Manger un peu [Pv Alice]

J'entrais dans le refectoire. Il n'y avait pas trop de monde pour une fois mais sa voulait également dire que tout le monde était passé et qu'il ne restais plus beaucoup de choix. Enfin je m'en fichais. Tout étais infecte de toute façon. Je mangerais ce qu'ont me donnerais et je n'étais pas difficile de toute façon.

Je passais au comptoir et effectivement ce que l'ont me donna ne semblais pas avalable ... Je me rendis ensuite à une table et j'attendis qu'Alice vienne s'asseoir. Je regardais son assière et je dis en fronçant les sourcils:

-C'est parce que tu es une femme et qu'il te regardait la poitrine qu'il t'a donné quelque chose de mangeable? Demandais-je d'un PETIT air amusé.

Je ne souriais pas tellement, mais une remarque de ce genre de ma part et c'était plutot amical. Si l'ont regardait son assiète et la mienne l'ont voyait bien que c'était du favoritisme. Je jetais un coup d'oeil au cuisinier et je dis:

-Enfin ... Je préfère qu'il te reluque toi que moi ...

Je fis un mince sourire et je me mis à manger.

...la remarque de Carl faillit me laisser impassible mais je n'arrivais pas a me retenir de rire.

Que veux tu qu'il reluque! J'ai pas de poitrine,moi!

Mais il se moquait de moi en fait!Alors là,j'étais très vexée.Je jetais un coup d'oiel vers le cuisiner qui me regardait en se léchant les lèvres.

Oublie ce que je viens de dire...

Je me concentre sur mon assiette ou se concentre un truc qui se ferait volontiers passer pour un bout de viande mais qui y parvient avec beaucoup de difficultés. J'en coupe un bout sans grande conviction et je le plonge dans ma bouche. Ca a un vague gout de caoutchouc brûlé.

Si moi c'est censé être mangeable toi ça doit être dégueulasse.

je fais la grimace en regardant mon assiette ébréchée.

(Si tu veux toujours faire un rp avec Kleden j'ai aucun probleme avec ça ^^')

J'haussais les sourcils et je dis:

-Tu veux peut-être y gouter? ...

Je fis un mince sourire et je repris une bouchée. Je regardais autour de moi. Un autre prisonnier vint vers nous, il s'approcha d'Alice et dit:

-Alors petite? tu voudrais peut-être venir jouer avec nous qu'est-ce que tu en dis?

Moi je ne disais rien. Observant la situation. Je doutais qu'elle veuille que j'intervienne, mais si il décidait d'être insistant, je ferais certainement quelque chose ...

-que se passe t'il,notre grand garçon n'est pas capable de se branler tout seul?Je te préviens,je ne donne pas de cours!

J'avais dit ça d'un ton lèger et moqueur.M'amuser avec lui et puis quoi encore? Non mais on était en prison,pas dans un bordel! Pas question que je baise avec n'importe qui!

-Par contre je suis sure que ton pote là bas sait le faire,si tu allais le voir? Tu en profiterais pour vérifier si j'y suis!

Je lui fait un grand sourire et je m'intéresse a mon assiette. Je m'emmerde a avoir une gueule longue de 36 m, a avoir un corps androgyne et a être repoussante mais rien a faire,j'ai toujours un con qui me colle au cul en me demandant si je baise!C'est GRAVE.

Je fis un petit sourire et je ris un peu. Le prisonnier me lança un regard mauvais et dit en fixant Alice:

-A ouais ... Parce que tu te trouve drole peut-être pétasse?

Il s'avança vers elle mais fit une petite fainte. Il attrapa le plateau de la jeune femme et me le vida sur la tête. Moi je ne perdis pas une seconde je m'avançais vers lui et je le frappais fortement à la figure avec ma main droite.

-Hey Hey Calme toi mec!

Je le relevais de par terre et je dis d'une voix frustrée:

-Tu n'as pas entendu parler de moi? J'ai tendance à être un peu colérique ...

