un lavage

Je venais d'entrenr dans la laverie. Je déposais mon panier avec des vetements et des draps par terre près d'une machine. Je débutais un lavage puis je m'accotais contre la laveuse.

Je ne saurais dire où j'en étais en ce moment avec mon humeur. Disons que je n'étais vraiment pas de bonne humeur, mais que mes envies de meurtres avaient un peu diminué. Je commençais à guérir. Il était temps, je n'avais pas passé une seule minute dans cette foutue prison, où j'étais en bon état. Je ne pouvais pas dire que je l'étais en ce moment, mais disons que j'étais sur la bonne voie. Je devais simplement eviter de me battre un peu.

Je lachais un grand soupire puis je croisais les bras. C'était tranquille ici, alors je déçidais de rester tout le temps que mes vêtements se laveraient.

Je me rendis à la laverie avec mon panier de vêtements et de draps sales. Je n'avais pas fait de lavage depuis mon arrivée à Sadismus et je commençais à être à court de sous-vêtements. Pas que j'en portais souvent, préférant nettement aller commando sous mes pantalons, mais bon, c'était toujours pratique un boxer de propre de temps à autre.

J'entra dans la laverie et retint un sourire. Carl, mon grand ami Carl était présent! J'hésita un moment. Je n'avais pas envie de me battre pour le moment, il valait peut-être mieux que je quitte. Mais la tentation est quelque chose d'extrêmenent perverse. Comment lui résister?

J'entra dans la pièce et me dirigea nonchalement vers une machine à laver au fond de la pièce. Je sortis mes vêtements, que j'avais préalablement triés, et les mit dans la machine à laver.

Je me retourna ensuite, m'adossant à la machine, et lança un faux regard surpris à Carl.

-Tiens, bonjour!, lançais-je en glissant lentement ma main sur ma matraque.

Simple précaution. Ce bon vieux Carl est toujours nerveux en ma présence. Ça doit être à cause de tout l'amour qu'il me porte!

Cette voix, cette horrible voix qui me tire de mes pensées. Je n'ai qu'une seule envie, non deux plutot. Le tueur, chose à exclure, il est armé. Partir ... Je devais attendre que mon lavage finisse.
Je pose un regard furieux sur lui. Je détestais cet homme, mais je devais me tenir calme. Pour une fois Carl, reste calme.

Je ne répondis rien, jetant plutot un bref coup d'oeil à mon lavage. Aller bon sang! Va plus vite.

Jen e repose pas les yeux sur lui, je savais que si je lui parlais ou que je le regardais trop longtemps je finirais par m'énerver. Et je ne voulais pas m'énerver.

Je serrais les poings, très fort, tentant de garder mon sang froid. La tentation de lui mettre moin poing dans la gueule était tellement tentante.
Je fermais les yeux, prennant de grande respiration, évitant de penser qu'il était dans la même piece que moi ...

Oh, il m'ignorait!? Je jubilais intérieurement. J'adorais cette petit moue furieuse sur son visage, sa tentative, plus que vaine, de tenter de m'ignorer.

-Tu sais, je crois que toi et moi, nous ne sommes pas parti du bon pied. Je suis quelqu'un de bien, lorsque ça me dit, et je suis certain que toi aussi t'es un type bien. Et si nous enterrions la hache de guerre?

Je fis un grand sourire. J'étais sincère... en partie. Une petite zone d'acalmie entre nous serait apprécié. Mon oreille aurait le temps de s'en remettre, et je pourrais aller m'amuser avec les autres un peu. Et, au moment où il s'en attendrait le moins, je reviendrais à la charge avec mon magnétisme hors du commun. Faire languir l'objet de ses désirs pour être désirer, quelle idée fabuleuse!

Je croisa les bras, une main toujours sur ma matraque.

-Et tu sais très bien que je ne l'ai pas touché! Voyons! Comme si c'était mon genre de m'en prendre aux civils!? J'ai eu assez à faire pour me trouver un médecin pour qu'il me soigne l'oreille que tu m'as sauvagement attaqué! Elle n'est pas assez mignonne pour moi!

Pour l'instant plutôt, mais c'était un détail que je devais garder pour moi. C'est que la bête en face de moi était sensible à ce genre de petits détails.

