Quand un coeur se brise...(Pv Faith)

Sentiment inexplicable. Dois-je être heureuse ou pas ? Je suis dans ma cellule, assise sur mon lit, mon regard plongée sur le sol froid et dur. Je me remémore la conversation en tête…

« Tu sais…même si tout cela c’est passé, tu resteras toujours ma fille, bien que nous t’ayons adoptée…

-…Merci Marc… »

Je ne l’avais jamais appelé papa. J’en avais toujours été incapable. Idem pour Julia, ma mère adoptive. Non pas que je ne les aimais pas, non ce n’était pas ça. Mais je ne pouvais me résoudre à remplacer mes vrais parents…impossibles. Même décédés, ils font partis intégrante de moi-même. Encore une fois des brides de la conversation intervienne dans ma tête :

« Julia m’en veux ?

- Elle t’aime toujours autant…disons qu’elle a du mal à accepter…ton acte. »

Mon acte ! Mais je n’ai rien fait bordel !! Mais ils ne le savent pas. Pourquoi ? Parce que moi, Bella Hope, la crétine, continue de dire que OUI, elle l’a tué ce jeune homme, que OUI elle vendait de la drogue ! Je suis lamentable…
La raison pour laquelle Marc était venue me voir, c’est parce que je le lui ai demandé. Au fond j’ai l’impression qu’il n’avait attendue que ça, un appel de ma part pour oser venir. Je lui avais demandé de m’emmener par la même occasion quelque affaire personnelle…qui n’étais que des restes de souvenirs de mes parents défunts. Il y avait une photo, un collier avec pour pendentif un petit parchemin où était gravé : K&C, qui n’était d’autre que les initiales des prénoms de mes parents, Kathleen et Christopher. Marc m’avait aussi ramenée les alliances de chacun d’entre eux, dont une…que je comptais offrir à Yoruichi pour son anniversaire, qui était déjà passée. A l’intérieur des bagues étaient gravés le jour de mariage de mes parents : le 27 Juillet 1998. Je pris l’alliance de ma mère que je joignis avec le parchemin du collier, que j’accroche à mon cou, tendis que je passe à mon majeur l’alliance de mon père.

La visite de Marc m’a quelque peu perturbée. Je ne sais pas trop comment réagir après notre entrevue. Si j’ai bien compris, lui ne comprenait pas mon geste mais ne me reniait pas pour autant. Tandis que Julia éprouvait à présent une certaine…honte. Il est certain que j’avais dégradée en un rien de temps l’image de parents modèle qu’ils présentaient…et j’en suis sincèrement désolée.
Poussant un long soupire, je me lève, commençant à m’ennuyer ici. Je voulus vagabonder un peu, mais ne sais pas réellement où. J’ai déjà visité la plupart des lieux au moins tout les jours, je commençais à les connaître par cœur…

Tous les lieux ?...

En effet je n’avais pas encore été aux sous sols. L’envie et la curiosité c’était imposée en moi d’une telle force que je résiste mal à l’envie d’y aller, de tenter. Après tout, qui pourrais me voir. Je me doute qu’avec des gardiens aussi incompétents – pour la plupart – il n’y est l’un d’entre eux pour surveiller les lieux. Quoi que…
Je sortis de ma cellule et me dirige donc vers le sous-sol, mes mains solidement enfoncée dans les poches de mon jeans. Ma chemise bleue d’uniforme dépassait de mon pantalon, me donnant l’air décontractée…et dieu sait qu’à l’intérieure tout était une vrai boule de stress. Arrivée devant la porte, je sens mon cœur s’affoler de peur, de crainte. J’y vais ou j’y vais pas ? Aller, juste passer la porte. C’est tout. Et puis qu’est-ce que j’ai d’un coup à vouloir entrer la dedans moi ! N’importe quoi ! je n’aime pas les risques, je n’aime pas avoir peur, j’y suis allergique à ce sentiment ! Non, je n’ai jamais enfreins les règles jamais. Alors pourquoi ma main se tend vers la poignée sans que je le veuille…pourquoi mon corps passa la porte pour arriver à un couloir lugubre, froid et encore plus humide que ma cellule ?...folle et inconsciente.

Et voilà, je fais quoi maintenant. Je vais rester comme un gland plantée au milieu du couloir encore longtemps ? J’ai peur, mon ouïe est aux aguets d’un moindre bruit aussi inoffensif soit-il. J’y suis dans ce couloir…alors autant aller jusqu’au bout hein ?

Idiote Bella…idiote !

J’ai un mauvais pressentiment, celui qui vous tord l’estomac, les intestins. Celui qui vous donne des sueurs froides, celui qui vous monte en tachycardie en moins de temps qu’il ne faut pour le dire…

Respire…tout va bien, tu es seule, absolument seu…

Je ne suis pas cardiaque mais je vais le devenir… des bruits de pas s’approchent et aucun moyen de me cacher…me revoilà dans la peau du mouton cerné par le loup.

Hop, Hop. Visite des sous-sols. C'est charmant : Des salles de Tortures effrayantes et remplies de toute sortes de choses et objets de tortures et des salles d'isolement lugubres et sans lumière. Charmant je vous dis. C'est super effrayant. Mais j'aime bien dans le fond. J'imagine très bien ce qui a put se passer. Ca m'en donne des sueurs froides ! Mais ca m'amuse en même temps. Bin Oui, faut dire que j'ai quelques tendances sadiques. Pas beaucoup, que au lit. Et que pour les meilleurs. Oui, les meilleurs ont souvent une petite récompense. Bon, suffit ces pensées torrides pour plus tard. Tout est bien calme, je souries pour une fois on peut voir mes belles dents blanches. Oui, encore un de mes atouts, j'ai un très beau sourire et je le sais. Oui bien sur que je le sais, tout comme je sais que JE suis la plus mignonne, que JE suis une affaire -au lit aussi hihi- et que JE suis douée en tout. Sans compter toute les autres qualités dont je fais preuve, mais ce serait trop longs a citer et de plus j'en ai marre de parler de moi je n'entends même plus le silence lourd du couloir.

