Sadismus Jail
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Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Visite de la prison [PV Carl]

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Satoru Amakura
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Satoru Amakura


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MessageSujet: Visite de la prison [PV Carl]   Visite de la prison [PV Carl] Icon_minitimeDim 1 Juin - 16:05

Je ne suis pas là depuis longtemps, moins d’une journée même. Je n’ai pas visité grand-chose, je ne sais même pas où es ma chambre pour dire. Je le verrais bien un jour cet endroit, ce n’était pas urgent… Au pire, le soir venu, je n’aurais pas le choix d’y aller. J’espère que je ne serais pas avec des types désagréables et avec qui je ne me battrais pas. Quitte à faire, autant ne pas se faire remarquer dès la première journée hein ? J’ai déjà assez de merde rien qu’à être arrivé ici… Je lui ferais payer ce qu’il m’avait fait ce type. Il se disait être mon frère, mon coéquipier… En fait, il n’avait jamais été que le traître qui m’avait coincé et jeté en taule. Il était devenu flic pendant les deux ans où je ne l’avais pas vu. Il avait réussi à me marcher sur les pieds alors que je n’avais rien vu, alors que je l’avais quitté sur une poignée de main. Maintenant, il est trop tard pour revenir dessus. Il est dans le camp opposé au mien et je dois vivre avec…

Ne connaissant pas cette prison, je suis en train de la visiter à mon rythme, personne ne m’accompagne pour une visite guidée, de cette manière, je n’ai pas de raison de m’engueuler avec une personne et de me faire remarquer dès mon arrivée. La pièce devant moi se trouve être une salle de musculation, je ne pense pas trouver grand monde d’intéressant dedans mais il peut toujours y avoir une chose comme une autre qui attirerait mon regard et me permettrait d’alléger ce séjour lourd et chiant que je ferais ici. Oh que non, je ne compte pas rester longtemps dans ce trou, je vais m’en aller dès que j’aurais assez de connaissance sur le lieu pour pouvoir me barrer. Je n’ai plus personne qui m’attend dehors, mais je ne veux pas rester dans un lieu ou je risque de me battre avec tout le monde sans raison. Pourquoi ? Je n’aime pas me battre, je n’aime pas me battre mais je suis impulsif et peu importe ce que je fais, j’attire les merdes et je tape sur la tête de la première personne qui se fou de moi. Après tout, ce n’est pas moi l’origine, hein ? C’est moi qui me fait pincer néanmoins, puisque c’est moi qui termine la bagarre.

Ce n’est pas l’intelligence qui me fait défaut mais je ne vois pas tout non plus. Je ne donne plus ma confiance à quiconque maintenant. Mon frère en a abusé… Non, ce n’est plus mon frère… Un inconnu a abusé de cette confiance que je lui avais légué. Cette personne qui a été l’une des seules que je supportais bien est maintenant mon plus grand ennemi et il est mieux à ne pas se retrouver devant moi. Le simple fait de l’imaginer, vient de me faire ouvrir la porte si brusquement que je suis persuadé que plus d’une personne de cette salle a cessé au même instant leurs activités pour me regarder comme si je venais de débarquer de la lune. Je fais un tour de pièce rapide mais il n’y a rien, comme les autres pièces. Je ne parlerais à personne et je ne vois pas pourquoi je resterais donc ici. On me dit de fermer la porte et de me changer pour pouvoir me joindre à eux. Pfff, ils ne pensent tout de même pas que je vais faire une activité collective ?! Non, je vais faire un tour juste pour le principe et repartir aussi vite que je suis venu comme d’habitude. Je ne cracherais pas sur de la compagnie pour parler un peu mais je ne veux pas d’un type qui me demande comment je suis arriver là. La raison est simple : si je parle de mon frère, ce n’est pas sur le mur que je vais m’énerver. C’est encore bien trop proche pour que je l’oublie…

