Pur Hasard (Pv Yoruichi)

N’opposant aucune résistance, je me dois d’avouer que la tournure des choses est plaisante. Une pointe de peur berce mon cœur et l’excitation accélère plus ardemment son rythme. Ses baisers se font toujours aussi doux et passionner, ses mains m’enflamme de toute part. J’ai promis d’être une élève studieuse … Ou pas. Apprendre pas soi-même, excellent enseignement qu’exerce ses lèvres sur les miennes, le parfum du pécher. Personne n’est parfait. J’ai envie de lui, j’ose me le dire. La confiance reprend petit à petit possession de mes faits et gestes.

Ravie du changement de position. Ravie ai-je dis ? Soumission, je n’aime pas ça en général, non loin de là. Pourtant ici, c’est très différent. C’est même limite dire : « fais de mon corps ce que tu veux ». Lentement mais sûrement, il glisse encore, laissant des frissons et une bouffée de chaleur qui m’entrave les entrailles. Mon bassin collé au sien, impossible de bouger. Que cela ne me déplaise. Pourtant, Thorkel a l’air encore d’hésiter.

-J’aimerais savoir quelles sont les règles de notre petit jeu. Parce que je crois que je risque de faire tomber les limites. Si tu veux abandonner dis le maintenant …

S’allongeant à côté de ma personne, je tourne mon regard vers le sien. N’ai-je donc pas été assez clair ? Je comprends tout de même ses doutes. Il avait peut-être peur. Mais entre lui et moi, c’est moi qui devrais être tétanisée. J’ai bien entendu un peu de peur en moi. Mais cela ne m’arrêtera pas, ni le gardien. Son sourire m’attise d’avantage. Plus besoin de « résister » à la tentation. Je connais déjà la tournure centrale. Souriant à mon tour, je me redresse pour venir reprendre possession de sa personne, tout en approchant mes lèvres de son oreille, je lui murmure pour mettre un terme à toutes hésitations :

-Plus aucunes règles.

Ma bouche descend vers son cou, mordant tendrement la parcelle de peau. J’aime son odeur, son goût … Tout. Gout sucré sur le bout de ma langue, odeur de vanille emplie l’atmosphère. Je ne reste que peu de temps étalé sur lui, je redresse mon dos de façon à ce qu’il soit droit. Toujours à califourchon, un petit sourire de satisfaction orne mes lèvres. Je ne suis pas dupe, Thorkel avait plutôt l’air assez prêt … Je me débarrasse de mon haut, à la fois gênée et sûre de moi. Dévoilant ainsi la poitrine qu’il avait tant tâtée. Libérant par la même occasion mes cheveux qui viennent recouvrir mes bijoux de famille. Mon ventre gonfle lentement –enfin j’essaye au moins de contrôler ma respiration-, je regarde bêtement le torse du gardien. Serais-je entrain de rougir ? Non, non. J’attrape ses mains pour venir les caller sur mes hanches.

Marre de jouer les gentils félins hésitant, je me penche pour venir lui arracher un baiser. Basculant doucement sur le côté, j’en profite pour retirer le bas. En conclusion, il ne me reste plus grand-chose –mini short noir pour l’info-. Mon dos atteint totalement le sol, entrainant l’homme, il se retrouve de nouveau sur moi, tranquillement installé entre mes jambes fléchies. Surprise par la force de contact qu’exerce son bas ventre sur le mien … Mes mains glissent de ses côtes vers son dos lui de même musclé. Un affreux manque de sa langue s’empare de moi, m’obligeant à y reprendre possession. J’enlève au même moment, sa chemise déjà déboutonnée. Mes reins s’enflamment comme jamais au contact de sa peau brulante. Punissez-moi maître des enfers ! J’ai mal au ventre, mal de plaisir, d’angoisse, de peur, d’impatience. De tout.
Ma poitrine est compressée sous le poids de Thorkel. Mes bras viennent enlacer son cou. Yeux dans les yeux, plus rien de tout mignon. Chaque échange n’équivaut à prouver que je suis moi-même prête. Je lui dépose un baiser aux coins des lèvres. Envie d’exploiter un peu plus, mes mains reviennent à son dos, glissant, remontant avec légèreté. Mes cuisses, elles, se referment un peu plus sur son bassin. Sentant avec netteté ce qui se ramait plus bas.

Plus la chaleur augmente, plus j’ai du mal à contrôler ma respiration. Il me couvre totalement, tel un félin qui couvre sa femelle. Je n’aurai pas pu demander mieux. Le sol n’est plus très froid à force que la température interne augmente, Thorkel lui, est aussi bouillant qu’une eau qu’on aurait chauffée. Le feu, le feu … Au ventre, aux lèvres, aux cuisses … Jamais connu pareil sensation. C’est un volcan qui réside dans mes entrailles. Et mon Gardien a parfaitement su comment le réveiller. Mais il est encore loin d’entrer en éruption.

-Want you.

A croire que de dire « je te veux » en français était trop dur … Il comprendra bien assez rapidement…

Faites de moi vôtre …

Suis-je un sot ou un inconscient ? Pourquoi suis-je toujours sur le qui-vive ? Qu’est ce que ça m’apporte de laisser les choses inachevées ? Pour un peu je me serais foutu mon propre sabre entre les cotes. Je n’y gagne rien et elle non plus, car c’est toujours Yoruichi qui a fait le premier pas, bien qu’au départ je suis celui qui a commencé le jeu. Encore une fois elle revient vers moi, et je ne retarderais pas l’inévitable selon sa réponse.
Yoruichi avance encore, nos corps se touchent, je ne bouge pas d’un pouce. J’attends patiemment avant de passer à l’attaque.

-Plus aucunes règles.

C’est le moment que j’attendais, le plaisir de voir cette jeune fille à ma merci. Je sais, je sens que maintenant tout est possible. Mais ses lèvres m’empêchent de penser correctement, elles sont fabuleuses, Je serre les lèvres pour ne pas laisser échapper un gémissement. Pourtant c’est trop court, elle se redresse, s’assoie sur moi, j’aime cette position. Des fantasmes surgissent de ma tête, mais je dois le taire, ce n’est vraiment pas le jour.