Je le frappais une deuxieme fois et il ne demanda pas son reste. Il repartit vers ses copains le nez en sang en disant que j'étais malade. Je revins m'installer à la table comme si de rien était et je dis en lançant un coup d'oeil à Alice et je dis:

-...Hm ... Désolé, maintenant tu n'as plus rien à manger ...

J'entreprenais de chasser ce qui restas<is de cette nourriture infecte de sur mes vetements ...

Ce n'est pas grave,il me reste les rats de la chambre!

Oh,il m'a sorti de la merde dans laquelle mon orgueil habituel m'a fourré.Je devrais être gentille avec lui, lui montrer ma reconnaissance. Parce que c'est vrai,je suis reconnaissante. Mais non,je suis trop fière pour ça. Pourtant je devrais vraiment le remercier,je lui dois surement de ne pas m'être fait violer dans un coin.
Aller Alice,un effort!Un sourire,un merci...c'est pas dur...mais si.C'est ça d'être meurtrie par la vie. Après,même si on masque ça derrière un voile d'orgueil et d'humour blessant, on ne peut pas se cacher la vérité. Tristesse, voila le nom de ma vie a présent.

Je regarde Carl,je pèse le pour et le contre,pendant d'interminables secondes qui me semblent des heures. Puis le voile se déchire, je fais un effort considérable pour faire un sourire et je m'approche de Carl.

Je...euh...merci beaucoup.

Et attention,comble de la situation,j'essuie ce qui reste avec ma propre manche. Ce petit incident me fait ouvrir les yeux. Un peu. Je reste la même conne obtue a un détail près. J'ai trouvé quelqu'un qui mérite mon respect.

J'haussais les sourcils, elle était amusante si elle le voulait. Je souris un peu et je dis:

-...Hmm chanceuse ...

Je fronçais les sourcils lorsqu'elle me remercia. Pourquoi est-ce qu'elle me remerciait? Je n'avais rien fait ...

-Me remercier pour quoi? Pour t'avoir privé de ton diné?

Je me passais la main dans le cheveux. Il était rare que l'ont me remerciais, alors j'étais toujours gêné lorsque l'ont le faisais.

-...Ben ... de rien ... Dis-je finalement.

Je rougis lorsqu'elle enleva le reste de la nourriture. Enfin je rougissais toujours lorsque j'étais proche de quelqu'un. Je ne savais même pas pourquoi et pas que j'étais attiré par elle, quoi que le physique m'importais peu. Mais elle était trop jeune et elle certainement pas attirée par moi.

-... bon tu veux faire quoi?

C'est toi qui connais la place...moi je suis un peu perdue dans ce grand machin tout pas beau.

Grand machin tout pas beau?Mais je deviens puérile,c'est pas vrai? Même pas une journée en prison et je deviens tarée,c'est grave!
Même pas une journée en tôle, je deviens aimable avec quelqu'un, je me passe d'un repas, on me protège, je parle comme une gamine de cinq ans...Ma personnalité a moi risque de se barrer en cacahuète,je le sens bien.Je fais finir hippie a force!
Pour le moment,je tente maladroitement de sourire a Carl qui lui est tout rouge.Je crois que j'ai gaffé.Bon d'un coté,j'ai si peu fréquenté les gens que question psychologie,je suis une bille.Mais je sens qu'ici,je vais m'améliorer.Pas le choix,de toute manière.
Mais quand même....Hippie....

Je finis par me lever. J'allais porter mon plateau et je dis:

-...Enfin , moi je connais plutot la salle de torture et la salle d'isolement en fait ...