Hin? Mais y'en a pas de silence la! Y'a des pas et une respiration mal assurée. Oh Oh. Qui voila? Un prisonnier? Un beau prisonnier musclé et tout et tout. Mes yeux brillent, j'en suis sûre. Oui, et mon imagination me joue des tours car dès que j'allume ma lampe pour voir qui se tiens devant moi, mes beaux yeux tombent sur une jeune femme. La Vingtaine pas plus, elle semble effrayée. Et oui ma biche, t'as fais un faux pas. Mais ca va tu es tombée sur moi. Pas sur un dégénéré du systeme. Mon état mentale est parfait je pense. Non j'pense pas j'en suis sure.

« C'est quoi ton p'tit nom Ma Jolie? »

Oui c'est vrai que en la regardant mieux, elle est vachement jolie. Mais j'suis pas lesbienne, loin de la et je pense que vous l'avez bien remarqué. Je lui souris. Malheureusement pour elle j'vais devoir l'emmener en salle d'isolement. Tant pis pour elle elle avait qu'a pas passer la porte des sous-sols. C'étaita ses risques ses périls, elle en fais les frais point barre.

Moi j'execute mon boulot c'est tout. Mais aufait je parle,je parle mais je ne sais même as si c'est une gardienne déjantée qui vient de s erendre compte qu'elle est près de plusieurs salles de tortures ou vraiment une prisonnière piégée dans mes pattes? Histoire de savoir de quel clan la jeune demoiselle appartient – je doute qu'elle soit gardienne quand même- je baisse ma lampe torche pour voir ses fringues et...Oh Merde. J'viens d'arracher mon sollier qui tombe à terre executant un petit cliquetis puis plus rien.

« Merde. »

J'me baisse et cherche a taton. Je bougonne, presque furieuse contre moi-même. La Jeune Damoiselle doit me prendre pour une folle tandis que je me parle a moi-même. Ca y'est les premiers signes d'énervement montent : bouffées de chaleur, soupires répétés et moue mécontente.

« P'tin y'avais la Bague de Marc Dessus. Aide moi. »

Pas de s'il te plait, tu m'iades ou tu degages direct en Isolement. Que tu sois Gardienne ou Prisonnière ma vieille,j'en ai rien a battre, il faut que je retrouve ma bague. Clair et Net. Je pense que dans la facon dont je l'ai dit elle a compris. J'ai même pas remarqué -vu ma facon de réflechir avant de parler- que j'ai parlé de Marc a la p'tite. Rien qu'un p'tit bout mais quand même. Merde, si j'le retrouve pas j'me tue. Non,serieusement j'y tiens a cette bague.

J'y tiens plus qu'a ma vie, normale, elle etait censée me promettre une autre vie.

[ba tu vois que ton rp est trè bien banane!!]

Une lumière qui m’éblouit complètement. Mettant ma main devant les yeux, je ne pus distinguée de suite qui se présentait à moi. Me voilà bien et coincée pour de bon. Aucune chance de se glisser hors de vue, aucune chance d’échapper à quoi que se soit. Voilà tu es contente ? Mlle à voulu jouer sa rebelle des bacs à sable et maintenant te voilà face à face avec…

« C'est quoi ton p'tit nom Ma Jolie? »

…une femme. A en juger par la voix. Je déglutis avec difficulté. Mes yeux finissent par s’habituer à la lumière qui c’était abaissée, surement pour décernée si je suis réellement une prisonnière…et merde, une gardienne. Comment ne pas reconnaître avec cet uniforme que je connaissais tant ? Je suis dans un sale pétrin et plus les secondes passent, plus je m’en rends compte. Je sens mes muscles se tendres, mon corps trembler, et la panique me gagner. Qu’est-ce qui m’attends maintenant ? Bordel…pourquoi suis-je venus ici !!
Puis, je reviens à la réalité. Répondre à sa question, oui répondre. Ne pas s’attirer plus d’ennuie. Je sens mon cœur taper violemment contre ma poitrine, me donnant l’impression qu’il vivait dans ma gorge et dans ma tête. Un stress qui me broie l’estomac, une peur qui me tord les intestins, la panique qui me donne des sueurs froides…

« 22-30-22, Bella…Bella Hope. »

Des excuses ? Est-ce que je dois m’excuser pour ma présence ici ? Mais est-ce que cela arrangerait ne serait-ce qu’un minimum les choses ? Non, rien du tout oui. Trop tard, le mal est fait, je le sais.

« Merde. »

J’entends un cliquetis puis silence. Comme si un petit objet venait de tomber de sur la gardienne. Je la vois qui se baisse et qui cherche à tâtons ce fameux objet dont je ne connais pas la nature. Et si je m’enfuyais tandis qu’elle cherchait désespérément ? Hein oui bonne idée. Ouais comme ça la prochaine fois qu’elle me croisera dans le couloir elle me battra à mort avant de m’enfermer dans la salle d’isolement. Oui…belle perspective des choses. Vu comment la gardienne grogne et s’énerve, nous allons éviter le plan A. Oui parce qu’il y a un plan B…rester ici à attendre.

« P'tin y'avais la Bague de Marc Dessus. Aide-moi. »

Au nom de Marc, je sentis mon cœur louper un battement. L’après coup de l’avoir vue il y a quelques heures me perturbe un peu, donc le fait d’entendre son nom me…retourne un peu. Donc si j’ai bien compris, c’est une bague que l’on cherche de son petit ami je crois. Hum…mieux valait l’aider et je m’exécute sans broncher. Même pas un s’il te plait…tant pis. On s’en fiche hein, tant que nous sommes envie, sans être punie d’une quelconque manière. Peut-être que si je lui retrouve sa bague, elle m’épargnera…se serait la moindre des choses hein ? Oui je sais, je donne l’air de la fille qui cherche un moyen désespérer pour sauver sa mise et sa peau.

