Dossier médicalNom & Prénom : Mon nom ? Zehira Adena. Le seul point commun avec mes…"victimes", à vrai dire.
Sexe : J'ose prétendre être une femme.
Âge : J'ai vingt-sept ans.
Traits physiques : Que dire ? Je n'aime pas vraiment parler de moi. J'essaierai de faire un effort… De toute façon, je n'ai pas exactement le choix, n'est-ce pas ? Bref. Je suis relativement grande selon les critères féminins. Mais je n'en suis pas pour autant lourde, menaçante. Depuis toute jeune, j'équilibre ma stature en travaillant la fluidité du geste, la grâce du pas, la beauté de l'une courbe tracée par une main dans l'espace… J'ai toujours apprécié les sports de combat, une véritable libération. J'en ai tiré quelques bosses passagères, ainsi qu'une musculature souple et…utilisable. Pour le reste…j'ai un type très latin. La peau matte, un visage volontaire au pommettes marquées, une chevelure noire d'encre et un peu folle. Pourtant, mes yeux sont d'un vert sombre. Cette couleur me plairait, si elle ne me rappelait constamment l'héritage de mon…"père". J'ai ses yeux et son nom. C'est tout. Le sujet est clos.
Taille : Approximativement… Je dirais un mètre soixante dix-huit, soixante dix-neuf.
Poids : Hmm… Ce n'est pas très galant, cette question. Mais j'imagine que la politesse n'est plus de mise ici…dans ma situation. Je dois faire dans les cinquante-huit kilos.
Maladie ou handicap physique : Non, rien de notable.
Autres : Dois-je noter cela aussi ? J'imagine. Histoire de signes particuliers, de marquage. Je possède un tatouage, petite folie de coquetterie. Sur mon bras droit sinue une figure stylisée, mais néanmoins soignée, d'un dragon noir. J'ai toujours apprécié la qualité d'être de protection, et de chance, que certaines civilisations accordaient à cet animal fabuleux.
Dossier psychologiqueQualités : Je suis absolue. C'est le mot. Ne me croyez pas mégalo, écoutez mes explications –vous êtes là pour cela, si je ne m'abuse. Je suis quelqu'un de particulièrement doux et protecteur. J'estime que la vie nous place sur la route de certains pour aimer, partager, donner. C'est étrange, pour une "tueuse parricide", non ? Je m'explique. J'aime à aimer. Tant et si bien que je m'enflamme avec violence pour la moindre offense à mes protégés. Voyez mon crime. Mais je considère de même cette facette de ma personnalité comme un bon point. Je suis Adena. "La mère", littéralement. J'aime et protège, donne ou me bat pour mes aimés. Je suis aussi salement têtue, mais j'aime ma "forte tête".
Défauts : Mes défauts ? C'est simple. Les revers exacts de chacune de mes qualités. Je suis fière, intraitable sur mon honneur et celui de ceux que j'aime et protège. Ce caractère orgueilleux a une telle tendance attirer les ennuis… C'est amusant. Aussi, mon sang s'échauffe facilement, quitte à envenimer les pires situations. Enfin, mon aptitude à donner peut devenir un handicap. A un tel point que j'ai du mal à recevoir. Pour cela, je peux parfois paraître verte. Il me faut du temps pour faire confiance à celui sui me tend la main.
Aime : Bien sûr, et plus que tout, j'aime ma fille, Eve... J'aime aussi ressentir la chaleur d'une étreinte maternelle, amicale. Cela n'a rien de scabreux, mais j'ai toujours tendance à poser ma main sur une épaule, serrer la main, toucher le front. C'est un langage tacite, un contact d'âme à âme qui s'établit alors. Dans un autre registre, j'apprécie particulièrement les arts martiaux divers. Contrôle du corps, contrôle de soi, contrôle de ses propres émotions. Lorsque je me bats, je me trouve et exulte. Dernier détail, j'aime chanter. Une émotion puissante ne peut s'extraire de mon âme qu'ailé des trilles du chant… Cela peut paraître étrange pour ceux qui ne me connaissent pas, mais je chante souvent, sans presque y penser. Je sens ma voix vibrer dans l'air, et je suis bien. C'est tout.