D’un coup, j’ai un hoquet de surprise, Yoruichi vient, de … Je n’arrive pas à mettre de l’ordre dans me pensées. C’est phénoménal, non, ce n’est pas le mot, c’est divin. Elle vint de retirer son dos-nu, je suis scotché. Elle est si belle, son corps est parfait, il est si … Bon sang, je dois revenir sur terre, je ne veux pas être en reste, je dois agir.
Au moment ou je m’apprête à parcourir sa peau nue, Yoruichi l'ibère ses cheveux bruns, ils cachent soudainement ce que je désirais toucher. Mais il fallait bien avouer qu’ainsi dissimuler c’est encore plus sensuel, trop en montrer gâche le plaisir de la découverte.
Le jeune prisonnière a décidé d’être la maitresse du jeu, ce qui n’est pas pour me déplaire. Etre totalement abandonné sera pour moi une nouveauté. Qu’elle ne croit pas non plus que je serais tout le temps dans cette position, actuellement j’ai bien d’autres choses en tête et je tiens à le mettre en pratique. Mes mains sont maintenant sue ses hanches, comme elle le voulait, je n’ai rien fait pour empêcher cela, je me contente de patienter. Nos lèvres se joignent, le baiser n’est pas autant violent qu’avant tendre serait le mot juste. Yoruichi est tellement surprenante, si sublime que je crois que je vais avoir de mal à rester aussi inerte.
Elle est déterminée à rendre fou, quoique dément quand elle retire le pantalon. Dieu que cette fille sait si prendre, elle qui était si méfiante envers tout le monde, à bien détruits quelques barrières de défense. J’en fais les frais, que du bonheur.

Soudain je me retrouve sur elle, quelle force, et encore une fois je n’ai pas eu mon mot à dire. Cependant, je compte bien avoir voix au chapitre d’ici peu, mon désir est tel que plus rien ne fera obstacle. Je renoue avec sa bouche, que ma langue vient fouiller avec délice, en même temps je sens ses mains détirer ma chemise. Cette fois, c’est à mon tour d’être torse nu, en aucun cas cela me perturbe, au contraire. Nos peaux peuvent se toucher à présent, c’est assez chaud, la sienne est très douce. Ses jambes se serrent plus contre moi, elle sait maintenant ce que je ressens pour elle, le doute n’est plus possible. Nos regards se croisent, un dernier baiser, surement un appel.
Sur ce, je me relève légèrement pour laisser mes mains libèrent de tout mouvement. Mes doigts prennent possession d’un de ses seins, que j’étreins pleinement. Puis ma bouche vient lécher son bout de chair. Je le suçote, le titille tout en caressant son mamelon. Il est ferme, se sont ceux d’un être jeune, pleine de vie, le bonheur enfin de pouvoir la découvrir plus en avant. Je ne peux empêcher mon bassin de jouer, il bouge, mon bas ventre touchant le sien, lui montrant ce qui j’’ai bien l’intention de faire plus tard.

Maintenant, son téton est bien humide, je pars faire de même à l’autre, pas de jaloux. J’ai envi de l’entendre, de savoir ce qu’elle pense. Patience, tout viendra quand se sera le moment. Délaissant sa poitrine, je viens contre son cou, que j’embrasse, puis plus fortement mes lèvres s’emparent de sa peau tendre à ce niveau. C’est comme si j’avais le besoin de la marquer, cela dit ça n’a rien de sadique, je ne veux pas de douleur, juste du plaisir. Je me décale légèrement sur le coté, ma main glisse entre ses seins, descend sur son ventre, j’atteins enfin ce que je suis venu chercher. Mes doigts s'insinuent dans son petit short, tout à fait sexy cela dit en passant, mais je n’ai qu’une hâte, qu’il disparaisse. Je suis à l’intérieur, là je touche l’interdit, j’entre en contact avec ses poils pubiens, mais ce n’est pas le but de mon exploration. Je continu ma quête, le moment attendu, je sens son intimité sous mes doigts, il est humide à souhait, maintenant je sais ce qu’elle ressent, et je dois dire que je ne suis guère mieux. Passant délicatement ma main plusieurs fois sur celui-ci, j’entre mon majeur dans son antre chaud. Le plaisir est immense, si intense que je ne sais comme je parviens à garder mon calme. Je pourrais aller plus vite, la prendre là tout de suite, mais j’ai la volonté de la conquérir avec le temps, c’est l’exigence que je me fais.
Mon doigt se déplace plus rapidement, pendant que je capture ses lèvres pour un baiser plus langoureux. Ma langue trouve le sienne, le renoue avec la sensualité, mes dents s’attaquent à sa lèvre inférieur, sans pour autant la blesser. Mais je souffre, j’ai mal dans ce carcan qu’est devenu mon pantalon, je ne pense pas avoir besoin de le lui dire, c’est déjà assez flagrant comme cela. Mais …

-J’ai envi de toi Yoruichi … Maintenant.

Est-ce vraiment une demande ou plutôt une injonction ? Les deux ont va dire. Ma main quitte son mini short pour défaire les premiers boutons de mon pantalon, je peux mieux respirer. Mes yeux n’ont pas quittés un seul instant ceux de ma future amante. Me redressant tout à fait, j’empoigne le dernier tissu qui fait obstacle aux joies de l’amour, pendant que ma bouche vient embrasser son nombril offert.

Le diable au corps, les reins en feu. Le contact qu’exerçait le Gardien par ses mouvements synchronisés de va-et-vient n’arrangeait pas la situation. J’ai mal, mais mal d’envie. Ma lèvre coincée entre mes dents, j’avais envie de hurler à la mort. Pourquoi faire souffrir le corps ainsi alors qu’il ne demande qu’une chose ? Exécution. Il se retire légèrement pour se placer à mes côtés. Sa main traverse avec douceur ma peau. Bon sang ! L’angoisse me gagne en le sentant s’approcher dangereusement de mon intimité de femme. Ma main s’apprête à repousser la sienne, mais trop tard … Un choc électrique me paralyse. Plus moyen de faire le moindre geste, je le laisse donc faire. J’ai presque honte de me sentir si « prête », humide.