Le temps jouera sur la patience je suppose, je finirais par l’oublier, cette vengeance sera moins intense de jour en jour jusqu’à disparaître si je ne sors pas de là avant pour lui faire comprendre qu’il a fait l’erreur de sa vie. Je reste prudent pour le moment, je n’ai pas confiance en ces lieux. Je pense que ça doit ce voir, j’ai une main dans ma poche pour faire décontracter mais je garde l’autre en dehors pour m’assurer de pouvoir me défendre en cas d’agression. Les vestiaires ne doivent rien avoir d’attractif mais souvent, c’est dans ce genre de lieu moins surveillé qu’une évasion est possible. Je m’avance donc dans ce lieu aussi pour regarder en hauteur, sur les côtés, un peu partout voir s’il n’y a pas une bouche d’aération ou d’égouts pour aller en dehors de la prison. Mais tout ce que je vois est bien scellé. Aucun risque que je puisse partir d’ici à partir de cet endroit. Je soupire alors et je me retourne pour retourner à l’entrée en me disant que si une personne me demande ce que je suis venu faire ici, elle aurait la réponse traditionnelle du « Je visite ». Rha, c’est le passage que je préfère le moins, les personnes qui viennent me parler pour me demander pourquoi je pars d’une pièce sans rien avoir fait. Je peux répondre calmement, là n’est pas le problème. Mais il ne vaut mieux pas insister ensuite.

Sans trop faire attention aux mouvements que je fais, je serre un de mes doigts avec mon pouce pour pouvoir le faire craquer. Un mauvais réflexe, je sais. En plus de pouvoir procurer de l’arthrose à long terme, il attire tous les regards de tous sur moi, ce n’est pas spécialement ce que je veux non plus. Plutôt agaçant comme tic. Moins visible déjà, je fais craquer les doigts dans la poche de ma veste, un sourire arrive sur mon visage malgré que je ne fasse rien de spécial pourtant. Finalement, la porte n’est plus très loin et je me prépare à sortir, ravi de savoir que personne ne m’a interpellé. Mais, mieux vaut ne pas crier victoire trop rapidement… La salle n’est pas encore dans mon dos. Peut être que cet appel n’arriverait même pas de derrière puisque la porte pouvait s’ouvrir sans que je ne l’ai fait moi-même bien que je tendais maintenant la main vers la clenche…
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Carl Hyde
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MessageSujet: Re: Visite de la prison [PV Carl]   Visite de la prison [PV Carl] Icon_minitimeDim 1 Juin - 20:13

Voilà, disons que l’ennui à Sadismus fait maintenant partit de mon quotidien. Je suis un prisonnier bien connu ici. L’ont me cherche encore des ennuis mais la plupart des gens commencent bien à savoir de quoi je suis capable. Je suis redoutable. Impulsif je frappe bien avant de penser. Les autres prisonniers ont pour habitude de se tenir à l’écart, et à moins d’une très mauvaise journée où j’ai besoin de me défouler, il est rare que je cherche moi-même les ennuis. Mais c’est déjà arrivé. La claustrophobie me fait parfois faire des conneries, agir comme un imbécile, je l’ai souvent fait. Et pourtant je suis un homme très intelligent. Un tueur très instruit. Je n’ai jamais rien fait d’autre que tuer, mais j’ai été à l’université. Simplement, avant mes 15 ans, j’aurais aimé être avocat ou un truc du genre. Après mes 15 ans, songés à autre chose que me venger, ou tuer, je ne savais pas ce que c’était. Pourtant ils m’ont fait étudier et j’ai toujours été très bon à l’école. Lorsque j’ai terminé à Sadismus, je pensais que ma vie était terminée. Je n’avais plus rien. J’étais sur le bord de quitter New York avec Eddy, la femme que j’aimais. Je savais, que malgré tout ce qui se passait, que je devais partir loin avec elle. Je l’avais sentit. Et puis j’avais été arrêté. Elle, dans ma tête elle avait été tuée ou arrêter également. Je n’en savais rien, mais lorsqu’elle était venue me voir, avec mes deux enfants, de magnifiques jumeaux, pour me dire qu’elle m’attendait, qu’elle avait confiance en moi, qu’elle savait que je ferais tout pour quitter cet endroit. Ce fut un merveilleux coup de masse sur la tête. Mais pas le coup qui fait mal, le coup qui revigore. J’étais toujours revigoré. Ça faisait maintenant trois longues années que j’étais coincé ici. Mais je tenais le coup et je tiendrais toujours le coup peut importe ce qui m’arriverais. Car j’avais un but, ce qui me manquait à mon arrivé et que j’avais maintenant. J’avais surmonté des tas de trucs grâce à ça. Tué Steve, c’était d’ailleurs ce qui faisait ma renommée dans cette prison. J’avais tué un gardien et ça personne ne l’oubliait. Mais ce n’était pas de la gentillesse que l’ont éprouvait à mon égard, au contraire. L’ont voulait toujours me prouver que l’ont était plus fort que moi … Moi je n’aime pas me battre de cette façon. Je suis un tueur. Un tueur à gage plus particulièrement. J’ai tué des gens parce que j’avais reçu le contrat de le faire. Je ne tue pas comme ça à mains nues, du moins j’évite de le faire.

