Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| J'suis pas la belle au bois dormant, on me porte pas. | |
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Moxie Flanagan 454215 Mister self destruct
Nombre de messages : 612 Age : 34 Localisation : Dans le vent.... Ahahahah comme je suis drôle... Date d'inscription : 28/11/2007
| Sujet: J'suis pas la belle au bois dormant, on me porte pas. Mar 15 Avr - 9:34 | |
| Vertige. J'ai bougé trop vite. Petit points noir devant mes yeux, qui envahissent tout, et puis, j'ai du me manger un truc en pleine tête en tombant, je sais pas. Y fait froid... C'est marrant, quand on se les pèle comme ça, on sens plus très bien ses extremités. J'ai l'impression d'être un bloc de glace chié tout frais de ce matin. Mise à part ça j'ai l'impression d'un truc étrange, comme de me faire tripoter le visage ou les membres, mais j'en sais foutre rien parce que j'ai les yeux fermés et que mon esprit roucoule au loin... loin, loin, loin... Allez, ouvre les yeux mon petit, on est peut être en train de te dépouiller.
Je vole ?!
'tain j'suis au dessus du sol, puis à la reflexion, ça explique le désagréable courant froid que j'ai sur le cul. J'suis mort c'est ça ? Putain, je pensais pas que l'expression "monter au cieux" était si littéral... 'fin bref, j'le vois quand Dieu ? j'aurai quelque réclamation à lui faire quant à sa gestion du monde. J'ai envie de crier à l'injustice., ça se comprend facilement non ? Bon, alors, je vole, je vole, je vole, et ça s'arrête. Oh ? Mais ça se déplace horizontalement en plus ! Alors là, je comprend pas. Enfin les autres vont être surpris en me voyant voler de gauche à droite comme ça. C'est fun.
- Alors, Anastasiah, t'as trouvé ton prince ?
Ouais, bon, ok, je vole pas, et celle qui m'a soulevé de terre s'apelle Anastasiah visiblement. Bon, cool, je me tortille un tout petit peu, histoire de voir la tête de cette fameuse Annastasiah. Quelle nana peut être assez grande pour me soutenir à cette hauteur là ? Bon, elle a les cheveux blancs et longs, une vieille en plus ?! Enfin elle a une santé de cheval pour d'un se tenir droite avec un poid entre les bras et pour avoir des cheveux aussi soyeux. Personellement les miens sont sales, ternes, et ils commencent à tombés, un peu. Puis ils sont emmelés, of course. Un signe physique de ma chute. Mais je tombe pas bien haut, ça vas. Enfin bref, détaillons le visage de la vieille.
Madame Annastasiah est un homme.
Plutôt mignon pour ce que je peut en juger en fait. Jeune, mais avec les cheveux blancs. Grand, mais pas eflanqué pour autant. Il a de très beaux yeux aussi. Enfin bref. Mais d'où qu'il me porte lui ? j'avais une tête à me faire sauver ? Un petit peu de colère qui monte là, j'aprécie pas particulière de me faire porter comme ça, et puis, un peu de dégout aussi, comme une bile âcre qui te remonterai dans la gorge avec les effets sonores dégoutant qui vont avec. Comme une bête qui s'acrocherait à toi avec ses griffes noires et gluantes de sperme.
Lache moi.
Toi, tu ne me touches pas. Qui t'a donné le droit de passer tes bras mouillés sous mes jambes et mes aisselles ? Mais tu me pose, c'est bien. Tu as compris que je ne voulais pas ? Je ne pense pa,s surtout que je suis pas du genre bavard ou demonstratif quand il sagit de... Je sais pas, un mot pour dire "protection de son intégrité physique et mentale " ? Désolé, j'en ai pas un en tête là. Encore moins deux. Ahahaha comme je suis drôle. Tiens ! j'ai sa veste sur le dos, ça sens l'homme. Frisson. Je hais, j'abhorre les odeurs. Plus tard, je me ferais arracher toute les connections nerveuses que j'ai dans les narines... Mais plus tard. Pas maintenant, j'ai la flemme.
- Vous devriez éviter de sortir sous une pluie si froide.
Mon Dieu, on dirait un film érotique où je ferais la nana perdue dans le centre de New York. Enfin je regarde pas ce genre de film hein, bien sur que non, evidemment... Puis de toute manière à Sadismus, j'ai pas entendu parler d'un coin où ils louaient les DVD. Ni même d'une télé d'ailleurs. Fuck. Et mister cheveux blancs qui me matte, me couve, d'un regard... Que j'aime pas. Je ne t'aime pas, il se dégage de toi une aura de calme qui ne présage rien de bon, comme l'oeil d'un cyclone. Qu'est ce qui me dit que d'un coup tu vas pas te mettre à arracher les murs et les arbres pour me les envoyer à la gueule hein ? J'ai pas prévu de mourir aujourd'hui, parce que je n'en ai pas envie.
