Un peu de lecture pour trouver le sommeil

J'entra dans la bibliothèque et referma la porte rapidement, juste à temps pour ne pas me faire repérer par un gardien. Ils étaient partout bordel! Je n'avais pas envie de me faire attraper en dehors de ma cellule en plein milieu de la nuit!

Je me dirigea dans les rayons et attrapa un livre au hasard. J'alla ensuite m'installer dans le fond de la bibliothèque. L'éclairage était merdique, mais au moins, j'aurais le temps de me cacher si quelqu'un entrait.

J'ouvrit le lire et me mit à lire. Oh! Des mots! Ça fait une éternité que je n'ai pas lu!

«À l'échelle humaine, on peut définir la communication comme un processus dynamique par lequel un individu établit une relation avec quelqu'un pour transmettre ou échanger des idées, des connaissances, des émotions, aussi bien par la langue orale ou écrite que par un autre système de signes: gestes, musique, dessins, etc.»

Je fronça les sourcils. C'est quoi ce bouquin? Je regarda la couverture et grogna: «La communication efficace: De l'intention aux moyens d'expression». Quel veine! Bon ben, pas le choix, je n'ai pas envie de me lever.

J'étais partis me coucher quelques heures plus tôt, j'avais dormis oui mais très mal. Et ce n'était même pas ma tempe qui m'avait empêcher de trouver un bon sommeil. Toutes ces pensées n'avaient pas arrêter de me harceler.

Je m'étais finalement levé en grognant, j'avais horreur de ne pas pouvoir dormir. Après un long moment à erreur dans les couloirs sombres de la prison je vis les portes de la bibliothèque, pourquoi pas? Tout les moyens était bons rendus où j'en étais.

Je regarda les livres sur les premiers rayons en marchant vers le fond de la bibliothèque. Que des titres ennuyeux à mourir, en fait je présumais puisque je n'y voyais rien. Une chance qu'il y avait des fenêtres, les rayons de la lunes me permirent de pouvoir lire les quelques titres qu'ils éclairaient.

Je lu quelques pages avant de refermer le livre. Je savais déjà communiqué de façon efficace. Surtout avec un revolver dans les mains!

Je soupira et m'adossa à ma chaise, montant mes jambes sur la table. Je regarda les autres livres, plus loin. Me lever ou ne pas me lever, that is the question.

J'entendis alors la porte de la bibliothèque s'ouvrir et des pas. Je resta sans bouger un moment et lorsque je réalisa que les pas venait dans ma direction, je paniqua légèrement. Je me redressa rapidement, mais tomba par en arrière dans un vacarme assez puissant. Je me leva rapidement et alla me planquer sous une table un peu plus loin. Meeeeerde!

Je me retourna subitement vers la source du bruit.Qui pouvait bien être là à cette heure? J'avanca à pas de loup la main sur mon arme que j'avais prise avec moi au cas ou. J'arriva d'où provenait le son, il n'y avait rien, seulement une chaise renversée et un livre par terre.

Il y avait quelqu'un et ce quelqu'un ne devait surment pas avoir le droit d'être ici s'il était partit se cacher. J'observa autour et entre les rayons, rien. Il ne restait qu'une possibilité.

Je me pencha et regarda sous une table, je vis Clairval.

-Bon sang mais qu'est-ce-que tu fou ici?!

Mon ton avait été un peu plus fort que prévu mais avec raison! Qu'est-ce-qu'elle pouvait bien faire dehors à cette heure? Si elle était encore arrivée en retard elle pouvait bien aller voir ailleur pour qu'on lui ouvre sa cellule!

Je fis un air piteux lorsque je vis Yuuri se pencher et me regarder sous la tête. Il fallait bien que je tombe sur lui évidemment!

-Bon sang mais qu'est-ce-que tu fou ici?!

-Je trouve le plancher sous cette table plus confortable que mon lit!, répondis-je d'un ton agressif.

Je sortis de sous la table et le dévisagea un moment.

-Je retourne à ma cellule!, dis-je en le contournant.