Mon cœur ne fit qu’un bond et mon sang un tour. Il se frotte tel un chat, à une vitesse régulière. La peur me prend. Peur de ressentir ce qu’on avait oublier de me monter … Plaisir. Je suffoque lentement, ma peau s’hérisse. Je le sens enfin en moi. Au secours, j’ai envie de pleurer au rythme cadencé de ses mouvements. Ca me fait un mal de chien de ne pas pouvoir hurler, tellement que je mord encore et encore la lèvre. Impossible de stopper Thorkel, je tremble de bonheur. J’en voulais encore plus … Plus, ses mouvements se font plus rapide, plus vite mon cœur bat. J’en ai mal. Miraculeusement, il reprend possession de ma bouche, me calmant ainsi par la même occasion. Savourer un baiser et un doigté, rien de tel pour me mettre le feu au ventre.

-J’ai envi de toi Yoruichi … Maintenant.

J’vais tomber dans les pommes. Je tremble, j’ai chaud et froid à la fois. Lui par contre, se redresse légèrement. Déboutonnant son dessous, le stresse me gagne encore d’avantage le ventre. J’avais surtout peur de revivre la même chose … d’avoir mal. Tout en le fixant, j’me dis que jusqu’ici, il a été relativement doux. Je n’ai pas à avoir peur, même si ce sentiment est incontrôlable. Laisse-toi aller. Joue.

Mon envie ronronne dans mon bas-ventre. Chaque chose en son temps. J’attire l’homme vers moi, en me couchant à côté de lui. Mon visage posé sur son thorax, je ferme les yeux. Laissant libre court à mon instinct. Ma main descend plus bas, encore et encore jusqu’à toucher enfin ce dont je redoutais le plus. Après une profonde inspiration, je saisis d’une main ferme et douce l’objet de mes craintes. Déjà pas mal endurcie, j’entame un léger va-et-vient. Le temps de dresser comme il se doit la bête, je la lâche. J’attrape sa main pour la ramener vers moi, la guidant sur ma personne, je stoppe au niveau du bas ventre. Le poussant à aller plus bas. J’en voulais encore.

Ne dis à personne …

Par la force des choses, j’arrive à me retrouver en dessous de lui. Je sursaute en sentant sa verge contre mon intimité. J’en ai mal ! J’écarte légèrement les cuisses pour laisser plus d’espace à son bassin. Plaçant mes mains dans son dos que je caresse lentement. Je ne me contrôle plus, mon ventre se contracte, je serre les dents.

Douce descente aux enfers …

[dsl, j'espère que je ne suis pas à coté de la plaque, que cela te conviendra doute de moi là!]

Le sentiment qui me fait front quand je la regarde, c’est un sentiment de malaise chez Yoruichi. Bien qu’elle désire aller plus loin, je sens comme une tension dans son corps. A-t-elle peur, malgré ces dires ? Je ne peux le savoir, mais la timidité certaine quand elle me touche, me ferait entendre qu’elle redoute quelque chose.

Elle s’est soudainement placée à coté de moi, elle m’a enlacé avec douceur, mon cœur cogne dans ma poitrine. Je ne doute pas qu’elle le veuille vraiment, mais le faite de ne pas savoir qu’elle est la cause de ses tourments me gêne pour me laisser aller pleinement. J’attends, je patiente que la tentatrice fasse ou me dise quelque chose. Bien que j’ai ces questions dans ma tête, j’ai hâte que cette chose arrive vite. Je suis déjà dans un état qui ne laisse absolument plus d’incertitude sur le feu qui m’étreint.

A ce moment j’ai un hoquet de surprise, sa main vient de saisir mon érection. Déjà elle me caresse, c’est si rapide, je n’ai pas le temps de souffler. Mais pour rien au monde je ne ferais une réflexion, c’est surement là qu’est le souci. Tout de même, elle s’est ce qu’elle veut, surtout quand son autre main se saisit de la mienne pour que je puisse la contenter, n’osant pas m’attirer jusqu’à l’objet qui n’attends que moi. Accède à sa demande, Yoruichi aussi est dans la même condition, je passe mes doigts entre ses lèvres intimes. Ils glissent sans problème, puis ils s’insinuent dans son intérieur, c’est si prometteurs.

Ne dis à personne …

Je suis de plus en plus surpris, est-ce là ses craintes ? Elle veut le secret sur ce qu’il va maintenant se survenir. Je ne pense pas le lui refuser, si c’est si important je ne vois pas pourquoi j’irais le crier sur les toits. Ce n’est pas dans ma nature de faire une telle chose. Qu’est-ce que cela pourrait m’apporter ? Juste sa colère, je ne désire pas discerner de la rage dans ses yeux, mais juste le plaisir d’être dans mes bras.

Peu après, je suis de nouveau sur elle, le contact est tout simplement délicieux. Je caresse son corps quand ses mains s’occupent délicatement de mon dos. Je prends à pleines mains ses doux seins, je les embrasse avec ferveur, je ne peux empêcher mon bassin de bouger, impatient de pouvoir être en elle. Mais je vais prendre mon temps, ne pas brusquer les choses si toutefois elle décide de ne pas à aller jusqu’au bout. Mais serais-je assez fort pour me contenir ? Pourrais-je réprimer mon envi de la posséder totalement ? Certes non, alors je crois que je me permettrais d'assouvir mes pulsions. Je dépose des petits baisers sur son corps, la cajolant entièrement. Mes lèvres embrasse son ventre, puis la regardant encore une fois, je la délaisse, pas pour bien longtemps, bien au contraire. Car, Yoruichi écarte d’elle-même ces jambes, m’aidant de mes bras, je me place bien en face d’elle, sans pour autant la toucher. Je me saisis de mon érection d’une main ferme et vient me positionner devant son intimité. Là, je pousse légèrement et commence à entrer par petits coups de reins. Lentement je pénètre dans son intérieur si chaud, si étroit aussi. Mes doigts s’agrippent à ses hanches pour la soulever un peu, je ne veux que faciliter mes mouvements et ainsi ne pas lui faire de mal.

