Angoisse matinale [Ludwig]

Le laissant disposer de mon corps comme il le voulait, abandonnée, offerte, simple objet entre les bras du jeune homme, je me serrais de plus belle contre lui, l'embrassant avec fougue, avant de quitter ses lèvres pour son cou, puis ses épaules, tout en veillant à ne pas laisser de marque trop visible sur sa peau, histoire d'éviter de le mettre dans une sale affaire par la suite... Tandis qu'il continuait ses vas et viens de ses doigts en moi, je lâchais un nouveau un soupir, qui se transforma en un gémissement langoureux en sentantun troisième doigt s'insinuer en moi, ajoutant de plus belle une sensation de plaisir décuplée à celle que je ressentais déjà. Tremblante, je m'accrochais avec force à lui, enroulant mes jambes autour de sa taille, me cambrant en arrière, les yeux clos, le visage crispé de plaisir.

Je n'en pouvais plus, j'allais, j'allais.. Un gémissement s'échappa de mes lèvres, tandis que je murmurais le nom de mon amant, secouée d'un spasme violent :

- Ludwig...

Je n'eus pas le temps d'ajouter autre chose, car je me sentis soudain parcourue d'une sensation si forte, si puissante que je me sentis chassée de toutes pensées raisonnables, comme la feuille morte balayée par la tempête. Le corps secoué de spasmes, je m'accrochais de plus belle au jeune homme, luttant pour ne pas hurler, me mordant violement la lèvre, les pupilles dilatées, les yeux luisants de plaisir et de désir.

Invité

Comment elle se comportait, sa facon de gémire, les frissons qui la parcourait, tout en elle laissait a penser que son corps était enfin près pour commencer les choses serieuses, mais pas question de le faire comme cela.

Aussi, posant ma main libre derrière la nuque de la jeune femme, et retirant l'autre de son sexe, je fis une sorte de demi tour, manquant de tomber tout les deux du lit, mais je remis l'équilibre, et maintenant, je me retrouvais au dessus d'elle.

La, je l'embrassais tendrement, pour lui montrer que je l'aimais, puis, je la pénétrais doucement, tout doucement, pour accentuer le plaisire, puis, je commencais des mouvements de va et vient. Toujours lents au début, je voulais qu'elle s'habitue a ce que je sois en elle, mais accélérant au fur et a mesure mes coups de bassin.

Je disais son nom, le murmurais, le criais quelque fois, quand cela m'échapais, bien que le reste du temps, j'arrivais a peu près a ne pas faire trop de bruit, transformant au plus possible mes gémissements en soupire de bien être, qui s'entendait beaucoup moins. Mais au fur et a mesure que le temps avancait, je me fichais de plus en plus de faire ou non du bruit.

Lorsqu'il posa sa main sur ma nuque, retirant enfin l'autre de mon intimité, je frémissais et me laissais allonger sur le lit, tremblante de désir, le fixant de mes yeux aux pupilles dilatées, noyées dans un océan de désir et de plaisir, répondant avec tendresse à son baiser. Puis, tout à coup, je le sentis s'introduire lentement en moi, provocant un spasme qui me souleva le corps, me collant contre celui de Ludwig, tandis que je fermais les yeux, me mordant la lèvre, essayant d'oublier la douleur qui me vrillait le bas-ventre. Je n'étais pas vierge, non, loin de là, mais les viols à répétitions avaient finit par laisser leur marque, que ce soit physiquement ou moralement, et le jeune homme venait d'atteindre l'ultime souvenir de ce que j'avais jadis vécu, emportant petit à petit, par son amour et la douceur dont il faisait preuve, toutes les souffrances que j'avais dû un jour endurer.

Tremblante, gémissante, haletante, je murmurais, je hurlais son nom, ne me souciant plus du tout du fait que quelqu'un puisse nous entendre. Personne ne viendrait, personne ne pourrait nous prendre ce moment qui n'appartenait qu'à nous... Le corps ruissellant de sueur, je me collais contre lui, épousant les formes de son corps, avant d'onduler doucement du bassin, suivant petit à petit le rythme que m'imposait le jeune gardien, le laissant mener la danse qui m'entrainait petit à petit vers un abandon total et complet. Il était si tendre et si violent, si doux et si puissant à la fois... Tous mes sens se troublaient, je ne voyais plus que lui, ses yeux, sa bouche, sonvisage... L'embrassant fougueusement, je fis lentement glisser me mains le long de son dos, caressant chaque parcelle de sa peau, comme si je ne tentais de ne faire plus qu'un avec le jeune homme.