Je marquais une pause. Je n'avais pas eu le temps d'aller partout, ma suite de malheur avait commencé avec une petite bagarre de ce genre, et ensuite je m'en étais pris aux gardiens. Grave erreurs, les gardiens n'aimaient pas du tout que l'ont s'en prenne à eux.
Je restais silencieux. Je ne me voyais pas trop jouer les guides dans la prisons disons. Déja que c'était contraire à mes habitudes d'être avec quelqu'un aussi longtemps ... Et puis, dans mon cas vallait mieux que je ne me fasse pas trop remarquer. J'avais tué un gardien dernièrement ... Et Bose n'avait visiblement pas apprécié. Lorsqu'elle me trouverait, je crois que la salle de torture serait ma nouvelle maison.

Je vois...le prisonnier modèle en fait.

Je tente de lui sourire mais une image de salle de torture vient changer ce dernier en grimace.Malgré moi j'imagine Carl dans cette chambre de torture imaginaire et je commence a avoir la nausée.Puis j'imagine que c'st moi et je pose une main sur la table,visiblement prète a dégobiller.Je dois surement tirer sur le verdatre.
Puis je regarde carl dans les yeux et je me redresse dificilement.

Moi je connais le portail..deux trois couloirs...un gardien stupide....pas grand chose en fait.

Ce salaud de Ralph!apeine je me pointe et crac!il me tord le bras,ce sale con!
Et puis vas- que j'texplique que c'est moi le boss,et vas-y que je roule des mécaniques comme un débile...tss

-Un seul gardien stupide? Au moins tu n'en n'as pas eu un pervers, sadique ... et toutes sortes d'autres belles vertues crois moi ...

Je grognais à cette idées. Les gardiens étaient tous des beau salaud. Je n'en n'avais pas rencontrer un seul de juste et de ... enfin juste était le minimum. Je ne m'attendais pas à ce que l'ont me traite avec gentillesse, mais je ne m'attendais également pas à ce qu'il y ai une jolie salle de torture et que à ce que je peux voir, les gardiens savent très bien s'en servir.

-Un petit conseil ... Tient toi à carreaux ... Et si l'ont te parle de Bose ... Sauve toi ...

Je fis un mince sourire. Ma première rencontre avec Bose était effrayante. D'autant plus que je n'avais rien fait à l'époque. Maintenant que j'avais tué un de ses chers gardiens ... Je ne voulais même pas songé à ce qu'il allait m'arriver. Je dis tout bas:

-Je te conseille également de ne pas trop te tenir avec moi ... Enfin, j'ai plutot l'impression qu'il ne m'arrivera pas que des bonnes choses dans les jours à venir ...

J'avais parlé d'un ton sérieux. Je donnais rarement des conseils. Enfin, je ne la chasserais pas si elle voulait se tenir un peu avec moi, mais je voulais la prevenir ... c'est tout.

Bon,il est en train de me dire qu'il a pas envie de rester avec moi.Mais je suis une chieuse, et je le prouve encore une fois en lui manifestant mon envie de rester avec lui.Et voila,comment emmerder son monde en trois leçons...je devrais écrire un livre.

qu'est ce que tu as fait?

Je note mentalement les noms cités ici.Bose.Surement un nom allemand.Je n'aime pas les allemands.je n'aime personne,je vous l'acorde,mais encore moins les allemands. Mon salopard de père partageait les mêmes idées que bon nombre d'entre eux.ma mère n'était pas mieux.Et moi,rien qe pour faire chier,je suis profondément communiste.

Et qu'est ce qu'il risque de t'arriver?

je suis curieuse de nature.

J'hausse les épaules et je dis:

-...Pas grand chose ... Enfin au début ... Maintenant j'ai tué un gardien, Mais l'ont m'a poussé à bout ... Et vraiment à bout ... Dis-je d'un air découragé.

Je n'avais aucun remord à tuer. J'étais un tueur après tout. Mais je ne tuais pas pour rien, enfin avant je gagnais de l'argent. Maintenant je ne comptais plus tueur, à moins que quelqu'un d'autre me fasse chier comme ce gardien m'avait fais ...

Je me gratais le derrière de la tête et je dis:

-Enfin ... Je n'en sais rien. Mais je doute d'y survivre ...