A tâtons, je cherche au sol pendant pas mal de temps. Dans les recoins, le long du mur, jusqu’à ce qu’enfin je sens quelque chose de froid sous mes doigts. Là voila…

« Je crois que je l’ai trouvée. »

Je la tends à la lumière de sa lampe et la regarde de plus près. Magnifique, ça pour l’être elle l’était. D’une main tremblante, je ne pus l’observer plus longtemps tendis que la Gardienne – qui paraissait assez soulagée- me prit l’objet violemment des mains. Je ne dis rien, mais n’en pense pas moins. Merci la reconnaissance…Elle a l’air d’y tenir à ce bijoux en plus. Bon, essayons de se relaxer et essayer de sympathiser un peu avec notre gardienne. Se sera toujours mieux que d’attendre comme une larve que l’on m’emmène à ma punition. Calme Bella, tout va bien aller…

« C’est un cadeau de Marc ? Votre petit ami ? »

Bravo Bella…toi et ta maladresse tapez en plein vif du sujet douloureux.

« C’est marrant, mon père adoptif s’appel aussi Marc. »

Je ris nerveusement. Je lui dis ça pour essayer de paraître moins abrutit et me sauver la mise. Le couloir est froid et humide, lugubre et morbide. J’ai vraiment joué l’inconsciente. A ce moment là, je pourrais être enfouie sous ma couverture à se reposer un peu. Mais au lieu de ça, je me retrouve coincée dans un vieux couloir avec une gardienne qui tombe en hystérie totale lorsque sa bague décide de faire un petit voyage toute seule.

« 22-30-22, Bella...Bella Hope. »

Son nom me frappe a la gueule comme un coup d'marteau. J'peux vous dire que ca fait mal quand vous venez de faire tomber une bague a laquelle vous tenez plus qu'a votre vie et qu'une fille vous annonce son nom qui est le même que votre défunte soeur! J'affiche un sourire crispé. Puis je me met a chercher ma bague sur le sol froid de la prison. Elle m'aide e enfin j'entends une phrase libératrice. Je me relève en même temps qu'elle et soupire de soulagement quand à la lumière me rends compte que mon collier avec ma bague est dans ses mains. Je lui prends -pour ne pas dire arrache- mon collier des mains et le remet. Un sentiment de joie eclaire mon visage une seconde, puis me rappelle ce que cette bague signifie et reviens sur terre.

Faith, n'y repense pas. N'Y REPENSES PAS!

« C’est un cadeau de Marc ? Votre petit ami ? »

Je me redresse comme un piquet, comme quand j'ai vut arriver mon frangin alors que j'attendais un prince charmant devant les portes de Sadismus. Mais la c'est en trois fois pire. Je la fixe, et j'ai mal. J'ai une douleur ...au coeur. Je sens mes membres faillir a leur devoir, ils n'ecoutent plus les ordres que mon cerveau leur envoie. J'm'appuie sur le mur et reste comme ca. Toujours en la fixant.Elle me dit que c'est drôle, son père adoptif s'appelle aussi Marc. Puis rit, bêtement.

AH MAIS OUI! Je sais ou j'ai deja vut ce nom, autrement que sur la personne de ma soeur. Oui, j'ai deja entendue parler d'elle. J'en suis sure. Je n'sais pas exactement ou, ni pourquoi. Mais, ca m'tracasse!! Ca m'eneeerve! Et si elle avait un lien avec Marc?

Mon Marc. Si elle était la nouvelle femme de Marc? Non impossible, elle doit être trop jeune. Ou... Je n'sais pas! J'me sens mal. Alors je tente quelque chose.

« Ce n'est plus mon petit ami, plus mon mari. J'ai été Madame Wyles pendant quelques temps et je garde cette bague. »

Tu y vas fort la Faith. Reprends toi au moins. Ne lui laisse pas voir comme elle te trouble.

La réaction fut immédiate. La gardienne se redresse tel un piquet, comme si on l’avait électrocuté. Je sens une fixation de son regard sur ma personne, tendis que mon cœur s’affole, la peur le rendant fou de stress. J’ai l’impression d’avoir touchée un point sensible, et mon impression se confirme quand je vois la jeune femme reculer et s’adosser contre le mur. Son regard est comme ancrée sur moi, tel un grappin. Je déglutis, sentant des sueurs froides m’envahir. Si j’ai bien horreur d’une chose, c’est que l’on me fixe ainsi. Je ne sais pas trop quoi lui dire…je me sens mal à l’aise. N’était-elle plus avec pour réagir ainsi ? Je l’ai troublée, son visage la trahissait fortement.

« Ce n'est plus mon petit ami, plus mon mari. J'ai été Madame Wyles pendant quelques temps et je garde cette bague. »

C’est dans ce genre de révélation, ce genre de chose qui vous frappe en plein cœur et en pleine tête, c’est dans ce genre de situation qu’on à l’impression qu’alors le temps c’est arrêter, net, comme un cœur peur s’arrêter de battre. Plus rien ne bouge, plus rien n’existe, plus rien ne respire…juste le nom « Wyles » qui résonne dans ma tête, se répercute dans chaque coin de mon cerveau, de ma conscience. Se pourrait-il que…Non c’est pas possible. Coïncidence, ce n’est qu’une coïncidence. Si jamais ça ne l’était pas…Elle aurait été la première femme de Marc, et si elle gardait toujours sa bague, c’est qu’elle y était alors toujours amoureuse…

Je n’aurais voulus rien dire, ne rien faire…mais mon visage et mon expression m’a déjà perdue d’avance. Je la regarde et la réponse tombe…oui nous parlions belle et bien du même Marc Wyles. Ancien mari et aujourd’hui père adoptif de nouveau marié à une autre femme. Je ne sais pas si je dois me méfier ou au contraire lui dire que je suis désolée. Ca me fait de la peine pour elle, car à voir sa tête, elle à l’air toujours aussi amoureuse que depuis le premier jour. J’en ai mal au cœur, car je me mets à sa place. J’imagine Ethan me quitté, pour une autre. La douleur serait si intense…que j’aurais l’impression de mourir. Rien que de m’imaginer, des frissons me parcourent le corps entier.

« Je…je suis désolée, bredouillais-je. Pour vous et lui. »

Oui je suis désolée, il faut me croire. Je me mords l’intérieur de la lèvre. Je ne sais pas comment était leur couple, et ce qu’il c’était passé pour que tout soit finis, mais elle à l’air d’en avoir bavé. Je ne me souviens pas qu’il m’ait parlé d’elle. A vrai dire, je n’ai jamais été très proche de lui, comme de sa femme actuelle. Je n’ai jamais posé de question sur leur passé, et eux même m’en parlaient que très rarement. Avec du recul, je me rends compte que je n’avais pas été comme une vrai fille pour eux. Enfin, pas comme chacun l’aurais voulu. Personne n’y pouvait rien, c’était comme ça c’est tout.

