Salle d'Isolement pour Ryan Neylen ...

Une dernière volonté avant que je ne m'en aille??

Elle pouvait bien aller se faire foutre! Je n’étais pas près de ne plus avoir froid ici. J’étais au sous-sol certainement dans la pièce la moins agréable de toute la prison. Je devais ravaler ma fierté et lui demander quelque chose :

-Des vêtements … Je vais crever de froid ici!

Certainement qu’elle s’en foutait, mais au moins j’aurais essayé. Je ne savais pas combien de temps je resterais ici. Et j’avais déjà beaucoup trop froid.

J’essayais de me frotter les mains. Bon sang! J’espérais que quelqu’un se rende compte de ma disparition … Et ensuite, elle verrait de qu’elle façon je l’humilierait cette petite garce! J’approchais de la porte. Je ne pouvais pas voir à l’extérieur, mais j’écouterais au moins. Espérant qu’un gardien voit quelque chose de pas normal …

- Quoi je n'entends aps ce que tu me dis??? Ça ne doit pas être si important !!!

Je donna un coup de pied dans sa porte et remonta les escaliers en vitesse. Demain matin j'irai dire a Nett que j'avais enfermée le gardien au trou de cette manière je serais punie mais au moin Ryan n'aurais pas le champ libre pour me faire ce qu'il voullait. Je trourna le coin et sortit de l'aile des employés. J'avais eu une de ces chances ! Je m'assis et regarda dehors. J'avais hâte au lendemain !!!

Je sursautais en entendant le coup contre la porte. Je n’aurais pas de vêtements, c’était évident.
Je soupirais, la personne qui me trouverait m’écoeurerais jusqu’à la fin de mes jours. Me faire avoir de la sorte, bravo Ryan.
Je bougeais un peu, j’avais beaucoup trop froid, j’avais les doigts et les orteils frigorifiés.

J’allais m’installer sur le sol. J’allais la faire souffrir cette garce, Elle verait de quoi je me chauffe lorsque j’ai mes armes et que je ne suis pas nu. Je m’arrangerais également pour que nos douches soient mieux surveillées.

---> bureau de Böse

Je descend dans les sous sols, plus rapidement qu'à mon habitude je dois dire, les circonstances étaient différentes. Cette jeune fille avait eut du cran de faire ceci, mais on ne touche pas à mes employés et cela elle va le regretter. Mais pour le moment Ryan Neylen était une priorité, il fallait que je le sorte de la salle d'isolement.
J'arrive dans les sous sols, je ne peux m'empêcher de laisser ma main caresser les murs anciens à mon passage, je ne m'y attarderai guère car je dois d'abord faire quelque chose mais j'y reviendrai.
J'arrive devant la salle d'isolement et prend les clés qui éméttent des cliquetis que j'adore, j'ouvre la porte pour trouver Ryan Neylen là, nu et apparemment frigorifié. Je m'avance vers lui et m'accroupi pour être à sa taille et lui dépose les couvertures que j'étais aller chercher sur les épaules en le frictionnant légèrement pour le réchauffer un peu. Je comprend qu'il soit haineux et peut être géné, j'ignore le comportement des gens surtout des hommes. Je reste donc accroupie non loin de lui, le regard rivé sur le sol attendant qu'il bouge ou qu'il me dise quelque chose. Ce n'était pas à moi de dire le premier mot, si lui avait quelque chose à me dire je l'écouterai mais au moins je saurai ce qu'il ressentait et ainsi je pourrai adapter mon comportement. Je me mordille la lèvre en attendant pour ne pas rester inerte

Fantastique… la directrice. Je ne savais pas si je devais être content ou non. Mais au moins elle m’apportait des couvertures. Maintenant j’avais vraiment froid. Je pris les couvertures qu’elle me donnait avec gratitude. J’avais ruminé ma colère durant longtemps. Maintenant je ne l’étais plus tellement, seulement contre cette fille. J’espérais simplement qu’elle aurait une bonne punition. Je dis quelques chose qui m’étonna moi-même J’étais sensé être en congé aujourd’hui, mais disons que j’avais passé ma journée dans la cellule.

