Seul ... Avec ces questionnements .

Invité

Je croyais qu’à mon arrivée ici tout serait …excitant . Que j’aurais enfin la chance de monter un échelon dans l’échelle de ma quête perpétuelle de jouissance absolue . Mais depuis le temps que je suis ici , je n’ai trouvé rien de réellement satisfaisant . C’est plutôt décevant … Moi qui croyait qu’en faisant rencontre avec des gens … Comment dirai-je … Aussi fou que moi , je découvrirais des nouvelles facette de la vie . Pourtant , je n’ai rien remarqué , rien trouvé . Aurai-je perdu le goût de cette quête … Non , je n’ai rien perdu de mes ambitions ! Comment pourrai-je perdre ce seul but à ma vie ? Sans but sommes-nous que des enveloppes de chair suivant un courant socialiste dirigé par des gouverneur idéaliste ? … Mais propres questionnement me font rire , serai-je toujours aussi psychanalyste ?

J’étais assis sur le sol de cette cellule qu’on appelait « H » . J’aurais facilement fait œuvre de photographies nostalgiques qui couvrait les galeries d’Art de New York . Un homme simple , plutôt d’apparence banal dans un endroit envahis par la noirceur qui derrière ces airs de gentil garçon cachait une… Une lourde charge . Une lourde charge ? Je commence à délirer . Pourquoi avoir des remords ? Quand c’était pour une évolution de moi-même ? Plus je me pose des questions inutiles plus je me tourmente , c’est tellement pathétique .

La sonnerie, tonitruante et forte, résonne dans toute la prison.
Je ne sursaute même pas, et lève automatiquement les yeux vers ma petite fenêtre grillagée. J'aime bien regarder le verre trembler pendant la sonnerie, tant celle-ci est forte, ou tant la fenêtre est fragile.
Je me reposais sur ma couchette, allongée sur le dos, les mains derrières ma tête, alors que je pensais. Mon entrevu avec le moine de la prison ne m'a pas laissé de marbre. Je converse toujours, avec moi serte, de ce nouveau sentiment qu'il a fait naître en moi. Je finis par me rendre compte que je regrette de regretter. Je ne devrais pas, ce n'est pas bon pour moi...
Mais je me torture tant avec cela que je me sens barbouillée. Un peu pâteuse, je me redresse et m'assoit au bord de mon "lit". Les coudes sur les genoux, ma tête dans mes mains, je n'arrive plus à penser à autre chose. Ca me ronge, me pourri même. J'aimerai me changer les idées un peu...

Dans un soupire profond, je me lève et m'approche de la sortit de ma cellule. La porte c'est ouverte automatiquement quand le signal fut donné, je n'ai plus qu'à pousser.
Son habituel grincement me montre que rien à changé, et je m'engage dans le couloir inter-cellule. A ce moment là, j'aime bien regarder à l'intérieur de chaque "habitat", mais il n'y a plus grand monde.
Je passe devant la EE, puis F etc, puis m'arrête vers l'une des dernières je pense. La H.
Ce n'est pas volontairement que je m'arrête, je viens de remarquer que mes lacets sont défaits. D'un air las, je me baisse et commence à les renouer avec lenteur. Je n'ai vraiment plus le goût à rien, on dirait.
Tout en faisant cela, je remarque une nouvelle tête.
Tient, un nouveau?
Je me redresse et m'approche de ses barreaux avec mon habituel air sombre.

"On déprime?"

J'en ai déduis cela due à son air absent, presque triste. Et puis, il est assit comme ça, à même le sol, dans sa cellule; comme un chient à la SPA.