N'aime pas : Je hais plus que tout les tarés qui se sentent obliger de dominer pour jouir, pour se sentir puissants. Ceux qui s'en prennent à mes proches en ont payé, et en payeront le prix. Je n'arrive pas à comprendre les êtres prenant plaisir à faire souffrir leurs pairs. Ils inspirent en moi une violence impulsive qui dépasse ma volonté. Au fond de moi, je les abhorre de pouvoir me rendre cruelle. J'ai paradoxalement à toute cette haine pour la perversité une forte répulsion pour les bonnes-âmes-bien-pensantes-parfaitement-condescendantes. Leur hypocrisie me fait horreur, me dégoûte au plus haut point. Des actes de sang, si ce n'est de partage. Que diable !
Comportement avec les gens : Je suis en général, comme je l'ai déjà dit, quelqu'un de très porté sur l'affectif. Mon instinct me pousse à aimer tout ce qui passe de faible ou de menacé à ma porté. C'en est presque névrotique, bouh. Mais afin de ne pas passer pour la mère poule de service, j'aime à faire preuve d'un sang froid de circonstance lors des premières rencontres. Si l'on gagne ma confiance et force mon respect, ma loyauté n'a plus de limites. Mais si d'aventures je rencontre des personnages qui ne me plaisent pas… Gare à eux, gare à moi. Je ne me laisse jamais faire.
Maladie ou handicap mental : Je ne parlerais pas de handicap dans mon cas. Je ne suis pas malade. Je suis moi, et ce moi est sujet depuis "l'événement" à ce que l'on nomme des "absences" passagères. Les docs qui ont étudié mon dossier lors du procès ont opté pour "l'état de choc à retardement". C'en serait presque drôle si ce n'étaient les quelques hallucinations que produisait ma petit tête en ces moments de semi inconscience. Et pour cela, ces crises me sont insupportables. S'y invitent des êtres qui me blessent de leur présence incongrue. D'autant plus improbable que ces personnes sont…mortes. Mortes à la vie. Mortes à mon amour.
Valeurs : Mes valeurs… Cherchons. C'est drôle, on vit, on s'agite, mais quand on y réfléchit… Quelles sont mes valeurs ? Cette extatique envolée de partager une affection ? Ou bien l'esprit cadré et droit d'un défi martial ? Quoi qu'il en soit, j'y revient. Franchise, franchise.
Tics : Je sais, ce n'est pas optimum mais… j'ai commencé à fumer depuis le début de mon procès. La fumée salvatrice qui inhibe le ressenti, désespérément, pour quelques secondes encore… C'est toujours mieux que de tomber dans la drogue. Dépendance, horribles dépendances… Ah, j'ai failli oublié. Sans trop le désirer, ma voix à tendance à s'élever toute seule, pour lancer un chant, faire palpiter l'air, vibrer les murs. C'est presque involontaire, mais c'est comme ça.
Passé : J'ai vu le jour en Espagne, à Madrid pour être exacte. Mais je n'en ai strictement aucun souvenir. Mes…"géniteurs" s'exilèrent bien vite en France, pour des raisons qui ne s'explicitèrent que bien plus tard, à la lumière crue de néons glauques et dans l'horreur nue de la trahison. Mais passons. J'imagine que je dois structurer un minimum mon récit. Vous désirez des choses concrètes, j'imagine. Des choses utiles. Je n'ai pas la moindre envie de vous aider, sachez-le. Mais je sais aussi que je n'ai pas le choix. Prenez seulement en compte le fait que rien dans mes actes n'éveillera jamais chez moi la moindre honte, le moindre remord. Vous êtes fixés. Vous comprendrez mieux la suite.
Ca y est, je suis donc née depuis pas mal de temps déjà, toute fraîche et toute rose, babillant un langage entre l'Espagnol et le Français –vous aviez reconnu mon accent ? Quel sens de l'observation… Ensuite, rien de spécial. J'ai grandi, sans frères ni sœurs. Des parents normaux, bien vus dans leur petite communauté, dans le rang d'une petite famille bien normale.
