Sadismus Jail
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 La vie a un gout l'Agonie entre les portes du paradis ...

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Yoruichi
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Yoruichi


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MessageSujet: La vie a un gout l'Agonie entre les portes du paradis ...   La vie a un gout l'Agonie entre les portes du paradis ... Icon_minitimeVen 7 Mar - 11:46

Dieu merci j’étais seule, enfin mise à part le chauffeur à l’avant de sa superbe automobile qui aurait vraiment besoin d’être renouvelée. Enfin, j’avais hâte de sortir de cette wagonnette de seconde main. Je n’étais pas du tout stressée, mais cela ne m’étonnais gère. Dehors il faisait un froid de canard, le vent soufflait très fort à tel point que j’avais l’impression que le fourgon allait se renverser. J’étais assise les jambes croisées, les mains dans le dos, liés par des menottes qui me gênait, sur une banquette noir et très froide. Le chauffeur me jetait quelques regards, je finis par répliquer :

- Vous avez un problème ?

- Euhm … Je ne comprends pas comment une si jolie fille que vous puisse être condamnée à la prison …

- Que voulez-vous, les loups se déguisent souvent en agneaux.

Il m’ennuyait à vrai dire, je fermai les yeux pour me concentrer sur autre chose. Mes pensées se tournaient vers ma mère, elle devait bien se marrer sur son sort … Sa fille qui tue l’homme qu’elle a aimé. Sur le moment je me dis qu’elle pourra enfin vivre sa vie comme bon lui semble. Je venais de me rendre compte que la fourgonnette était vraiment petite, et encore heureux qu’il n’y est personne en plus. Sur le moment j’étais heureuse … Heureuse d’être seule, mais aussi la hâte de savoir ce qu’allait devenir ma vie.

- Dans dix minutes on y sera …

- ... Okay.

Je voulais savourer mes derniers instants dans cet enfer qu’avait été ces dix-huit années de ma vie. Je ne regrettais rien, et je me disais même que je serai mieux dans cette prison. Après tout ma place, qu’elle soit ici ou ailleurs m’importait peu … Je me demandais comment seront les gens dans la prison ...

- Descendez doucement s’il vous plait.

Sur le coup je me disais ‘’il a peur que je lui saute dessus ou quoi ? ’’. On me dit que mon accompagnateur allait bientôt arriver.
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MessageSujet: Re: La vie a un gout l'Agonie entre les portes du paradis ...   La vie a un gout l'Agonie entre les portes du paradis ... Icon_minitimeSam 8 Mar - 19:00

Je discute avec le gardien de l'entrée de choses et d'autres. Comme toujours, mieux vaut se faire des amis parmi le personnel, les choses n'en seront que plus facile. Je lui demande dans combien de temps notre fournisseur arrivera. Son talki grésille et répond à se place : ils sont là. je me redresse de la table où j'étais accoudé et regarde une dernière fois le dossier que nous avons reçu par l'administration.

Les paperasses sont parfois utiles. Comme celle-ci. Je referme le dossier le rnage à sa place et sort en lançant un 'à tout de suite, prépare les papiers' à mon collègue. Ciel ni beau ni mauvais dans la cour, temps neutre. La porte d'entrée s'ouvre dans une sonnerie stridente, le fourgon entre en marche arrière, s'arrête. Le conducteur sort et ouvre la portière. une fille menottée en descend.

Je termine les quelques mètres qui me séparent d'elle.

"Yoluichi Itanaki ?", et au chauffeur :"Passez moi les décharges et pendant que je signe, enlevez lui les pinces."

Je signe cette paperasse, cette fois-ci, inutile. Qui lira ça ? Combien de temps la conserveront-ils ? Ce n'est plus mon problème. Je tends les feuilles au conducteur et le remercie poliment avant qu'il ne regrimpe dans son fourgon et attendent que nous entrions dans l'enceinte intérieure. Le sas reste la mesure de sécurité numéro un.

"Avance."