C'était inutile de rester ici...

Je lui pris le bras pour l'empêcher de partir, qu'est-ce-qu'elle pensait? Qu'elle pouvait aller et venir dans la prison comme dans un moulin?

-Tu pense vraiment te rendre sans que personne ne te vois?

Pourquoi je la retenais? Après ce qu'elle m'avait fait elle ne méritait que ce qu'il l'attendait dehors de la bibliothèque. Je la relâcha.

-Tout compte fais, vas-y. Ça t'apprendra peut-être quelque chose!

-Tu pense vraiment te rendre sans que personne ne te vois?

Et pourquoi pas? Je m'étais bien rendu jusqu'ici sans que personne ne me voit! Je lui lança un regard méchant lorsqu'il m'agrippa le bras.

-Tout compte fais, vas-y. Ça t'apprendra peut-être quelque chose!

Il me lança, mais je ne partie pas. Je croisa les bras et lui lança un regard moqueur.

-Parce que tu as peur pour moi peut-être? Ou c'est probablement parce que tu n'es pas capable de le faire toi même! Tu préfères que je me fasses attraper par un autre et qu'il fasse le sale boulot à ta place! T'es qu'un lâche après tout!

Je n'aurais peut-être pas du dire cela, mais c'était fait. Tant pis! Je n'étais pas le genre à regretter mes paroles, et si je venais de le dire, c'est que je le croyais.

Lâche? Moi? Qu'est-ce-qu'elle pouvait en savoir cette idiote? Le pire dans tout ça c'est que je m'avait même pas envoyer Steve, il l'avait fait tout seul. Je croisa les bras comme elle et la toisa.

-Lâche? Non. Je veux seulement que tu ai ta leçon parceque contrairement à toi moi j'ai fais preuve d'intelligence pour ne pas me faire enfermer dans cet asile!

Je la regarda, moqueur.

-C'est vrai après tout, tu ressemble à Carl, tout aussi stupide!

J'en mettais un peu trop mais elle aussi et je n'étais pas du genre à laisser le dernier mot aux autres.

-Lâche? Non. Je veux seulement que tu ai ta leçon parceque contrairement à toi moi j'ai fais preuve d'intelligence pour ne pas me faire enfermer dans cet asile!

Je retins un grognement et plissa un peu les yeux. Qu'est-ce qu'il en savait lui? J'avais été très discrète pour ne pas me faire attraper. C'est ma mere qui m'a vendu! Comment j'aurais pu savoir que ma propre mère me dénoncerait aux autorités?!

-C'est vrai après tout, tu ressemble à Carl, tout aussi stupide!

Mon poing partit tout seul, encore une fois. Merde, qu'est-ce que je pouvais être impulsive.

-Va te faire foutre pauvre con! Je ne suis PAS stupide! Je n'essaie que de me mettre à ton niveau!, répondis-je sur un ton cinglant.

Je regarda furieusement Clairval la mâchoire en feu. Qu'est-ce-qu'elle pouvait être détestable! Vraiment! Comme avais-je fais pour la supporter aussi longtemps!? C'est bien vrai ce qu'ils disent tous, les femmes c'est que des emmerdes.

-On dirais bien que tu prend du plaisir à m'attaquer, toi qui aime tant penser avec ton corp qu'avec ta cervelle!

Je dois avouer que je faisais tout pour la provoquer mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Je la fixa, la provocant même du regard.

-Fait attention à ce que tu dis et fais parceque j'ai repris mon arme daccord?

-On dirais bien que tu prend du plaisir à m'attaquer, toi qui aime tant penser avec ton corp qu'avec ta cervelle!

-Tu insinues quoi par là?, demandais-je rageusement.

Bon sang qu'il m'énervait en ce moment! On dirait qu'il faisait exprès pour tenter de me provoquer.

-Fait attention à ce que tu dis et fais parceque j'ai repris mon arme daccord?

-Je m'en fous de ton arme! Tire et fais toi plaisir! Une fois que tu m'auras tué, je n'aurais plus à devoir t'endurer attardé!