- Je crois que nous ne devrions pas rester ici. Pouvez-vous vous lever ?
Je lui jette un regard méchant, j'ai l'air de mourir ? Oui, peut être un peu, j'avoue, mais je veux pas bordel de merde ! Pas maintenant, pas tout de suite. Crever...Je ne veux pas du rien absolu, je veux un mieux, tu saisis la nuance ? Non ? Puis à qui je m'adresse d'abord ? A monsieur Mur ? A Dieu ? Je les encule tous.
- Ouais...
Là dessus, je m'appuie au sol avec mes mains et me lève, un peu plus péniblement que je le voudrais, mais je suis debout, une bonne chose de faites en tout cas. Même si des points noirs se baladent insolament devant ma gueule. Je les encule aussi. J'oscille un peu, mais ne tombe pas. Toujours ça dep ris, je me sentirait vraiment con si je m'écroulait bêtement par terre. Enfin merci monsieur de m'avoir donner ton nom et un peu de ta force quand j'en avait un chouilla besoin. Je deteste tomber en public, ça à quelque chose de honteux. Donc, j'ai ton nom, donc j'ai du pouvori sur toi si tu connais pas le mien. Merde ! Mais ! Mais ! Je veux pas être en position de supériorité moi ! Annastasiah...
- Moxie.
Je lui balance ça à la gueule comme je balancerais une gifle. C'est venu comme ça, hop, c'est sortit de ma bouche sans passer par la case "cerveau". F'chier. Enfin bref, là dessus, je decide de me casser. C'est assez humiliant de se faire porter par un guignol, pas besoin d'en rajouter. je le plante là donc, et je me dirige vers le couloir là bas. Y a besoin d'une douche là, j'ai froid et je tremble comme un porc. Pas besoin d'attrapper la grippe là.Déja que j'attrappe toutes les emmerdes possible et imaginable, pas besoin de plus. Laisse moi. Donc voila, je marche je marche je marche, allez, encore un pas ! T'as vu j'te plante et... ben j'suis tout seul du coup. Ca, ça vas pas. Ca vas pasm ais genre pas du tout tu vois ? Non tu vois, evidemment. Personne ne vois parce que personne n'est là pour voir ! Je veux pas mourir tout seul ! Allez hop, je laisse les commandes à mes pieds parce que monsieur cerveau est en grève. E madame main droite prend les commandes aussi, elle prend la main de la vieille/vieux pas vieux mais plus vieux que moi quand même et le tracte. Pas de resistance, j'te demande pas ton avis. Entends tu ma respiration saccadée ? Sens tu mes tremblements à l'idée d'être seul dans le noir ? Non... Bien sur que non, je peux tracter toute les vieilles que je veux, j'en reste pas moins seul dans ma tête, et c'est frustrant, oui, vraiment. Non, je ne te laisserais pas le moindre mot d'explication sur mon comportement, parce que moi même j'ai pas compris. Roh, allez, une petite justification ?
- Viens, on vas crever de froid si on prend pas une douche. Petite pause de médidation contemplative du carrelage. Qu'est ce que tu foutais tout seule sous la pluie ?
Alors, la réponse, je m'en branle à un point inimaginable, tu vas sans doute me répondre "je me baladais juste comme ça", parce que tes secrets n'apartiennent qu'à toi et que tu ne partage pas. Connard. J'aime pas me faire porter. Mais je te tire, ça pas de problème, même avec ma force de mouche. Je te demande pas ton avis.
Connard.
Voila, on y est. Les douches, c'est chouette hein ? Juste que ça te donne envie de te mettre une balle en pleine tête pour t'apprendre la vie.
[ J'ai bien galèrer...] | |
| | | Anastasiah H. Von Stern 704704 Blanche Colombe
Nombre de messages : 404 Age : 44 Localisation : N'importe où, pourvu qu'y règne une douce paix. Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Re: J'suis pas la belle au bois dormant, on me porte pas. Ven 30 Mai - 18:12 | |
| [Tu me pardonneras si ça se voit que à partir du quatrième paragraphe, j'écris en dormant à moitié... ^^ Tu fais la suite dans les douches ?]
"Etrange."
Un mot. Unique. Vague. A quoi fis-je allusion ? Lui, moi, la pluie ? Je ne sais. Dans les brèves secondes qui viennent à peine de s'enfuir, tout m'a surpris, tout m'a brusqué, tout m'a… déstabilisé. J'avoue qu'il ne m'en a peut-être pas fallu beaucoup, à moi qui d'usage aime à préserver un certain calme au cœur, une certaine paix à l'âme. Mais j'ai tout de même quelques circonstances atténuantes. D'autant plus que je ne demande à personne de me pardonner cet étonnement un peu innocent. Naïf, je l'ai toujours été. Et n'en ai cure.