Je lui jetais un regard en coin. Il pouvait bien aller se faire voir. Je n’étais certainement pas rendu assez « bon » pour simuler une trêve avec lui, non je ne l’avais pas encore appris ça. Je me retournais vers lui et je dis :

-Crois moi, lorsque j’aurais une hache, ce sera simplement pour défoncer ton petit crâne …
J’avais parlé d’une voix agressive. Je savais que c’était une « image » la hache de guerre. Mais disons que je voulais simplement lui dire qu’il pouvait se la foutre ou je pense sa foutue hache, et je me ferais un plaisir de la lui rentrer profondément.

Je me retournais vers mon lavage, lorsqu’il me parla d’Eddy. Il me dit qu’il n’était pas allé la voir, je ne savais pas si c’était vrai ou non, mais je ne pu m’empêcher de me sentir un peu soulagé
Je fis un geste vers lui, simulant que je voulais l’attaquer. Mais en fait je pris plutôt mon panier par terre pour le rapprocher de ma secheuse.

Je relevais les yeux vers lui et je dis :

-ferme donc ta gueule, fait ton lavage et je fais le mien.

Je me retournais une nouvelle fois vers ma laveuse, guettant impatiemment lorsqu’elle serait terminée.

Je roula les yeux en jetant un regard au plafond. Qu'est-ce qu'il pouvait être désagréable! Je m'efforçais d'être gentil en ce moment et c'est comme ça qu'il le prenait? J'avais cependant été amusé par sa réplique avec la hache. C'était bien pensé. J'ignorais qu'il avait ce sens de la répartie.

Je m'approcha de lui, à pas de loups. J'aurais pu ne pas faire attention à mes pas étant donné tout le vacarme que les machines à laver menaient. Ce n'était pas des machines neuves et elles semblaient toutes sur le point de rendre l'âme. Je glissa ma matraque autour du cou de Carl et tira vers l'arrière. J'immobilisa son coprs contre la machine à laver, en serrant toujours sous son cou.

-Je suis gentil, donc sois gentil avec moi! D'accord?

Je glissa ma main contre ses côtes et continua d'une voix chaude.

-Ça te dirait d'être manger? Au sens propre. Que le jour où tu vas mourir, on te cuise et que l'on te dévore?

Depuis ma rencontre avec Kirof, cette idée, cette image de manger un être humain, se faisait de plus en plus claire et envoûtante. Carl n'était peut-être pas l'être idéal. Trop de muscle! Il faudrait une viande plus tendre. Peut-être la petite avec qui je m'étais amusée... Il faudrait que je la retrouve. Mais si le désir de Carl était d'être dévoré, je me ferais un plaisir de le faire. J'inviterais Kirof tant qu'à y être. Il pourrait me montrer comment l'apprêter...

Je ne dis rien, il me ferait perdre mon calme, et il était bien partit. Il m’immobilisa. Je serrais les dents, et j’écoutais ce qu’il disait.

Ça te dirait d'être manger? Au sens propre. Que le jour où tu vas mourir, on te cuise et que l'on te dévore?

Maintenant il voulait me dévorer? Qu’il se décide. Je ris un peu puis je le frappais fortement d’un coup de coude dans le ventre. Mais je ne fis rien d’autre. Je gardais mon calme, mais si j’avais l’impression que j’allais bientôt lui sauter dessus. Je dis :

-Et si c’était moi qui te mangeais? Qui sait je suis peut-être un cannibale.

Je donnais quelques coups de mâchoires dans sa direction. Je gardais toujours les poings serré, je serrais tellement que j’en saignais, peut importe je m’en fichais, je voulais tellement le tuer. Je n'avais plus envi qu'il me touche ... Je n'avais jamais laissé personne m'approcher de la sorte et lui il y parvenait toujours. Je n'avais simplement pas envi qu'il sorte sont couteaux. Des blessures je n'en voulais plus. Simplement pour être bien en forme, et à se moment là je le tuerais.

Je recula un peu sous le coup de coude et me mit à sourire. Une vraie petite bête! Il ne le réalisait certainement pas, mais plus il en faisait, plus cela m'amusait, plus cela me donnait envie de poursuivre et de le mettre à ma merci.

-C'est excitant lorsque tu parles comme ça, tu le savais?, murmurais-je d'une voix chaude.

C'est décidé, je ne veux plus de moment de calme! Je veux m'amuser, ici et maintenant. Et avec Carl en plus.

-Mais ce ne serait pas une bonne idée. On s'apercevrait de ma disparition. Tu vas devoir te contenter de quelqu'un d'autre!

Je sortis alors mon couteau de son étui et regarda le reflet qu'il faisait sur le mur. Je ne put m'empêcher de sourire.