Je désigne l'endroit du menton, prend ma respiration et récite ce qu'elle a besoin de savoir et ce qu'elle sait déjà.

"Yoruichi Itanaki, je vous rappelle que vous avez été condamnée à perpétuité.

Et qu'ici, la perpet ca se passe pas trop mal quand on respecte quelques règles et qu'on comprend certaines choses. Règle numéro un : les gardiens ont tout pouvoir. Règle numéro 2 : tu évites de te balader dans les sous-sols et dans l'aile du personnel, sinon la règle numéro un s'applique. Pour le reste, tu demandera à tes petits camarades de la cellule 23. Ou ailleurs. Ce ne sont que des petits détails matériels. Des questions en particulier avant qu'on ne s'occupe de ton paquetage ? C'est le moment."


Nous étions arrivés à mon point de départ, devant mon collègue où les derniers papiers et formalités devaient être effectués.


[pas d'inspi désolé stop suis crevé stop vais me coucher stop]
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Yoruichi
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MessageSujet: Re: La vie a un gout l'Agonie entre les portes du paradis ...   La vie a un gout l'Agonie entre les portes du paradis ... Icon_minitimeSam 8 Mar - 19:40

Enfin arrivé, la porte de la fourgonnette s’ouvrit et le chauffeur me demanda de descendre. A quelques mètres de moi je vis un gardien s’approcher, un jeune homme à l’allure sombre. Cheveux court noir, il portait des lunettes … Il aurait pu en impressionner d’autres, mais ce n’était point mon cas.

- Yoluichi Itanaki ?

- Euhm ... YoRuichi Itanaki ... Elle-même.

Comment pouvait-il se tromper avec la liste juste devant ses yeux. Je lui lança un regard noir, il a surment du comprendre que je n'aimais pas qu'on me ''taquine'' ironiquement comme ça. Ce gardien ne m’inspirait aucune sympathie. Tant mieux, je ne devrai pas faire ami-ami et ce sera un poids en moins pour moi.

- Passez-moi les décharges et pendant que je signe, enlevez-lui les pinces. dit-il au chauffeur.

Le chauffeur s’occupa de me retirer ses chaines immondes qui m’ont retenues tout le trajet. Le gardien signait les papiers en volé. Je sentis comme une indifférence de sa part, je n’en fus pas moins vexé. Quelle importance après tout, dans quelques minutes je ne l’aurai plus à coté de moi.

- Avance.

J’étais sur le point de répliquer quand je me rappelai qu’il s’agissait d’un gardien. Et dans ce cas gardien = respect. Tsseuh comme j’ai horreur d’être traitée comme ça, si on avait été dehors je me serais fait une joie de passer mes griffes sur ce gardien … Bel homme malgré tout. Il me fit signe du menton d’avancer. En prenant une bonne bouffée d’air, il commença à me réciter tout son blabla que j’écoutais à peine.

- Yoruichi Itanaki, je vous rappelle que vous avez été condamnée à perpétuité.

‘’Oui merci, ça je le sais’’

- Et qu'ici, la perpet ca se passe pas trop mal quand on respecte quelques règles et qu'on comprend certaines choses.

‘’ On monde sans règle vous pensez que ca existe vous ? ‘’

- Règle numéro un : les gardiens ont tout pouvoir.

‘’ Voyez-vous ça, ca m’aurais étonnée du contraire ... ‘’

Règle numéro 2 : tu évites de te balader dans les sous-sols et dans l'aile du personnel, sinon la règle numéro un s'applique. Pour le reste, tu demandera à tes petits camarades de la cellule 23.

‘’ camarades de cellule ? Regardez moi bien, monsieur le gardien, je suis solitaire. Pas de camarades pour moi !’’

- Ou ailleurs. Ce ne sont que des petits détails matériels. Des questions en particulier avant qu'on ne s'occupe de ton paquetage ? C'est le moment.

- Non Monsieur. Du moins rien avoir avec tout votre jolie discourt.

Je me sentais vraiment bête face à cet homme. J’eu peine à croire qu’il m’intimidait légèrement. Yoruichi ma grande cesse de regarder le sol !