Enfin bref, je pensais trop, il ne faut pas penser à Sadismus, sa finit par envahir … C’est difficile à expliquer, mais c’est dangereux de se poser trop de questions. J’avance vers nulle part, je ne sais pas où je vais, et c’est bien comme ça. Soudainement, j’arrive devant la porte de la salle de musculation. J’avais toujours l’habitude de venir ici me défouler, lorsque j’étais vraiment en colère, mais je pouvais toujours venir sans être furieux en fait. Pourquoi pas. J’entre, quelque chose attire mon attention vers le bas, je ne sais pas ce que c’est, peut-être un rat, je reste persuadé que Sadismus en est infesté. Enfin bref ce n’est pas l’important, je percute quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Il recule, c’est quand même un bon choc de se frapper contre moi. Je m’excuse rapidement. Et bien oui, je suis quelqu’un de poli, ont dirait pas? C’est pourtant le cas. J’ignore le nouveau venu quelques instants et je regarde la pièce. Très peu pour moi, il y a trop de monde, le gardien qui surveille me fait un sourire carnassier, je lui réponds par le même type de sourire et je sors de là, pas envi de me farcir une bataille moi, non merci. J’arrête mon avancée et je regarde près de moi la personne que j’ai bousculée. Je ne suis pas de mauvaise humeur au fonds, mais il a l’air étrange lui.

Si tu cherches à t’enfuir, tu peux oublier, c’est impossible, du moins, pas discrètement.

Je n’avais pas lu dans ses pensées, je ne suis pas devin. Mais pas idiot, il est nouveau ici c’est évident je ne l’ai jamais vu. Et j’ai l’habitude de bien me souvenir des visages. C’est bien l’idée de tout le monde ici, foutre le camp, mais rendu un temps l’ont se rend rapidement compte que la seule façon de partir ici, c’est en montant une rébellion. Il y en avait déjà eu une, ou plutôt une tentative à l’époque, mais c’est compliqué, nous devons nous procurer des armes et c’est loin d’être simple. Il y a des tireurs tout autour de Sadismus, ont fait comment pour les éviter ceux là? Enfin, quitter cette prison est loin d’être une mince affaire. Je soupire, une connaissance, ce n’est pas désagréable, et puis, je commence à être las de me battre.

Excuse-moi de t’avoir bousculé tout à l’heure, crois moi, j’ai d’autres chat à fouetter que de chercher la bagarre.

Bon si j’avais autre chose à faire, je ne sais pas vraiment, mais une chose était certaine, me battre devenait assez redondant. J’en avais assez, et puis là, j’étais d’humeur assez agréable, déjà pour avoir commencé une conversation moi-même, c’était digne d’un exploit, à écrire dans les archives de Sadismus. Je n’attendais pas de réponse, mais je restais là, qu’est-ce que j’avais d’autre à faire de toute manière. Je peux assez bien imaginer comment l’ont se sent lorsque l’ont arrive à Sadismus, mais je n’irais pas courir après une conversation, je me fiche de ce mec et ce doit être la même chose pour lui, à lui de voir de quel côté il m’avait. J’étais un allier digne de confiance, mais un redoutable ennemi, ça c’était certain. Je ne lui conseillais pas du tout de m’avoir contre lui, mais c’était à son aise, je n’allais pas le ménager, de toute manière il trouverait bien plus sadique que moi dans cette fichue prison. Moi j’étais quelqu’un de facilement en colère, mais je ne frappais pas dans le dos, je me battais loyalement, et lorsqu’il était question de tuer, je n’avais pas besoin de salle de torture moi … Bordel, en ce moment, qu’est-ce que je fumerais une clope moi!
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Satoru Amakura
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MessageSujet: Re: Visite de la prison [PV Carl]   Visite de la prison [PV Carl] Icon_minitimeMar 10 Juin - 21:52