Invité

Je la sentis se contracter, souffrance, désir, plaisir ? Je ne savais pas trop, mais a vrai dire, mon corps était emporté dans la passion, et je ne pourais maintenant plus m'arreter, alors a quoi bon...

Elle se plaque contre moi, de mon coté, je lui rend chacun de ses baisers, accélérant toujours mon rythme, je sais que je suis toujours capable de mieux, et pour notre première fois... j'aimerais qu'elle en garde un bon souvenire. Je sais que je suis capable de tenire a un bon rythme, et longtemps qui plus est, aussi, j'essaye de lui donner le meilleurs de moi même.

Nos corps ruissèlent de sueur, et ils collent l'un a l'autre, le moment ou deux etres ne forment plus qu'un... Pour connaitre réellement cette sensation il faut aimer sa partenaire, voila pourquio, je ne l'avais jamais, ou presque renssentis.

Son nom sors de mes lèvres, a plusieurs reprises, a plusieurs intensité de volume, et cela dure longtemps, le plus longtemps que je peux tenire, je fais en sorte que cela soit ma meilleurs performence, mais eu bout d'un moment tout de même, je finis par éjaculer en elle, poussant un crisde plaisire, la serrant encore plus contre moi qu'avant.

Qu'il fasse ce qu'il voulait de moi... Je lui étais complètement abandonnée, complètement offerte... C'était la première fois que je m'abandonnais de la sorte à un homme, et c'était d'ailleurs la première fois tout court... Enfin, que je le faisais en ayant des sentiments qui étaient réciproques envers mon amant. Et que je ne regrettais d'ailleurs pas...

Tout n'était plus que plaisir et amour, ce moment où l'on a l'impression de ne faire plus qu'un avec son partenaire, où l'on ressent l'envie de fusionner, de se fondre au plus profond de ce dernier... Me serrant de plus belle contre lui, tremblant de plus en plus violement à chacun de ses vas et viens, je crispais mes doigts sur ses épaules, n'ayant pas l'intention de lui faire mal, au contraire, mais c'était plus fort que moi... Et le plaisir réciproque de Ludwig, qui semblait aussi fort que le mien, ne faisait qu'augmenter mon émoi, chacun des mots sortant de sa bouche, qu'il prononcait plus ou moins fort résonnant avec une intensité désarmante à mes oreilles.

Je n'en pouvais plus, je ne tiendrais plus longtemps... Mon dieu que c'était bon.. Qui aurait pu penser un jour que je ne regretterais plus mon entrée à la prison ? Comment l'aurais-je connu sinon...? Déposant des baisers brûlants et passionnés le long de son cou et de sa nuque, je sentis soudain un feu brûlant s'installer en moi, avant d'exploser, me faisant hurler, tandis qu'au même moment, il se déversait de sa semence en moi, nous laissant tout les deux l'un sur l'autre, ruissellants de sueur, plus que comblés.

Inspirant profondément, la respiration saccadée, je fermais les yeux, le corps tremblant, n'osant plus bouger. Nichant délicatement ma tête au creux de son cou, je respirais doucement son odeur, me blottissant contre lui, tout en murmurant d'une voix faible à son oreille :

- Je t'aime Ludwig..

Invité

Essouflé, je m'éffondre presque sur elle, je n'ai pas vraiment la force de l'embrasser, juste de m'oter d'elle, pour me coucher juste a ses cotés, le corps en sueur, pour éviter de l'écraser litéralement...

J'entoure ensuite son corps de mes bras, pour qu'elle se sente mieux, et protégée.. je suis la, il ne t'arrivera rien... J'imagine quelque seconde, avec une ponte d'amusement sur le visage la tête que pourra faire le propriétaire de ce lit, quand il rentrera dans sa chambre ce soir... Car même si la sueur que nous pouvons y laissé sera surement partie, on verra qu'il y a eu des personnes qui n'ont pas fait que discuter dedans.

J'approche ma bouche de son oreille, et dans un murmure, je lui rend ses paroles. Je lui carresse très doucement les cheveux, me serant contre elle, et j'affiche un sourire de bien entre en sentant sa tete nichée dans le creu de mon épaule.

avec tout le bruit qu'on a fait, on risque d'attirer quelqu'un, il faudra bientot "plier bagage", mais pour le moment, je préfère ne pas y songer, j'aime ce moment de "calme après la tempète", une tempèt des plus agréables d'ailleurs...