Comme elle le disait c’est une « douce descente aux enfers », seulement ce n’est pas vraiment aux enfers que je désire l’emmener. D’un dernier coup de reins, je m’enfonce jusqu’à la garde. Je penche la tête vers l’avant pour reprendre ma respiration, l’émotion de cet instant m’a mis dans cet état. Je m’approche un peu plus vers Yoruichi, mes lèvres viennent se saisir de sa peau, à la base de son cou. L’enlaçant par la taille, de mes bras, je la presse contre moi. Ma bouche se déplace sur son menton, ses joues puis s’empare de la sienne. C’est un baiser des plus fiévreux, je ne peux éviter de le faire aussi sauvage, comme si ma vie en dépendait. Même si ce n'est pas le cas, j’ai un besoin vital de la posséder, qu’elle soit enfin mienne. Cependant, je dois la rassurer.

-Ma belle Yoruichi, je ne ferais rien qui puisse te mettre mal à l’aise. Je ne suis pas de ce genre là. Ce que je fais, n’a toujours regardé que moi.

Je me redresse, ne couvrant plus son corps avec le mien, mes pulsions sur elle reprennent de plus belle. Je l’empoigne par une de ses cuisses que je soulève légèrement, alors mes vas-et-viens peuvent renouer avec antre intime.

- Jamais je ne laisserais quiconque s’interposer sur ce qui se passe entre nous, c’est notre secret, Yoruichi !

Avide de jeu, mes envies se bousculent dans mon bas ventre. A jeun, pire qu’un fauve affamé. Le gardien se tient au dessus de ma personne, attendant le moment fatidique, mes mains parcourent toujours sa peau. Il semble se décider à prendre les devants. Premier coup de rein, je laisse échapper un couinement de stupeur. Serrant les dents sous l’effet de la pénétration, ma respiration en prend un coup. Chaque battement de mon cœur augmente à une vitesse vertigineuse. Ma lèvre inférieure est coincée entre mes dents. Le feu aux reins, bien sûr.

Ses mouvements se font de plus en plus ressentir. Choc électrique me parcourt toute la colonne vertébrale. Je laisse échapper quelques plaintes en me cambrant. Une chaleur m’envahie totalement, coincée entre la douleur des gestes et l’envie incessant d’y aller plus fort. Pour faciliter la tache, ses mains glissent sur mes hanches en rapprochant le plus près de son bassin. Doux, calme. Son dernier coup tire de ma gorge un gémissement que j’essaye tant que bien de cacher.

Son souffle est saccadé, parcourant la peau de mon cou. Ses baisers se sont empressant sur mon corps. Ses lèvres rejoignent les miennes, je n’attends pas vraiment longtemps pour le laisser glisser sa langue. Baiser doux, baiser sucré, baiser brûlant. Ici, c’est un mélange de tout, tout en restant passionnel, avec une pointe de sauvagerie. Comme je les aime. Après un bref instant, il décide de me rassurer. J’écoute sans vraiment écouter. Je le veux mien, c’est tout ce que je demandais … Etre enfermer dans un cocon d’envie partagé.

Il se redresse légèrement, limitant le contact entre mon ventre et son torse, toutefois, il agrippe ma cuisse et recommence ses vas et viens. Vexée, d’être ainsi privé de ses lèvres, je me résous à le laisser loin de moi. Mais pas pour longtemps. Le glissement parait facile, d’un certain sens, vu l’excitation de mon corps, cela ne m’étonne pas trop. Avec le temps, plus de douleurs, mais mon rythme cardiaque monte quant à lui en flèche.

Trop d’envie, je le force à revenir vers moi, mes mains dans son dos. Je le supplie d’augmenter la cadence par une étreinte. Plus vite sont ses mouvements, plus fort se planteront mes ongles dans sont dos. Effectivement, chose dû, il augmente. En signe de soulagement, je laisse échapper un cri, griffant sans entailler son dos.

-Tho …

Deuxième gémissement. Je viens mordre son cou avec envie, je remonte d’avantage mon bassin vers le sien. Sous l’effet cadencé, je le lâche en étirant ma tête vers l’arrière en relevant ma poitrine. Je me mords encore, le plaisir est là. Je le sens en moi. Une envie de hurler me prend au dépourvu. Soupire. J’attends qu’il stoppe son rythme. Le laissant reprendre son souffle et le mien par la même occasion…

Attitude féline, je m’échappe de son emprise. Toujours à quatre pattes, je m’avance vers lui. Le regardant d’un œil envieux, à califourchon, je m’empare de sa nuque, donnant de léger coup de dents, suivit d’un coup de langue. Celle-ci remonte jusqu’à ses lèvres. Mes mains viennent se placer sur ses épaules en l’attirant vers moi, par la même occasion je me hisse sur son membre tout en serrant légèrement les dents. Couinement, je m’efforce de garder un allure cadencée de mes mouvements de bassins. Montrez moi que vous en voulez plus très cher Gardien …

Mon rythme est plus soutenu, Yoruichi me l’a demandé expressément. Comment refuser une telle invitation, ses mains s’agrippent à mon dos, me commandent d’être plus passionné, plus que je ne le suis déjà. J’accède à sa demande, mes coups de reins sont plus fermes, plus empressés. Une chaleur intense m’envahit dans tout le corps, mes reins se cambrent cherchant ma place dans son intérieur, et aller encore plus loin. Le son de sa voix se fait entendre, c’est si bon, son extase est un cadeau qui me touche au plus profond de moi.
Dans ces moments, la petite mort n’est pas éloignée de nous, tout est là pour la satisfaire. Même si j’ai mal, même si je souffre de ces ongles rien ne pourra m’empêcher d’aller loin et encore plus.

Yoruichi n’a pas le temps de dire mon nom, un soupir sort de ses belles lèvres. Ses dents ne sont pas en restent comme ses ongles, la morsure est portant douce pour moi, serais-je aussi sadique que cela ? Nous joignons, elle relève son bassin, son désire est–elle que j’ai l’impression que je n’en fais pas assez. Alors je viens l’aider, mes mains s’emparent de ses hanches, l’amène vers moi, presque à écarteler ses cuisses. Dans cette sensuelle position, Yoruichi finit par me lâcher, cependant la manière dont elle offre son corps à mes yeux est encore plus exquise, lascive. Rien de tel pour m’emmener au septième ciel, bien que mon désire n’est pas encore assouvi. Je profite de cette belle attitude pour m’empresser de l’élever vers ma bouche. Je capture la peau de son ventre, embrasse ses seins, l’un après l’autre.. Bien que ma respiration soit difficile, je continue mes baisers sur elle.

