De retour ... Encore.

Je crois que décidément je ne comprenais pas la leçon. Mais je devais répéter une nouvelle fois que je voulais foutre le camp et que la salle de torture était la seule façon pour moi de me trouver une arme? Je savais ou elles étaient, je n’avais qu’à me rendre. Mais à chaque fois que je venais il m’arrivait quelque chose.

Je commençais à aller mieux par contre. Ma jambe était guérite ainsi que la plupart de mes blessures. Ma main avait toujours un bandage par contre, celle-là, elle était plus difficile à faire guérir puisque j’étais gaucher et que je finissais toujours par me la briser à nouveau.
J’entrais dans la salle de torture. La voix était libre et cette fois-çi je prenais bien soin de bien regarder autour de moi pour être certain qu’il n’y avait personne.

Bon la voie semblait bien libre. Je me dirigeais vers l’armoire où je savais que les armes diverses était à l’intérieur ... Surtout des couteaux. Je savais que je n’aurais pas de fusil mais au moins un couteau ...

Je soupirais en regardant la serrure. Bon je devais simplement trouver un moyen de la briser. Je me penchais par terre, regardant à mes pieds puisqu’il faisait tout de même assez noir. Je cherchais quelque chose de lourd ... Pour la briser ...

Je me retourne vivement, J’étais aux aguets maintenant. Car je me faisais toujours attraper de façon idiote et stupide. J’avais attrapé quelque chose ... Une sorte de marteau, petit, qui ne me servirais pas à grand-chose lors d’un combat. Mais au moins j’avais quelque chose.
Je ne dis rien. Attendant que la personne qui se trouvait là sorte de sa cachette. Je n’étais pas effrayé, mais plutôt las. Si au moins ce n’était pas un gardien. Je pourrais me battre et sûrement gagner. Mais les gardiens avaient des armes et je ne pouvais pratiquement rien contre eux.

-Allez bordel sort. Dis-je d’une voix sèche.

Je n’avais pas de temps à perdre. Je voulais me trouver une arme et ce n’était pas lui qui m’en empêcherait. Par contre je n’avais pas envi de me battre, sa ne m’empêcherais pas de le faire, mais je tenterais d’éviter d’être blesser, et avec ma main cassée c’était tout de même difficile.

Je plissais un peu les yeux, tentant d’apercevoir qui était là, Mais je ne voyais pas. Je tenais ridiculement mon petit marteau, je n’aurais pas pu trouver autre chose? Car vraiment, ce n’était pas très pratique en fait ... J’étais fort, mais je tombais toujours dans des situation où je ne pouvais pratiquement pas me défendre ...

J’essaie encore de deviner à qui j’ai à faire. Mais impossible avec la noirceur qui fait. J’ouvre la bouche en le voyant se propulser sur moi à une vitesse fulgurante, bordel je n’ai rien vu aller, et la seule chose que j’ai pu apercevoir, c’était qu’il porte un masque ...
Lorsqu’il me frappe avec un maillet je tombe aussitôt par terre, et il continu en me donnant un coup de pied dans les côtes.

Je ne vois rien venir, j’ai vraiment perdu le contrôle de la situation ... Ben en fait je ne l’avait jamais vraiment eu. Mais je ne reçois plus de coups, il s’éloigne même. Je me relève difficilement et je fais la seule chose que je peux faire, je lui lance mon petit marteau, directement derrière la tête, et je vise bien. Je m’avance rapidement vers lui et je le frappe également dans les côtes.

Mais évidemment, je suis un imbécile, gaucher de surcroit, et c’est ma main gauche qui est cassée. Et c’est avec cette main là que je venais de lui donner un sacré coup dans les côtes.

-Bordel !! Hurlais-je en reculant sous la douleur.