Je regarde une nouvelle fois la gardienne, et bizarrement je sens que la tension à grimper d’un échelon, un stress presque palpable règne.

« Si vous voulez, je peux faire en sorte que vous lui parl…. »

Je n’ai pas eu le temps de finir que…

[Désoler c'est vraiment pourrie! =$ Je me ratraperais promis!!]

[l'est trèèèès bien! T'inquiètes pas!]

Coups de massue, pire...Coups de Poignard en plein coeur. Tout ce que vous voulez, rouleau compresseur, coups de haches. N'importe quelles douleurs, mais aucune ne peut égaler la souffrance que je ressens a ce moment précis. J'ai l'impression que mon coeur va m'lacher, que j'vais m'effondrer, mourir. Je tremble, j'angoisse presque juste a l'idée que la fille de Marc se trouve devant moi. Des sentiments..compliquées m'apparaissent, accompagnés de larmes. Je sens de la colère, ou plutot une haine indescriptible. Et bien sur, une douleur a la poitrine, mon ventre se tord, des souvenirs me reviennent en tête, et croyez moi ca fait plus de mal que de bien. Ces sensations ne me sont apparues qu'une seule autre fois dans ma vie.

Vous savez, oui et vous vous en doutez, le jour ou il m'a dit qu'il voulait divorcer. Voyez comme il est encré dans ma vie?

J'ai mal, et elle va le sentir.Je ne lui laisse même pas le temps de finir sa phrase, je n'accepte même pas ses excuses -deja oubliées d'ailleurs- je lui attrappe les cheveux violemment et la fait avancer devant moi.je marche vite, et mes larme saussi. Pourquoi pleures-tu Faith? Parc'qu'elle me fait mal. Sans le savoir, je ne supporte pas l'idée qu'elle puisse être aussi proche de lui, mais désormais je tiens sa vie entre mes mains et je n'hésiterais pas a en faire ce que je veux. Quelle est cette colère Faith? Sortie tout droit du coeur, parce que la haine cache de l'amour. Cette pensée, qu'elle puisse lui parler, passer des moments avce lui. Et de plus elle m'apporte une preuve irréfutable sur le fait que Marc s'est remarié: A ce que je saches, on ne peut pas adopter sans être marié.

Je l'entraîne de force jusque la salle d'isolement et la lache – ou plutot la jette – sur le sol froid de cette lugubre salle, éclairée par une faible lumière. Je referme la porte derrière moi et me poste, droite, mais faible. Le visage fermé mais en pleurs, la tête vide mais pleine de souvenirs qui ne remontent pas a si longtemps que ca. J'essaie de retrouver la jeune femme a moitiée couchée par terre. Ah, je la vois. Y'as pas beaucoup de lumière mais ca fera l'affaire, oh que oui ca fera l'affaire. Je brise le silence, et ma voix tonne et se repercute sur les murs avec colère et douleur melangés.

« J'espère que tu ne croyais aps pouvoir t'en tirer aussi facilement avec un « désolé ». »

J'm'approche d'elle et lui envoie une gifle. Mais je doute qu'elle soit a la hauteur de ma douleur. Comment vous dire ce que mon coeur envoie comme signaux jusque mon cerveau. Que me crie-t-il? Son nom? Celui de quelqu'un d'autre? Celui de mon frère? Un cri de detresse perdu peut-être et cela serais le plus juste a me syeux que d'attribuer ces envois de larme sur mes joues que celui d'un cri de detresse. J'essuie d'un revers de manche ses perles chaudes et sucrées qui me brulent les joues d'amour. Je perds ma dignité, et ma fierté a me comprter ainsi devant elle. Elle. Brusquement je lui redonne une baffe sur l'autre joue cette fois-ci. Partie toute seule celle-la.

Mais Faith, ce n'est aps de sa faute! Qu'at-telle demandé a avoir Marc comme Père Adoptif?

MAIS JE M'EN FICHE VOUS M'ENTENDEZ?! C'ets peut-être d'ailleurs l'une des raisons pourquoi il est partit, avoir cette...cette...En fille. Ouais. C'est ca ouais.Ca peut être ca. Et s'il me trrompais depuis un certain temps? Cette question me frappe en pleine tête et reste imprimée en lettre d'argent dans mon crâne -je deteste l'or- et mes yeux s'ouvrent grands. J regarde dans le vide, je me remets a trembler, et s'il me trompait avant le divoce avec la mère adoptive de cette Hope?

Et s'il te trompait avant le divorce Faith?

Je recule de plusieurs pas suite au choc, mes larmes reviennent et ne finisse pas de tomber sr le sol froid. Tout le monde connait l'expresion du coeur brisé, et bien moi je peux vous dire que quand un coeur se brise, c'est une chose qui fait plus mal que tout. Tu vis encore avec la douleur faite au fer rouge. En fin de compte, la mort est vraiment une delivrance. Tu ne ressens plus de sentiments, tout a disparu. Alors que ton coeur brisé ne vit encore juste parce que tu te donnes un espoir -faux, mais tu te le donnes- et même s'il ne dure pas longtemps, ce doit être cet espoir qui te fait « survivre ». Je pose ma main sur le mur et baisse la tête. Je tremble, c'ets horrible. De temps en temps je laisse des regards furtifs -mais haineux- a Hope.

C'est bizard, mais, j'ai envie de la frapper. De la voir gémir sous me spieds, de la voir souffrir comme je souffre a ce moment. De voir une expression de peur sur son visage, de crainte intense. Qu'elle comprenne par mes mots la douleur que je ressens. Oh, magnifique image que voila.

Finalement, tu es mal tombée ma jolie.

