Rencontre (Privé Quentin)

Je venais de sortir du réfectoire. J’avais eu une « belle » petite conversation avec un gardien qui avait encore failli se terminer en bataille. J’étais furieux d’être furieux. Je gardais les poings serrés. J’étais tout simplement irrécupérable. Un vrai caractère de cochon. L’ont ne faisait que me chercher un peu et tout de suite je sortais les poings.

D’autant plus que c’était stupide. J’étais blessé et je cherchais toujours la bagarre.

J’entrais dans la salle commune. Je devais évacuer ma colère. Peut-être su quelqu’un, je n’en savais rien. Je savais une chose. Que personne ne s’avise de venir me chercher des ennuis. Je lui ferais faire un vol plané à travers la fenêtre

Je baissais les yeux vers ma main toujours blessé. Et ma main gauche en plus. Je ne pouvais pas être droitier comme tout le monde? Quoi que je commençais à être ambidexte.

[Voilà, j'espère ne pas avoir été trop long ]

Après qu'on soit ENFIN venu m'ouvrir les portes, par un gardien assez désagréable d'ailleurs, je me suis rendu dans une grande salle. Je ne savais pas vraiment où j'étais et n'avais encore croisé personne à part la fille de tout à l'heure. Je me demande si c'est une prison ou un cimetière...Enfin dans tout les cas, ça va en devenir un...Héhé...

Je vis un homme arriver, il a l'air assez tendu. Et il est blessé en plus, il a dû avoir une altercation...Je vais aller le voir, ça me fera un peu de divertissement, et ça vaut mieux que de rester seul...

- Euh...salut, besoin d'un coup de main ?

Merde, pas souvent que je propose mon aide, il a intérêt à en profiter...et puis ça peut toujours faire un allié...il m'en faudra de toute façon...

Je lache un grognement et je me retourne. J,attrappe la personne qui venait de me parler et je le colle violement au mur. Je le tient au cou avec ma main droite et je dis d'une voix menaçante:

-Je n'ai pas besoin de ton aide. Fout le camp!

Je le regarde dans les yeux quelques instant puis je le relache brutalement. Je donne un gros coup de poing dans le mur, toujours avec ma main droite, puisque l'autre me faisait souffrir.

Voila. Inspiré un peu de terreur me ferais du bien. Je n'avais pas envi que l'ont m'aide. Du moins peut-être mais ce n'était pas un prisonnier qui pouvait m'apporter ce dont j'avais besoin.

Je savais que mon agissement avait été stupide, mais j'en avais assez. j'étais tané. J'avais été gentil avec beaucoup de personnes depuis mon arrivée en prison. Maintenant je ferais voir au autres qu'il valait mieux me foutre le paix.

Je le dévisageais froidement. Serrant les poings. Je ne m’étais pas senti autant en colère depuis longtemps. Je baissais les yeux vers ses poches. Fronçant les sourcils en voyant du sang. Mais qu’est-ce qu’il faisait bon sang?

-Je n’ai rien à prouver. Dis-je d’une voix sombre.

Je me passais la main dans les cheveux. J’avais toujours été quelqu’un d’agressif. Mais jamais je ne m’en était prit à quelqu’un qui ne m’avait rien fait, et encore pire, voulait m’aider!

Mais pour l’instant, ce n’était pas le moment de redevenir calme. J’avais mis ce mec en colère et il était dangereux. C’était stupide car j’étais loin d’être au sommet de ma forme. Mais je me fichais bien de ce qu’il pouvait m’arriver. J’en avais assez de perdre la face dans cette foutue prison. Si j’avais besoin de prouver quelque chose, ce n’était qu’à moi que je voulais le faire.

Je m’approchais dangereusement et je dis :

-Ouais théoriquement.

C’est tout ce que je dis. Je ne savais pas si je devais le frapper ou non. Mais malheureusement je ne pus retenir mon poing qui s’écrasa dans sa figure. Mais main droite. Je ne frappais pas si fort de cette main là. Alors c’était peut-être moins douloureux,

J’haussais les sourcils. Secouant doucement la tête. J’étais vraiment un imbécile. Je venais de frapper un homme qui visiblement ne se laisserait pas faire. Je n’étais pas en état de me battre et je le faisais tout de même. Mais la colère m’aveuglait. Tout m’aveuglais. J’étais en train de devenir fou. Si ma situation ne changeait pas bientôt, je me petterais une dépression. Mais je le savais. Si ce n’avait été que de moi. Je ne serais pas en train de tabasser un homme pour rien. Mais ma famille était en danger et je ne pouvais strictement rien faire.