Invité

Entendant une voix , je levai la tête regardant à qui appartenait cette voix de femme si … Oui , elle était jolie . C’est vrai que je n’ai jamais été difficile dans mes goûts vis-à-vis l’agence féminin , mais celle-ci était quand même bien … Je me payerais bien un « Trip » avec elle ! Elle , moi sur ce sol de cellule … La grafignant , la mordant , la faisant saigner , la possédant tout entière . J’en sens déjà l’excitation m’envahir … Peut-être la vision de son sang couler sur ses seins m’accrocherait une érection ? J’étirerais ses cheveux bruns ombre qui se voulaient noirs vers l’arrière , la faisant crier … Oui , la faisant crier . La prendre en levrette serait tellement … Bien . Surtout que depuis son arrivée dans cette demeure personne ne lui avait tombé dans l’œil .

« Déprimer ? Je dirais plutôt que en cet endroit la seule activité que nous pouvons faire est de pensée à nos vieux pêchés , non ? »

Ainsi , je me levai complètement , remarquant que cette femme était légèrement plus grande que moi , encore un point que je trouve totalement excitant .

« Certes , je ne regrette rien de mes actes passés , mais j’aurais aimé continuer mes activités d’antan … Moi qui pensait qu’ici il y aurait plus d’excitation … J’en suis déçu . »

Je n'écoute que distraitement sa réponse. Je suis un peu plus occupée à regarder sa cellule, comme on découvre l'appartement d'une connaissance.
Mais la façon de parler du prisonnier me rappelle un peu un mauvais souvenir. Le moine, justement, me parlait d'expier mes pêchés, d'assumer ce que j'avais fait... mais je trouvais ma force dans le faite que je ne regrettais pas.
Erreur.
Mais je ne perd pas espoir.

Je le regarde qui se relève et constate qu'il est un peu plus petit que moi. Un petit sourire sans vie étire alors mes lèvres, et je l'observe un peu plus attentivement. Brun, mince, les yeux de la même couleur que ses cheveux... l'air un peu étrange. Je ne saurai dire à quoi il pense, d'ailleurs ça me met mal à l'aise.
Moi qui ai l'habitude de cerner facilement les gens... cette fois je m'en trouve un peu déstabilisée. Mais ce n'est que le début.

« Certes , je ne regrette rien de mes actes passés , mais j’aurais aimé continuer mes activités d’antan … Moi qui pensait qu’ici il y aurait plus d’excitation … J’en suis déçu . »

Moi aussi. C'est étrange. Ce mec pense la même chose que moi.
La surprise doit se lire sur mon visage, mais je m'arrange pour retrouver total maîtrise de mon comportement. Après tout, si je cherche bien ici, il doit y avoir plus d'un prisonnier qui ne regrette rien mis à part de ne plus continuer sa douce labeur.

"Ha oui... c'est sûr que c'était beaucoup mieux avant..."

Je parle un peu pour moi même, le regard dans le vide. J'ai pris les barreau de sa cellule entre mes mains, et je sens la fraîcheur qui s'en dégage me mordre la peau.
Quelque seconde plus tard, je relève les yeux vers lui, et plonge mon regard dans le sien. J'ai l'impression d'un peu mieux le cerner. Mais ce n'est qu'une impression. A quoi il pense en me regardant ainsi...

Invité

Oui , regardes-moi dans les yeux … Tu me semble si rêveuse et nostalgique . Que fais-tu ici , ma chérie ? Une sainte nitouche de ton genre emprisonnée ici ? Plutôt étrange , non ? Ou peut-être serais-tu une de ses jeunes filles de bonne famille , que j’ai connu pendant mon adolescence , qui , pour avoir l’allure différente des autres adolescentes à la mode « Bon chic , bon genre » , décident de revêtir des T-shirt aux messages révolutionnaires contre le gouvernement et de fumer un joint avec les petits rebelles de son quartier ? … Pourtant , cela pourrait être étonnant … Peut-être caches-tu derrière tout ça une âme meurtrière , sanglante … Excitante ?

« Quels sont vos actes passés , très chère ? » dis-je avec le sourire d’un ange bienveillant que j’avais l’habitude , dans le passé , de faire devant mes patients ou même devant mes victimes .