-Je crois que les êtres idéals pour être manger sont les femmes, surtout celles qui ont eu des enfants. La viande doit être plus tendre! Les brunes surtout...

J'entendis ma machine à laver crier. Tiens, déjà terminé. Je recula lentement, ne voulant pas être dos à Carl, et me dirigea vers la machine. Je grogna en voyant qu'elle était encore pleine d'eau. Maudite machine!

-Tu crois qu'elle aimerait être manger elle?, lui demandais-je en repartant la machine.

Je respirais bruyament. Je devais me calmer, mais aussitot qu'il me parlait d'Eddy je voyais noir. Je tournais les yeux vers ma machine. Une idée me vint. Je m'approchais lentement de la laveuse, pendant qu'il était occupé avec son linge et je prit la bouteille de savon, bien pleine, sa sortirait mieux. Je la plaçais dans ma main de façon à ce qu'on ne la voit pas et je vint lentement vers Steve. Je dis d'une voix que je voulais calme:

-Tu as raison ... une trève ... Je ne voudrait pas que tu touche à Eddy.

Il me regardait, il était calme, je prit la bouteille et j'appuyais fortement dessus, lui envoyant une bonne partie de son contenu dans la figure, visant bien les yeux. Je lachais ensuite la bouteille et je lui envoyait un fort coup de poing à la figure. Je restais près de lui et je me mis à le frapper avec mon genou dans le ventre. Je ne voulait pas le tuer, enfin oui je voulais, mais je ne devais pas le faire. Je continuais de le frapper sans releche, je voulais qu'il tombe par terre et qui se torde de douleure le salopard!

Je me tourna légèrement lorsqu'il me parla d'un trève. Comme c'était intéressant. Je pourrais lui faire faire ce que je veux en promettant de ne jamais toucher à sa femme. Il devait ignorer que je tenais rarement ma parole pour ce genre de chose. J'ouvris la bouche pour répliquer lorsque je recus quelque chose dans les yeux, quelque chose qui me les brûlait. Je grogna et porta ma main à mes yeux pour enlever le liquide. Le petit connard en profita pour me donner un coup de poing. Je recula de quelques pas et il continua de me frapper. Le coup de genou dans le ventre me fit perdre l'équilibre et je posa un genou par contre. Il était vraiment déchaîné. On aurait presque dit qu'il avait la rage.

Il continua de me frapper, et je donna un coup de couteau près de son genou, sans vraiment voir où, ayant encore les yeux fermés. Je réussis à les entrouvrir légèrement et donna un autre coup de couteau, plus précis et plus net celui-là, sur l'autre genou.

J'en profita pour me relever et lui envoyer un solide coup de poing au visage.

- On t'a certainement dit que tu négociais très mal!? J'aurais accepté ta trève petit con! Maintenant, tu vas devoir vivre avec les conséquences!

Je reculais lorsqu'il me donna des coups aux genoux, mauvais endroit pour se faire frapper. Je grognais apres le deuxieme coup, mais il n'avait fait que me couper, les coupures je m'en fichais. Il me frappa au visage, mais j'étais tellement enragé que je m'en fichais, je dis d'une voix agressive:

-De toute façon, comment veux tu que je te fasse confiance sale ordure, je vais te tuer et ensuite j'aurais la paix.

Je me rejetais sur lui, gardant tout de même une distance raisonnable entre son couteau et moi. Je ne pouvais pas le lui enlever maintenant, mais je devais l'affaiblir pour le faire. Je le frappais une nouvelle fois à la figure, utilisant ma main gauche, elle allait mieux, elle n'irait certainement plus bien apres ce combat, mais c'était maintenant, maintenant que je voulais le tuer.

Je l'attrapais par les cheveux et je lui baissais la tête, lui envoyant un solide coup de genou à la figure. Je reculais un peu ensuite, je ne voulais pas qu'il me touche avec son fichu couteau.

-Je ne te donnerais jamais la chance de lui toucher, crois moi.

Je le fixais méchament, attendant qu'il fasse quelque chose pour le frapper à nouveau, disons que j'avais déja prit pas mal le dessus, mais je ne savais pas comment eviter qu'il prenne son arme, je ne pouvais pas l'atteindre et la lui enlever ...

J'avais mal aux yeux et commencait à avoir sérieusement mal à la tête. Il croyait vraiment qu'il pouvait s'en prendre aussi facilement à moi, sans que je ne réplique, sans que je ne le jette au sol et finisse par faire ce que je voulais, tout ce que je voulais?