-…Pourquoi tu ne t’en vas pas … Je suis malade. Dis-je d’une voix basse.

Voila la seule bonne chose que j’avais fais durant cette « rencontre » lui dire que j’étais perturbé. Car c’était bien le cas actuellement. Je n’étais pas dans mon état normal. Beaucoup plus agressif qu’à mon habitude, et disons que c’était difficile de faire pire.

Je le regarde s'avancer vers moi d'un air inquiet. Je ne crois pas que mon avertissement ne lui ai réellement servit à quelque chose. Je ne recule pas lorsqu'il s'avance. Je dois être suicidaire car je dois avouer que je n'ai jamais vu quelqu'un dans cet état.

Son cou pde poing. Je n'en n'ai jamais vu de tel. Même moi jen e suis pas capable d'en donner d'aussi fort.

Je lacha un gémissement et je perd totalement le souffle. Je met uun genou par terre, simplement pour ne pas tomber sur le dos. Je reste ainsi longtemps. Je n'ai jamais eu aussi mal au ventre de toute ma vie.

Je garde la tête baissée. Je suis en colère aussi. Je sais que c'est de ma faute tout ça. Mais je ne veux pas perdre. Du moins pas aussi facilement.

Sans montrer quoi que ce soit. Je me donne un élan avec ma jambe et je lui saute dessus. Nous faisant tomber par terre. Lorsque je suis par dessus lui je me met à le frapper violement à la figure. Je dis entre les dents:

-Je ne suis pas aussi violent ... habituellement.

Je le lachais et je reculais. Je dis en levant les mains:

-Écoute ... Sa va mal finir. J'ai mal agis et je m'en rend compte.

Je fis une pause et je poursuivis d'une voix seche:

-Je ne suis pas en état de me battre contre toi!

en le voyant sauter de cette façon. Jamais je n'aurais cru une seule seconde que c'était un coup de coude qu'il voulait me donner. Jen e connaissais pas sa manière de ce battre. Mais elle était certainement meilleure que la mienne. Moi j'étais un tueur. J'étais très fort de mes mains, mais disons que je préférais une bonne balle dans la tête que de tuer quelqu'un à coup de poings.

Son coup de coude me fit littérallement tomber par terre, j'étais aveugler parl e sang qui sortait de mon nez. Là je pouvais dire qu'il était bien cassé. Même si ce n'était pas la premiere fois.

Je me relevais rapidement, le visage plein de sang et ce n'était pas prèt de s'arrêter. Si un gardien n'arrêtait pas bientot cette bagarre il y aurait un mort et sa s'annonçait être moi pour l'instant.

Ce n'était plus le moment de parler. Il voulait que je me batte. J'allais le faire. Je m'approchais de lui et je lui donnais un bon coup de poing dans les cotes. Je savais ou frapper pour faire mal, et pour briser. Je dis d'une voix seche en sentant un craquement:

-Tient! Ça nous met au moin sur un pied d'égalitée.

En disant cela je m'approchais de lui et je lui donnait un coup de tête monumental. Je reculais, légèrement assomé. Mais je l'avais bien donné cette fois çi. Je ne m'étais pas trop fait de mal.

Lorsqu’il m’attrape et me tire vers l’avant. Je sais ce qu’il veut faire. Il veut me frapper la colonne vertébrale. Je le sais je me suis déjà battu avec ce genre de personnes. Un bon coup dans le dos de cette façon et me voila paralysé durant quelques temps. Je donne un bon coup sur le coté. Je reçois tout de même le coup mais j’évite la colonne. Je grimace. C’est un adversaire redoutable et je l’ai visiblement sous-estimé. Mais lui aussi il me sous-estime. Je suis un tueur depuis que j’ai 15 ans. J’ai appris à tuer au lieu de me faire des amis. Disons que je suis plus à l’aise avec une arme, mais je sais très bien me servir de mes poings. Je lâche un grognement et je tombe par terre. Je déteste les trop rapide. Je ne suis pas la rapidité incarnée.

Je me relève rapidement, j’ai mal dans le dos maintenant.

-Je suis désolé, mais ce n’est pas moi qui vais crever!

Maintenant tout me servirait bien d’arme. Rapidement j’attrape une chaise et je le frappe violement avec. Je ne perd pas une seconde. Je n’ai absolument pas de temps à perdre. Je m’approche dangereusement de lui et je le frappe dans le ventre. Un bon coup de poing. Mais toujours de la main droite.