Je fronçais les sourcils et je poursuivis en disant:

-...C'est pour ça que je veux foutre le camp.

Mais dernière méthodes pour trouvers des armes c'étaient avéré infructueux ... Maintenant je devais trouver un autre moyen pour partir d'ici et je devais certainement me rabattre sur le plan de Ocelot.

Je n'aimais pas particulièrement parler de moi, alors je dis pour changer de sujet:

-Et toi? Tu compte rester ici bien sagement ou tu veux trouver un moyen de partir?

Car pour l'instant j'étais pratiquement le seul à vouloir partir, personne n'avait de motivations pour sortir d'idi, alors la plupart du monde voulait simplement prendre possession de la prison et humillier des gardiens comme ils avaient fait pour nous ...

Moi?J'en sais rien en fait.J'ai pas de raisons de foutre le camp d'ici.Personne m'attend, la seule personne qui serait un contact éventuel m'a forcé a me prostituer pendant un long bout de temps. J'ai personne qui m'attend et j'en ai marre de me battre pour un résultat de merde.

Je le regarde un peu tristement.Je n'aime pas parler de mes soucis, surtout a un homme.Il va me prendre pour quoi après?Pff...quelle vie de merde.

Mais si jamais tu t'en vas je te souhaite bonne chance.JE penserai a toi^^

Je lui fais un sourire et je lui étreint l'épaule.

-Merci ... Dis-je simplement.

Je voyais bien qu'elle ne voulait pas m'en parler. Je n'étais pas pro sentiment. Disons que moi consoler quelqu'un, pas que je ne voulais pas mais je ne réussisais jamais mon coup.

Je me repassais la main dans les cheveux. J'étais quelqu'un de nerveux avec les relations humaines. J'avais de la difficulté à dire ce que je pensais, et à être bien longtemps avec quelqu'un.

-... Enfin. Tu as certainement envie d'être seule ... Je peux partir ... Dis-je d'un air détaché.

Je plissais le nez, je ne m'exprimais tellement pas comme je le voulais. Je roulais les yeux et je dis:

-... Désolé ... Je ne veux pas t'éviter. Mais je ne sais pas quoi te dire ... Jen e suis pas très bavard ... Et je n'ai pas le tour avec les gens ...

Bon voilà. C'était dit. C'était bien non? Voila comment je me sentais avec les autres. Rien de bien satisfaisant en fait.

Je comprend tout a fait...moi non plus,a vrai dire.

Je lui fait un pâle sourire et je le regarde fugacement,une dernière fois,avant de l'embrasser sur la joue et de m'en retourner vers ma cellule.

Au revoir,et bonne chance!

Je passe la porte du réfectoire mais je m'arrète devant un pot a condiments.JE pique dessachets de sucre,pas question que je refasse de l'hypoglycémie.je fais un cil d'oeil a Carl avant de m'éloigner et de reargner mes pénates.

Je ne répondis rien et je rougis de plus belle au baiser sur la joue. Je n'étais pas habitué à ce genre de marque d'affection et disons que personne n'avait voulu le faire ... Et si quelqu'un l'avait fait je lui aurait certainement cassé le bras.

Je la saluait brèvement, puis je regardais autour de moi, me disant que je ferais mieux de retourner moi aussi dans ma cellule. Plus je restais à l'exterieur, plus je risquais de m'attirer dans ennuis ...

Je repartis finalement en direction de ma cellule, tout de même surpris par ma rencontre de tout à l'heure. Enfin, je n'étais pas contre le fait de faire connaissance avec les autres prisonniers. Les gardiens me détestaient, ou m'aimaient trop, je n'avais pas encore tout à fait compris ... Mais je n'avais pas eu vraiment de probleme avec les prisonniers.

j'haussais les épaules à cette idée. Enfin, je m'en fichais un peu. Mais je me rendais compte que je devenais un peu plus social avec les autres, comparé à avant,