[ HS : Désolé du retard, j’ai pas mal de présentations en cours ^^’ ]

Alors que je sortais de ce lieu, je sens une personne me donner un coup d’épaule. Non, ce n’est pas un coup, c’est une bousculade simplement ; la différence était que ce coup n’était pas donné volontairement. Je reste sur le qui vive en serrant le poing, on ne sait jamais dans un lieu comme celui là, mais je n’ai pas l’intention de les utiliser pour le moment et je suis rapidement le regard de cet homme pour aller sur le fond de la salle de musculation, un mouvement attire mon œil mais je n’ai pas le temps de m’y attarder qu’il se dissipe. Je regarde donc cette personne qui se révèle être un détenu qui devait avoir l’habitude de ce lieu. Mine de rien, il s’excuse ce qui peut paraître suspect pour une personne telle que lui. Enfin, au fond, il est peut être un type bien ou simplement qu’il ne cherche pas les merdes actuellement. Il se réintéresse à la salle mais il ne resterait pas longtemps dans ce lieu avant de le quitter. Je m’en rends compte en sortant d’ici puisqu’il me parle en faisant de même. Les mots qu’il me dit me donnent l’impression qu’il a lu dans mes pensées mais ce n’était pas humain un tel pouvoir et il devait sans doute avoir calculé ma trajectoire avant que je ne parte ou, peut être que ça se voyait trop et que je devrais mieux faire gaffe de ne pas me faire chopper en étant si transparent. Il me dit que je ne pourrait pas fuir discrètement, que je peux oublier l’idée. Je le pourrais oui, mais pour le moment, je n’en ai pas envie.

Je me retourne pour lui faire face et lui montrer au moins le respect qu’il intime pour m’avoir adresser la parole sans provocation. Je ne pensais pas avant que ça n’arrive qu’il était possible de parler sans agresser verbalement une personne dans une prison comme Sadismus. Au moins, je sais que tout le monde ne cherche pas systématiquement une bagarre pour se défouler. J’ai trouvé le lieu où aller pour éviter de taper sur les autres pour ma part. Cette salle pourrait avoir une utilité à l’avenir même si je pourrais fuir de par là d’après lui. Le temps que je réfléchisse, il reprend la parole pour, une nouvelle fois, s’excuser de m’avoir bousculer en se justifiant rapidement. Il ne cherche pas la bagarre, j’avais donc vu juste aussi mais à sa réaction, il était simple de le voir. Je ne me dis pas apte à voir les pensées d’une personne mais je peux analyser les situations à la réaction des personnes sauf si elles sont trop nombreuses, je ne peux me concentrer que sur une ou deux personnes. Il est tout seul et ça me simplifie donc la chose. Il ne me cherche pas les merdes et avec sa première réplique, je peux voir qu’il n’est pas nouveau ici. Il doit connaître la prison correctement, peut être même aurait-il essayé dans le passé de réalisé l’exploit de quitter la prison et serait apte à m’aider de par l’expérience qu’il avait acquis.

Il ne bouge pas, soit il n’a rien à faire, soit il attend une réponse. Il n’a pas expressément posé de question mais je lui rendrais au moins par pur respect les paroles qu’il m’a donné et, peut être, me faire une première connaissance dans cette prison autrement qu’en tentant de le tuer. Je viens d’arriver, certes, mais je ne suis pas un débutant dans le parler et je sais comment embobiner une personne. Je peux donc lui répondre avec un minimum de politesse contrairement à ces voyous qui ne savent pas dissimuler leur agressivité derrière de belles paroles. Comme on étant dans le couloir, je me recule un peu pour laisser le chemin de libre et m’adosser contre le mur face à la porte de la salle encore ouverte. Je prouve de cette manière que je ne suis pas pressé : on est en taule, que faire dans un endroit comme celui là autre que parler et passer le temps ? Aucun rendez-vous, aucune personne qui m’attend, je viens d’arriver. S’il a le temps de m’écouter parler, c’est qu’il a le temps de me répondre ensuite et donc de continuer une discussion qu’il avait lui-même engagée. Ça ne devait pas être une chose commune pour lui mais il l’avait fait et je lui répondrais à commencer par ses mots d’excuses.