-Je … veux un congé … demain.

J’avais claqué des dents en parlant. J’avais encore froid, disons que j’avais passé ma nuit dans la cellule à avoir froid …

Je posais mon regard sur Bose et je dis d’une voix faible :

-Comment vous avez sût que j’étais ici? …

Disons que cela m’intriguait … Je doutait qu’elle se soit aperçu elle-même de mon absence …

Il parla enfin en claquant des dents, il devait être frigorifié. Restée accroupie près de lui mon regard rivé sur le sol je continuai à mordiller mes lèvres noirs en répondant doucement

" Celle qui vous a enfermée ici....Elle est venue me trouver dans mon bureau pour avouer ce qu'elle avait fait. Je l'ai renvoyée dans sa cellule en attendant...."

Je ne fini pas ma phrase et adressa eu jeune homme un regard qui en disait long sur ce que j'attendai de cette jeune fille: une punition fort bien dosée. Je souris un peu plus aux idées de punitions qui me viennent à l'esprit, quelle imagination ! Je prend conscience qu'il m'a demandé un congé, tu m'étonnes avec la nuit qu'il a passé. J'hoche la tête en me relevant et me penche pour lui tendre une main.

" Pour l'instant ce à quoi vous avez droit c'est de nouveaux vêtements et de vous restaurer avec un repas et/ou une boisson chaude. C'est moi qui offre, discuter d'un jour de congé en salle d'isolement n'est pas la lieu le mieux adapté."

J’aquiessais rapidement. Je voulais sortir d’ici maintenant. J’avais bien hâte de m’habiller et de manger un peu. J’avais également hâte d’appeler ma femme pour lui dire que tout allait bien. Puisque j’étais supposé retourner chez moi hier soir, elle devait être inquiète. Je pris la main que la directrice me tendit. Malgré moi un peu méfiant. Je ne l’avais jamais vu aussi gentille, et je dois dire que cela me perturbait un peu. Mais malgré tout, j’étais moi aussi quelqu’un de très gentil et même un peu timide avec mes colèques. Ce n’était qu’avec les prisonniers que je changeais totalement.

Lorsque je fus debout, j’installais la couverture autour de moi de sorte à ce qu’ont ne me voit pas trop, je n’avais tout de même pas envi que l’ont me moi tout nu, malgré que Böse m’avait certainement bien vu en entrant dans la salle. Pas que ça me dérangeais vraiment, mais je n’étais pas obligé de me baladé les fesses à l’air n’ont plus.

Je la suivis, incertain de ce qu’elle voulait vraiment faire. J’attendais qu’elle dise réellement le fond de sa pensée.

" Que désirez vous faire en premier ? Vous habiller je pense. Si vous souhaitez prévenir quelqu'un je vous laisse le champs libre.Je vous accompagne pour éviter que les prisonniers vous fasse de mauvaises blagues si vous en croisez un."

Je m'écarte de la porte pour lui laisser la place de prendre les devants, non pas pour le ridiculiser mais pour le faire sortir dignement. Si je passais devant cela pourrait insinuer qu'il me suit comme un être soumist. Non ! Il sortira d'abord, la tête haute je l'espère et moi je le suivrais veillant à faire ravaler chaques sourires avec les dents de surcroit. Je croise son regard qui en dit long sur le temps passé ici en cette salle et ne lui répond qu'un simple hochement de tête et quelque chose qui est un sourire. C'était un sourire certes, mais je ne suis guère habituée à me rendre aussi aimable, la vie avec les prisonniers m'endurcit de jours en jours mais lui il était un gardien.

" Je vous suis monsieur Neylen, une fois habillé j'aurai quelques propositions à vous soumettre mais rien de grave rassurez vous."

J’aquiessais doucement puis je pris les devants. Je n’adressais pas un regard aux prisonniers, mais je ne gardais pas la tête basse. Personne n’osait faire le moindre commentaire, et je savais pertinemment que la présence de la directrice y était pour beaucoup. Je me rendis jusqu’à ma chambre. Ravi de voir que Nadja n’était pas là. Je m’habillais rapidement puis je revins auprès de Bose.

