Un peu de lecture pour trouver le sommeil

Je grogna, elle savait que je détestais ça, j'avais l'impression de perdre le contrôle. Mais ses mouvements sur mon corp étaient tellement agréable que je lui pardonnait presque. Et tout en continuant mes baisers ainsi que mes caresses (sans cacher mon irritation du à sa cadence.) je lui dis entre deux baisers:

-Garce...

Et je le pensais! J'en avais assez, d'un coup je la fit chavirée sur le peu d'espace que nous avions sur cette table. C'était à mon tour de prendre les rennes à présent! Je m'appuya sur mon avant bras et ma main glissa avec délice sur la cuisse de Clairval.

Je me mis à rire lorsqu'il me traita de garce. Il me fit chaviré et mon épaule se mit à élancer. Ouch! Je serais courbaturée demain.

-Qu'est-ce que t'attend pour me prouver que t'es vraiment un homme, murmurais-je avant de lui rapprocher la tête avec ma main et l'embrasser sauvagement.

Je lui mordis à nouveau la lèvre, mais moins fort que la première fois, tout en glissant mes mains dans son dos.

-Qu'est-ce que t'attend pour me prouver que t'es vraiment un homme?

Elle ne me donna pas le temp de répliquer qu'elle m'embrassa. Ça m'enrageais! Mais ma fierté en prennait un coup, je ne devais pas la laissée penser ce genre de choses.

Je commenca quelques mouvements de bassins, atteignant des zones sensisbles au plaisir. J'avais bien l'intention de me montrer à la hauteur de la situation juste pour qu'elle ai encore plus envie par après.

Mes lèvres quittèrent les siennes et vinrent embrasser son cou, son épaule, sa poitrine, tout en descendant bien lentement pour lui laisser savourer chaques baisers.

Lorsqu'il commença ses coups de bassin, je me retints de me mettre à hurler. La baise haineuse à un petit quelque chose de beaucoup plus excitant, plus plaisant.

Je le laissa m'embrasser dans le cou, sur la poitrine. Il m'énervait. Il savait que j'aimais cela. C'est pour ça qu'il le faisait.

Je fis passer mes jambes autour de sa taille. Le contact serait maximal maintenant. Que lui, moi et la table.

Je glissa ma bouche dans son cou et me mit à lui embrasser le cou, à lui mordiller. Il me donna un coup de bassin particulièrement jouissif et je lui entra les dents dans la peau.

Merde! Je n'avais pas envie que cela se termine maintenant.

-T'as l'air pressé d'en finir, murmurais-je en gémissant.

Je serra les poings en sentant ses dents dans ma peau, cette fille était une vraie bête! Peut-être que moi aussi après tout?

-T'as l'air pressé d'en finir

Moi pressé? Jamais!

-Non... je ne peux simplement pas retenir mes pulsions...

Mon regard se riva sur le sien avant d'aller m'emparer de ses lèvres et continua mes coups de reins en m'ajustant à son corp contre de mien. Il faisait chaud, très chaud. Cette prison n'avait aucun système de régularisation de température dans ce secteur. Normalement il aurait fait très froid.

Je me sentais de plus en plus éxité, peut-être parceque cette situation était un jeu dangereux.

-Non... je ne peux simplement pas retenir mes pulsions...

Hmmm, que de douces pulsions. C'était dans un moment comme celui-ci, alors que je le sentais venir et aller en moi m'embrassant avec passion, que je n'était plus capable de le haïr. Je recommencais même à ressentir un nouveau début d'amour. C'était les hormones évidemment. Lorsque se serait fini, tout reviendrait comme avant.

Je glissa ma main dans ses cheveux, enserrant une mèche entre mes doigts. Je commencais à ne plus penser clairement. Ma respiration était plus forte, plus saccadée. Mes cris de plaisirs augmentèrent et alla s'étouffer dans la bouche de Yuuri. Vraiment, il embrassait bien... Et il me baisait bien.

Je ne crois pas que je vais pouvoir tenir encore bien longtemps à se rythme...

Je stoppa mes baisers, je n'avais plus aucun souffle. Ma respiration haletante alla se perdre dans le cou de Clairval pendant que mes mouvements continuait avait autant de vigueur. Bon sang, elle me donnait une de ces envies!

Je sentais mon corp qui allait bientôt en venir à bout mais je devais tenir bon et je sentais la même chose chez Clairval, elle ne tiendrait pas longtemp elle non plus.

Un petit sourire naquit sur mes lèvres lorsqu'il cessa de m'embrasser. Il était à bout, je le savais. Et il ne voulait pas se relacher maintenant. Il savait que je ne voudrais pas. C'était trop tôt. J'y étais presque moi aussi. Je lui en voudrais à mort s'il

-Yuuri..., murmurais-je.

Non, c'était plus une lamentation. Un soupir de bonheur. Ce n'était pas du tout un murmure.

Ma main se resserra dans ses cheveux, l'autre agrippa la table. J'étais vraiment près de l'extase en ce moment. Je sentais que quelques coups de reins de plus de sa part me ferait complètement partir au septième ciel.

Je serra les dents et les poings, me retenir devenait de plus en plus dur. En plus du fait qu'elle me tirait les cheveux (et c'est un fait, les garçons on un cuir chevelu fragile), rien n'était de mon côter.

Je lui donna encore plusieurs coup, entrant et sortant en elle. Je vins l'embrasser dans le coup, faisant tout pour lui laisser une marque. Même si je la détestais, j'aimais la concidérée comme mienne.