Pourquoi s’échappe-t-elle si vite de mon emprise ? Pourquoi me quitte-t-elle si rapidement ? Mais je vois soudain une petite chatte venir à moi. C’est que je saisis là devant moi, est une Yoruichi en jeune panthère assoiffée, serais-je devenu une proie cette fois-ci ? Elle vient se mettre d’elle-même sur moi, j’ai toujours aimé cette position subjective. Ce lèvres viennent contre les miennes et ce n’est pas seulement un baiser qu’elle m’offre, mais une sorte de possessivité à mon encontre. Je ne suis pas déçu de cela, c’est un beau geste qui me prouve que je ne suis pas seulement là pour la satisfaire. Surpris, je sens son intimité venir sur mon membre dur, elle s’enfonce, glisse sur son long. J’entrouvre mes lèvre sans aucun son ne sorte, l’étonnement est grand, le transport est si extrême qu’il vient titiller mes plus bas instincts.

J’attrape Yoruichi par les hanches, puis je calque les mouvements de mes mains à ceux de son bassin. Pour mon plaisir, j’en veux encore, qu’ils soient plus profonds en elle. Je pousse, brutal, presque violent, la prend entièrement, elle s’empale admirablement sur mon érection. C’est une véritable communion entre deux corps fait pour l’amour. Tout en se faisant, ma tête se baisse tant amplitude en forte, puissante, j’ai envi de la sonder par notre jeu sensuel.

Je tiens plus, c’est trop de débordement de plaisir, jouissif au possible, je veux la conduire sur le chemin luxurieux de mon désir. Mes mains se portent sur son postérieur, tout en la guidant, je le presse avide, les pulsions sont plus que des soubresauts incertains. Puis un tremblement, un deuxième et c’est la jouissance qui s’emporte.

-Yoruichiiiiiiii !!

Encore, mes doigts l’emportent davantage sur moi. L’instant est à son comble, un blanc vient obscurcir mes yeux, des frissons parcourent mon corps. Ma tête part en arrière, laissant mon bassin terminer notre appétit sensuel.
Je ne sais que dire à ce moment, dois-je seulement dire quoi que ce soit ? Laissons ce moment faire son chemin …

L’envie se fait présente. Oh mais que dis-je ? Nous sommes en pleine extase. C’est bien plus profitable qu’un doux effleurement sur la peau. Parlant de peau, la mienne est parcourue de frissons de bonheur. Les mains placées sur mes hanches, mon Amant m’aide dans mes mouvements. Chaud, rapide, nos corps se collent par une sueur partagée. Serais-je devenu femme pour abandonner la petite fille que j’étais il y a peu ? Un sourire se dessine sur mes lèvres. Thorkel frôle la limite de l’excitation, j’ai beau essayé de contrôler les mouvements de mon bassin. En vain, il capitule, tremble en hurlant presque mon nom.

A ce moment précis, les derniers coups se terminent. De mon côté, je viens saisir amoureusement les lèvres de mon gardien. La respiration un peu saccadée, je me redresse. En prenant appuis sur mes genoux sur le sol. Fatigué ? Mes mains viennent se glisser sur ses épaules. Tout en restant un instant dans le silence, histoire de reprendre correctement ma respiration. Je viens me placer à genoux dans le dos de l’homme. Passant doucement mes lèvres sur sa nuque, j’use de mes mains pour le détendre. Partant du cou, j’exerce une légère pression sur ses omoplates d’homme déjà parfaitement formé. Glissant jusqu’à ses reins, je presse un peu plus. Remontant par la suite, gentiment le long de sa colonne vertébrale. Je répète les mêmes gestes pendant quelques minutes.
Mes lèvres se rapprochent de son oreille, laissant échapper un souffle chaud. Mon ventre coller contre son dos, mes mains se promenant sur son torse. Le gentil félin que je suis a encore des besoins …. Je murmure tendrement à l’adresse de l’homme :

-Le félin n’est pas encore tout à fait rassasié …

Je me décolle de lui pour me redresser, lançant des regards à la pièce. Porte fermer, nous sommes encore tranquille pour un bon moment. M’approchant volontairement d’une table, sur laquelle je prends place sur le rebord. Appelant du regard mon gardien. L’envie dans le ventre me pousse à chercher plus loin encore qu’au début. L’envie de posséder et de me faire posséder devient trop grande. Thorkel est un homme endurci par les années, je ne doute point sa venue vers moi dans les quelques secondes qui arriveront.

Effectivement, dans un court instant, nos lèvres se rejoignent une nouvelle fois. Un nouveau désire se crée en moi. Je suis plus gourmande que je ne l’aurai pensé. Mais après tout, c’est Lui qui m’a fait goutter à ce péché du Diable. Et dieu sait combien il boue dans mon ventre. Ma main glisse derrière le cou de Thorkel pour le rapprocher encore un peu plus de moi. Dévorant avidement ses lèvres. Il est mien. Je mords un peu plus fort que les autres fois la peau de sa nuque.

- … Il doit être puni …

Le jeu éveille mes attitudes les plus félines, cherchant à la fois à attiser d’avantage mon Amant. Cette fois-ci, je ne presse rien. Le laissant venir à moi, faire brûler l’envie qui est en lui. J’ai comme qui dirait stopper tout contact. Mes lèvres ne font plus qu’effleurer les siennes. Mes mains ne font que frôler sa peau. La tentation dans les yeux, joue de leur couleur. Revenez donc à moi …

Je tente un homme, comme j’ai tenté le Diable. Un simple corps, une attitude, des gestes. Etre une femme désirable. J'attends qu'il revienne à moi ... Qu'il me fasse sienne comme il ne l'avait jamais fait avec une autre. Je le souhaite. Qu'il se découvre nouvel homme en moi...