- Je ne cherche pas la bagarre non plus. Tu l’aurais fait volontairement avec des excuses je l’aurais laissé passé quand même. Je pense que tu as du le remarquer, je viens d’arriver ici et je ne tiens pas à me faire remarquer dès le premier jour. Je me fais des repères pour le moment et tu m’as l’air de connaître cet endroit assez pour me laisser penser que tu y es depuis longtemps et que tu as tenté bien avant moi de t’enfuir.

Je ne vois pas pourquoi il me mentirait. Il doit être franc sur ce qu’il m’a dit. A moins qu’il ne soit qu’un gardien qui cherche à démoraliser ses prisonniers, je ne vois pas pourquoi il m’aurais dit ça. Non, il était bien un prisonnier qui avait déjà essayé. Pas discrètement m’a-t-il dit, c’est qu’il existe un moyen tout de même mais je n’aurais sans doute pas besoin d’en savoir plus, il fallait faire du bruit et donc se débarrasser de gardes et, donc, au moins avoir des armes pour se protéger contre celles de ces personnes. Si on peut le faire non discrètement, des armes doivent être présentes dans ce lieu. Dans des réserves du personnel par exemple, peut être dans l’aile du personnel. Faudrait voir. Ce n’est peut être pas le lieu pour discuter d’une fuite mais le couloir étant vide à l’instant, autant profiter pour parler ici même de ce sujet. Je réfléchis un peu à la tournure de ma phrase avant de prendre la parole pour la seconde fois plus directement à l’adresse de cette personne.

- Avec ce que tu as dis, je dois comprendre qu’il y a un moyen de partir d’ici moins discrètement mais je suppose que si c’était si simple, il n’y aurait plus personne ici. Il faudrait donc faire un coup en force. Je vois la réponse d’ici, ce n’est pas simple, ça prend du temps et ça fait chier finalement.

Pourquoi se prendre la tête à sortir ? Personne ne m’attend dehors de toutes façons ? Il n’y a que mon frère à descendre pour ensuite me faire choper une nouvelle fois et revenir ici… Je pourrais refaire une vie dehors au pire. Mais il faut dire ce qui est : retirant la seule motivation pour sortir, je serais même peut être mieux à me refaire une vie ici. J’ai la chance d’avoir une personne connaissant la prison devant moi. Plutôt que de parler d’une chose faisant rêver, rester réaliste serait préférable. Je ressors de mon état de stase pour regarder Carl et le jauger du regard. Il n’a pas l’air du genre de type à s’amuser sur les paroles des autres et, comme il l’a dit, il ne cherche pas à se battre ce qui me laisse une assurance qu’il ne me provoquerait pas. Je m’engage alors que l’autre sujet.

- Je pense que pour le moment, je suis embarqué dans la même galère que beaucoup d’autres et qu’avant de penser sortir, je devrais apprendre à savoir où je me trouve. Je m’appelle Satoru Amakura. Si ce n’est pas trop te demander, comment tu t’appelles ? Et tu es ici depuis combien de temps ?

Je ne le cherche pas et peut être que parler du passé d’un type d’ici pourrait le rendre furax directement en lui rappelant la raison pour laquelle il y était. Il peut ainsi juger s’il trouve bon de me répondre ou non. Après tout, savoir qu’il connaissait la prison m’aurait suffit mais le temps d’emprisonnement serait plus utile pour savoir combien d’année d’expérience il avait eu ici. L’identité ne me servirait qu’à le nommer en présence d’autres personnes ou l’interpeller si je le croise. Ce point ne m’est donc pas réellement indispensable mais l’utilité était présente. Et s’il est là depuis longtemps, cacher son identité ne lui servira à rien du fait que la plupart du monde doivent le connaître maintenant. J’avais le temps, mais je ne devais pas me montrer provoquant pour me mettre au même niveau que cette personne, je tache donc de ne pas croiser les bras ou les mettre dans mes poches et rester poli avec lui.
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MessageSujet: Re: Visite de la prison [PV Carl]   Visite de la prison [PV Carl] Icon_minitimeJeu 12 Juin - 17:58