Je bascula la tête un peu plus vers l'arrière. J'aimais qu'il m'embrasse comme cela dans le cou. Ça me faisait encore plus perdre la tête.

Je lâcha ses cheveux et glissa ma main derrière son cou, en bougeant un peu le bassin. Je ferma les yeux en sentant le plaisir augmenter de plus en plus.

J'atteignis l'orgasme subitement, un orgasnme violent comme je n'en avais jamais véçu auparavent. Mon corps en entier tremblait, mon rythme cardiaque était au maximum.

-Aaah! Yuuri!, murmurais-je, réussissant à retenir un cri de plaisir qui aurait été très fort.

Je m'éffondra sur elle, je lui faisais peut-être mal mais c'étais tout ce qu'elle méritait. Quoiqu'elle méritait plus. Je tenta de calmer ma respiration, plutôt difficile. Lorsque je me remetterais sur pied, mes jambes auront de la difficulté à retenir mon corp épuisé.

-Aaah! Yuuri!

J'eu un sourire, cette fois-ci deviendrait mémorable! Je fis glisser mes lèvres sur son cou, sans l'embrasser, juste pour la tenter.

-Maintenant tu a une raison de plus de t'en vouloir...

Je parlais évidemment du fait qu'elle aura rarement, ou plus du tout (ce que je doutais, nous connaissant tout les deux.), la chance (et moi non plus en fait mais je ne parle que de son cas en se moment) d'avoir droit à ça!

-Maintenant tu a une raison de plus de t'en vouloir...

Je grogna et glissa ma main qui était restée accroché à la table dans son dos. Elle devait être très froide. Que je susi gentille, je l'aime à se refroidir.

-Je ne t'en veux peut-être plus, dis-je à voix basse.

Je n'aurais pas du dire cela. Ça ne servait à rien de le dire. J'aurais du continuer à faire comme si je lui en voulais. Ça ne servait à rien de compliquer les choses.

Je me releva lentement, mes membres étaient déjà endoloris, ça ne sera pas très beau à voir demain matin! Je m'étira question de m'assurer que je sente encore mon corp, bien, au moin je pourrais marcher!

-Je ne t'en veux peut-être plus

J'étais dos à elle et je le resta, je grimaca. Pourquoi est-ce-qu'elle avait dit ça? Ça ne ferais qu'empirer les choses, au moin quand nous nous détestons c'est un comportement normal entre un gardien et une détenue...

Je lui lanca un regard en biais par dessus mon épaule et je pris mes vêtements, puis m'habilla. Je n'avais pas envie d'en parler.

-Tu devrais retourner à ta cellule, c'est déjà un miracle qu'un gardien ne soit pas venu. Il vaux mieux ne pas tenter le diable...

Je resta allongée sur la table, trop fatiguée pour bouger. Je n'avais presque pas dormir avant d'entreprendre cette... torride aventure avec Yuuri.

-Sincèrement, je m'en fous du diable. Après tout, j'ai sûrement déjà une place réservée à côté de lui... Avec tous les gens que j'ai tué et le fait que je fornique sans être marier.

Je me redressa et m'assit sur le bord de la table, cherchant du regard mes vêtements. Je les repéra près des étagères. Meeeerde!

Je sauta par terre et me dirigea vers eux et les mit rapidement. C'est fou comme il faisait froid maintenant que l'action torride était terminée. Je baissa les yeux en terminant de m'habiller et me tourna vers Yuuri.

-Bon ben, on se rappelle!, dis-je un léger sourire aux lèvres.

Mon regard suivit Clairval lorsqu'elle se leva et qu'elle s'habilla, c'est fou comme elle pouvait être bien roulée! Je secoua la tête, il ne fallait pas penser à ça! Après plusieurs claques mentales, je réussi enfin à me retourner pour lui faire enfin face.

-Bon ben, on se rappelle!

Je fis un petit sourire, pas très sûr en hochant légèrement la tête. Il y avait un malaise dans l'air, s'en était presque palpable. Je mis mes mains dans mes poches.

-...ouais...

Je me retourna, il ne fallait pas que l'on reste plus longtemps dans la même pièce. Je m'apprêta à me diriger vers la porte mais soudainement mes pieds firent eux-mêmes demi-tour. Sans m'en rendre compte j'étais devant Clairval et je l'embrassais doucement. Je me recula, totalement désorienter.

-... hm... oui... à... à plus tard!

Mon sourire s'aggrandit un peu lorsqu'il revint m'embrasser. Je ne m'y attendais pas. J'étais certaine qu'il allait partir rapidement, me laissant en plan dans la bibliothèque. Il ne devait pas me détester à ce point...

-Bonne nuit, dis-je à voix basse.

Je l'embrassa sur la joue, à la commissure de ses lèvres, et me dirigea ensuite vers la porte, pour retourner dans ma cellule.

Mon regard lui suivit jusqu'à ce qu'elle sorte. Mais qu'est-ce-que j'avais fais?! Je n'aurais jamais dû venir ici, ni même m'approcher de Clairval. Je rageais tellement contre moi-même que je donna un coup de pied sur une chaise. Je m'assis sur une autre en prennant ma tête entre mes mains et en appuyant mes coudes sur mes genoux.

Je jura sèchement. Comment pouvais-je être aussi stupide?

La lumière du matin qui pénétra dans la bibliothèque par les fenpetres crasseusses vint m'aveugler. Cette nuit avait décidémment passée très rapidement.

Je me leva, je n'avais pas envie de rester plus longtemps par ici.

[salle commune]