{ATTENTION !! Cette lecture ne doit pas être lu avant 18 ans révolu .. Merci d'y prendre garde. Tout ce qui me sera reproché, sera rejeté. Vous êtes prévenu, même toi YO' .. Et encore c'est vraiment très peu ^^]

Ma respiration est encore haletante, nous avons été ensemble dans la jouissance. Rien n’est vraiment fini, Yoruichi s’empare de mes lèvres dans un baiser fougueux. J’aime ces moments après cette activité intense, ce n’est pas pour me déplaire. Mais elle me quitte venant à genoux dans mon dos. Rien que ce passage sur mon coté pour venir derrière est, en un sens, un appel. Je sens la douceur de ses mains sur moi, je suis plus que détendu, mon corps, mes muscles se relâchent. Mais j’y pense tout à coup, ne serait-ce un massage en bon et du forme ?

Quel plaisir, je sens ses mains expertes toucher là il y en a besoin. Pas besoin de parler, un gémissement de bien être accompagne ces gestes, c’est parfait. Je pourrais rester ainsi pendant longtemps, mes yeux se ferment pour capturer tous les bienfaits qu’elle me procure. Je ne savais pas qu’elle avait ce don. Surpris je lève une paupière, un souffle est entré dans mon oreille, que fait-elle ?

-Le félin n’est pas encore tout à fait rassasié …

Je ne peux que sourire, je ne prends pas ça comme une demande mais plutôt un ordre. Moi qui croyais que c’était mon rôle me voilà bien pris au piège. C’est n’est absolument pas pénible que dans certaine situation moins sensuel mais plus viril. Son corps épouse parfaitement mon dos, je perçois ses courbes s’écraser sur mes omoplates, l’invitation est tentante … Elle devient obligatoire. Mon anatomie s’éveille encore, répondant à sa requête, elle a un certain pouvoir sur moi, il ne faudrait pas non plus que Yoruichi s’habitue à cela.

Quel désespoir quand je la sens partir loin de moi. Qu’a-t-elle en tête ? Assise sur la table, entièrement nue, la vision est magnifique, dévergondée. Je ne tiens plus, je me redresse et m’avance jusqu’à elle, je ne la touche pas de suite, mais nos lèvres n’en font qu’à elles et s’affrontent encore une fois. Elle m’enivre, l’envi de la prendre maintenant est un sentiment qui devient encore plus fort. Mon bas ventre se durcit de plus belle, comme un radar cherchant sa proie. Cette vampire essaie de me mordre ou essaie-t-elle de me tatouer à nouveau ?

- … Il doit être puni …

A cela je suis tout à fait d’accord, je la punirais jusqu’à ce qu’elle me demande grâce. Je ne la lâcherais pas tant que je ne serais pas assouvi, et elle non plus. Ses mains sont douces, me caressent lentement, divinement. Comment se fait-il qu’elle soit si câline, ou est passé la féline ? La petite sauvageonne qui ne m’a pas laissé un moment de répit, l’instant d’avant. Qu’importe, elle sera mienne d’une manière ou d’une autre, puisque c’est ce qu’elle désire.

Placée au bord de la table, je n’ai aucun mal pour la saisir au niveau des fesses. Je l’attire vers moi, nos corps se effleurent, nos peaux se collent comme des aimants. Je goute de nouveau à son parfum de débauche et de perversion. L’ensemble me plait énormément, mes mains s’en prennent à sa poitrine alors qu’elle embrasse légèrement mes lèvres. Puis la délaissant je me penche pour baiser ses sublimes seins, l’un après l’autre. Je descends vers son ventre, ma langue joue sur sa peau, comme sur une glace, mais là n’est pas mon but. Celui-ci est encore plus bas, j’ai sentit qu’elle me voulait, cependant on était loin de la chaleur et de la dureté de nos premiers ébats. Cela me donne encore plus envi de la faire patienter. C’est à mon tour de jouer, le fauve est dans la cage avec son trophée et n’avait pas l’intention de la laisser partir.

J’atteins enfin ce que j’étais venu chercher, soudainement j’attrape ses cuisses et les place sur mes épaules. A ce niveau je suis très à l’aise pour faire mon office. Ma bouche s’arrête un instant sur son pubis avant de trouver mon trésor. Après un léger souffle sur ses lèvres intimes, je dépose un baiser avant de commencer de passer inlassablement sur son intimité ma langue experte, et de m’amuser avec son clitoris, lentement, allant plus loin dans son intérieur. C’est comme si je la pénétrais, bien que je n’en suis pas encore là. Elle est vraiment à point. J’espère qu’elle apprécie mes intentions car ce ne serra pas la dernière chose que je ferais.
Après quelque minutes je me redresse, mon coté sadique est ainsi ... Méchant. Mon visage s’approche du sien, ma langue passe sur mes lèvres pour effacer son gout intime. Mes yeux vairons inspectent son plaisir, son corps, ses gémissements frustrés.

-Je vais te punir Yoruichi … le petit félin que tu es, doit trouver son maitre … Et je suis preneur …

[Mais euh!! j'ai même pas encore 18 ans!! C'est injuste ! ... Ben quoi ._. Il est good ton rp!]

On demande à voir un côté encore plus sauvage, encore plus violent. C’est ce que j’en déduis. Si tel est le désire d’un assouvi. Le dos collé contre la surface de la table, l’étrangère si familière glisse et joue sur ma personne. Gémissement, je plaque mes mains sur mon visage, cherchant l’obscurité la plus totale pour me dire que ce n’est pas un rêve. Touché à tout, je devrais de temps en temps m’imposer des limites. Trop tard. De toute sa finesse, il attise encore plus le désir violent d’un fauve. Ne taquinez donc point l’endormi ainsi … Sa langue passe sur mes lèvres, à ce moment là, je retire mes mains de mon visage pour le regarder sculpter l’état de mon être. Je ne le nie pas, je recherche encore. Ce que j’avais peut-être perdu avant. Désire, plaisir. J’essaye un instant de me calmer, n’écoutant que les battements de mon cœur.