J’étais fatigué et écoeuré, mais rarement aussi content d’avoir des vêtements. Je me disais que je pourrais appeler ma femme pour la prévenir de ce retard, elle devait être assez inquiète. Mais je n’avais pas envi de le faire maintenant. Je me postais devant la directrice et je demandais d’un air curieux :

-Des propositions?

J’attendis qu’elle m’en parle un peu plus. Que voulait t’elle donc me proposer? … Certainement pas quelque chose de fantastique, je venais d’être humilié par une prisonnière. Ça ne pouvait pas échapper à la directrice ça. C’était assez faible de ma part et j’étais grandement découragé par ce manque de force face à cette jeune fille.

J'attendis calmement qu'il vaque às es occupations et qu'il se rhabille pour lui "soumettre mes propositions". Je m'adosse contre un mur en faisant tourner habilement ma matraque comme lorsque je réfléchissais.

" Comment comptez vous punir cette détenu ?"

Je lève mon regard vers Neylen, sérieuse. Non mais il pensait peut être que j'allai rester les bras croisés à dire " oh tant pis vous ferez mieux la prochaine fois". Non, jamais, cette détenu allait payer et cela par je ne sais quel moyen encore mais les idées et l'imagination me viennent souvent. Je n'allai pas non plus le jeter et lui crier dessus pour ce qui c'est passé, encore moins pour faire des reproches à ce propos.
" Je peux vous mettre la salle de torture à votre disposition si vous le désirez. Et si vous ne voulez la punir sachez que je le ferai moi même donc si vous avez une envie, une idée je vous écoutes."

Je restais silencieux, J’étais peut-être flatté qu’elle mette la salle de torture à ma disposition mais je n’étais certainement pas assez sadique pour punir un prisonnier de cette façon, même si elle m’avait sérieusement humilié, parfois je ne voyais pas que j’allais trop loin avec certains d’entres eux. Et c’était le cas pour cette fille.

-Je compte bien me venger, mais pas de cette façon.

Je n’avais pas encore trouvé d’idées pour la punition, mais j’en trouvais toujours …

-Je comptais le faire en temps et lieu … De façon plus subtil … Torturer quelqu’un n’est pas tellement mon genre …

Je ne savais pas si elle s’attendait à ce que j’aille réellement la torturer … Je ne savais jamais à quoi elle songeait, et je dois dire que ça me perturbais un peu.

Je lève les yeux sur lui et arque un sourcil, selon lui il n'est pas du genre à torturer les détenus ce à quoi je ne peux m'empêcher de répondre

" C'est le mien"

Je me redresse et reprend appui sur mes jambes, droite, immobile. Je croise les bras sur ma poitrine, matraque en main comme à mon habitude, regard expressif mais incompréhensible. Je réfléchis quelques secondes comment il comptait se venger en étant " subtil". La subtilité était agréable à jouer certes mais j'ai bien peur que la subtilité rime pour certaines personnes avec douceur. De la dureté bon sang ! J'avais confiance en Neylen pour "servir" avec autorité et force, il est possible que ce soit ce qu'il envisage mais pour moi tout ne sera jamais aussi fort et compréhensible que la salle de torture. Même la salle d'isolement me parait faible et des fois les détenus n'y sont pas seuls alors pourquoi est ce appelé salle d'ISOLEMENT ? N'est ce pas pour être isolé?
Je continu à regarder Neylen en me disant franchement que certains gardiens mériteraient de s'endurcir, ils considèrent les détenus encore pour des humains comme Nett qui pense qu'en eux il existe une part de bon. Mais tout ceci ne relève pas de l'Orphisme ! Soit on est bon soit on est mauvais et non pas les deux. Et tous ces êtres dans les cages de Sadismus ont hérité des Titans ! Non pas que je sois d'une parcelle divine au contraire, je ne me mettrait jamais au dessus des autres gardiens et humain non prisonniers mais je suis plutôt comme Eros, un démon qui sert d'intermédiaire entre le ciel et la terre. La preuve : j'envoi au ciel grâce aux fours les cendres des humains à parcelle titanesque afin d'informer les dieux, s'ils existent chose que je doute, que sur terre je nettoie les pourritures.
Je ne suis pas une sainte, je me battais mais je n'ai jamais violé ou tuée un innocent, eux ne le sont pas. Pour cette raison je ne comprend pas, ou vaguement, pourquoi les gardiens et Nett essaient de les protéger et d'améliorer leur conditions. La pitié ne mène à rien !!
Après avoir laissée le silence s'installer quelques instants dans la salle je commence enfin à dire autre chose après mon petit chaos intérieur. Ma voix calme résonne dans la salle et ne retranscrit aucuns sentiments de reproche mais pas non plus d’approbation .