Mais il y a tout de même certains détails qui peuvent sans conteste répondre à ce mot, ce sentiment, cet "étrange". A commencé, sa main dans la mienne. Ma surprise fut telle que je n'osai pas même résister, de quelque manière que ce fût. Encore maintenant, je me contente de suivre le garçon, sans mot dire, sans résistance. Comme si le fait qu'il me prenne ainsi par la main, et que moi, je le suive docilement, sans questions, allait de soi, tout naturellement. Je règle mon pas sur le sien, pour rester à sa hauteur, quoiqu'un peu en retrait. Il est bien plus petit que moi, et ses jambes vont en conséquence. J'aurais presque l'impression de ne faire qu'une enjambée, pendant qu'il en avalerait deux.
Léger malaise. Devrais-je me méfier ? Peut-être. Peut-être pas. Depuis mon arrivée, j'ai échappé de peu à certaines choses, certaines menaces un peu difficiles à envisager pour un esprit comme le mien. Reste en ma mémoire le visage de cette fille, cherchant à m'entraîner dans sa cellule par des mimiques explicites et un air de faiblesse consommée. Dépitée par mon manque de… sensibilité à son égard, elle s'en était allée attirer une autre proie. J'appris plus tard qu'elle avait à peine plus de la moitié de mon âge, et qu'elle officiait pour le compte d'autres. Un groupe, comme il peut s'en former en prison, tabassant et dépouillant les détenus trop crédules. Cette fois-là, mon salut avait été non pas dans ma lucidité, mais dans mon refus devant ce qu'elle me proposait. Il n'y aura toujours qu'Eva. … Et Pythagoras ?
Mon regard, fuyant je ne sais quoi, tombe sur un sol froid, vide, que je ne vois pas vraiment. Qu'est-ce donc, que mon esprit refuse ? Je veux y penser… Mais une partie de moi s'y refuse. Que s'est-il passé, exactement ? Je sais. Je sais que ce n'était pas mauvais. Que ce n'était pas mal. Mais subsiste l'éternelle question. Ai-je bien… Etait-ce… N'était-ce pas… Fallait-il… Ces choses qui nous parasitent. Toujours. Encore. Demain. Hier. Et alors ? Ce qui est fait, est fait. C'est tout. Juge, oui, toi, juge de mes actions, de ma vie, de mon âme. Juge, oui, toi, juge de mes peurs, de mes espoirs, de ma vie. Juge, oui, toi. Tu n'existe pas. Non. Tu n'existe pas. Sinon, tu n'es…que moi.
" – Moxie."
Ma voix est douce. Comme d'ordinaire. Pourquoi changer ? Un appel, bref, mais clair. Etrange, d'appeler quelqu'un qu'on ne connaît pas par son prénom. Mais peu importe. Je ne m'arrête pas pour autant, je ne résiste pas plus qu'avant. Le garçon m'entraîne à sa suite. Même si le mot est fort, pour cette main que je ne sens qu'à peine dans ma paume. Ce n'est pas tant par la dérisoire pression de ses doigts, qu'il parvient à me retenir, mais par cette sorte d'insidieuse chose qui se laisse sentir au contact de cette peau moite. Etrange fièvre. Enfant malade. Mort latente. Un bref instant, mon expression se voile. Eva. Morte, l'épouse. Mort, l'enfant à venir. Promesse violée d'une vie paisible. Il y a des choses qui sont, d'autres qui ne sont pas. Et elles ne sont pas souvent celles que l'on désire. Mais je ne suis pas mort pour autant. Aujourd'hui, il me reste ma foi, ma vision des choses. Si mes parents et ma sœur sont morts, et moi, emprisonné, alors je décide de croire qu'il n'y a là nul néant, nul désespoir irréversible. Je décide ce que je suis, et je décide ce que je pense. Qu'importe la réalité de choses… Elle n'existe pas vraiment. Elle n'est de toute façon qu'un concept purement anthropomorphique. Le mélomane a-t-il plus de juste raison que le sourd ? La mode de ce monde, ou plutôt de ce siècle, est à la logique froide, et à la peur. La peur de ce qui n'a pas de vérité. Qui a dit que la raison était plus valable que le cœur ? Un lâche. Apeuré par l'effort…l'effort de volonté qui seul peut nous rendre humains, et heureux. Qu'importe la logique ? Je choisis pour moi. Je suis libre.
" – Ce que je faisais ? Un peu comme vous. Mais plus maintenant."