Peut-être que ses actes passé visualisés dans mon esprit me créera une érection ? Ou peut-être même éjaculerai-je dans ce qui me servais de sous-vêtement ? La voir faire l’amour à un homme de façon bestiale , le faisant souffrir avec ses ongles … Le faisant saigner ! La voir jouer sur la peau de cet homme avec un couteau , le faisant encore plus saigner !!! Et par la suite après l’orgasme lui couper son membre en murmurant une phrase à l’oreille tel un film hollywoodien . Magnifique … La voir nue couverte du sang de sa victime … Jouissance .

Je crois que j’ai un « Sous-but » en cet endroit … Me payer cette fille .

Plus les secondes passent, plus j'ai du mal. Je ne comprend rien à ce qui se passe derrière la tête de l'homme, lui qui me regarde étrangement, et a une voix douce comme celui d'un professeur bienveillant. Il n'a pas ce regard de pervers qui passe sur tout le corps avant de daigner regarder les yeux de la personne en face, non, lui, il me regarde dans les yeux avec une telle insistance que je me demande s'il n'a pas la capacité de lire dans les gens de cette façon.
Je commence à me sentir mal à l'aise, mais ça ne fait que me rendre plus agressive.
Il vient de me poser une question qu'il n'aurait peut-être pas due, ça ne se fait pas quoi... c'est comme en France, quand on demande les revenus de quelqu'un, ou bien l'âge d'une dame, ici, je vois mal venue cette question.
D'ordinaire, je lui aurais fait ravaler sa question, mais le temps que je contourne la grille, que j'entre dans sa cellule et que je l'étrangle, il aura eu le temps de crier pour avertir on ne sait qui...
Alors oublie.

Mais le problème, c'est que ça question ravive mes souvenir. Mon regard s'assombrit alors que je fixe le vide, et malgré moi, un sourire méprisant étire mes lèvres.

"Je ne vais pas répondre à cette question, mais si tu savais..."

Oui, si tu savais, tout les corps qui sont passé sous ma main, tout ce sang qui a coulé sur le sol, toute cette technique qui faisait de moi la reine de la nuit. Ho oui, je jouissait de mon statu, les gens avaient peur de moi, d'autre me passait des commande, et je m'enrichissait... j'aurais pu finir sous le soleil d'Espagne, si tout c'était bien passé.

"Je te retourne la question, beau gosse, si tu veux y répondre..."

Je le regard avec un petit air coquin. Le fait de mettre remis dans mes souvenir m'a un peu revitalisé, et je redeviens joueuse.

Invité

J’étais surpris de sa réponse . Pourquoi avoir peur de dire ces crimes ? Pourquoi en avoir honte ? C’est sans queue ni tête … Nous sommes ici pour assumer et non pour regretter se que nous avons fait . Nous sommes des gens … Différents . Des gens qui ont constater le vide d’une vie . La banalité … Mais cette femme semblait vouloir cacher ce qu’elle avait fait comme un none cachant ses petits pêchés à son mentor . Qu’était le problème ? Mais bon , c’est pas cela qui va me troubler . J’avais eu l’habitude dans ma profession de me faire cacher des choses par mes patients trop craintifs .

« Je te retourne la question , beau gosse , si tu veux y répondre ... »

Oh ! Un sourire ! Elle voulait jouer , ça c’est certain . Un petit esprit malin ce cachait-il derrière cette apparence si …Angélique ? Du moins , je répondit à sa réponse avec un sourire tout à fait sincère et calme , comme un médecin annonçant à sa patiente que ses tests sont négatifs .

« Pour ma part , je pourrais dire que j’ai tout fait ce que je pouvais faire jusqu’à maintenant . Je suis à la recherche de nouvelle alternative de jouissance . De nouvelle avenues pour m’évader . Le monde du sexe , de la drogue et de la tuerie deviennent rapidement sans excitation après quelques mois ou même années … Il faut toujours plus , toujours repousser ses limites jusqu'à , comme Icare nous touchions le soleil , qui est le septième ciel . »

L’avais-je dérouté ? Comprendra-t-elle mes dires ? Ou voudra-t-elle en savoir plus , hantée par la curiosité ? Ou se lacera-t-elle de moi par lâcheté ? Cela me fait sourire , analyser les gens est si divertissant !