-Je n'insinue rien madame la Nymhpomane!

Ça, je savais qu'elle détesterais l'entendre.

-Je m'en fous de ton arme! Tire et fais toi plaisir! Une fois que tu m'auras tué, je n'aurais plus à devoir t'endurer attardé!

Je m'avanca d'un pas menacant. Si c'était la guerre qu'elle voulait elle allait l'avoir!

-Au moin je serais débarasser d'une emmerdeuse!

Une jolie emmerdeuse... mais pourquoi je pensais à ça moi? Je me donna un claque mentale et le regarda presque glacialement.

-Je n'insinue rien madame la Nymhpomane!

Je me retins de dire quoique se soit. C'était de la provocation pure et nette ça. Il savait pertinemment que je détestais me faire appeler de cette façon. Je ne devais pas répondre à sa provocation... MAis merde! Depuis quand je me contrôlais!?

-Au moin je serais débarasser d'une emmerdeuse!, dit-il en s'approchant de moi.

Cette situation m'exaspérait. Je ne savais même pas quoi répondre à cela. Je n'étais pas la plus douée avec les mots, même si je parlais souvent. Lorsque je parlais, c'était des futilités. Si je devais provoquer, c'était avec des adversaires facilement provoquable.

-Je te hais, dis-je simplement, un regard noir dans les yeux sans quitter son regard.

-Je te hais,

Enfin une idée partagée! Elle me détestait et je la détestait tout autant. Je soutins sous regard comme elle le faisait avec le mien.

-Voila un point que nous avons en commun.

Je fis un petit sourire arrogant et m'avanca d'un pas, j'étais rendue bien proche d'elle, je voulais tester ses réaction.

-Tu peux partir je ne te retiens pas...

-Tu peux partir je ne te retiens pas...

Je resta là, sans bouger, continuant de le fixer. Cette proximité me rendait folle. J'étais mêlée. Je ne savais plus quoi penser.

Je le détestais pour ce qu'il était devenu, pour ce qu'il avait fait, faisait et ferait. Je le détestais parce qu'il me provoquais, parce qu'il savait comment me provoquer, parce qu'il en connaissait trop sur moi.

Mon regard ne s'attendrit pas, mais le ton de ma voix baissa un peu.

-Je te hais vraiment beaucoup. Tu ne peux pas t'imaginer comment...

J'approcha mon visage du sien et m'arrêta.

-Je te hais simplement parce que tu m'empêcher de ne plus t'aimer!

Je retins un sourire satisfait, je savais qu'elle réagirait de la sorte. Je ne bouga pas, pour l'instant. Quoique je faisais des efforts pour ne pas lui sauter dessus.

-J'aurais cru que tu avais plus de raisons...

Je m'avanca un peu juste pour frôler ses lèvres et lui donner envie.

-Je te déteste à un point...

-J'aurais cru que tu avais plus de raisons...

Il s'approcha de moi et me frôla les lèvres. Meeeeerde!

-Je te déteste à un point...

Je me mordis la lèvre et résista à la tentation de l'embrasser.

-Je te déteste parce que tu es méchant. Je te déteste parce que tu me provoques. Je te déteste parce que tu n'as plus de fierté. Je te déteste parce que tu me détestes... Ça te va maintenant?, murmurais-je.

Je parcourus la faible distance qui nous séparaient et l'embrassa.

Je lui répondis sauvagement, j'en avais envie mais j'étais aussi en colère contre elle. Je la fis reculer jusqu'à un rayon de livre et elle l'atteignit brusquement sans que mes lèvres aies quittées les siennes.

Mes mains se perdirent sur son corp, je n'avais plus le contrôle du mien s'en était désarmant. Je descendis mes baiser dans son cou, ils devenaient tous plus brûlants les uns que les autres. J'atteignis son oreille et je lui dis chaudement:

-J'ai envie de toi...

Je retins un petit cri de douleur en fonçant dans l'étagère. Quelques livres tombèrent par terre, mais je m'en foutais. Je répondais avec la même intensité au baiser de Yuuri.