Je releva mon regard vers lui, et fit un petit sourire pervers. Il ne savait pas à quoi s'attendre maintenant. J'étais beaucoup plus efficace blessé, et enragé!

Je lança mon couteau dans sa direction. Il pénétra profondément dans sa cuisse. J'en profita alors pour sortir mon arme et tira deux coups. Le premier ne fit que lui effleurer la joue, mais l'autre alla s'ancrer dans son épaule. Merde, je ne visais vraiment pas ces points!

Je m'approcha rapidement de lui pour reprendre mon couteau, avant qu'il ne le fasse. Un bon coup de poing sur le visage et mon couteau sous la gorge. Voilà comment remettre un prisonnier à sa place,

Je ne bougeais plus. Je retins un gémissement, le coup de couteau dans la cuisse avait été douloureux, mais j'étais pratiquement content qu'il me le tire. Mais lorsque je vins pour mettre ma main dessus, déja il me tirait des balles.
Tout se passa rapidement, et rien de bon pour moi, lorsqu'il me mit le couteau sous la gorge, je lachais un grognement pratiquement désespéré, pourquoi est-ce que sa ce terminais comme ça, j'étais tellement moins fort que lui??
Je ne disais rien. Qu'allait t'il faire maintenant. Je n'avais pas de grosses blessures malgreé tout ce qu'il m'avait fait, des choses douloureuses mais qui ne m'enpecherais pas de me battre.

- ...

Je relevais un peu la tête, pour ne pas trop toucher au couteau. Je pensais à toute sortes de choses, mais je ne voulais pas les faires maintenant, un couteau sous la gorge, c'était facile de tuer quelqu'un de cette façon. Non je savais ou il voulait en venir et j,attendrais, du moins j'essairais d'attendre le bon moment.

-Voyons voyons voyons Carl... C'est TRÈS vilain d'essayer de blesser les gens comme cela, surtout lorsque tu DOIS obéïr à ces gens. Ne comprends-tu pas que tu n'as PAS le choix!

Je lui envoya un autre coup de poing au visage, l'envoyant au sol. Je fis un mince sourire en voyant sa tête frapper la machine à laver. Pauvre lui!

Je m'assoya sur lui, plantant mon couteau dans son épaule un instant avant de le remettre sous sa gorge.

-Ça va? Pas trop mal?

Je gémis lorsque ma tête se frappa contre la machine à laver, je n'avais pas particulièrement envi d'être assomé en ce moment. Je tombais lourdement par terre et il me planta le couteau dans l'épaule. Je serrais les dents mais je ne fis rien, je voyais embrouillé.

Ça va? Pas trop mal?

Pour seule réponse je lachais un grognement. Il me remit le couteau sous la gorge, je gardais ma main derrière la tête, sentant un peu de sang, mais ce n'était pas si grave, j'étais simplement un peu sonné.

-Ton linge doit être prèt à aller dans la secheuse Dis-je d'une voix pateuse.

Je fis un mince sourire, je savais où il voulait en venir, c'était toujours la même chose, mais je n'attendais qu'une ouverture, je trouverais un moyen, et cette fois-çi je le tuerais. J'étais même prèt à me tenir tranquille. La derniere fois si il m'avait laché c'était parce que je lui avait mordu l'oreille, et cette fois çi je ne le ratterait pas.

-Ton linge doit être prèt à aller dans la secheuse

Toujours une réplique amusante à la bouche. Il aurait du penser à devenir humoriste au lieu de tueur, il aurait probablement eu beaucoup plus de succès.

Je glissa un doigt sur sa joue, évitant soigneusement de l'approcher de sa bouche.

-Et si nous la faisions cette trève? Tu te laisses prendre du plaisir, et je te donne la possibileté de t'assurer que je ne mens pas, que je ne l'ai pas touché et que je ne le ferai jamais.

Je me pencha un peu vers lui, une lueur étrange dans les yeux, une lueur de désir.

-Pourquoi me crains-tu?, murmurais-je doucement.

Je gardais mon petit sourire, un petit air sadique sur le visage.

-Je ne te crains pas. Mais toi tu devrais plus me craindre. Dis-je d'une voix calme.

J'étais calme, puisque pour la premiere fois dans ma vie je prennais un plaisir fou à m'igaginer toute les choses que j'aimerais lui faire subir ... Aller, fait la moindre erreur connard et tu vas crever.
Je sourais encore plus à cette pensée je dis:

-Tente ce que tu veux ... Peut-être que j'ai l'âme à la trève, qui sait ...