Ensuite je levai ma main gauche et je le frappe fortement à la figure. Un méchant coup de poing. J’étais très fort de la gauche, mais j’étais également blessé et ce coup la me fut extrêmement douloureux.
Je lâche un hurlement en me tenant la main, je lavais recassé c’était évident. Mais au moins le coup que je lui avait porté n’avait pas dû être bienfaisant pour lui.

Après avoir guidé notre nouveau prisonnier à sa cellule, je décida de faire une petite ronde de routine, pour me remettre dans l'ambiance de la prison.

J'entendis des bruits étranges provenant de la salle commune. Je soupira. Cela ressemblait étrangement à des bruits de bagarre.

Je sortis ma matraque et entra dans la pièce. Je ne vis tout d'abord qu'un homme donnant des coups de pieds au visage d'un autre. Je m'approcha de lui rapidement et lui envoya deux ou trois coups de matraques derrières la tête. Je le repoussa par terre et ne put m'empêcher de sourire en voyant Carl au sol.

-C'est le trou pour le deux! Ça va vous apprendre à vous bagarrez!

Je sortis mon armes et les mis tout les deux en joue.

-Debout! Et aucun mouvement brusque. J'ai le droit et le devoir de vous tuez si vous ne coopérez pas!

Je restais sur le sol. Le coup qu'il avait envoyé à la tête, suivit des coups de poings m'avaient totalement assomé. Je me passais la main dans le visage, tentant de chasser le sang qui m'aveuglais. Je ne devais pas avoir bonne allure maintenant.

Je me relevais lentement et péniblement. Disons que si j'étais dans un sale état avant cette bagare, j'étais bien pire maintenant. Mais à part mon nez je n'avais rien d'autre de cassé. Il y avait bien ma main qui me ferais souffrir longtemps

Je fixais Quentin d'un air mauvais. Le trou. Après un bonne bagarre je finirais au trou maintenant. Bordel

-Combien de temps au trou??? Demandais-je d'une voix seche.

Je savais que je ne supporterais pas d'y aller trop longtemp. Et Steve prendrait un malin plaisir à me laisser pourrir là.

J'essayais toujours de chasser le sang de ma figure. Mon nez et ma main saignaient abondament.

Je fixa Carl tandis qu'il se relevait lentement. Il semblait amoché. Quelle joie de le voir dans cet état en ce moment. C'était presque aussi plaisant que si je l'avais tabassé moi-même.

-Combien de temps au trou???

-Le temps qu'il faudra pour que tu finisses par comprendre! C'est à dire, un très long moment!

Je pointa l'arme vers l'autre homme au sol.

-Debout toi aussi!

Je me sentais bouillir sur place. Je n'avais qu'une seule envie et c'était de sauter sur Steve et de le tabasser à mort. Mais je ne le ferais pas et je savais pourquoi. Je lançais un regard à l'homme avec qui je m'étais battu. Bon sang que c'était stupide ce que j'avais fais ... Mais jamais je n'aurais cru que ce ce serait terminé comme ça.

J'attendis qu'il se releve. Je ne voulais pas être dans un pire état pour aller au trou.

Le sourire de l'autre homme n'inspirait pas confiance. Alors? Ce petit con s'imaginait peut-être en train de me tabasser ou pire? Je crois qu'il ne savait pas à qui il avait affaire.

-Alors, tous les deux, vous vous retournez, les mains sur la tête et vous allez marcher lentement vers la salle d'isolement. Je vous descend à la première tentative de quoi que se soit! Compris?

Mon regard restait de marbre alors que je ne bougeais pas. Je ne serais pas le premier à bouger, ça c'était certain.

j'haussais les sourcils. Ne chassant même plus le sang qui continuait de me couler dessus. Les mains derrière la tête. Il pouvait bien aller se faire voir, de toute façon je ne comptais pas me battre. Je dis d'une voix agressive:

-Aller, va nous porter là et c'est tout ...

Disons que j'étais assez stressé à l'idée d'aller au trou que je n'avais pas envi qu'il en rajoute. Je me retournais et je me mis en marche vers la salle d'isolement. Je me fichais un peu de l'autre mec. Si il voulait se causer plus de troubles c'était son probleme. Moi je travaillais déja à me convaincre que le trou n'était pas si pire comme endroit ...

Je suivis les deux hommes à une distance raisonnable et nous nous dirigeâmes tous joyeusement vers la salle d'isolement.

[Salle d'isolement]