Les paroles qui suivent me rappellent à la raison. Besoin d’un maître. Domination. Le petit félin a envie de jouer. Ma main vient saisir son visage, passant doucement sur ses joues dans un effleurement qui se veut calme. Puis, venant lui arracher un baiser, mes yeux se plantent dans les siens. Message suivant : Dite bonjour au chaton. D’un geste vif, je viens coincer son bassin entre mes cuisses, l’empêchant ainsi de partir. Serrant assez fort, le contact entre sa peau et la mienne ne connaît pas la distance. Totalement compresser contre moi. M’approchant de son oreille, je viens lui murmurer :

-Je vous mets donc au défi …

Brusquement, je viens mordre son épaule. Enfonçant sans le faire saigner, juste assez pour qu’il sente que je n’aime pas l’idée d’être dominer. En règle général : On m’appartient. Et non : J’appartiens. Je ne me laisserai pas aussi facilement faire. Il a demandé à voir le fauve, il arrive. Sans le lâcher, mes mains viennent frôler son dos. Domination. Elles se plantent dans la peau, mes cuisses serrent de plus en plus fort son bassin. Plus je sens son excitation sur mon bas ventre, plus l’envie de lui montrer que j’étais plus fougueuse en était une « autre moi » se faisait sentir. Tandis que mes ongles s’enfoncent, mes lèvres reviennent saisir les siennes. Je ne suis plus moi depuis que je suis entrée dans le jeu.

De loin, j’entends les pas d’un certain maître, s’avancer vers un fauve indompté. Sauvage. Coincé entre ses crocs, le désir est là. Il veut prendre ce corps qui m’appartient. Glisser ses mains sur mes hanches jusqu’à mes reins. Dévoré par la faim, brutalité. Mes ongles viennent presser sa peau. Faisant doucement perler une goutte de sang. Je m’acharne à faire mal, augmentent par la même occasion son envie charnelle. Etes-vous sûr de vouloir dominer une indomptée ? J’entends ses douleurs, j’entends son cœur. Il pèse de tout son poids sur moi, coincé entre mes cuisses. Murmure.

-Pour l’instant, on dirait que c’est plutôt vous qui avez trouvé votre maître …

Provocation. Son envie est sur le mien. Je ronronne de plaisir en voyant qu’il ne pouvait rien faire contre ça. Je ne suis certes pas un ange. J’ai pactisé avec le diable lui-même. En échange, il a mon corps. A l’intérieur, j’ai chaud. Ca brûle de plus en plus fort. Faire face à un jeune mâle n’attise en moi que la joueuse étrangère. Le sexe n’a jamais été quelque chose qui m’intéresse. Et ce sera toujours comme ça. Ce n’est pas moi qui joue. C’est Elle. Le félin qu’il a demandé …

[Que de retard ... Mais enfin arrivé ... Tu peux prendre ton temps pour rp ^^]

Pourquoi tant de douceur ? Pourquoi est-elle si tendre de sa main ?
J’avais pris l’habitude de la voir très initiative, toujours à prendre les devants à mon détriment. Ce n’est pas que je déteste cette attention, mais étant peu accoutumé à cette attitude alors je profite. Le baiser est caressant, je me fais un peu plaisir d’y répondre, toutefois, sans trop de conviction. Le contraste étant plus que assez important depuis le début de notre rencontre. Seulement, celui-ci n’est que furtif, déjà ma jeune détenue a décidé que le coté affectif de notre relation prenait fin.
Ses jambes enlacent, sans aucune délicatesse, ma taille. C’est ce genre de comportement que j’aime chez elle. Pourtant, il n’est pas question que Yoruichi me domine jusqu’au bout. J’apprécie ma liberté, en particulier celle des mouvements, il est bien évident que je déteste que l’on me dicte ma conduite ou que l’on me la commande. Pour elle c’est exactement pareil, sauf que je lui ai laissé un peu de champ libre, pour cette fois. A cette heure, je préfère largement la laisser faire jusqu’à ce que je juge qu’elle doit me passer le relais. Après tout, nous sommes deux sur cette partie de plaisir et je n’ai certes pas l’intention d’être en reste, et me sentir frustré. Yoruichi n’a plus cette tendresse de tout à l’heure. Ses cuisses se crispent sur mon bassin, je ressens Ses muscles, sa force. Nos corps moites se collent en un seul bloc, ses seins se plaquent en s’écrasant sur mon torse. Je n’ai plus qu’une envie, c’est de la prendre sans réserve. Ses lèvres s’approchent de mon oreille, son souffle vient s’infiltrer en mon creux. Que me veut-elle ? A-t-elle besoin de me dire qu’elle me tourmente ? C’est un fait, pas besoin d’en ajouter davantage.

-Je vous mets au défi …

Pourquoi est-ce que cela devrait être différent ? Je n’en attendais pas moins et ce défi, je suis déterminé à le relever. Si ces dents n’avaient pas pris le dessus, je l’aurais peut être devancé. La marque qu’elle va me laisser sera présente un bon moment sur ma peau. Quel bon souvenir en perspective, une preuve de plus. J’espère lui en faire de même, bien que pour l’instant cette marque est le cadet de mes soucis. L’étau se ressert de plus belle, pendant que ces mains s’accrochent à mon dos. Elle n’a pas le projet de tolérer que j’occupe un peu de terrain. Il va me falloir batailler avec cette chatte dominatrice, et la ramener à l’état de chaton implorant. Ses ongles pénètrent dans ma chair, elle est sauvage quand elle s’approprie mes lèvres, le baiser n’a rien de pur, d’innocent.
Grand bien me fasse, je goutte avec délectation les siennes. Ma prisonnière, qui ne l’est pas à ce moment précis, continue de déchirer ma peau. Maintenant ce n’est plus des perles de sueur qui glissent sur mon dos, j’en ai la certitude. Le vice est extrêmement omniprésent, elle ambitionne de faire souffrir, sentir la souffrance de l’autre, je ne serais pas le seul en ce cas. Néanmoins, je ne peux retenir un gémissement de douleur, je lui ferais payer ma petite défaillance au centuple.