J'ai grandi. J'ai fait des études de vétérinaires. Je voulais partir en Afrique, au Japon, en Australie, les cheveux dans le vent et des fleurs dans les cheveux… Découvrir le monde. Vous voyez le genre ? Et bien c'est ce que j'ai fait. Accélérons. J'ai eu quelques aventures, rien de bien sérieux. A part un joli minet qui s'est fait la malle avec la caisse, mais c'est oublié. Et paf. Accident, problème de timing, dérèglement hormonal. Mon ventre s'arrondit, je suis enceinte. Un petit brin de vie qui se niche en moi, sans prévenir. Je l'ai gardée, j'avais de l'argent, des parents qui me soutenaient, et une envie folle de ce petit bijou de vie. Elle est née. Eve, la "vivante". Je l'ai aimée plus que tout, je lui ai inculqué mes valeurs, et lui ai appris le courage d'une femme. Mes parents l'adoraient, et aimaient l'emmener au zoo, au théâtre de marionnettes, à la foire. Des grands-parents modèles. Seulement…
Seulement elle est revenue un soir de leur maison, pleurant, se tordant les mains, enfermée dans un mutisme désespéré. J'ai mis du temps à la convaincre de me parler. Elle avait mal, et dès ses premiers mots, j'ai compris…
"- Maman… Je voulais pas, je te jure que je voulais pas… Maman je me sens…sale"
Imaginez. Votre gamine de sept ans qui vous dit ça, sanglotant à n'en plus pouvoir. Et alors là, là, j'ai vu quelque chose qui ma terrifiée… Son regard. Ses yeux perdus qui me disaient qu'elle n'y comprenait rien, qu'elle avait mal, qu'elle voulait que ça cesse… Par tous les moyens.
Lors, tout à basculé. Ce n'était pas de la folie. J'étais plus lucide que jamais. Je suis allée chez mes parents, une fois ma fille endormie et consolée chez une de mes amies. Je me souviens de tout avec la plus extraordinaire des précisions. La chaleur de la voiture. Ce feu rouge qui s'éternisait. Cette petite fille qui jouait à la marelle. Je suis donc entrée chez mes "parents". Ils n'étaient pas là. J'ai tout saccagé, tout détruit. Les photos de famille, les tableaux, les murs, les rideaux. Et j'ai fouillé.
J'ai fouillé.
J'ai trouvé des choses…abominables. Je ne les citerai pas. Pas la peine qu'elles vous hantent aussi. C'est mon enfer personnel. Pour faire simple, ces enflures avaient monté un réseau de prostitution infantile, de Madrid à ici, en France. Lorsque j'ai compris, mes tripes ont protesté, j'ai vomi. Je me félicite de ne pas avoir perdu connaissance.
Je les ai attendus. Et je les ai tués, tous les deux. J'avais pas besoin des autorités. Ils ne s'en tireraient qu'avec un séjour en taule. Cette idée m'était insupportable. Alors j'ai fait justice de mes mains. Pour ma fille, pour tous ceux que ces deux enfoirés avaient brisés.
Les tirs ont ameuté les curieux. J'ai attendu la police. Et me voilà. Je sais que ma fille est en sécurité, désormais, même sans sa tueuse de mère. J'ai fait mon devoir, et je n'ai aucun remords. Elle me manquera atrocement, c'est tout ce que je sais de l'avenir.
C'est fini.
Autres : /
Dossier criminelCrime(s) commit(ts) : Double meurtre. Serge et Mathilde Zehira. Vous tiquez ? Oui. C'est un parricide. Dans les beaux papiers, du moins. Ces raclures ont déchiré leur titre de "parents" d'eux-mêmes.
Matricule : 000451. Comme le bouquin. Celui qui brûle. Fahrenheit.
Rang : "La Louve". Protectrice à tout prix, seulement carnassière lorsque l'on menace l'être aimé.
No. de cellule- E, donc ^^
Gang désiré : Aucun pour le moment, je verrai au fil du RP ^^
Personnage sur l'avatar : C'est un détail d'une peinture, elle n'est pas un personnage connu en particulier. Je suis désolée de ne pas pouvoir être plus précise ^^' Mais je pense qu'on risque pas de se le partager ^^
Voilà
(erf, j'adore ces smileys :3)