- Vous êtes toujours aussi froid avec vos nouveaux arrivés ?

Mon cœur se serrait, j’avais peur de l’offensé. Bah oui, vu que c’est un gardien, ca serait mal vu de se faire rabaisser par ce genre d’individu … Qui sait, il comprendra peut-être que je ne suis pas le genre de femme à ce laisser marcher sur les pieds. Même prisonnière.
J’aperçus son collège au loin, bon sang sa grouille de gardien ici.

- Vous ne m’avez toujours pas dit votre nom, mon cher gardien…

Mon premier sourire dans cette prison. Je ne savais pas si c'était ironique ou non. Mais ce gardien me faisait sourire. J'ai horreur d'être déstabilisée au premier regard comme ça... Ca commence mal.
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MessageSujet: Re: La vie a un gout l'Agonie entre les portes du paradis ...   La vie a un gout l'Agonie entre les portes du paradis ... Icon_minitimeDim 9 Mar - 17:41

Je la regardais en coin, d'un air un peu mauvais et je lui annonce tranquillement d'une voix calme qui contraste avec mon regard :

"Pour mon nom, le "Monsieur" conviendra très bien, ainsi que le vouvoiement. Je te conseille en passant d'abandonner le "mon cher gardien". Pour moi comme pour les autres. Il y en aurait qui seraient déjà en train de t'emmener dans des endroits peu recommendables, même selon les standards de cette maison."

Je tambourine du bout des ongles sur le comptoir en attendant que le collègue fasse les derniers papiers à partir du duplicata que j'ai récupéré puis lui ai donné. Pour passer le temps, je décide de répondre à sa première question. Celle que j'avais laissé tomber au premier abord.

"L'accueil est froid ? Tu aurais voulu quoi, Itanaki ? Une grande banderole avec "bienvenue Youruichi" marqué dessus ? Avec des confettis, des contillons et des serpentins un peu partout ? On aurait dansé sur des chansons paillardes tout en se bourrant la gueule à coup de bière ? Et pourquoi pas les bisounours en train de chanter de l'opéra martien non plus ? T'es en prison, ici, pas au centre aéré. Si tu ne te mets pas ça dans le crâne rapidement de toi-même, pas mal de monde te le fera rentrer de force. Et je ne sais pas par quelle entrée."

terminais-je perfidemment. Après tout, nous sommes en prison, il y a des rumeurs connues et ici, véridique pour la plupart. Finalement, mon collègue me donne un uniforme et quelques autres objets de première necessité entre les mains en m'annonçant un numéro supplémentaire. Je fais la moue et le retends sans plus attendre à la fille. J'ajoute :

"Comme tu peux le voir sur ce charmant uniforme, ton matricule est dix neuf zéro trois quarante. Apprend le. Ca t'évitera des ennuis. Tu es à la cellule 23. Viens."

Je me détache du comptoir où je m'étais appuyé le temps des explications et lui désigne un couloir à côté. Nous nous y engouffrons. Après quelques détours dans ces couloirs plus ou moins morbides où nous croisons des gardiens que je salue au passage, mais aussi des prisonniers, nous arrivons aux cellules. Je ne lui ai pas encore dit qu'elle sera libre de déambuler durant la journée. Clause unique pour prison unique. Peut-être l'a t-elle compris en traversant les corridors.

Je m'arrête finalement devant une grille ouverte. Je tends la main vers l'intérieur en cassant le poignet, paume ouverte vers le ciel, un peu style, guide de musée. ca me fait penser à ma conversation avec Ralph.