Sous le coup de l’excitation, j’oubliais toujours que je ne devais pas frapper avec cette main, qu’elle était brisée, mais je n’y songeais jamais, et c’était vraiment, mais vraiment douloureux que de frapper avec une main cassée.
Je fermais les yeux, tentant de reprendre mes esprits. Mais la douleur était tellement intense que j’en étais pratiquement aveuglé. Je secouais la tête, si je ne reprenais pas rapidement mes esprits, j’aurais beaucoup plus mal ...

Je tombe à genou en hurlant, je crois que cette douleur là ... Je ne pouvais réellement pas avoir pire. Je suis complètement assommé, comme si la douleur me paralysait. Je ne vois pas arriver, mais par contre je le sens qu’il me soulève et qu’il me projette contre l’armoire. Je tombe par terre.

Je lève lentement la tête vers lui. Mais c’est quoi ce monstre??? Il allait me tuer bon sang! Et sans que je n’aie pu lui faire le moindre mal. Comment est-ce que je pouvais me mettre dans ce genre de situation?
Je n’ai même pas le temps de chercher autre chose qu’il m’attrapa de nouveau, comme si je n’étais pour lui qu’une simple plume, et me tire contre le mur, J’ai le souffle coupé et je retombe lourdement par terre.

-Hmm ...

Je tente de me relever, mais j’en suis incapable. Je n’allais pas tenir le coup. Face à lui, je n’étais qu’une poupée, une chose visiblement très insignifiante. Et ce dernier coup c’était fait ressentir dans toute ma colonne vertébrale. J’étais paralysé durant je ne savais combien de temps ... Merde ...

Je n’étais pas du genre à attaquer quelqu’un pour rien ... Mais visiblement, cet homme là, en était bien capable lui, je devais trouver quelque chose, une petite chose pour me défendre, mais pour l’instant, je n’étais même pas capable de me relever ...

-Merde ... Pourquoi est-ce que tu t’attaque aux prisonniers ... Charge toi plutôt des gardiens, avec cette force là tu pourrais foutre le camp!

Bon, parler un peu. Je n’étais pas très bavard mais je préférais tout de même éviter de me faire tuer. J,attendais sa réponse, toujours couché par terre.

Aucune réponse, et je doute d’en avoir une. Lorsqu’il s’approche de moi, je voudrais tellement pouvoir bouger, car je crois qu’à cet instant précis je me serais enfui, ou du moins, je serais vraiment partit à la recherche d’une arme. Il me soulève vraiment comme si je n’étais pas grand chose, enfin, avec la grosseur qu’il a je ne dois vraiment pas être grand chose pour lui.

Il me couche sur le bureau et me retient. Je ne sais pas ce qu’il veut faire, mais lorsqu’il met ma main sur ma cuisse et sort le couteau, je commence à m’agiter. Je suis à peut près capable de bouger, mais il est trop fort, je ne suis même pas capable de retirer ma main et il me la transperce avec son couteau, la retenant ainsi sur ma cuisse. Je hurle, et je n’ai absolument pas envi de bouger.

Lorsqu’il prend mon visage entre ses mains, j’ai l’impression que je vais tomber dans les pommes. Mais je ne veux pas, je veux être lucide pour pouvoir me trouver une foutue porte de sortie, même si pour l’instant je ne vois pas trop de solution. Ce mec est malade, il m’observe et je ne comprend pas. Pourquoi est-ce qu’il me regarde comme ça???

Sans avertir, il retire le couteau de ma main et de ma cuisse. Je serre les dents et je gémis. Bon, c’est maintenant que je dois savoir si je suis capable de bouger, car il approche son couteau de mon visage, et sérieusement, je n’aime pas particulièrement qu’un fou tienne un couteau aussi près de moi. Je me rend un élan, et le plus fort que je peu, je lui balance mes deux pied dans le thorax. Ce qui le fait reculer. Moi rapidement je me relève et je me précipite vers son maillet. Je n’avais pas perdu une seconde de tout ce qui c’était passé. Ma jambe et mes deux mains me font affreusement souffrir, mais je m’en fiche, sous le coup de l’adrénaline. Je suis vraiment persuadé que je peu lui faire éclater la tête avec ce maillet.

