Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| Quand le coeur crie .. | |
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Auteur | Message |
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Yoruichi 190340
Nombre de messages : 4198 Age : 34 Date d'inscription : 05/03/2008
| Sujet: Re: Quand le coeur crie .. Mer 20 Aoû - 20:15 | |
| Dans une histoire, il y a toujours un « tout à coup » … Tranquillement lové contre son poils doux à l’odeur de liberté. Je sens son ventre monter et descendre à un rythme très lent. Mon fauve est épuisé, mais il trouve encore le moyen de ronronner ou de lâcher un petit grondement sous mes caresses. Il a mal par ma faute, je l’ai trop fatigué avec mes coups de rages. J’aimerai tant qu’il me pardonne. Si seulement je pouvais lui enlever cette chaîne de son cou, il serait libre. Mais c’est impossible. Il est à la fois mon mal, mes pleures et ma haine. Le libérer serait me tuer, mais lui aussi. Alors, je dois le laisser accrocher à ce poteau. Il arrive parfois que je le lâche, enfin non, je ne fais qu’agrandir ses chaînes. C’est comme il y a peu, tu te souviens Félin ? Tu as failli tuer cette fille. J’aurai peut-être dû te lâcher entièrement … Mais non. Tu es le plus apte à me comprendre. Le sol est chaud sous nos deux corps. Malgré la chaleur qui règne dans mes cauchemars, je cherche encore d’avantage la présence. Mes doigts passent doucement entre son pelage sombre. Son souffle est fort mais lent. Parfois, il laisse échapper quelque plainte de douleurs. Il a mal à l’intérieur, totalement mutilé. Dis, tu ne vas pas mourir hein ? Dans le fond, tu es aussi bien ma force que ma faiblesse. Mais pourquoi ne montres-tu que ton mauvais côté à travers ma personne ? Est-ce de ta faute si ce petit garçon est mort ? Non, je refuse de croire ça. Tu es très possessif Félin. Et tu en es fière, pourquoi ? Tu as mal, je le sais. Comme moi. On est pareil quoi. Tu es moi, je suis toi. Pas comme Bella et moi. Elle a une partie de moi en elle, et j’ai une partie d’elle en moi. Alors que nous … Nous sommes réellement de chair et de sang. J’entends une voix, c’est Bella. Félin, lui, redresse sa tête en plaquant ses oreilles en arrière. Il use encore de son grondement, il a peur. Mais je ne comprends pas de quoi. Il se lève, m’obligeant à m’asseoir en tailleur. Je fixe avidement un coin sombre. Cherchant à se libérer de la chaîne qui le retient encore. Il tire au point de se faire mal au cou, j’ai beau lui dire d’arrêter, il fait la sourde oreille. Continuant à s’étouffer. Je me redresse en m’approchant de lui. Entourant sa nuque de mes bras, je tente de le calmer en lui murmurant à l’oreille. Mais rien n’y fait, il continue encore et encore. Pourquoi tu te fais du mal ? Je regarde dans ses yeux, des lueurs jouent dans mon dos. La main sur son épaule, l’oreille près de son museau, je regarde dans la même direction que lui. Entre le sang qui coule sur les murs et les flammes du vent qui dansent. Se tient au sol, une forme. Je force sur mes yeux pour mieux voir. C’est Elle. Couchée sur le sol, totalement nue. Bella ? Une ombre noire surgit de je n’sais où.Recouvrant son corps. Avec les secondes, l’image devient plus nette. Mon fauve recommence à tirer comme un diable sur la chaîne, m’obligeant à m’écarter. Il veut courir vers les deux ombres là-bas. Si loin de nous … Je me redresse et avance. Encore plus net. Effrayer, mes yeux s’écarquillent, j’aurai voulu hurler si je n’avais pas été aussi choquée par la scène : Elle et son autre. Caresse, baiser, toucher, effleurement, frôlement, murmure. Non … Pas ça, s’il le vous plait … Derrière moi, j’entends Félin lâcher un rugissement sonore. Bella tourne son regard vers moi en souriant. Son autre, couché sur elle, ricane. Je peux lire sur ses lèvres : « elle sera toujours à moi ». Je tombe à genoux devant se spectacle qui me transperce le cœur. Combien de fois n’avais-je pas rêvé de cette scène ? Une larme coule le long de ma joue. C’est rien … Je me relève en courant vers le fauve. Il arrête de bouger en me sentant contre lui. La tête logée sous son cou, je me crispe, larme. Il rugit encore