"Voilà ta cellule. Prend le dernier lit, tu as déjà trois autres colocataires. Des questions encore ? Je te conseille de demander maintenant : dès que je serais parti, l'excuse du "je suis nouvelle" ne te vaudra rien face à quiconque. N'hésite pas."

terminais-je avec un demi sourire encourageant.
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Yoruichi
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MessageSujet: Re: La vie a un gout l'Agonie entre les portes du paradis ...   La vie a un gout l'Agonie entre les portes du paradis ... Icon_minitimeDim 9 Mar - 18:38

C’est partie, il me regarde en coin, si il pensait que je ne l’aurai pas remarqué il se fout le doigt dans l’œil. Je pouvais sentir le froid qu’il lança en à peine quelques phrases. Dieu sait combien j’aurai aimé tomber sur quelqu’un d’idiot plutôt que sur lui.

- Pour mon nom, le "Monsieur" conviendra très bien, ainsi que le vouvoiement.

‘’ Monsieur, vos désires sont des ordres … Pour qui il me prend ! ’’

- Je te conseille en passant d'abandonner le "mon cher gardien". Pour moi comme pour les autres.

‘’ Monsieur ne connait donc point l’ironie … ’’

- Il y en aurait qui seraient déjà en train de t'emmener dans des endroits peu recommandables, même selon les standards de cette maison.

- Des endroits peu recommandables … Mouais si vous pensez déjà que je vais me faire passer dessus comme ça, détrompez-vous Monsieur.

Je me reconnue enfin, méthodiquement parlant. Ce cher Gardien ne m’impressionnait gère. Tantôt jouer la timide, tantôt la sauvage … Continuons comme cela. C’est de plus en plus drôle. Je le regardais, voila qu’il se mettait à tambouriner du bout des ongles sur le comptoir. Ce bruit m’agaçait fortement, mais je me tue. L’autre gardien était un peu lent, j’avais hâte qu’il se dépêche pour ne plus avoir ce gardien insolent en ma présence.

- "L'accueil est froid ?

Je me tournai mon regard vers le sien. ‘’ Ah tiens, j’avais presque oublié ma propre question’’

- Tu aurais voulu quoi, Itanaki ? Une grande banderole avec "bienvenue Youruichi" marqué dessus ? Avec des confettis, des contillons et des serpentins un peu partout ? On aurait dansé sur des chansons paillardes tout en se bourrant la gueule à coup de bière ?

- Euh Monsieur, non, je ne bois pas.

Et paf dans les dents, encore de l’ironie

- Et pourquoi pas les bisounours en train de chanter de l'opéra martien non plus ?

‘’ Bah tien, il a de drôles d’idées ce gardien quand même … J’me demande si ce n’est pas plutôt lui qui aurait bu un verre avant son service’’

- T'es en prison, ici, pas au centre aéré. Si tu ne te mets pas ça dans le crâne rapidement de toi-même, pas mal de monde te le fera rentrer de force. Et je ne sais pas par quelle entrée.

- Voyons monsieur, je sais que je ne suis qu’une petite prisonnière face à vous. Mais tout de même je reste une femme bien éduquée ‘’ ma mère en est la preuve bon sang … ‘’, et puis je vous le rappelle, je ne me ferais jamais ‘’montée’’ et ce gardez le en mémoire.

A force de chercher domination, monsieur le gardien, ne vous étonnez pas que je sois ainsi avec vous…

Toujours en le fixant, il reçoit mon ‘’numéro’’ et mon ‘’uniforme’’. Beurk pas du tout mon genre.

- Comme tu peux le voir sur ce charmant uniforme, ton matricule est dix neuf zéro trois quarante. Apprend-le. Ca t'évitera des ennuis. Tu es à la cellule 23. Viens

Pendant que nous marchions, je lui lança :

- Non n’avons point le même goût pour ce qu’il est d’être ‘’charmant’’. C’est déjà mémoriser : dix neuf zéro trois quarante. Cellule 23.

Il désigna un couloir où nous nous engouffrons. Il faisait très sombre ici, les murs étaient en pierres, c’était comme dire … Très charmant. Les détours se firent nombreux, au passage il salua quelques gardien, mais aussi des prisonniers. Tien donc, Monsieur a un cœur. Les cellules étaient devant moi, l’une à cotées de l’autres. De plus, il fallait croire qu’on était libre en journée, vu les tonnes de prisonniers qui déambulent dans les couloirs. Il s’arrêta net devant une grille ouverte, ma cellule. Il tendit la main vers l'intérieur en cassant le poignet, paume ouverte vers le ciel, il est quand même galant celui-là.