-Pour l’instant, on dirait que c’est plutôt vous qui avez trouvé votre maitre …

Un léger sourire sardonique s’étire lentement sur ma bouche. « Pour l’instant » ma petite Yoruichi ne croit pas si bien dire. Elle va comprendre tout de suite que deux dominants veulent toujours la même chose. Le principe n’étant pas de le faire au même moment.
Mon tour est enfin venu, je ne vais pas me gêner pour lui faire déguster le brasier de ma passion.
Sans prendre de gants, je l’empoigne par son postérieur de mes grandes mains. Je la soulève avec facilité de la table, et vient la portée contre moi. En tournoyant sur moi-même, je vise une étagère non loin et la plaque contre. Les gros livres qui sont entreposés là, vont nous servir du mur, un support pour mes attentions voraces que je vais m’employer à déchaîner. Je sais qu’elle est prête à me recevoir, son corps en tremble, il m’appelle, sa respiration est tout aussi vive.
Dans un râle animal, je fléchis mes jambes et cambre mon dos. D’une main, je m’empare de mon sexe érigé et le place devant son entrée. Quand bien même elle me refuse, je suis prêt à me battre pour l’ultime prise de pouvoir. Je vais la faire mienne, le fauve qui est en moi à un grand besoin de prendre possession de sa femelle. Si Yoruichi s’est montré très explicite sur ces capacité à se prendre pour un chat, un félin aux griffes acérées, c’est le moment ou je dois prouver que je fais aussi parti de cette race.

Dans un élan brutal, j’entre en elle en l’empalant fermement sur mon membre. Mes mains s’agrippent à ces hanches, ma tête se penche vers sa poitrine, j’ai besoin de reprendre mon souffle, c’était tellement transcendant que je n’en reviens pas. Il y a plus de limite à mon plaisir, la fièvre me prend, et je commence des vas-et-viens frénétiques. Mes yeux se posent sur elle, la voir dans cette position, la regarder se mouvoir à chaque coups de mes reins, c’est cela la jouissance.
Mes bras entourent son corps plus vigoureusement, être encore plus profond en elle. J’écarte un peu mes jambes pour pouvoir rester debout, mais je sais pertinemment que cela va être de courte durée. La violence de mes allers et venus forcenés auront raison de ma résistance. Yoruichi est à certainement aussi ce genre de problème. Son dos doit souffrir des reliures des livres, mais est-ce vraiment important quand on est dans ces moments d’extase ?

Non, car bien vite je retourne vers mes impulsions. Mes jambes se dérobent, comme je l’avais prévu, cependant à aucun instant j’arrête le plaisir, bien au contraire. Je peux à présent aller davantage en son intérieur, la forcer à s’empaler bestialement. C’est comme si je la faisais sauter sur mes genoux, l’image est tendre mais pas pour nous. Mes élans sont plus rapides, mon orgasme se fait sentir, mon besoin de la petite mort est imminent.

-Qui est le maitre maintenant … Yoruichi … Dis moi tout de suite. Implore-moi de t’apaiser …

Je reprends mon souffle, je viens de stopper net mon rythme effréné et violent. Je caresse ses seins, les embrasses en les mordants gentiment. Mon basin ne peut faire autrement que de bouger encore en elle sensiblement. Ce n’est pas fini loin de là. Si jamais elle ose reprendre le dessus, cette fois je serais plus prompte. Je n’ai pas l’intention de lui céder la place … Ma place dominante. Elle est mienne, aussi bien l’une que l’autre.

-Tôt ou tard tu me feras l’honneur de me dire que je suis le seul maitre que tu as. Tu accepteras être dominé comme maintenant.

C’est peut être vaniteux de ma part, mais rien ne présage le contraire en cette heure. Mes aptitudes n’ont pas encore été toutes mises à l’épreuve. En outre, ma suffisance ne s’est pas tarie pour autant.

Je suis avec difficulté la suite si hâtive des événements. De la table, je passe à « plaquage contre l’étagère ». Sans opposer de résistance, je le laisse une nouvelle fois prendre possession de ma chaire. Sentant ses mains s’agripper avec force sur mes hanches, lui en moi. Plus de brutalité, mêler à un goût exquise. Il se joue de mes cambrures. Le bois dans la ligne de mon dos me blesse un peu, beaucoup quand il va plus fort. J’ai beau me contenir, je ne peux résister au son que veut émettre ma gorge. De l’autre côté, vagabonde l’instinct, loin de tout. Sans se soucier d’un quelconque dérapage. Des mots sonnent dans mon esprit : Implorer, apaiser, maître, dominer, accepter … C’est approximativement ce qu’il m’avait dit. J’ai fait ce qu’il voulait, sans le vouloir. Me retrouver au statut d’objet de désire. Sans plaisir.

J’ouvre soudain les yeux. Remarquant comme si je venais à peine d’arriver sur la scène d’une pièce de théâtre. Oui c’est ça, la dominée. Mes mains sur ses épaules développées, mon bassin contre le sien, mes jambes l’enlaçant avec force. Et l’étagère qui me meurtrie la chair de mon dos. Un coup. Ca menace de basculer derrière moi. Dégager. Pauvre petite fille que tu es, dans quelle situation tu as été te fourrer ?! J’oublie un instant la présence du gardien. Sans le vouloir, c’est un flash-back qui défile dans ma tête. Deux coups …

Me fixant comme s’il fixait sa proie. Tournant autour de ma personne. Ne comprends rien. Violemment plaquée contre un lit, descente aux enfers. Lente. Trop. Hurlement d’un loup meurtrit. C’était pire que ça. Ventre contre ventre. Débat …

J’enfonce mes ongles dans son dos. Jusqu’à aller lui faire mal. D’un coup, je viens le mordre dans le cou. Je ne veux pas. Plus. Cherchant par tous les moyens de me défaire de ses griffes. Mon dos se plaque contre l’étagère. Qui bouge … D’un coup sec, j’aide l’armoire à basculer, et moi avec. Entraînant dans ma chut le gardien. Complètement assommée par son poids, je me redresse difficilement en secouant la tête. Je n’attends pas, jamais. Je cours le plus vite possible récupérer mes effets en les enfilant. Sauvagerie. J’aime pas ça.

Je me suis jurée de ne plus jamais être celle d'un autre. Même un bête jouet. Rancune. Sur le passage, je lance au gardien dans un sifflement :

- Jamais.

Et me voilà, partant comme un chat sauvage vers des horizons moins peuplés de ''dominateur''.

[Désolé court et nul ...mais J'tenais à le finir ._.
So ... Thanks pour ce rp ^^]