Reprenant petit à petit mon souffle et mes esprit, je me blottis contre le corps encore brûlant du jeune homme, frémissant en sentant sa peau contre la mienne, avant de poser mon regard sur la cellule vide. Un tas de vêtements éparpillés un peu partout, un lit sens-dessus-dessous, avec deux amants nus enlacés dessus, un peu suspect tout ça non...? Mais qu'importait... Encore heureuse que ce soit mon lit, je n'osais imaginer la tête de mes camarades de cellule en découvrant l'état de leur matelas. Enfin bref, passons.

J'étais si bien là, blottie contre lui, serrée dans ses bras... Je n'avais pas envie qu'il parte, je voulais le garder auprès de moi, à tout jamais, prisonnier de l'amour qui nous unissait. Frissonnant de plaisir, j'affichais un sourire serein en le sentant caresser mes cheveux et je déposais doucement un baiser sur son cou, juste en dessus de son oreille, avant d'effleurer sa joue du bout des doigts.

Qui l'aurait crut...?

Invité

Petit a petit, ma respiration reprend son rythme habituel, mon rythme cardiaque lui, met un peu plus de temps a se calmer... Mais comme je ne bouge plus, que les mains qui carresse doucement les cheveux rouges de sybille, il ralentit progressivement.

Je me sers un peu plus contre elle, principalement le haut du corps, pour sentire encore un peu plus sa tête contre mon torse. Je lui dépose lentement une bise sur le front, et je ferme les yeux, savourant mon bien être, savourant le moment avec elle, même si ce n'est pas vraiment un lieu idéal... Juste parce que c'est elle...

Je la laisse doucement m'embrasser dans le cou, je soupire de plaisire, de bien être interieur, puis, je souris en sentant ses mains effleurer ma joue. Puis, je la regarde dans les yeux, et lui dit d'un air triste :

-tu sais que... Je ne pourais pas rester encore très longtemps...

La tête toujours nichée dans le cou du jeune homme, je laissais échapper un soupir en l'entendant, avant de baisser les yeux. Je le savais, évidement... Je mourrais d'envie de le retenir, qu'il reste avec moi... Mais c'était impossible... Alors que j'effleurais ses lèvres d'un doux baiser, le regard triste, la cloche qui marquait la fin du déjeuner résonna dans un bruit strident, me faisant sursauter.

Le coeur battant et le visage peint d'une amertume profonde, je me redressais vivement, reprenant mon souffle, avant de me tourner vers lui, angoissée :

- Ils vont bientôt revenir... Tu ne dois pas rester ici...

Nerveuse, je fondis sur le tas de vêtement, enfilant mon jeans par dessus mon string passé à la hâte, tout en essayant maladroitement de raccrocher mon soutien-gorge dans mon dos, les mains tremblantes à cause de ma nervosité. Si quelqu'un nous surprenait, c'était fichu...

Mais je voulais le revoir, le plus tôt possible... Je ne supporterais pas de passer plus d'une journée sans lui, l'idée même de devoir quitter le jeune homme m'était douloureuse...

Invité

Je me lève a mon tour, passant assez vite mes vetements... Ce qui trahit d'ailleurs le fait que j'ai l'habitude de ce genre de situation... enfin, bref passons sur ce détail.

J'arrive par derrière, et je lui regraffe moi même son soutient gorge, avant de déposer dans son cou un tendre baiser. Puis, je vais face a elle, je l'embrasse tendrement, et je lui dis :

-Cette fois ci, je dois vraiment y aller, je t'aime Sybille...

Je sors ensuite de la cellule, et je vois les détenus qui arrivent, j'espère que Sybille a eu le temps de remetre son t-shirt, de mon coté, mon carractère de gardien n'a pas changé, on entend ma voix dans tout le couloir, pestant après un bon nombre de personne...

Puis, je finis enfin par quitter le couloir.

Trop occupée à me débattre avec mon sous-vêtement, je ne remarquais pas son " habilité " à enfiler ses vêtements, et je poussais un léger soupir en le sentant regraffer finalement mon soutien-gorge, un sourire amusé aux lèvres tout en me cambrant légèrement en le sentant effleurer mon cou de sa bouche. Répondant avec fougue à son baiser, je laissais lentement mes doigts glisser sur son épaule, le laissant partir à regret.

Au dernier moment, je me relevais, tout en reboutonnant à la hâte ma chemise que je venais d'enfiler, avant de me précipiter vers lui, l'arrêtant en lui prenant le bras. Doucement, je me penchais à son oreille, lui murmurant d'une voix haletante :

- Retrouve-moi ce soir, au sous-sol, dans les couloirs...

L'embrassant une dernière fois, je le laissais ensuite partir, entendant les bruits de pas et des éclats de voix provenant du réfectoire, avant de murmurer :

- Je t'attendrais...

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