[c'est mauvais ... désolé ^^']

Ce n’est pas une mauvaise journée pour moi. J’étais venu dans la salle d’entraînement dans l’espoir d’être seul, ce qui n’était visiblement pas le cas. Alors je n’avais plus aucune envie de m’y rendre. Je n’étais pas quelqu’un qui appréciait énormément la présence des autres, encore plus des autres prisonniers. Je ne m’entendais pas toujours très bien avec eux disons. La réaction des autres à mon égards étant souvent très … chiante, je n’avais pas envi de chercher davantage la bataille. C’était moi le pire de toute façon. Les gardiens se feraient une joie de m’envoyer en isolement si je me battais, comme ils étaient au courrant pour la plupart de ma claustrophobie, et en avaient abusé par le passé. Maintenant ce n’était plus tellement un sujet d’actualité. L’on savait que j’étais claustrophobe. Mais je me tenais beaucoup plus à carreau, alors c’était plus amusant d’attendre que je fasse moi-même une bêtise pour que ce soit ma propre faute lorsque j’irai faire un tour en isolement … Enfin bref, c’est mon résonnement, et je crois bien que c’est le bon puisque l’on me fiche la paix ses derniers temps. Pour ce qui est des prisonniers, depuis que j’ai tué un gardien, ce n’est pas la même chose, soit l’on m’évite, soit au contraire, l’envie de s’en prendre à moi est plus forte étrangement.

Je suis sorti de la salle et c’est la même chose pour lui. Je m’arrête, c’est bien la moindre des choses, j’ai engagé la conversation alors qu’est-ce que j’ai à perdre de la continuer? Sincèrement, qu’est-ce que j’ai d’autre à faire de si important pour éviter une conversation. Premièrement, je ne suis pas un grand bavard, mais il ne semble pas si bavard lui n’ont plus, c’est une qualité pour moi. Je ne suis pas que j’aime ne pas être un grand parleur, au contraire, j’ai toujours eu de la difficulté à m’exprimer d’une autre façon qu’avec les poings, mais je suis quelqu’un de civilisé. Et oui. Alors je ne vais pas abandonner la conversation. Il est nouveau, il ne me connaît pas encore, il n’a jamais entendu mon nom et c’est une bonne chose. Pas que je veux me cacher, simplement, j’en ai assez d’être celui qui a tué un gardien, d’être celui qui a visité la salle de torture et l’isolement plus que quiconque … Je suis ici depuis déjà trois ans, trois longues années. Je connais cette prison comme ma poche. Alors ce n’était pas pour l’ennuyer que je lui ai fait cette remarque, nous pensons tous à la même chose lorsque nous arrivons ici, nous enfuir. C’est normal au fond, mais il n’y a aucun moyen de le faire, du moins pas de celle que nous imaginons tous. Il faut faire du bruit, il faut tous travailler ensemble, nous une bande de tueur, et ça c’est pratiquement impossible … Nous l’avons déjà essayé d’ailleurs, la mission de récupération des armes. Mais malheureusement, ce fut un échec total.

Enfin bref, il s’appuie contre le mur. Je fais de même. J’ai envi de parler pour une fois et je le montre de cette façon. Sinon je serais déjà partit. Et puis déjà qu’il ne m’est pas sauté dessus parce que je l’avais un peu bousculé est un véritable miracle. C’est rare dans cette prison les gens qui ne se sentent pas immédiatement visé ou brimé. Ce doit être parce qu’il est nouveau. Nous allons certainement faire connaissance, alors je finirais bien par le savoir. Il me dit alors que même si je l’avais bousculé volontairement il n’aurait tout de même pas bronché. Je fais un mince sourire, c’est bien ce qui me manque cruellement, du calme. Je le suis parfois, mais je suis gravement extrémiste, je peux m’énerver pour une connerie, ou au contraire, ne pas m’énerver lorsque c’est le temps. J’ai de drôles de réactions et je ne me comprend pas moi-même d’ailleurs. Il ne veux pas se faire remarquer, et même si je n’agis pas réellement ainsi je le comprend très bien, si il reste comme il est en ce moment, il n’aura aucun ennui avec moi, c’est pratiquement certain d’ailleurs. J’hoche doucement la tête lorsqu’il me dit que j’ai l’air de bien connaître la prison. C’est vrai, mais où veut-t-il en venir au fond?Je suis quelqu’un de très franc, dans ma vie je n’ai jamais eu à mentir. En prison c’est une autre histoire, je ne compte pas les fois où j’aurais aimé être un bon menteur, mais malheureusement, n’ayant jamais mentit de toute ma vie, je ne sais pas le faire. Premièrement, je ne le fais pas, et lorsque vraiment je tiens à le faire, il est évident que je ne suis pas bon acteur … Toutes de bonnes choses ne faisant pas de moi un menteur.