-Aller espèce de pourriture!!! Tu vas voir ce que je vais en faire de ta tête lorsque tu seras près de moi!

Je respire rapidement, je suis vraiment en colère, qu’il approche bordel. J’allais lui faire eclater la cervelle avec sa propre arme!

Je ne croyais pas qu’il viendrait aussi rapidement vers moi, alors j’ai agis un peu en retard, je vins pour donner un coup avec le maillet, mais il m’enfonça son foutu couteau dans la cuisse. Je n’eu encore pas le temps de réagir qu’il m’attrapa par la gorge, m’empêchant de respirer, il me serre le poignet, il est déjà cassé, mais je crois qu’il a trouvé le moyen de le casser encore plus profondément. J’ai tellement mal que je ne suis même plus capable d’hurler ou de gémir, la douleur m’engourdit …

Il m’envoie contre la table, si il continu de me frapper le dos de la sorte je vais finir paralyser pour de bon, mais je crois qu’il sait parfaitement où me frapper pour que je sois simplement bien sonné. Je tombe par terre, une autre fois incapable de me relever, mais je lève les yeux vers lui, assez pour le voir revenir avec son maillet. Il me frappe, et ne s’arrête pas. Maintenant je suis capable de hurler, car la douleur est vraiment intense.

Je vais terminer en charpie, c’est évident qu’il veut me tuer, ou me réduire à pas grand chose. Du moins, je ne suis déjà plus grand chose. Lorsqu’il me lève le bras, je donne un coup, je veux qu’il me laisse …

-Non … Dis-je faiblement,

J’ai l’impression qu’il veut m’arracher le bras. Mais il me tient fermement, je ne peux pas l’enlever, il me coupe de l’épaule jusqu’au poignet, la douleur est horrible, mais il ne me détruit pas le bras. Ensuite il me soulève et m’installe sur le bureau. J’ai de la difficulté à rester éveillé. Je voudrais tellement pouvoir dormir, je n’ai aucune chance contre ce mec.

Je lève lentement les yeux vers lui et je l’observe. Il porte un masque … Pourquoi? Je fais un mince sourire, je ne peux pratiquement pas bouger, je suis totalement découragé :

-Ce masque? C’est pour cacher ta laideur Salopard?

Lorsqu’il m’avait mit sur le bureau, j’avais vu ce morceau de bois qu’il avait jeté, je l’avais ramassé et maintenant avec un bon élan je lui enfonçait dans le ventre. J’avais l’impression de m’arracher les mains avec cet effort, mais je ne pouvais pas attendre de me faire tuer, j’étais incapable de me regarder mourir, et je l’avais déjà prouvé en tuant Steve.

Je laissais le moreau de bois là où je venais de le planter. Je devais partir, foutre le camp bordel! Je me laissais tomber en bas du bureau, voulant atterrir sur mes pieds, mais malheureusement, avec le coup qu’il m’avait porté au dos, je n’étais pas encore capable de marcher. Je lâchais un grognement et j’entrepris de ramper. J’avais l’air pitoyable en ce moment, mais je ne voulais pas mourir.

J’allais peut-être me rendre jusqu’à la porte … J’espérais vraiment pouvoir sortir de là … Vraiment ! Mais lorsque je reçu cette chaise sur mes jambes, je compris que ce n’était pas maintenant que je pourrais m’en sortir. Il me frappe le dos, encore et encore. Merde, je voudrais crier qu’il arrête, je ne voulais pas être infirme, et pourtant si je sortais vivant d’ici, il ne resterait plus grand chose de moi.

