'importe quoi pour lui et il le sait. Quand j'y réfléchis alors que mes yeux sont plongés dans les siens, suis-je vraiment prêt à l'aider malgré les risques? Suis-je prêt à le voir...Lui. Lui, il ne sait pas qui je suis, Alec n'a sans doute jamais mentionné mon existence...Mais moi...Suis-je prêt à lui parler...Lui tendre la photo comme si de rien n'était, comme si ça ne m'ateignait pas? Finalement, je suis pas du tout sûr de moi...Mais, je le ferais...Pour Alec.

Je le ferais pour toi si c'est se que tu souhaites...Tu le sais.

J'ai l'impression d'être en train de manipuler Gleb... C'est certainement que ce que je fais en fait... Je pose un doux baiser sur ses lèvres et passe ma main dans ses cheveux. Je sens un poid qui m'a quitté, je respire presque mieux... Mais je dois tout de meme faire attention à ce que Ludwig est capable de faire... Un seul mot sort de mes lèvres, mais je sais qu'il a plus d'importance qu'aucun autre... même qu'un "je t'aime":

"Merci."

Ce simple mot exprime tout ce que je ressents pour Gleb et plus encore. Je le serre doucement dans mes bras et ferme les yeux, savourant cet instant.

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