à l’adresse des ombres. Elles nous font mal à lui et à moi. Il me murmure entre ses grondements : « libère-moi ». Non, je ne peux pas. Tu vas la tuer et te tuer. Je ne veux pas ! Je resserre mon étreinte sur son corps robuste. Il comprend, il grogne toujours, mais s’assoie. Laissant la chaîne se détendre par la même occasion. Je le supplie de se calmer, de nous calmer. Son cœur bat vite, même rythme que le mien. Mais bordel, pourquoi ?! Les cris de joies arrivent jusqu’à mes oreilles. Jouissance, c’est ça, merde ! J’ai peur et j’en rage en même temps. Lui par contre, ne se sent plus. Il tire plus fort encore, se retournant contre sa corde de fer en la mordant hargneusement de ses crocs. Mon cœur s’accélère. Il va se tuer ! Excès de rage. Il parvient à briser cette putain de chaînes. Les larmes ne coulent plus, sous le choc. Il court vers les ombres. Celle de Bella reste au sol, c’est l’autre qui se redresse. Corps blanc et maigre. Cheveux noirs, le sourire aux lèvres. Encore narquois. La gueule ouverte, il saute dessus. Un coup, deux coup. Trop affaiblie. Il tombe, glisse sur le sol brûlant. Lâchant un grondement qui me perce à jour le cœur. J’ai le réflexe d’accourir vers lui. Mes genoux effleurent, brûle sur le parterre. Sang. Il saigne et suffoque. A l’intérieur de moi, se crée une alchimie incompréhensible. Le poux du félin de bat plus. Horrifié, je me retourne vers les ombres. Il ne reste que celle de Bella. Voile blanc sur sa personne. Je m’efforce à me relever pour aller la retrouver. Ton autre à l’a tuer ! Attiser la colère de ses grognements. Elle l’a crevé ! Je me tiens debout, devant elle. Bella me sourit tendrement en me tendant la main. Je m’approche d’avantage en m’agenouillant devant elle. Là, elle me serre contre elle en me murmurant un : « Ce n’est rien… ». Rien. Il est mort, mais ce n’est rien. Elle disparaît. Seule, je me retourne. Faux. Bella se tient debout à vingt mètres de moi. Le sol commence à trembler. Le sang coule du ciel. Touche ma peau, glisse sur mes joues. Pourquoi ? Je hurle. Bella sourit toujours. Le tout à coup arriva … Son cœur s’arrêta de battre. Elle tomba à genoux devant moi. L’ombre derrière elle, tenant un poignard. Ricane de me voir me détruire. Je vois son corps se faire poignarder à plusieurs reprises. Elle bouge encore, pleure, hurle. Mais ne fait rien pour se défendre. JE DOIS FAIRE QUOI ??!! Je me redresse en hurlant de toutes mes forces à l’ombre d’arrêter. J’avance sur trois mètres, je m’effondre au sol. Mal. Un tourbillon de cries s’élèvent dans mes cauchemars. L’ombre sur Bella lèche avidement le sang au sol. Pourquoi … Coucher, la tête fauchée. Coup dans le ventre. Je me cambre. Les yeux ruisselant de larmes. On l’a aussi tué ! Mes entrailles brûlent, ma peau chauffe sous le contact du sang. L’ombre détruit mon monde. S’approche de ma haine. Le ventre de Félin monte un peu … Il est vivant. Je me redresse et accourt. Le couteau levé dans les airs, près à s’abattre sur le corps de l’animal. De dos, je sens ma peau s’ouvrir, mon ventre est collé contre le flan du fauve. Le sang glisse le long de les reins. Dernier effort, il se lève. La gueule ouverte, saute sur l’ombre ... Et lui brise les âmes. Il revient auprès de moi. Et se laisse tomber au sol. Epuisé. J’agonise. Il ronronne. Mon oreille posée contre son cœur. J’ai mal … Je tremble, ouvrant les yeux. Cauchemar. Il est à moitié mort en moi. J’ai peur, des frissons me parcourent de toute part. Je me redresse en regardant Bella. Qui elle, dort paisiblement. Je me lève. Qu’importe le temps, qu’importe l’heure. On m’a tué. Il va mourir … Je fais le tour du lit, en me plantant devant elle, encore endormie. Toujours vivante. Je m’abaisse vers elle pour lui déposer un baiser sur son front. Désolé … Je fais marche arrière. Tout en ouvrant la porte de l’infirmerie en essayant de ne faire aucun bruit. Couloir. Des morts dans tous les sens. Je m’adosse contre le mur, le cœur qui s’accélère. Hystérique, ça hurle autour et en moi. Impossible de récupérer mes ailes, impossible de faire battre le coeur de ma haine, de ma rage ... Au fond de mon enfer, il souffre ...