" Comme vous le souhaitez monsieur Neylen, mais je crains que ce que vous envisagez pour cette personne ne soit pas assez dur pour ce qu'elle vous a fait. Vous êtes libre de vos choix. Pour ma part je compte bien la punir, et à ma façon, par mon genre d'agir. Soit vous me laisser la punir avant votre propre vengeance soit j'attendrai que vous en ayez fini avec elle. Quoi que vous disiez je compte bien lui montrer qu'il ne faut pas toucher à mes employés sous peine de se mesurer à moi et à la souffrance."

Je cesse mes mots et ramène mes mains dans mon dos, j'imagine que je dois ressembler à un soldat en positon de repos. Mais que puis je y faire ? J'aime ce qui est droit, strict et respecté. Je fais vivre ici mes lois et mon autorité domine et je ne compte pas que ce soit enfantin. La vie n'est pas un jeu et encore moins ici à Sadismus : j'y veille.

" Vous décidez donc ? Vous ou moi en premier ?"

-Je préfère plutôt retourner chez moi avant de ne faire quoi que ce soit, si vous le permettez bien évidement.

Je la fixais dans les yeux. Je ne prenais pas tant de congés, mais à chaque fois c’était pour voir ma famille. Et cette fois-çi j’étais bien clair là-dessus, je voulais retourner chez moi. J’étais très étonné que cette prisonnière ne m’ais pas tué, alors je voulais prendre quelques jours de vacances.

-Vous faites ce que vous voulez de cette prisonnière. Mais si vous craignez que je ne la fasse pas payer pour ce qu’elle m’a fait, vous vous trompez. Dis-je d’un ton sec.

J’avais toujours été un gardien rude et sans pitié. Je n’éprouvais pas plus de pitié aujourd’hui, mais je ne comptais absolument pas torturer personne. Je la ferais souffrir à ma manière.

J'avais attendu sa réponse calmement, stoïque.....Je me demande moi même des fois comment je peux rester ainsi de glace sans ciller m'enfin... Lorsqu'il me demande à renter chez lui j'hoche la tête en signe d'approbation

" Bien évidemment."

Comme si j'allai refuser, bien sur que non je ne suis pas une tortionnaire...du moins pas avec tout le monde. Je scille enfin lorsqu'il me répond d'un ton franchement sec, en effet : je souris, de façon toujours sadique je dois avouer. D'ailleurs ai je un jour souris de plaisir? Ai- je ris ?! Un gros doute apparaît à l'intérieur de moi même sans que mon apparence extérieure en soit affectée. Bon sang....je n'ai aucun souvenir de rire franchement heureux et de bonheur autre que celui d'exécuter un détenu.
Je reprends mes esprits intérieurement avant d'hausser les épaules, je m'avance et me poste à coté de Neylen en posant ma main légèrement sur son épaule

" Récupérez autant que vous le voulez, je tiens à votre santé et à ce que vous nous reveniez requinqué. Passez un bon séjour parmi votre famille."

Je remets ma main derrière mon dos et m'éloigne dans les couloirs plus calmement, les pas résonnes, je songe à ce que je vais faire subir....