Il dit que je dois être ici depuis assez longtemps et que je dois déjà avoir tenté de m’enfuir, bien sûre que j’ai déjà essayer, qui ne l’a pas fait? J’ai une copine, des gosses, j’ai tout en dehors de cette fichue prison. Au fond, il dit des choses très sensés le mec, il a déjà comprit que si c’était si simple de partir d’ici il n’y aurait plus personne. Mais c’est Sadismus, c’est la pire prison au monde, où les déchets de la société se retrouve. Je ne suis probablement pas la pire ordure de l’endroit, mais nous pouvons côtoyer des gens de toutes sortes, des violeurs aux cannibales. C’est pour cela que ce n’est pas simple de s’entraider, et je ne suis pas du genre à travailler en équipe, mais pour sortir d’ici il faut coopérer.

Oui j’ai déjà fait mes tentatives d’évasions, mais au lieu d’être libre, tu fais rapidement connaissances avec les bas fonds de Sadismus, La salle de torture, l’isolement … Ils ont beaucoup de façon de te dissuader de partir, c’est à se demander si les gardiens ne sont pas plus déranger que nous …

Je soupire, une chose est bien certaine, j’ai fait la connaissance de gens horribles ici. Moi je ne suis déjà pas un enfant de cœur, j’ai commis énormément de crimes, je suis un tueur à gages… Mais je ne suis pas un grand sadique, je tire bien et je sais viser pour tuer et non faire souffrir. Je ne torture pas, je ne suis pas un violeur, je suis dérangé jusqu’à un certain point, comme tous ceux qui se trouvent ici, mais il y a bien pire que moi. Et il y a bien moins pire, cette prison de retrouve pas simplement les pires meurtriers au monde, il y a des gamins, des gamines, des personnes innocentes, c’est toujours quelque chose que j’arrive mal à digérer. Il se présente, vraiment, je suis parvenu à étirer une conversation sans m’attirer les ennuis, ce doit vraiment être de la maturité, à 38 ans, quelle chance! Je fais un mince sourire à cette pensée.

Carl Hyde, Je suis ici depuis trois ans, tu te doute qu’on est ici à vie j’imagine … Enfin bref, tout comme toi j’imagine, je ne me vois pas passer le restant de mes jours ici,

Je roule les yeux, je suis toujours appuyé contre le mur, et c’est bien dans ce genre de moment que je me fumerais une bonne cigarette, je suis un fumeur occasionnel, mais en prison je deviendrais un bon fumeur si j’avais toujours une cigarette à portée de la main. Je tend finalement la main vers lui, attendant qu’il la serre. C’est bien la première fois que je suis le premier à poser ce genre de geste, mais je l’ai déjà dit, j’ai plus envi de vivre tout ce que j’ai vécu, j’ai eu beaucoup d’ennuis ici, maintenant j’ai envi d’avoir un peu la paix. Et je doute qu’il refuse mon amitié, il ne me connaît pas encore, et c’est la même chose pour moi, mais je suis un bien meilleur ami, enfin j’imagine … J’ai jamais eu énormément d’amis en fait, mais je ne suis pas un ennemi à se faire en fait. Je suis redoutable lorsque je me met en colère. Bon maintenant, poursuivre cette conversation … De quoi deux prisonniers peuvent bien discuter? Je ne suis pas un homme bien curieux, mais je pourrais au moins essayer de m’intéresser.

Pourquoi es-tu ici?

Maintenant j’attend sa réponse et je reste silencieux et immobile. Je n’ai rien d’autre à faire, et ce n’est pas aussi mal. Je trouve toujours le moyen de m’attirer des ennuis, et je doute d’en trouver avec lui, et j’ai souvent une bonne intuition.
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