J'étais mauvais acteur, mon regard ne changeait pas, il était apparant que ma seule envie en cet instant etait de lui arracher la tête. Aller salopard, amuse toi un peu et moi j'en finirais avec toi.

Jamais je ne m'étais comporté de la sorte, mais avec lui je devais être comme cela, plus calme, attaquer dans le dos, moi je tuais d'un coup et je ne visais pas par derriere, mais je devais jouer ce jeu avec lui et sa me déplaisait fortement.

Je leva un sourcil, pas du tout convaincu. Non, avec Carl, rien n'était facile. C'était évident qu'il n'avait pas l'âme à la trève, comme il le disait si bien. Il faudrait que j'use un peu plus de force pour obtenir ce que je voulais.

-Je te donne la chance de lui téléphoner... ou bien de te faire sortir carrément de cette prison, et toi tu joues les "monsieurs courages". Tut tut tut!

Je mis un peu plus de pression sur le couteau et trancha un peu la gorge de Carl. Rien de très grave encore, je n'avais touché aucune veine.

-Que vas-tu faire pour eux si tu meurs? Laisse-moi avoir ce que je veux, et je te donnerais ce que TU veux.

-comment est-ce qu'un pauvre taré de gardien dans ton genre pourrait me faire sortir de prison ... Je me le demande bien Dis-je d'une voix faible.

Disons qu'avec le couteau qui commençait à me rentrer dans la gorge je n'avais pas envi de faire le moindre mouvement.

-Est-ce que tu peux seulement savoir ce que je veux sale ordure? Dis-je d'une vois lasse.

Je n'avais envi que d'une chose e nce moment, et c'était de le tuer. Je ne songeais même pas à Eddy, ou à quoi que ce soit d'autre, c'était peut-être égoiste mais je voulais tellement le tuer.

-Je ne rêve que de l'instant ou je pourrais te faire souffrir pour ensuite te tuer, une belle balle dans la tête, sa me rappellerait plein de souvenirs Dis-je d'une voix agressive.

En m'enportant un peu dans la dernière phrase j'avais légèrement soulevé la tête, la pression sur le couteau me dissuada d'aller plus loin.

-Ça m'étonnerait que cela se produise. Tu peux être certain que je ne te laisserais jamais faire...

Je me frotta un peu le bassin contre lui. Oui oui oui, ses petites menaces m'avaient excités. Il savait comment me parler le bougre pour m'exciter. Un vrai Casanova!

Je lui donna un rapide coup de couteau sur le joue et me releva brusquement. Je lui envoya un solide coup de pied dans le genou. Ce dernier fit un bruit innatendu, un gros *crack*. Oh, je ne pensais pas avoir frapper si fort. Tant pis!

Je me dirigea lentement vers ma machine à laver et transféra mes vêtements dans la sécheuse, avant de mettre d'autres vêtements dans la machine à laver.

Je tira ensuite sur les fils pendant d'une machine défectueuse et les coupa avec mon couteau. Je revins vers Carl et lui lia les mains. Je lui tapota un peu les joues.

-Allez, on reste éveillé... J'aimerais bien t'entendre avec du plaisir.

Je lachais un hurlement lorsqu'il donna un coup sur mon genou, il l'avait cassé, je ne m'attendais pas du tout à cela, je crois qu'il ne pouvait pas me faire quelque chose de plus douloureux ...
Je tombais sur le dos, la douleur me faisais partir ... Je ne voulais pas tomber dans les pommes, un coup sur la tête ne m'aurais pas plus assomé.

Je gémis un peu lorsqu'il me lia les mains, je n'étais plus capable de bouger, la douleur m'avais completement anvahi, je n'avais jamais eu aussi mal de toute ma vie.

-Espece de salopard ... Dis-je d'une voix basse.

Je relevais un peu la tête vers ma jambe, elle n'était pas droite du tout, bordel, je ne voulais pas avoir la jambe cassée, surtout au niveau du genou.
Je relevais les yeux vers lui, guettant ce qu'il allait faire ... Disons que sa jetait un peu mes projets par terre...

-Espece de salopard ...

Je haussa un sourcil et sourit.

-Oui, peut-être un peu, mais c'est ce qui me donne tout mon charme!