- Voilà ta cellule. Prend le dernier lit, tu as déjà trois autres colocataires. Des questions encore ? Je te conseille de demander maintenant : dès que je serais parti, l'excuse du "je suis nouvelle" ne te vaudra rien face à quiconque. N'hésite pas."

Termina-t-il avec un demi-sourire encourageant.

‘’ Dès que je serais parti’’ Il pense que j’ai besoin de lui ?! Il fait une grave erreur. Et puis pourquoi il me sourit comme ça, je rêve où il essaye de m’encourager … Bien gentil à vous mais votre encouragement vous pouvez vous le gardez !

- Mais je suis nouvelle, lançai-je avec un sourire méthodique, non je n’ai plus rien à vous dire. (et ce dit froidement). Je m’occuperai moi-même du reste. Nous sommes en prison, et c’est mal vu une prisonnière qui demande des choses a un gardien. Bonne journée à vous

J’entrai dans la cellule, j’étais quand même dégouter quelque part, mais ca me passera. J'aimais bien sa présence froide mais Je n’avais plus qu’une seule envie ; être seule.
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MessageSujet: Re: La vie a un gout l'Agonie entre les portes du paradis ...   La vie a un gout l'Agonie entre les portes du paradis ... Icon_minitimeDim 9 Mar - 19:01

["Ce bruit m’agaçait fortement, mais je me tue." Et paf ! Yoruichi se suicide ! XD j'ai mis quelques secondes à comprendre que tu avais fait une faute et qu'elle se tranchait pas les veines !! XD]


Je suis toujours appuyé contre la grille de la 23. Son mélange de femme forte et apeurée est surprenant. Pas désagréable mais surprenant. Comme quoi elle est mauvaise actrice pour cacher ses talents. Son intelligence ? Peut-être, je n'en ai pas vu assez. Je ne suis pas sur qu'elle commprenne tout, tout à fait. Bon, je peux parler, à mes débuts ici, j'ai accumulé gaffe sur gaffe. J'en suis encore à mes début mais j'ai déjà un peu plus d'expérience. Un peu plus de blues aussi d'ailleurs mais bon...

"Mal vu une prisonnière qui demande des choses au gardien ? Détrompe toi... Pas que ce ne soit bien vu, certes, mais il vaut mieux savoir se faire des appuis solides, accepter de se soumettre, d'appartenir à quelqu'un d'autre. Certains prisonniers sont ainsi protégés de leurs condisciples. c'est ainsi qu'on est certain à 100 % qu'on ne se fera pas 'monter', Itanaki. Une femme bien éduquée ne tient pas longtemps ici. Sauf qu'ici, il n'y a pas de femme bien éduquée, juste des numéros, 19 03 40."

Je me décolle du mur. Elle n'a pas l'air d'avoir envie de plus me parler et j'ai moi-même d'autres choses à faire. Je fais donc deux pas dans le couloir avant de m'arrêter brusquement et de tourner la tête pour lui dire :

"Ah ! Au fait, quand je te parlais des endroits peu recommandables... Je ne te parlais pas forcément des lits des gardiens mais plutôt des salles de torture, spécialité ès Sadismus. Sur ce, je te laisse. Nous nous reverrons de toute façon, 19 03 40. Au revoir."

Je me retournais de nouveau en pensant qu'étrangement, j'avais moi aussi bien retenu son matricule, il était désormais autant associé à son visage que son nom. Je me demande quel serais l'effet sur elle de ne plus être appellé que par un numéro ? Peut-être qu'elle s'en ficherait tout simplement. Qui peut deviner l'esprit humain ?
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MessageSujet: Re: La vie a un gout l'Agonie entre les portes du paradis ...   La vie a un gout l'Agonie entre les portes du paradis ... Icon_minitime

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