Mon cuir chevelure va s’arracher sous sa poigne si elle continue. Je ferme les yeux et serre les dents d’une telle force que j’ai l’impression que mes gencives en saignent et que mes muscles vont se broyer. Elle avance vite borde ! J’ai mal, lâche moi ! J’ai rien fait ! Elle s’en fou, oui c’est ça ! Elle sait pas faire la différence et ne pas tout mélanger. Sa n’est pas dans son répertoire hein ! J’ai envie de me débattre, de la poussée contre le mur et de la raisonner. Et là, je me sens jetée et m’étale de tout mon long contre un sol dur, froid et humide. Je sens que mes coudes en ont pris un coup. La douleur est faible, légèrement sonnée je me relève, du moins je tente. La porte claque…La peur me donne la nausée. Qu’est-ce qu’il va se passer maintenant ? Les larmes commencent à monter et à rouler sur mon visage froid et dur. Elle est cinglée, cette fille est cinglée…Folle d’un amour meurtris, mais à lequel je n’avais aucun rapport pourtant !...juste que j’étais sa fille Adoptive. Rien de plus. En quoi cela pouvait la gêner !!?

A genoux sur le sol, les mains me tenant sur celui-ci, je cherche la gardienne du regard. Je la vois, grâce au faible faisceau de lumière diffusée dans cette pièce immonde et lugubre. Elle s’approche, doucement…sa voix me fait sursautant, mon cœur menaçant de céder sous le poids d’un stress trop accumulé.

« J'espère que tu ne croyais pas pouvoir t'en tirer aussi facilement avec un « désolé ». »

Je la regarde, interdite…m’en sortir de quoi au juste ! Le souffle court, je tente de me relever lorsqu’une douleur lancinante m’envahit la joue et me fait basculer au sol. Je pousse un grognement sourd, un gémissement. Le gout métallique du sang envahit mon sens du gout, tendis qu’une forme de colère est entrain de naitre au creux de mes entrailles. Me voilà soumise au choix de la vie. Comme si c’était de ma faute si mon père adoptif était son ancien mari. Je sers les dents….tentons d’être compréhensive Bella, c’est juste l’après coup. Elle va se calmer….

Deuxième douleurs, beaucoup plus violente…compréhension envolée. Soumise, je suis complètement soumise à sa colère…Le sang afflue dans ma bouche, mon ventre se tord, mon visage se noie sous les larmes. La peur m’enchaine au sol, ma faiblesse aussi. Respiration lourde, comme si un poids m’empêchais de prendre mon air comme je le voulais. Mes poings se serrent…je vais craquer. Déjà qu’ici il nous en faut peu mais là…tirage de cheveux, deux baffes à la suite, trop…beaucoup trop.
Mon regard se porte sur la gardienne, qui cette fois, était adossée au mur la tête baissé. Je ne la vois pas très bien, mais une envie de me jeter sur elle me prend. Non, c’est lâche, traitre. Je ne dois pas agir comme elle, par vengeance et jalousie. Restons à l’état de Bella la gentille. Je me relève, contre le mur, crachant un filet de sang. Elle ne m’a pas loupé…j’ai ressentis toute la colère à mon égard dans ce geste. Pauvre d’elle.

Je m’avance faiblement…un pas, deux pas. Stop. Pas trop près.

« Je n’ai rien choisi. Je n’ai pas choisi la mort de mes parents, comme je n’ai pas choisi mes parents adoptifs. Ne mélange pas tout…j’ai rien avoir avec ton histoire. »

Faiblesse dans ma voix, de la crainte aussi. Qu’elle comprenne bon sang. Je ne suis qu’une fille, qui a perdue ses parents et qu’on a fourré dans une famille d’accueil avec la bonne éducation point barre !
Chacun de mes muscles sont contracté, je tremble comme jamais. L’enfer, je vis l’enfer. Qu’elle ne m’approche plus, ne me touche plus. Diablesse reste loin de moi…Mon dragon risque de s’éveiller. Je ne suis pas du genre à faire mal, ni a frapper. Pour tout dire j’en ai horreur, je hais la violence. Insupportable. Mais si elle me refrappe…je ne sais pas si je pourrais…

Respiration profonde, ferme les yeux. Compréhensive, soit compréhensive. Mets-toi à sa place dix secondes pour bien comprendre la chose.

« Je…je me doute que ça n’a pas due être évident. Je t’assure que je suis désolée…je ne savais même pas qu’il avait été marié auparavant. »

Pourquoi cette sensation, pourquoi cette voix dans ma tête qui me hurle : tais-toi…le silence est d’or…

La Glace de mes yeux s'embue de nouveau. De plus, cette horrible question me hante. Me trompait-il oui ou non? Tu te fais mal Faith, je ne penses pas que Marc soit capable de ca. Ou alors, étais-je trop amoureuse pour voir qu'il me trompait? Peut-être que je ne voyais pas l'evidence? Peut-être que mes yeux étaient vêtus d'oeillères créées par...l'amour? Putin, regarde toi Faith. Regarde ce que ce foutu merdier a fais de toi. Tu sais, le « bonheur », les heures perdues a rester avec lui, les matins ou tu eteignais son réveil pour que ce soit toi qui le reveille. Tu te souviens hin?!

Arrête.Arrête. Tu t'fais du mal et OH! Par la même occas', arrête de te parler a toi-même. Je regarde la jeune femme qui tente une approche, se stoppe et m'adresse la parole. Je n'ecoute même pas. Je ne veux pas. Ne 'tapproche pas, ne t'approche pas! Je ne sias aps ce qui pourrait t'arriver ma biche. A vrai dire, je ne réponds plus beaucoup de moi. Melanger tout? Tu n'as rien avoir? Oh que si ma chère. Oh que si tu y a a voir la d'dans. Mais j'ai aps envie de t'expliquer, une suele hcose m'importe en ce moment. Je DOIS savoir. Je la laisse finir et entame:

« Depuis quand... »

J'ai du mal. Beaucoup de mal a sortir cette phrase. Je me redresse et lui tourne les dos. Elle reparle. Elle s'excuse, elle ne savait rien. Elle.Mais j'm'en fouuus! Mais j'm'en balle tout c'que tu veux! Ca ne m'interresse pas, ton avis ne m'interresse pas. J'ai juste, une chos que je veux savoir et que tu sais. ET si tu ne veux pas me repondre, ca va chauffer pour toi ma p'tite.Qu'elle se taise!