Je m'accroupis à côté de lui et glissa ma main sur son entre-jambe. Sa jambe devait lui faire affreusement mal. Peut-être qu'un peu de bonheur lui ferait du bien. Je défit sa ceinture et tira sur son pantalon, le glissant jusqu'à ses chevilles et ne faisant pas vraiment attention à la jambe cassée. Elle prenait de la place! Je la repoussa un peu et remonta ma main sur son membre, pas du tout excité. Ben voyons!

-Vas-tu coopérer avec moi? Tu dois être en train de le réaliser. Tu n'as pas vraiment le choix, murmurais-je en commencant un mouvement de va et vient avec ma main sur son membre.

Si je pouvais juste l'exciter un peu, ça m'exciterait encore plus. J'avais hâte de me la sortir de mon pantalon, il commençait à être étroit. Je devrais penser à demander une paire plus grande. Ce serait tellement plus pratique!

Je grognais lorsqu'il tassa ma jambe, c'était un grognement de rage et de douleur, j'avais tellement mal. Je ne répondit rien. Je rebaissais la tête pour ne pas voir ce qu'il faisait. Voila qu'il recommençait, encore ... Et cette fois çi ma jambe m'andolorisait tout le corps ... Jen e pouvais pas l'en empecher.
Je tentais de bouger les main, je voulais defaires ses fichus liens.
Il débuta un mouvement de va-et-vient sur mon membre. Je respirais plus rapidement, c'était comme la dernière fois, je ne voulais pas m'exiter, mais disons qu'il savait comment faire, je n'étais pas exité moi même, mais retenir mon membre de l'être c'était beaucoup plus compliqué.

Je levais un peu les yeux, je voyais encore embrouillé mais c'était moins pire, je cherchais son couteau des yeux, je voulais toujours le tuer. Si je devais surbir ça pour le faire, je le ferais, de toute façon je n'avais pas vraiment le choix pour l'instant.

Mon sourire s'aggrandit un peu. La réaction de son corps ne mentait pas. Malgré tout les malheurs des derniers instants, sa jambe par exemple, il parvenait toujours à être excité par moi. Je remis mon couteau dans son étui et glissa mon autre main sur la cuisse de Carl, remontant doucement vers son bassin.

-Dis-moi ma jolie bête effarouchée, tu as déjà eu ce genre de rapport?

Sans avertir, je fit pénétrer un doigt dans son anus et le fit bouger.

-Oh, ça va être serré...

Je fronçais les sourcils, je n’aimais pas du tout cette sensation, ce n’était pas douloureux, mais désagréable, disons que je préférais nettement les rapports homme femme … et non homme homme, je n’avais rien contre les homosexuels, tant que je n’en n’était pas un et qu’ils ne m’approchaient pas trop. Je doutais que Steve le soit, je crois qu’il était plutôt à tout ce qui bougeait.
Je continuais de bouger les mains, maintenant je voulais me détacher, et rapidement. Je tentais de rester tout de même assez discret, je ne voulais pas qu’il voie que je travaillais activement à me détacher.
Pour seule réponse j’émis un grognement sourd. Comment pouvait t’il croire que ce genres de choses pouvaient m’exciter. Je vins pour l’envoyer ce faire foutre, mais je me rendais compte que cette expression s’appliquait un peu trop à moi pour que je lui dise.

Je lâchais un juron. Mais c’était quoi ce malade? À chaque fois il me rendait fou, et il semblait vouloir aller plus loin que les dernières fois. Je ne pouvais m’empêcher d’avoir un peu peur, disons que je n’avais aucune envie de me faire enculer par un autre mec, ça venait d’atteindre les choses que je détestais le plus dans ma liste … Et de me sentir aussi impuissant me foutait le moral à terre.

« Aller foutus lien … Allez … » Pensais-je désespérément.

Je voulais tellement me détacher, lorsque j’aurais les mains libres je ne le raterait pas. Il avait rangé son couteau, je le tuerais … Mais je devais me détaché et c’était bien mal partit pour l’instant. Je devais trouver un moyen de ralentir les choses, disons que je redoutais un peu le moment où il déciderait de sortir son membre, j’essayais de ne pas trop songer à l’endroit où il me l’entrerait …Je grimaçais à cette pensée.

-Pas que je n’aime pas.. Non j’adore ça. Dis-je d’un air que je voulais convainquant. Mais évidement, ce n’était pas le cas avec moi.

-… Mais j’aime beaucoup les préliminaires … alors n’hésite pas.

Je n’arrivais pas à croire que j’avais dis une telle chose, mais je voulais réussir à me détacher, je le voulais réellement.