Il m’attrape une nouvelle fois, il c’était arrêté, je croyais qu’il c’était peut-être lassé. Mais non, ce n’est évidement pas le cas … Il me prend comme si je ne pesais rien du tout et se met à courir en direction de l’armoire que je regardais quelques instants plus tôt. Je ferme les yeux, je sens que ce n’étais pas vraiment la façon que j’avais imaginé pour regarder à l’interrieur. Il me fait carrément passer au travers, et puis, il ne s’arrête pas là! Il m’attrape par les chevilles et me balance sur le mur, mes jambes claquent dans un bruit assez sonore, et moi je tombe lourdement par terre. Merde … J’ai vraiment mal …

Je ne bouge plus, incapable de faire le moindre mouvement. De toute façon, c’est lui qui me traîne partout, il revient me chercher et me remet en place sur le bureau. Je ne le regarde plus, je ne parle plus, j’arrête, c’est bon, je fais vraiment moins le fier maintenant que je ne suis plus du tout capable de bouger.

Lorsqu’il sort son couteau, j’eu une moue découragée, je dis d’une voix basse :

-Non … pas ça, arrête merde …

J’avais parlé d’un ton presque suppliant, Je n’en pouvais plus maintenant, il allait me tuer, j’allais mourir bon sang! Mais il ne se rendit certainement même pas compte que j’avais parlé. Il me transperce un peu partout avec son couteau, évitant miraculeusement les points vitaux. Mais ce n’en n’ai pas moins douloureux, je ne sais pas pourquoi je ne m’évanouit pas, je suis peut-être un peu trop résistant … Mais maintenant que je ne peux plus rien faire, j’aimerais vraiment tomber dans les pommes!

Il m’attrape par la tête et me fais bousculer par terre. Encore … Et il me donne un autre coup dans les côtes. Et il s’arrête. Moi je ne bouge plus, je suis par terre, ensanglanté, et réellement plus là, je n’ai jamais autant souffert de toute ma vie …

-Jveux pas mourir … Merde arrête … Dis-je d’une voix sourde.

Je tente de me remettre sur mes coudes, tentant de me relever, mais j’en suis incapable. Je gémis, je ne sens plus mes jambes et je perd beaucoup de sang à causes des coups de couteau. Je ne croyais vraiment pas mourir aujourd’hui … Alors je ne sortirais pas de cette prison? Et Eddy … Et les enfants … Comment est-ce qu’ils allaient réagir en apprennent que j’étais mort? Je ne savais pas pourquoi je songeais à ça en ce moment précis, certainement ma mort imminente qui me faisais délirer …

Je ne me débat plus … Je n’en n’ai même plus la force. Je ne me suis jamais laisser mourir, et pourtant ce n’est pas la première fois que l’ont me torture ici. Mais c’est bien la pire. Il me tire par les cheveux jusqu’au centre de la pièce. Je reste par terre qu’est-ce qu’il veut me faire bon sang … Je suis le premier avec qui il s’amuse de la sorte? Je suis le seul à ne pas m’en sortir? Non certainement pas, c’est une bête ce mec, il va me tuer et moi je n’ai réussi qu’à l’égratigner.

Je ne peux retenir un gémissement de douleur lorsqu’il m’enfonce un crochet dans le mollet. Je reste crispé quelques instants, mais j’ouvre les yeux lorsque je n’entend plus rien. Il est partit? Il est partit merde je dois faire quelque chose!

Je tente de me redresser, ce fut toute une histoire pour simplement m’assoire et je regarde le crochet qu’il vient de me planter dans le mollet. Je regarde mes mains, jamais je ne vais être capable de l’enlever de là … ma main gauche, elle est totalement inutilisable, elle est toute molle, je ne pourrais même pas tenir quelque chose dans cette main. La droite, et bien … elle est dégoûtante mais je vais devoir travailler avec elle.

Je serre les dents et j’entreprend de tirer, tout ce que je réussis à faire, c’est bouger un peu le crochet dans mon mollet … Je tire encore et j’ai la tête qui tourne. Je tombe sur le dos, et je me réveille. Je venais de tomber seulement quelques secondes dans les pommes.

Je lâchais un hurlement de rage. J’étais cassé de partout, qu’est-ce que je pouvais faire? Et lui, qu’est-ce qu’il voulait me faire de plus?