« Depuis quand...Depuis quand Marc est-il avec ta mère? »

Ma voix se brise et se noie entre mes larmes. Je retiens mes sanglots. Pas de ca. De plus, je ne souhaite pas paraître aussi faible devant cette...je n'ose même pas dire quoi que ce soit de peur de repartir en vrille. Mais je ne sais pas pourquoi, j'ai envie de me retourner et de l'achever rapidement. En finir avec ses excuses, qu'elle se taise et qu'elle me regarde pour comprendre le sens de chacun de mes mots, qu'elle soit aussi blessée que moi. Qu'elle sache qu'elle ne le merite pas! JE VEUX QUE SA CESSE!!

Je me retourne violemment, l'attrappe rapidement par le col et la plaque brutalement contre le mur. Je ne contrôle plus rien. Rien du tout. Je suis plus petite qu'elle mais ce n'est qu'un detail parmi les autres. Mes larmes affluent beaucoup plus qu'auparavant, je ne vois que son visage. JE NE LE SUPPORTE PAS!

« DEPUIS QUAND?! DIS MOI!! »

Je m'enerve et ca se ressens. Je la regarde dans le syeux, et toi, que peux-tu lire dans mes yeux Hope? Peux-tu lire ce que j'essayais de faire comprendre a l'homme qui te sers de beau-père? Peux-tu lire que j'étais prête a mourir pour lui? Porter son nom était mon plus grand bonheur, me sacrifier pour ses yeux. J'étais capable de tout pour lui. Je me souviens le jour ou j'avais frappé cette femme qui commencait a jouer de ses charmes sur lui. J'me souviens la jalousie que j'ai put ressentir. Pour en revenir a la même chose, j'étais capable des pires choses pour lui, rien que pour voir son sourire eclairer mes journées. Ils peuplaient mes jours et mes nuits, me completait.

Mais, pourquoi parles-tu au passé Faith?

« Depuis quand... »

Je me fige. Depuis quand quoi ? Le temps semble s’arrêter, ma respiration avec. La voir pleurer, et entendre sa voix si tremblante est déconcertant. Première image qu’elle donne d’elle, c’est l’image d’une femme forte, froide et dure. Et pourtant elle ne fait exception à aucunes règles d’un amour perdue. J’ai mal pour elle…et peur pour moi. Une chose est sur, elle n’apprécie par l’idée que je sois la fille adoptive de Marc. L’aimait-elle à ce point là ? Son amour envers lui était-il si puissant ?...aussi puissant que celui que j’éprouve envers Etoile ? Alors je m’imagine, à sa place…Aussitôt je sens une déchirure au creux du ventre, au cœur, en mon être. J’imagine ensuite, si je perdais Yoruichi…Stop ! Arrêtons ce jeu « se mettre à la place de l’autre ». Horrible…sentiment horrible.

« Depuis quand...Depuis quand Marc est-il avec ta mère? »

C’est donc ça ? A quoi cela lui servirait de savoir après tout…Sa voix se brise, se noie et perd vitalité sous ses larmes. Je sens mon cœur se serrer, j’ai mal pour elle. Mais que puis-je faire, je n’ai rien avoir avec tout ça, vraiment rien avoir. Je baisse la tête…je cherche depuis quand ils sont ensemble. Depuis quelques années je crois. Ils m’avaient réellement adoptée que lorsqu’ils étaient mariés. Julia, m’avait sous son aile bien avant qu’elle ne le rencontre. Amie d’une amie de maman…compliqué, si compliqué. Je tremble, j’ai peur et froid. Je me souviens la dernière fois où j’ai été enfermé dans cette pièce. Pour une fausse histoire de drogue…Heureusement, Damara était arrivée et m’avait sortie de ce trou à rat. Sans elle, je serais détruite.
Plongée dans mes idées, je me rends compte que je suis restée horriblement silencieuse…Je m’apprête à répondre quand je me sens saisir par le col et poussé violemment contre le mur. Vive douleur au crâne…je ne vois plus rien, les bruits sont sourds.

« DEPUIS QUAND?! DIS MOI!! »

Bordel ferme là, voix inutile…j’ai mal à la tête. Instant d’inconscience qui n’a duré que quelque seconde je crois…j’ouvre les yeux. Un visage flou apparaît tendis qu’une douleur frappante hante les lieux de mon esprits. Je sens un liquide chaud s’écouler le long de ma nuque…du sang. Le visage se distingue, noyé de larme. La gardienne, oui voilà. Elle m’a poussé contre le mur en hurlant…folle, j’ai affaire à une folle, cinglé, aliénée, tout ce que vous voulez. Je reprends peux a peu mes esprits, la douleur se faisant plus vive. Quoi putain, tu me gave…finis. Elle m’a énervé, j’ai envie de vomir, elle m’énerve, j’ai envie de la frapper même si j’en ai peur. Je murmure en serrant les dents sous la douleur

« …Dé…décembre. Depuis Décembre 2003. »

Voilà t’es contente ? Ca t’avance à quoi ? Je sens la pression sur mon col qui diminue. Je profite de ce moment de faiblesse pour la jeter loin de moi en la giflant aussi fort que possible. Hors de ma vue…laisse moi en paix. Je veux bien être compréhensive mais si t’y m’étais un peu du tiens aussi, ça ne serait pas de refus. Okay, tu as le cœur brisé, ça je le conçois tout à fais…mais calme toi, parce que ma patience à des limites.

Contre le mur, je m’appuie, mes jambes affaiblie par le choc. Je passe une main derrière ma tête et sens un liquide poisseux dans mes cheveux. Je sens…elle m’a pas loupé. La douleur est vive et prenante, me faisant grimacer. J’ai envie de pleurer, tout m’échappe totalement. Je passe d’une étape à l’autre. C’est ici que je me rends compte, à quel point ma vie à basculer. Que tout à changer et surtout la gravité de la situation dans laquelle je me trouve. Elle serait capable de me tuer…je l’ai sentis dans la voix. J’ai sentis cette douleur, ce cris de désespoir, cette cassure.

« Fou moi la paix….dis-je avec plus de douceur que je ne l’aurais crus. Je n’ai rien avoir avec ça, je n’ai rien choisis de tout ça… »

Est-ce qu’au moins elle m’écoute seulement ?...non, elle ne parle plus, elle frappe. Alors je frapperais à mon tour.