Oula. Je ne m'étais pas plantée, tous tarés ici. Tarés, mais intéressant. Intéressant, et partiellement dangereux.
Je le regarde avec curiosité avec l'ombre d'un sourire. Je ne voudrais pas le décevoir, il semble si absorbé par ce qu'il dit. J'ai toujours aimé écouter les gens passionnés. Même si ce qu'ils disent est habérant.

Mais s'il décide de continuer, je ne vais pas rester debout devant cette grille qui nous sépare, à le regarder comme un bête en cage. Nous sommes tous sur un pied, à peu près, d'égalité. Alors j'acquiesce d'un signe de tête et je m'avance, contourne la grille, passe par l'entrée de sa cellule, puis pénètre dans son chez-lui.
C'est petit, tout comme chez moi.
Je me dirige vers son lit, sans trop de méfiance. Il ne me semble pas si taré que ça. Serte, ce qu'il a fait est étonnamment fort, grave et dangereux, mais il me dit qu'il s'en est lassé. Je ne risque donc rien... enfin peut-être. Mais je pense encore que le risque est minime. Après tout, s'il décide de s'attaquer à moi, il aura la surprise d'avoir la Reina de la Noche devant lui, et à cette idée un sourire étire un peu plus mes lèvres, sadique à souhait.

"C'est intéressant tout ça, mais tu ne penses pas que ici, ta quête devient plus difficile d'accès? "

Je m'assoie sur son lit, et m'allonge comme je l'étais il y a peu de temps, les mains sous la tête, regardant la couchette qu'il y a au dessus de moi.
D'un air distrait, je jette un coup d'oeil au prisonnier. Il est intéressant, du moins distrayant. Qu'il continu à me parler avec cette pointe de fanatisme de ces actes passés, j'aime bien. Peut-être que je lui dirais après, ce que j'ai fais moi. Je ne suis pas pressé.

Invité

Maintenant elle rentrait dans ma cellule comme si elle était chez-elle . Serait-ce comme dans son métier ? Les patients rentrant dans son bureau comme dans leur propre appartement , se couchant sur la longue chaise peu confortable , se mettant à l’aise et disant : « Docteur , je ne viens de … » . Bien sûr , à chaque fois j’osais répondre : « Je ne suis pas docteur , monsieur , je ne fais que vous aider à faire un grand ménage dans vos idées et c’est vous , mon cher , qui est le propre docteur de vous songes . » . Les patients m’aimaient pour ce genre de réponses . De temps à autre , je me demandais même s’ils ne venaient pas seulement pour se divertir de mes paroles … M’enfin .

« C'est intéressant tout ça, mais tu ne penses pas que ici, ta quête devient plus difficile d'accès? »

Elle me parlait au « Tu » . Moi qui avait tant l’habitude de parler à la deuxième personne du pluriel … Était-elle à l’aise avec lui ou était-ce tout simplement sa manière de parler et d’agir ? Mais bon , c’était sans importance .

« Au contraire , cet endroit me pousse à aller encore plus loin ! Des nouveaux défis , des nouvelles sources d’excitation … Venir ici est pour moi tel une délivrance , tel un suicide . »

Je m’approche d’elle , m’assoyant sur la parcelle de lit qu’il restait . Comment allait-elle réagir ? Aurait-elle peur de lui ?