Nous souffrons. | |
| | | Bella Hope 223022 L’inoffensive
Nombre de messages : 2165 Age : 35 Date d'inscription : 28/02/2008
| Sujet: Re: Quand le coeur crie .. Ven 22 Aoû - 21:29 | |
| C’est violent, le réveille est brutal. La boule de poil géante, d’un blanc parfait qui dormait au pied de mon lit se lève d’un bond et montre ses crocs. Défiance canine face à Lui, qui entre tel un bœuf dans la chambre. Je sursaute et prend peur…que me veut-il cette fois ? « Tu seras mienne » Murmure. Le gros chien neige regarde la scène en grognant tout ce qu’il pouvait mais ne mord jamais. Il n’en a pas l’autorisation…même quand j’ai mal. Je ne me suis jamais résolu à le laisser agir de son propre chef. J’ai trop besoin de lui…c’est comme s’il était lier à moi d’un fil invisible. Me suivant partout où je vais, il est là et me protège comme il le peut. Mais lorsque le Corbeau arrive…il ne peut rien faire. Pas contre lui. Mon ventre se tord à sa vue et je gémis sous la douleur lorsqu’il s’empare de mon poignet avec force. « Laisse-moi tranquille ». Première gifle tombe, le Husky hurle, grogne de rage et de douleur. Mon corps est trainé jusque dans une autre pièce où la cheminé crépite. Je sais au fond de moi que tout allait mal se terminer. Je sens la douleur plané autour de moi. Je veux partir, mes entrailles me font mal, mon cœur bat trop vite.
Mes poignets liés, je me retrouve torse nue sur le ventre. Le Canin face à moi gémit, comprenant lui aussi que tout va mal tourner. Son museau contre ma joue, ses yeux en tout point identique au miens me fixe et pleure. Non Toi, tu ne dois pas pleurer. Je me frotte contre son pelage d’un blanc absolument parfait, doux et chaud lorsque Lui se manifeste une nouvelle fois. Une longue barre en fer à la main avec au bout un signe que je connaissais que trop bien. Je tremble, j’ai peur, je pleure. J’ai envie de vomir, mes entrailles se contractent… « Crôaaa ». Je lève soudainement la tête… Corbeau de la taille d’un aigle. Il plonge directement vers mon Canin…Non pas lui ! J’ouvre la bouche pour lui hurler de fuir loin d’ici, mais aucun son ne sort…Panique. Au même moment que Lui déposa d’une manière franche le fer brûlant sur ma peau, au creux de mes reins, le Corbeau plongea tête baisser vers mon Canin. Nous crions à l’unisson de douleur. Celle-ci était d’une intensité des plus vives. Quand est-ce que ça prend fin je t’en pris. J’ai hurlé, je me suis débattue contre lui. Le fer rouge sur ma peau est une torture des plus insoutenables. Je crie de toute mes forces, tendis que mon Canin tente de se battre vers l’animal de Chris. L’odeur de chair brûler monte petit à petit. Tendis que mes larmes noient mes joues, je pris n’importe quel ciel pour que tout ceci n’est jamais existé. Bien que le fer soit retiré, la souffrance me mord chaque parcelle intérieure de mon âme. Mon Canin, essoufflé, tombe sous le combat, sa blancheur immaculé de sang. Je veux le rejoindre à tout prix mais je ne peux pas. Mon corps paralysé par le Sien, ses lèvres venant effleurées mon oreille « tu es mienne » tel un bétail. J’ai été marqué comme une bête.
COUPURE.