« …Dé…décembre. Depuis Décembre 2003. »

Je relache doucement mon étreinte, je n'ai plus de voix, je sens ma force me quitter. L'evidence me frappe violemment, si fort que la gifle que je recois n'est rien a coté de ce que j'endure a ce moment très précis. Ce n'ets qu'une douleur physique, qui va s'eteindre. Par contre la nouvelle que je viens d'apprendre elle, ne s'éteindra pas. En tout cas pas mainteant. Ca me detruit. Il me trompait. J'ai l'impression qu'on m'a arracher mon coeur, qu'on la jeté a terre et qu'on le piétine sauvagement. Je n'étais rien a ses yeux, un objet. Hope me parle, mais je n'écoute pas, je n'entends pas. J'ai tellement mal, je me sens si trahie, si sale, souillée. J'étais heureuse, je l'exprimais, je l'aimais, je l'exprimais tout autant. Et lui batifollait avec une autre. Cette autre qui m'a volé mon âme. Je meurs un peu plus chaques jours depuis 5 ans, et ma douleur viens de s'emplifier.

Hope s'adosse au mur, je ne supporte plus sa vue, son visage, tout ce que je veux voir a présent c'ets son sang sur mon haut blanc, sur tout mon corps, qu'elle pourrisse a me spieds a cause d emes poings! Un sentiment de haine m'envahit, se mélangeant a me slarmes qui ont redoublés d'intensité depuis « la nouvelle ». Je lui en veux. Elle était avec lui quand il n'était pas avec moi, elle ne mérite pas de rester ainsi fière devant moi. Elle m'a tout voler, quand j'entends tout c'ets tout : Tout d'abord mon Amour tout court, mon job par la suite, et moi-même. Depuis les jours qui ont suivis mon divorce je suis devenue autre. Puis ce fut au tour de ma soeur de disparaître de ma vie. Et en quittant osn enterrement, j'avais perdu mon frère. Celui-la le seul qui me restait et qu'au fond j'aime.

Coupant court a toutes conversations je me relève d'un coup et l'attrappe. Je la rejette a terre et lui assène aveuglément coups de poings sur coups de poings. Oui, aveuglement, car ma vue se résume a un torrent de larmes. Alors qu'elle est a terre, je me retiens de lui balancer des coups de pieds. Je veux qu'elle souffre, qu'elle pleure, qu'elle gemisse de douleur, qu'elle saigne! JE VEUX QU'ELLE POURRISSE A MES PIEDS!!

Alors, ne nous retenons pas ma chère, frappons la. Detruisons la comme je le suis. Donc, mes pieds succède a mes mains, et d'autant plus fort qu'auparavant, avec encore plus de rage et de colère. Plus de peine et de douleur. Mais plus ca va, plus je perds de la force. Je m'arrête subitement. Mes larmes qui avaient cessées de couler suite aux coups que je lui donnait, reprennent le dessus sur mon visage. Je tombe a terre, sur mes genoux et porte mes mains a mon visage. Je pleure, sanglote bruyamment mais cela ets indépendant de ma volonté. Envieuse de vengeance et remplie de haine, j'abats sur Hope un poing presque entièrement desserré, ce n'est aps violent ni brutal, juste desesperé.

« Il n'avait pas le droit... »

Et là, tout s’écroule tel un château de carte. C’est une gardienne en furie que je vois sauter sur moi, et me pousser violemment à terre. Tant bien que mal, j’amortis ma chute, grimaçant de douleur en tombant sur le dos. Mais celle-ci ne fut rien, contre celle qui me frappe en pleine figure. Une douleur, je grogne, la douleur intense et violente me broie le cerveau. Mon cœur se soulève, plus rien n’a de sens, tout se perd, que ce passe-t-il ?...deuxième douleur, je crie cette fois. La frappe c’est faite deux fois plus violente. Instinctivement, je me roule en boule protégeant mon visage dont je sens qu’un liquide chaud et poisseux se répand sur mes joues. Les poings de la gardienne s’abattent les uns après les autres sur moi, mes bras, mon crâne, mes épaules.

Pas possible, je vais mourir. Là tout de suite. Elle va m’achever. Je n’arrive pas à prononcer quoi que se soit, une boule de douleur me coince la gorge. L’angoisse me gagne, la peur, le froid, la douleur, la colère. Si elle veut m’achever, qu’elle le fasse vite. La douleur devient insupportable, cette impression de passer dans un étau, que mon corps se broie sous une quelconque pression. Mourir, je veux mourir. Ou alors que quelqu’un arrive vite à mon secours, que l’on me sorte d’ici, hors de cette furie qui continue toujours à me frapper à mort. Je m’éloigne, mentalement…je n’ouvre pas les yeux, mais sent ma conscience s’engouffrer dans sa jumelle ‘l’inconscience’.

Et ce, seulement pour quelque seconde, car une violente douleur me coupant le souffle, me frappe en plein ventre. Putain de…je…mourir…Bloquée, je suis bloquée, n’arrive plus à respirer. Un deuxième coup refait partir ma respiration…je hurle de douleur. Un craquement, j’ai sentis quelque chose se briser quelque part vers mes côtes. Des sueurs froides m’envahissent, accompagnant mes pleures et mes faibles cris de douleurs sous l’assaut d’autre coup de pieds plus violent les uns que les autres. Que sa s’arrête je vous en pris, arrêter tout, je n’ai rien fait putain. Je n’ai rien choisis, rien demandée. Que l’on me tue sur le champ, que l’on intervienne, que tout cela cesse, je ne sais pas, arretez j’vous en pris…stop, laissez moi…

« Arrête…jt’en pris. »

Supplication, a peine audible. J’ai envie de hurler, de la pousser, la frapper à mort comme elle fait avec moi. Le gout métallique du sang m’envahit la bouche, mon cerveau n’est qu’une machine à l’engrenage rouillée, plus rien ne fonctionne si ce n’est que le mécanisme de la douleur, incessante, prenant part dans chacun de mes os, de mes veines, de mes muscles.