« Vous savez , avant de venir ici , j’étais psychologue ? N’est-ce pas caricatural de me retrouver ici quand je pratiquais un tel métier ? »

Tient bon... Il est vraiment intéressant ce bonhomme, lui qui prétend qu'en venant ici, de nouveau défis s'offrent à lui. Serte, mais comme quoi? se pendre avec un drap? découvrir des lieux interdits? s'emmerder avec les gardiens en manque de viandes fraîches? séduire de toute le manière possible et inimaginable la gente qui peuple les lieux... s'amuser à savoir de quel manière nous pouvons profiter de telle ou telle personne prisonnière, savoir à quel point tel ou tel personnage peut tenir le coup... savoir si la violence naît d'un simple regard, étudier la mort sous tout ses profiles, à travers le récits de bon nombre d'entre nous...
En faite, il a raison. Il y a pas mal de possibilité. Ca pourrai en donner des frissons dans le dos. Mais là, moi, je suis bien installée, au chaud, et aucun frisson ne perturbe mon calme.

Je le vois qui s'approche lentement. Bon... ma méfiance est toujours là, mais je ne vais pas non plus lui sauter au cou parce qu'il vient s'asseoir sur son lit, ce n'est pas un crime, du moment qu'il ne me touche pas.

Je ne suis pas d'accord avec sa dernière remarque, cependant.

"Non, bon nombre de gens s'occupe des problèmes psychologiques de autres alors que c'est eux qui en ont vraiment..."

Je le regarde pour lui faire comprendre que je ne remettrait pas ma parole en jeu. Oui, tu as un sérieux problème psychologique, ne dément pas.

"Ca ne me surprend pas."

Les derniers mots restent suspendus dans l'atmosphère, puis éclatent comme des bulles de savon.
Je me redresse sur les coudes, puis le regarde longuement.

Invité

C’est de plus en plus intéressant . Cette femme avait une certaine perception des choses qui se rattachait à une logique tout à fait … Commune . Je connaissais bien des gens qui avec le temps me pausait des questions sur ma mentalité de voir les choses . Plusieurs en était fasciner et d’autres en avait quelque peu peur . Mais , elle , elle semblait intéressée , mais septique . C’est plutôt drôle à … Voir .

« Ca ne me surprend pas . »

Cette réponse m’accrocha un sourire . De plus qu’elle me regardait intensément , ça me donnais presque frissons . Voulait-elle m’analyser à son tour ? Cherchait-elle le réel l’Edward ? Pensait-elle que je jouais un personnage , voulant l’impressionner ? Si c’était sa pensée , tout était faux . J’étais … Moi .

Ainsi , je me tourne vers elle , plongeant mes yeux dans les sien avec un sourire aimable que j’avais depuis son arrivée .

« Vous paraissez froide , mais derrière cela ce cache une jeune femme douce , non ? »

J’avais sorti cette phrase sur un coup de tête , comme il m’arrivait souvent . Cette femme aurait pue tuer des centaines de personnes , derrière tout ça ce cachait un gentille jeune fille .

« Vous êtes patiente avec moi , vous essayez de me comprendre , malgré votre impatience intérieur . »

Et encore un qui s'amuse à savoir ce qu'il ne peut savoir.
Après le vieux, voilà ce nouveau prisonnier, psychologue. Voilà pourquoi je n'ai jamais beaucoup aimé les psy, pour leur manie à dire qu'ils savent, rien qu'en nous regardant.
Ce qu'il ne peut savoir sur moi, c'est ce que je suis vraiment. Moi même, je ne pourrai le dire. Je suis capable du pire, comme du meilleur, serte, mais j'ai mes limites.

Je me redresse un peu plus, le toisant cette fois. Il m'agace, ils m'agacent tous avec leur fausses idées. C'est énervant à la fin... je ne me permettrais jamais de juger qui que se soit, même si comme tout le monde, j'ai des aprioris. Je sais très bien qu'il ne faut pas s'amuser à vouloir savoir sans connaître.
Alors pourquoi il y a encore de ces gens qui pense le contraire?
Il faut de tout dans un monde, serte, mais quand même... une telle évidence.

Mon regard qui jusqu'à là démontré une personnalité calme s'assombrit en même temps que mon sourire s'affaisse. Une ombre passe sur ce qui avait parue la gentille prisonnière.

"Je serai vous, je ne jouerai pas le Psy avec moi..."