Mon cerveau passe à un autre cauchemar-souvenir traumatisant. La gardienne enchaine cette fois une jeune femme aux longs cheveux bruns. Un corps fin et parfait…elle lève la tête et son regard frappe mon cœur et l’émiette. Yoruichi, soumise à la volonté du bourreau. Ses yeux sombre pleure, son corps tout tremblant de froid. Je vois la gardienne l’entaillé de toute part, le sang s’écoule de ses veines, de sa gorge…Je hurle de nouveau, en duo avec sa propre voix douloureuse et torturée. Mon Canin à définitivement disparut, je ne le retrouve plus. Ici, je l’aurais autorisé à mordre violemment et même à déchiqueté la tête. La voir se faire torturé ainsi est insupportable. Mais la gardienne à bien vite finit avec elle, car déjà elle se tourne vers ma personne… « Ne m’approchez pas ». Le corps de Yoruichi pend au bout des chaines, tendis que je revois le sourire narquois de mon bourreau, un couteau à la main. La lame brille, comme le sang de mon Autre qui s’écoule sur le sol « ploc, ploc ». Je pleure devant cette vision qui fend mon cœur de toute part. On me l’a enlevé…les larmes coulent sans retenue…Je redeviens en l’espace de quelque seconde la Bella à son arrivé. Douleur fulgurante au creux des reins où je sens le couteau s’enfoncer pour retracer à la perfection cette arque chauffé à blanc. Nouveau dépoilement de gorge et de son…je n’en peux plus. Arrêter tout ça, je sature… Au loin une tâche blanche…Canin ?
Je me réveille en sursaut regrettant aussitôt ce geste en grimaçant violemment sous la douleur de mes côtes. Tremblante de la tête aux pieds, je ne sens plus de chaleur dans mon dos…Problème, il me manque quelque chose. Doucement, je me retourne et constate qu’elle n’est plus là. La peur à prit possession de mes entrailles avec violence. Partit sans un mot, je ne l’ai pas entendue se lever. Je me redresse un peu, jette un regard circulaire sur la pièce. Fiévreuse, je m’assoie sur le bord du lit, remettant tant bien que mal mon tee-shirt. Je suis désorientée par ces cauchemars qui ont envahis toute ma nuit et qui je sais, ne me lâcheront pas avant un très long moment. Le traumatisme revenu à la surface, il est loin de me faire ces adieux. L’abscence de Yoruichi me créer un trou à la place du cœur. Je la revoie encore, enchainée et complètement morte, vidée de son sang. La douleur devient plus vive…cauchemar c’est tout. Je me lève et titube violemment. Je me rattrape de justesse à la table de nuit avant de me ré aventuré à marché jusqu’à la porte d’en face. Pourquoi était-elle partie ? Je soupire…peut-être était-ce ce qu’elle voulait après tout. Je sais que ce n’est pas du genre de Yo’ de me laisser en plan comme ça, donc pour que ça arrive, là à présent, c’est qu’elle devait éprouver un réel moment de solitude. Je repense à nos mots, à nos dires. Nous n’avons fait que de nous détruire la veille, brisant le cœur de chacune…Perte de temps.
Arrivé face à la porte je pose ma main sur le bois froid et attend. J’m’e l’imagine ruminant sont mal derrière ce battant. Dois-je réellement passer cette porte ? Je n’en suis pas certaine du coup…Je pousse un autre soupire avant de retourner dans mon lit et de me recoucher. Je lui dois bien ça, ce moment de solitude. Je n’ai pas à venir l’interrompre… Ces retrouvailles ont été chamboulant et pleine d’émotion. Mais surtout de douleur, de cris, d’explication. Alors que tout pouvait être si simple. Personne ne passera avant Yoruichi, qu’il soit homme ou femme. Elle sera pour moi, toujours la première quoi qu’il arrive. Je ferme les yeux tentant de retrouver un second sommeil bien mérité…
Nous avons besoin l’une et l’autre de ce recentré…Elle me manque déjà. Je n’ai pas eu réellement l’occasion de profiter de sa présence. Je ne lui en voulais pas d’être partie comme ça…seulement à présent, je n’avais que pour crainte que cette gardienne revienne pour m’égorger et me finir…
Dors maintenant, tout contre Canin au pelage de Neige…il veille sur toi en attente du retour du Félin. Enchainer à son Enfer....
je souffre avec Elle. FIN du RP | |
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