J'allonge un peu mon pas, le devance, mais sans lâcher ses doigts. Je ne peux pas le laisser, maintenant. Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête de cet enfant, mais je peux voir son aspect misérable. Son visage tiré. Son expression, paradoxalement lasse, pour un garçon de cet âge. Je ne pose pas de questions. Vous ne voulez pas, non ?
Je passe vaguement un main dans mes cheveux trempés. J'aurais dû les attacher. Comme on bride un sentiment. Jour de pluie. Je jette un coup d'œil par dessus mon épaule, en profite pour lui adresser un sourire bref. J'espère ne pas l'effrayer. A l'instant, la violence de son attitude m'a semblé décalée… mais compréhensible. Peut-être l'ai-je vexé. Je n'espère pas. Je n'aime pas blesser les gens. Les douches communes. Nous y sommes. Presque inconsciemment, nous marquons un temps d'attente, de suspens. Moi, je sens encore la sorte de colère lasse, incongrue, qui émane de ce garçon. Jeune, trop jeune, pour la prison. Maintenant que j'y pense. Si j'ai choisi d'accepter l'enfermement, c'est parce qu'il ne me faisait pas perdre ce à quoi je tenais, ce pour quoi je vivais. Je ne suis pas dans la résignation, mais dans l'achèvement. Si je me donne le droit de mourir, c'est parce que j'estime avoir fait ce que j'avais à faire. Donné ce que j'avais à donner. Mais, durant ce frêle laps de temps qui me sépare encore d'Eva, autant faire ce que je peux faire pour qui le veux bien. C'est ainsi que je conçois l'humanité. Mon humanité. Mon regard glisse sur l'enfant. Moxie. Puis je détaille à nouveau les douches. Salle froide, grise et blanche d'hôpital. Mauvais souvenirs. Ne meurs pas, Eva. Je suis là, alors ne meurs pas… puisque tu ne le peux pas. Ne meurs pas.
" - Bien."
Avec une infinie délicatesse, je dégage mes doigts de son emprise. J'évite désormais de le dévisager. J'ai eu l'impression de… de l'effrayer, tout à l'heure. C'en serait presque une plaisanterie. Moi ? Susciter l'angoisse ? La crainte d'un quelconque violence ? Mais je ne serais pas un homme. Sans plus un mot, je m'éloigne de lui, la semelle de mes chaussures de détenu claquant sur le sol de carrelage glacé. Il n'y a personne d'autre que nous. C'est mieux, peut-être. Ou pas. Non pas que j'aie peur de lui. Mais il se crée dans cette salle une singulière sensation, pulsation, vibration. Méfiance ?
" – Il serait plus prudent d'éviter de faire confiance en prime abord aux détenus que vous rencontrerez ici… Non pas que je dispose de quelque moyen de vous prouver que je ne suis pas effectivement menaçant pour vous. Rendez-moi ce service : prenez garde, si vous désirez vivre."
Mon ton est toujours aussi doux, calme, bien éloigné de l'apparence de hauteur que le contenu de mes paroles pourrait laisser présager. J'ai toujours –ou presque- réussi à rendre mes mots plus aimables à entendre, sinon à ignorer, par les simples intonations de ma voix. Simplicité, neutralité. Je ne vous juge pas, ne me jugez pas. Tout en parlant, le dos tourné à lui, j'ai commencé à déboutonner ma chemise trempée. Il disait vrai. Autant ne pas attraper la mort de cette façon-ci. Cela ferait plaisir à plus d'un. Mais pas à moi. Je choisirai. Un bref instant, mes gestes ralentissent, porté qu'est mon esprit par une vision ancienne, douce, dont je suis assez coutumier. Je repense au jour de notre mariage, à Eva, et à moi. Tous nos frères, nos sœurs, étaient là. Nous étions ensemble, heureux, même si Père et Mère nous manquaient. Nous étions assis sur les marches de l'Eglise, en silence, à l'aube naissante, le lendemain de la cérémonie. Il y a avait David, bien sûr. Mais aussi Daniel, Elie, Zacharie, Myriem, Saloa, Raphaël, et Pritvie. Tous mes aînés. J'avais été le dernier. Son dernier, à elle. Il faisait doux. Nous n'avions pas dormi de la nuit. Le sol sentait la pluie. Une image.
" – Depuis combien de temps…?"
A qui ? A qui, cette réplique ? Pour eux, tous mes frères, toutes mes sœurs, rassemblés à ce point du jour passé, ou bien pour cet autre, cet enfant ? Quelque chose en moi me dit que je dois être là. Et c'est tout. Alors autant ne pas me poser de questions. A trop vouloir en savoir, on finit souvent par perdre cette intuition première, vitale, unique. Je me débarrasse du reste de mes vêtements (sans ôter mon alliance, évidemment) et, les yeux clos, laisse l'eau tiède couler sur mon visage. | |
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