Je le regarde longuement, mes yeux sombres dans les siens, sans plus un sourire ni autre signe sympathique. A vrai dire, le bonhomme en face de moi vient de baisser dans mon estime, moi qui pensait qu'il serait au moins un peu différent des autres, je me suis encore planté. Comme quoi, il ne fallait pas se fier à ses premiers propos. Ca m'agace ça aussi.

Je soupire, et me ralonge sur la couchette en regardant le sommier du lit d'au-dessus. Je ne vais pas partir comme une voleuse, je lui laisse le temps de se justifier. Chaque personne à une bonne raison de penser comme elle le fait. Et j'aime bien les connaître. Je ne les juge pas, elles sont comme elles sont, points. Il y a du bon à retenir dans chacune, ne désespérons pas...

Invité

Je voyais très bien que cette jeune femme détestait ce faire dire ce qu’elle était . Du moins , elle n’aimait pas que les gens se font des idées préfixés d’elle . Certes , peut-être me trompais-je sur son compte . Personne n’aimait vraiment les gens qui les scrutaient à la loupe … À par peut-être moi . Ça m’amuse de voir des gens me poser des questions et d’attendre , jubilants , jusqu’à tant que je répond . On dirait qu’il attende une histoire … Un message de Dieu .

« Vous n’aimez pas les Psy , non ? Pas étonnant . Je ne dis pas cela pour vous viser , car la plupart des gens détestent les psychologues . Ils détestent parler d’eux , voulant garder leur petit jardin dans la discrétion . Je n’ai jamais compris cette attitude … Je n’ai jamais ressentit de honte et de regrets vis-à-vis mes actes . Alors parler de mon passé ou même de mon présent est pour moi d’une tel … Comment pourrai-je dire … Facilité . De plus , me faire analyser par les gens de mon entourage ne m’a jamais agressé . Voyez-vous , très chère , si moi-même je me psychanalyserais , je dirais que je serais du genre narcisse … Pourtant comparer à ce personnage mythologique , je ne suis pas ébloui par quoi que ce soi chez-moi . Je me sens seulement … Libre . »

Il avait un ton de mélancolie dans mes dires ... Mais je savais que je parlais toujours trop et que cela pouvait désintéresser cette femme couchée près de moi . Mais si elle était rester jusqu’ici à mes côtés , c’est qu’elle trouvait en moi un petit quelque chose la retenant . Tout à coup , je me levai tout doucement , voyant que celle à mes côté était devenue hostile , et dis avec un voix pleine de chaleur et rien d’artificiel :

« Je crois que nos noms n’ont pas été de la discussion , n’est-ce pas ? Je me nomme Edaward Kingsbury . Je viens d’Angleterre , précisément de Londres . Et vous , mademoiselle ? »

Elle doit se dire qu’elle a devant elle un homme tout à fait dérangé . Un sal timbré … Mais n’était-ce nous pas tous différent en cet endroit ? Tous spéciaux …

Nous échangeons des regards, et je sens qu'il ne va pas s'arrêter là. Tout comme le vieux, qui avait continué... mais je l'ai forcé à se résonner, j'ai due, j'en étais obligée... sans quoi il serait allé sur un chemin qui n'est pas praticable pour lui.
Mais je suis contre toute forme de violence, oui moi, et je n'aime pas céder à des sentiments tels que la colère. Je n'aime vraiment pas, mais j'en suis parfois obligé. C'est regrettable, mais certaine personne ne peuvent pas comprendre sans l'aide d'un poing. Malheureux, vraiment...

Le voilà qui me dit que j'aime pas les Psy... bien! très bien, tu continus ! qu'il en soit ainsi. Serte, cette information est vraie, mais elle m'agace. Je ne supporte décidément pas que l'on tente de dire ce que je suis. Même tenter, insinuer... il y a des choses tellement plus intéressante que de chercher à voir ce qui n'est pas visible, deviner l'inimaginable.
Vraiment, je ne supporterai jamais ce comportement, et bien que mon interlocuteur prétend ne pas me viser dans son récit, je sens tout de même qu'il me pointe un peu du doigts. Un sentiment, rien de plus.