Je glissa mes mains autour de son cou et pencha la tête un peu par derrière en sentant ses mains sur mon corps et sa bouche dans mon cou. J'avais chaud! Le peu de raison qu'il me restait me disait de cesser immédiatement. Mais j'en étais incapable.

-J'ai envie de toi...

J'adore l'entendre me dire cela. Je me réempara de ses lèvres et l'embrassa aussi sauvagement qu'il l'avait fait, lui mordant un peu la lèvre.

-Alors prend-moi!

Elle n'avait pas besoin de le dire, je n'avais aucunement l'intention de partir sans m'être soulagé de toute cette passion sauvage. Je lui enleva rapidement ses vêtements en prennant bien soin de toucher sa peau au passage.

Je l'embrassais comme en enragée, à la fin de cet échange j'aurais surment un gout de sang dans le fond de la bouche pour un long moment.

Des livres tombait et faisaient du bruit, si un surveillant avait l'idée de passer par ici, nous serions cuits. Peu importe l'endroit c'était toujours dangereux.

Je me laissa déshabiller, ma tête n'avait plus le contrôle de rien. J'aimais sentir ses mains sur mon corps, sa langue dans ma bouche. Je le voulais nu lui aussi...

Je finis par le repousser et le poussa jusqu'à une table derrière lui. Je le regarda dans les yeux en haletant fortement. J'ouvris brusquement les pans de sa chemise lorsqu'il atteignit la table. Je glissa ma langue sur son torse et lui mordilla un mamelon tout en défaisait sa ceinture. Je fis glisser son pantalon par terre et posa ma main sur son membre.

Je reporta mes lèvres sur les siennes et l'embrassa avec passion, tout en infligeant un mouvement de va et vient à son membre. Il était déjà bien excité, mais j'aimais bien le pousser un peu plus vers ses limites.

Je soupira de plaisir, elle me manipulait d'une main experte. Je m'appuya contre la table derrière moi, par chance elles étaient toute vissées au sol. Je me rapella qu'un jour elle m'avait parler d'essayer sur un table, si ça continuais de cette façon son voeu serait exaucé!

Je mis une main sur sa nuque pour appronfondir le baiser qui l'était déjà beaucoup, cette échange devenait de plus en plus bestial. Pourquoi à chaques fois qu'il y avait un froid entre nous, ça finissait toujours de cette façon? Quoique je ne m'en plaind pas!

Je me colla contre lui, lâchant son membre et glissant mes mains dans son dos. J'aimais le contact de sa peau avant la mienne.

J'interrompis le baiser et poussa Yuuri complètement sur la table. Je grimpa par dessus lui et m'assit sur son membre, me laissant pénétrer complètement. Tant pis pour les préliminaires poussées! Ça ne sert à rien après tout!

Je le regarda et glissa mes mains sur son torse, les faisant remonter lentement, les ongles sortis. J'aimais le faire souffrir, il le savait.

Je fis une grimaca en sentant ses ongles, je conaissais déjà son coté masochiste et je n'avais aucune idée si jamais ou non! Je pris ses soignet et les écartas de sortes qu'elle perde son équilibre, je l'embrassa. J'avais cette envie, à chaques fois que je la voyais encore plus quand je la touchais.

D'une main, je guida son bassin dans ses mouvements et de l'autre je lui fis plaisir en la caressant, conaissant son corp par coeur.

Je me retins de sourire lorsqu'il me fit perdre mon équilibre et qu'il m'embrassa. Je devais toujours le détester. Je le haïssait encore. C'était toute la haine que j'avais envers lui qui me faisait agir en ce moment.

Je poussa des gémissements dans sa bouche lorsqu'il commença à me caresser et en me guidant dans mes mouvements. Il savait comment me rendre folle, et je savais comme le rendre fou également.

Je ralentis mon mouvement de hanche, l'arrêtant presque. Doucement, tout doucement, le faisant entrer et sortir lentement. Seigneur que c'était bon! Et les hommes résistent rarement à cela.