« Arre…Arrête… »

L’air me manque, des lumières blanches viennent danser dans mes yeux…je veux danser avec elle, partir loin de ce monde maudit. Un autre coup vient cette fois me fait hurler comme jamais. Deuxième craquement…deuxième côtes de briser. Chaque respiration devient une torture, chaque bouffée d’air me brule la gorge, chaque pensée ici présente m’achève. Je veux sombrer dans l’inconscient, m’évanouir, mourir…Plus aucun son ne sort de ma bouche…

Les coups ralentissent, se terminent…cessent complètement. Je sens seulement une faiblement main s’abattre sur mon épaule meurtris, comme un dernier geste de désespoir. Bien que les coups aient cessé, la douleur redouble d’intensités. Je ne peux plus respirer normalement, sans que je ne fronce les sourcils. Seulement, mon visage est aussi horriblement douloureux…je n’ose plus bouger, entendant un son au loin, loin de ma conscience. Un son ressemblant à un sanglot, bruyant, douloureux, implorant. Mes larmes coulent sans que je n’émette aucun son. La torture était enfin finit, me voilà maintenant enchainé à un tourbillon de douleur. Mes sens sont encombrés, fous et sans aucune logique.

« Il n'avait pas le droit... »

Je regrette de n’avoir pas sombré dans le coma ou l’évanouissement.

Comme si toi tu avais eu le droit de me frapper à mort alors que je n’ai rien fait, comme si tu avais le droit de me détruire alors que je n’avais rien choisit, aucun rapport avec ton couple à la con. Je te hais, encore plus que je hais Hina. Inimaginable. J’aimerais te frapper, cogner aussi fort que je pourrais, seulement je ne peux pas. Pourtant, j’aimerais…mais je ne pourrais jamais et pourquoi ? Parce que j’ai bien pitié de toi et de ton âme en plein stade de dépression. Je suis tétanisée, crispé de douleur et de rage. De désespoir et d’agonie. Je murmure, avec faiblesse a tel point que je ne sais pas si elle m’entend :

« Dis-moi maintenant…ce que ça a changée dans ta vie…. »

Nouvelle grimace, chaque mots m’écorche de toute part physiquement. Respiration, douleur, reprise de la parole :

« De me frapper…me faire saignée…qu’est-ce que ça a changé ? t’crois qu’s’va te le rapporter ? J'te donnerais volontiers ma place...si tu l'veux autant."

Je te hais de voir que tu ne sais pas te relever, je te hais de m’avoir prise pour cible…je te hais au point d’en crever.

J'entends ses petits cris plaintifs. Oui, c'est ca, c'est c'que j'veux, pleure, saigne. Souffre, maudis moi, deteste-moi.Comme je te hais, comme je te maudis, comme j'ai maudis ta mère. Je ne suis plus rien sans lui, j'n'ai plus rien. Il m'a ôté la vie, alors que tu me maudisses, ou autre. J'm'en fous. Je ne suis pas vengée, juste soulagée. Et tu me parles. Ce que ca a changé? Surement pas grand chose. Mais bizarrement je me sens mieux. Mais pas comme je le voudrais. Que veux-tu vraiment Faith? Que veux-tu? Regarde un peu ce que tu as fais d'elle.

Oui,mais elle l'a mérité. Je la hais. Mais -il y'a toujours un mais- tout ca ne va pas me rendre ce que j'ai perdu, et ce que je désire a un point dont moi même je ne connais pas la hauteur. Je veux son sourire. Je le veux près de moi. Ne serai-ce qu'une fois je voudrais qu'il pose ses lèvres sur les miennes. Juste, une fois. Le souvenir de son visage me souriant me fait redoubler de larmes. Avant qu'elle ne vienne, je croyais avoir fait disparaître toute tace de sentiments envers Marc. Me serais-je trompée?

Oui, et tu t'es bien gourée ma vieille. Maintenant t'es dans une foutue impasse. Et une belle. Assise a terre a pleurer devant le mur de tes souvenirs, si douloureux soient-ils. Je n'sais pas, fais quelque chose! Relève-toi, brise le ce foutu mur! Achève-le! Use la même force que celle que tu as utilisée pour frapper Hope.

Non,enfait, impossible de frapper ce mur. Il comporte ma vie, il supporte le poids de mon amour perdu. Que faire d'autre? Je relève la tête et regarde devant moi. Mes larmes coulent toutes seules, mais mes sanglots ont disparus. Tant mieux, je n'aime pas. C'est moche, et ca me ridiculise. Je me sens mal. J'ai mal au coeur. Silence. Sauf peut-être les bruits irreguliers des frottements des vêtements de Hope sur le sol. Que cherche-t-elle a faire? A partir?

Elle ne doit pas. Je dois partir avant elle. J'aurais inevitablement le senitment de l'avoir abandonné. La laisser mourir. Dans son coin,toute seule, perdant son sang. Ne pouvant pas appeler a l'aide ni bouger. Adorable vision d'horreur. Alors je me lève. Et lance sur un ton presque mechant, mais tout perd sa credibilité car mes larmes se noient dans ma phrase:

« Tu m'auras sur le dos tout le temps que tu s'ras en prison... »

Puis je m'approche doucement de son oreille, et depose sur un otn malicieux:

« Et saches qu'on sors rarement de Sadismus en vie... »

Je m'éloigne d'elle, la regarde. Malgré qu'elle n'ai aucun lien avec Marc, je ne peux m'empêche de poser son visage sur celui de Hope. Sale garce. Tout ce qui s'est passé depuis tout a l'heure ne prouve qu'une seule chose, mais je ne veux pas me l'avouer. Je ne peux pas me dire que je...Non, ces mots me sont interdits. C'est repartit pour un torrent de larmes...
Je me met a courir et me dirige enfin vers ma chambre; Première raction en entrant, attrapper le cadre et le jeter au mur. ET finalement je ramasse la photo tomber a mes pieds et tombe sur les genoux. Je pose ma tête sur le lit, et m'observe heureuse a ses cotés.

J'aurais souhaiter ne jamais te rencontrer...

» Quand le coeur crie ..
» Melle Faith W.D.P. Raven.
» You never thought to question why. [PV Faith.]
» Coeur de pierre et mur de fer...