Il parle trop... ça a déjà prit 20 secondes, c'est vraiment trop... et puis je n'aime pas la façon qu'il utilise pour me parler, avec ses "très chère". Mais après tout, il ne connaît pas mon nom, normal donc. Mais ça me donne l'impression qu'il me snob, avec sa façon de penser plus développé... c'est ce qu'il doit penser, mais j'en sais rien. Je ne saurai sans doute jamais.

Je hoche la tête comme si je comprenais et que j'étais d'accord avec ce qu'il dit. Je ne vais pas m'y opposer, il pense ainsi, c'est très bien. Moi, je n'ai pas le même point de vu. Mais je suis pas d'humeur à polémiquer.

Il se relève et s'écarte un peu de moi, non sans me faire plaisir. Puis il se présente. Une présentation complète, il faut l'avouer, il doit vouloir que j'en fasse autant pourtant...

"Sasha"

Le reste n'est vraiment pas intéressant.
Je me redresse et m'assoie sur le bord du lit, pour le regarder vaquer dans sa cellule. Pourquoi je reste là moi? peut-être parce que malgré le fait qu'il m'horripile un peu, je suis curieuse d'en savoir plus. Ca façon d'être est assez différente de celle des autres. Elle mérite d'être étudier.

Un sourire passe sur mon visage, sans grande conviction. Je ne sais toujours pas ce qu'il a derrière la tête, mais j'y accorde de moins en moins d'importance.

Invité

Elle m’avait répondue seulement par son prénom . Elle aimait garder le mystère autour d’elle … Ou préférait ne rien dire de plus sur elle , y voyant aucune importance en ces lieux . Cette réponse ne me laissa point insatisfait … Je n’en avait pas plus à savoir , de plus que ce prénom me rappelait de bons souvenirs . J’avais connu dans mon passé , une Sasha … Autant mignonne que celle-ci , ayant pour visage celui d’un ange . On s’avait rencontré dans une discothèque , pendant mes années de découvertes . Elle était la jeune femme qui faisait tomber tout les hommes autour d’elle … Elle était magnifique … Ainsi , nous avions passés des nombreux moments ensemble à nous découvrir . J’étais pour la première fois de mon existence … Amoureux . Mais le destin nous a séparés … Si on peut appeler cela « Le destin » .

Un sourire ? Oui , elle venait tout juste de sourire . C’était mignon . Très mignon même . Ça m’attire … Mes idées folles de tout à l’heure me repasse à l’esprit … Oui , j’aimerais bien .

« Vous savez , Sasha , que vous êtes jolie quand vous souriez ? » dis-je doucement .

J’étais peut-être un fou , un hypocrite , un narcisse … Mais je me laissait facilement attendrir par la gente féminine . Malgré que dans mes moments de recherches je pouvais les faire souffrir … Pauvres chéries .

« Vous savez , Sasha , que vous êtes jolie quand vous souriez ? »

Je n'ai jamais sue quoi répondre à ce genre de réflexions, alors je reste muette et le regarde comme le chat sauvage dans les sous bois guette sa proie.
Je me remets à me demander ce qu'il y a derrière cette tête à lunette, et ça voix douce ne me dis rien qui vaille. Pourtant je reste. Bien sûr, mon sourire fut de courte durée. Je ne veux pas l'encourager dans ses compliments sans valeurs. Je ne connais pas cette homme après tout.

Et j'avoue que ça m'a toujours fait bizzar quand quelqu'un me disait une telle chose.

Je regarde ailleurs un moment, puis repose mon regard sur l'homme en face de moi. Je ne peux vraiment pas lui retourner le compliment, lui ne sourit pas.
Il réfléchit.
Il a gagné, je n'arrive toujours pas à me faire une idée de ce qu'il a dans la tête, et ça m'agace profondément.

Je me lève doucement, et me dirige vers le fond de sa prison en faisant mine de contempler ce qu'il y a autour de moi, bien que tout cela m'importe peu.

"Dis moi, à quoi tu penses..."

Je me retourne sur ses mots et le regarde longuement. Je vais peut-être enfin savoir! ça m'agace tant...
Je ne peux pas m'empêcher de sourire à nouveau, mais cette fois c'est un sourire un peu plus sombre. Un sourire tel que nous avons quand nous allons avoir ce qu'on veux... j'aime tant avoir ce que je veux, je ferais tout pour l'avoir...
Bon là ok, je veux juste savoir ce qu'il pense. C'est peut-être malsain comme voeux, mais j'y peut rien.

Invité

Je sourit à sa réaction . Elle restait vraiment par curiosité . Je l’intriguait , j’étais encore pour elle une source de mystère . C’était bien , même très bien . Ainsi , je m’approche vers elle , doucement , sans malice .

« Je serai sincèrement avec vous , car je crois que la sincérité vaut mieux que des mensonges sans sens profonds . En ce moment , en vous regardant de haut en bas , je vois une femme d’une grande beauté et d’un caractère farouche que j’aime bien . Vous voir en à cet instant me pousser sur ce sol poussiéreux et me faire l’amour sauvagement , m’excite profondément . Je sais , vous vous dites sûrement que je suis un être pervers . Mais je crois qu’il n’a aucune surprise en venant dans cette endroit . »

Je souriais … Pourquoi je mentirais sur un désir qui me hantait depuis son arrivée ? Elle voulait vraiment savoir ce que je pensais et bien voilà , c’est ce que je pensais … En partie .

« De plus , à votre arrivée , l’image de vous nue avec du sang parcourant votre corps en sueur … M’a tout de suite passée par l’esprit . J’ai vécu et fait des choses affreuses autant plan sexuel que criminel , cette pensée pour moi est normal et très excitante . »

Je pris mon paquet de clopes qui était dans mes poches de pantalon et m’en tira une , l’allumant . Et dans un nuance de fumée , je rajouta :

« Je vous semble encore plus bizarre , non ? »

Je suis en face de lui, et rien ne semble plus naturel que les propos qu'il me tient à l'instant.
J'avoue être un peu surprise par ce que j'entends, mais ce qui me surprend le plus, c'est sans doute la franchise dont il me fait part. Personne ne pouvait s'attendre à ce qu'il me dévoile le fin fond de sa pensée, qui plus est perverse!

Mon petit sourire ne s'efface pas pour autant, j'apprécie le faite qu'il ne me cache rien. Mais je pense pertinemment que ses rêves ne seront pas réalité.
Jusqu'à ce que je regarde l'endroit où je me trouve, avec plus de sérieux.

Je suis au fond d'une cellule et son occupant et tout juste devant l'entrée, comme s'il créé un barrage avec son corps. Faible barrage, serte, c'est ce qu'il semble. Mais je suis bien placé pour ne pas jugé de la force humaine par une simple carrure. J'ai vu bien des "petits bouts" vous envoyer des costauds sur le tapis sans aucun problème.
Pour cette raison, je mesure mes risques.

Est-ce que ce qu'il m'a tout dis de ce qu'il pensait? n'as-t'il pas oublié le fait qu'il voulait que ses pensées soient mise en oeuvre?

Je me met à réfléchir, je ne devrais pas. Il n'y a pas à réfléchir!! mais je suis ici pour le restant de ma vie... et le sexe va sans doute être moins assouvit que dans le temps.

Et merde, j'hésite.

Je reste en piquet, au fond de cette cellule, et regarde l'homme qui se met à fumer. L'odeur du tabac entre dans mes narine et je hume avec plaisir...

"Encore plus bizar, non, ce qui me paraît étrange, c'est votre franchise"

A mon tour, je me mets à imaginer les pires scénario pseudo viole, sur le sol froid de cette cellule.

» seul
» Seul en cellule
» Seul...comme toujours [Libre]